 Ven 22 Sep - 17:43
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▶ Sujet: Tomber sur un os (Ft. Bankichi) Prendre l'air. Fuir cette ambiance si pesante qui régnait au sein du cercle familial. Le manipulateur du Shikotsumyaku ne comprenait pas la réaction de son père, de toute cette froideur qu'il pouvait ressentir en soutenant le regard de cet homme qu'il aimait malgré tout. Pourtant, il ne cessait de vouloir prouver sa valeur, de montrer qu'il était un guerrier digne de ce nom. Certes, son inexpérience était bien présente, mais il était encore jeune et avait la vie devant lui pour apprendre. Seulement, l'attitude que prenait en permanence son géniteur à son égard, semblait le gêner de plus en plus. Le cœur meurtri, Ryōta mettait cependant tout en œuvre pour que rien ne puisse transparaître, ne souhaitant pas apparaître comme un élément faible du clan, ce qu'il n'était de toute façon pas. Il est vrai que son idéologie, sa vision de l'évolution de son clan était différente et serait très certainement mal perçue par la majorité des Kaguya, mais son âme de combattant restait intacte et le feu qui brûlait en lui ne cessait de s'embraser à chaque conflit.
Marchant au sein du domaine qui couvrait une vaste partie du village caché de la Brume, le jeune guerrier s'éloignait du lieu de tension. Le temps était fidèle à lui-même : pluvieux et humide. La pluie pourtant pas si violente que cela, trempait déjà le kimono du shinobi qui n'en avait que faire. Tout ce qui lui importait était de prendre de la distance, de pouvoir être dans sa bulle, d'apprécier la solitude afin de rester maître de ses émotions et qu'importe la situation.
L'endroit bien que rarement agité était encore plus calme qu'à l'accoutumée. Malgré le temps que l'on pouvait qualifier de capricieux, la jeune âme guerrière ne semblait en aucun cas troublé, bien trop habitué à ce genre de climat. La brume n'était pas encore là, la journée ne débutant qu'à peine.
Arrivant alors à la délimitation qui séparait l'entrée du domaine au reste du village, Ryōta se retourna comme par réflexe, essayant alors de voir si son père ne l'avait pas suivi. Fort heureusement, cela ne semblait pas être le cas. Cependant, en observant les alentours, il remarqua la présence d'un visage qu'il connaissait. Revenant alors sur ses pas, il était dans l'optique de venir à la rencontre de ce guerrier si estimé au sein du clan.
« Je ne pensais pas vous voir ici à une heure aussi matinale Bankichi. »
Un cousin. Aucun lien du sang ne liait les deux hommes, mais les Kaguya formaient une famille. Un noyau uni, en apparence seulement. Quoi qu'il en soit, voir un visage familier n'était pas pour lui déplaire, tant qu'il ne s'agissait pas de son géniteur. Droit et fier, le garçon espérait toutefois que sa présence ne soit pas ressentie comme une intrusion par son aîné.
Dernière édition par Kaguya Ryōta le Mar 26 Sep - 12:46, édité 2 fois |
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Sam 23 Sep - 22:32
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▶ Sujet: Re: Tomber sur un os (Ft. Bankichi) 
Tomber sur un os
Ft. Bankichi, et un cousin (pas un moustique !)
Bonjour... Ryota-san ?
Bankichi n'était plus certain du nom du jeune Kaguya. Sa tête lui revenait, bien sûr. Il était plus jeune que lui, et naturellement, le Chunin avait les yeux posés plus sur les obstacles à sa conquête du Yuusei que sur ses pairs, ou pire, ses futurs valets. Après, rien ne l'empêchait d'être un minimum sociable, surtout qu'il avait observé ces quelques dernières minutes le jeune genin, et certains détails l'avait intéressé. Il ajusta son kimono froissé, abimé par endroit. Pas son plus beau atout, c'était ses habits qu'il prenait lorsqu'il allait s'entrainer ou faire des activités physiques. Et il lui répliqua d'un ton amusé.
Le monde appartient à ceux qui se lève tôt.
La pluie se déposait lentement sur les quelques plaques d'os qu'il avait fait en haut de son corps, de sorte à mitiger une partie de l'humidité et de la flotte qui lui tombait dessus. C'était une réponse ambigüe, un rien irrespectueuse mais pourtant une maxime chez lui. Son sourire était carnassier, car s'il y avait bien un rêve qui hantait Bankichi, c'était celui de dominer le monde tout entier. De prendre les reines de son clan, de Kiri, d'envahir les sauvages du continent et de hisser le drapeau du pays de l'eau partout là où le regard de l'homme pouvait se poser. Et cet avenir lui était destiné, c'était certain. En bref, le monde ALLAIT lui appartenir, ce n'était qu'une question de TEMPS.
Temps qu'il économisait sur son sommeil.
Ma récente promotion en chunin me met une certaine pression social, on s'attend de moi que je m'élève en terme de compétence, de puissance, de sauvagerie, et d'autres épithètes aussi inutiles les uns que les autres. Cest donc une heure où je pars soit m'entrainer, soit chasser.
Chasser, c'était un peu d'exercice, mais aussi un moment pour se ressourcer et se trouver de la bonne viande. Contrairement à d'autres clans de Kiri, les Kaguya étaient influents... mais pas riches. Bankichi commençait à se refaire, avec ses quelques récentes missions. Il n'en restait pas moins proche de ses sous si difficilement gagnés. Etre shinobi n'était pas sans risque. Et s'il pouvait débusquer du gibier au lieu de l'acheter hors de prix en boucherie, c'était à son avantage.
Sinon, il s'entrainait. Récemment, c'était un effort orienté autour de son don clanique ou de sa maitrise des armes lourdes - en particulier la lance ou l'urumi. Et cela, c'était pas commun dans leur clan. Ce n'était pas encore connu de lui, non plus, sans doute grâce à la combinaison du fait que cette étude était récente et que comme Ryota, il s'éloignait du domaine pour pratiquer cet art.
Pourquoi la lance ? C'était un énorme débat qui partait d'un duel contre un sabreur, à un désir de vengeance et de conquête. Toujours était-il qu'il portait en ce moment sur lui une lance rouge. Et que c'était motif à questionnement de la part de tout membre de son clan. Alors il tenta, avec le sourire, une maigre diversion sur un hobby véritable et régal, à son image.
La chasse.
Les animaux nocturnes rentrent chez eux, les diurnes sortent, cela me fait deux fois plus de gibier à chasser. Et toi, qu'est-ce qui te chasse de ton lit aussi tôt le matin ? Tu as déjà mangé j'espère ?
Bankichi avait croisé trop de genins empressés ces derniers temps qui ne se souciaient pas assez de leur apports alimentaires. S'il fallait remettre un peu de protéines dans les muscles d'un kaguya égaré, il le ferait de gaïté de coeur.
© Bankichi |
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Dim 24 Sep - 11:32
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▶ Sujet: Re: Tomber sur un os (Ft. Bankichi) Honoré. Peut-être à tort, mais le fait que Bankichi puisse le connaître ou du moins avait eu la capacité à retenir son nom, était très appréciable. Le jeune guerrier n'avait encore rien accompli contrairement à son aîné qui jouissait d'une réputation grandissante au sein du clan, mais également au sein de la Brume. Pouvoir échanger avec lui était une chance, une opportunité à saisir pour pouvoir évoluer en tant que Kaguya. D'ordinaire plutôt serein, Ryōta l'était visiblement un peu moins au contact de ce guerrier d'expérience et à la réputation solide.
« Je suis tout en fait en accord avec vous. Ceux qui se lèvent tard ne peuvent profiter de la journée comme elle se doit d'être vécue. »
Pour l'âme guerrière, rien de tel que de se lever à l'aube, afin de se perfectionner. Son quotidien était sans cesse rythmé par son besoin vital de se perfectionner, de devenir plus puissant à chaque jour qui passait. Pour lui, il faillait mériter à chaque seconde de son existence, son appartenance au clan Kaguya et cela passait par une attitude sérieuse, voir un acharnement prononcé. La réussite n'était pas innée, c'est du moins ce que son père ne cessait de lui dire.
« Sauf votre respect, il semble inutile pour vous de prouver quoi que ce soit. Votre réputation n'est plus à faire et je pense même que votre parcours inspire de nombreux membres du clan... du moins, c'est le cas pour moi. »
Ryōta souhaitait ardemment grimper dans l'échelle sociale et avoir une place importante au sein des Kaguya. Prouver sa valeur aux yeux de ce père, qu'il trouvait bien trop difficile à cerner. Mais qu'importe, repenser à son géniteur lui déplaisait fortement, lui qui avait d'ailleurs quitté son domicile pour fuir sa froideur permanente, son manque de reconnaissance à son égard.
Visiblement la chasse était une activité omniprésente dans la vie de son aîné. Plus Bankichi s'exprimait et plus le garçon devenait attentif, voir intrigué. Il comprenait très bien la chance qu'il avait de pouvoir discuter avec une personne comme lui et savourait alors sans toutefois le montrer, de pouvoir échanger avec lui.
« Chasser, c'est comme quelque chose de naturel pour vous, pas vrai ? Excusez-moi d'être aussi direct, mais cela se ressent aisément dans votre discours, votre manière de parler. Cela n'est nullement un reproche, je ne me permettrais pas d'agir de la sorte, mais c'est pour le moins... intriguant. »
Passer à autre chose. Le jeune guerrier ne savait absolument pas si son discours avait froissé ou dérangé son aîné, se rendant compte qu'il avait tout de même été un peu trop direct dans sa question. Malgré cela, il essayait de faire bonne impression et de ne pas montrer le moindre signe d'inquiétude.
« Pour répondre à vos interrogations, j'ai l'habitude de me lever très tôt, avant même que le jour ne se lève. Cela me permet de me perfectionner et d'apporter si besoin mon aide au clan. Et puis... ça me permet également de me retrouver seul avec moi-même, ce qui parfois... n'est pas négligeable. »
Sa prise de parole était sincère, même s'il cachait des détails qu'il ne voulait pas révéler. Non pas qu'il souhaitait absolument tenir tout cela secret, mais simplement pour ne pas ennuyer son cousin. De toute manière, Ryōta restait plutôt discret sur sa vie privée et surtout sur la relation tendue qu'il entretenait avec son père. Soudain, son ventre se mit à emmètre un son. Oui, la faim se faisait ressentir, lui qui avait quitté précipitamment son foyer, sans avoir eu le temps de se rassasier.
« Je crois bien que mon ventre m'a trahi sur ce coup-là... D'habitude, je fais attention à toujours avoir quelque chose dans le ventre, histoire de ne pas m'évanouir au moindre excès d'entraînement. Malheureusement, je suis partis un peu vite et... on peut dire que mon corps me rappelle à l'ordre. Peut-être que cela paraît un peu familier, mais si vous n'êtes pas trop occupé, ce serait un honneur de pouvoir partager un repas en votre compagnie. »
Une demande particulière et subite, mais cela pouvait permettre aux deux hommes de poursuivre leur conversation tout en prenant des forces.
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Mar 26 Sep - 20:41
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▶ Sujet: Re: Tomber sur un os (Ft. Bankichi)
Tomber sur un os
Ft. Bankichi, et un cousin (pas un moustique !)
Oh, vil flatteur. Je ne suis que chunin, j'espère que mes actes futurs seront bien plus inspirants que mes maigres réussites actuelles.
Mais la flatterie marcha. Et Bankichi fut flatté et avait son opinion de son cousin qui montait graduellement. C'était typiquement ce qu'il fallait dire pour se le mettre dans sa poche. Après, il restait critique - il n'était point Jonin ni même chef de clan. Cela... arriverait, bien sûr. Mais il ne voulait pas afficher cet étendard aussi aisément.
Pas encore.
La conversation tourna autour d'un de ses passes-temps. La Chasse.
La chasse est un noble sport, ce n'est pas inné, plutôt acquis par des années de pratique. Il y a un côté prenant à la traque, bien sûr, à la recherche d'une proie et à son exécution. La course poursuite, l'embuscade, le tir de loin pour tuer sur le champ l'animal ou le corps-à-corps avec des animaux plus féroces. Et puis, y'a aussi les pièges à façonner de savante manière. C'est un ensemble de connaissances pour un bel Art. Et puis, en terme de goût, rien ne vaut du gibier fraichement chassé.
Le jeune Kaguya avoua avoir quelque peu faim. Bankichi eut un léger sourire peiné. C'était le devoir des ainés de s'assurer au bien-être des jeunes, et qu'ils se nourrissent comme il convenait de le faire. Il disait être parti trop vite, il s'inventa une excuse. En réalité, il ne prenait pas assez soin de lui, pas assez pour penser aux choses nécessaires dans la vie.
Il fouilla dans sa besace un petit sachet de tissus qu'il envoya au jeune Kaguya. Dedans, de la viande fumée en petites tranches. Caoutchouteuse, un peu sâlée, ce n'était pas la meilleure des viandes. D'ailleurs, ce n'était pas un vrai repas, bien entendu. C'était des provisions d'expéditions, faites pour durer sur la longueur, tout au plus cela pouvait permettre de caler l'estomac et de fournir un peu d'énergie.
Prends ceci, ce n'est pas le plus goûtu.
La seule véritable manière d'étancher la faim d'un Kaguya, c'était de la bonne viande fraîche. De manière préférentielle en broche à l'os, éventuellement à la casserole, parfois cru. En tout cas, c'était ce que Bankichi avait en tête. Et c'était un historique culturel aussi. Tout le monde ne le savait pas dans son clan - mais il fut un temps où les Kaguya sacrifiaient des victimes pour un dieu afin de garantir leur pouvoir. Alors, sans doute qu'ils ne mangeaient pas les victimes sacrifiées, non. Mais ptet bien que ça allait nourrir le ventre d'une divinité oui. Alors, si leur pouvoir venait d'une entité qui bouffait de la chair humaine à certains intervalles, peut-être que c'était descendu jusqu'à eux ? Une théorie à investiguer, un jour.
Il recentra ses pensées avant de s'adresser au jeune cousin avec une proposition.
Si la chasse t'intrigue et que ton estomac gargouille, alors je te propose d'aller exercer tes talents Kaguya en forêt. Du moins, si cela t'intéresse ?
Certains considérait même cela comme une forme d'entrainement.
Pas Bankichi.
© Bankichi |
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Mer 27 Sep - 13:15
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▶ Sujet: Re: Tomber sur un os (Ft. Bankichi) De la viande crue ? Après tout, pourquoi pas. Il était rare de voir le jeune guerrier déguster une viande sans l'avoir au préalable cuisinée, mais ce dernier ne se voyait pas faire un feu en urgence, uniquement pour avoir quelque chose dans le ventre et éviter qu'il ne fasse un malaise. De toute manière, il avait confiance en son aîné et n'avait aucune raison de douter, de refuser son geste. Ouvrant avec délicatesse le tissu contenant la viande crue, il ne tarda pas à en prendre une tranche.
« Je ne m'attendais pas à ça... »
Savourant alors cette ration qui allait lui permettre de reprendre des forces, Ryōta semblait réellement apprécier ce qu'il était en train de déguster.
« Je craignais de trouver la viande trop fumée et donc difficile à avaler, mais... c'est très bon et surtout moins coûteux que de manger dans un restaurant de ramen. »
Refermant avec précaution le paquet qui refermait la précieuse nourriture, il décida de le ranger dans son étui. Satisfait, il était temps pour lui de quitter le domaine en compagnie de son guide de chasse. Bankichi souhaitait l'initier à la chasse ou du moins lui montrer certaines choses. Un refus semblait impossible aux yeux de la jeune âme guerrière qui de toute manière, était vraiment motivé pour servir d'accompagnant et peut-être même d'élève. Son interlocuteur avait une réputation qui ne cessait de prendre de l'importance, chaque minute passée à ses côtés allait pouvoir lui permettre de se perfectionner, de devenir un meilleur combattant. Cette pensée faisait sourire le garçon, bien décidé à montrer ce dont il était capable.
« Ce serait une chance pour moi de vous accompagner. Je ferais en sorte de ne pas trop vous gêner et de montrer ce dont je suis capable. Je ne serais pas un poids, je peux vous le garantir. »
Le regard vif, le Kaguya semblait s'embraser, comme s'il s'apprêtait à entamer un combat passionnant. L'idée de son aîné l'enthousiasmait au plus haut point. Il avait d'ailleurs du mal à rester en place, malgré le fait qu'il savait se tenir en présence d'autres personnes. Bien trop pressé d'en apprendre davantage sur l'Art que pratiquait Bankichi, le jeune guerrier n'avait plus qu'une idée en tête : rejoindre la forêt. Une impatience qu'il devait malgré tout contrôler au mieux, pour ne pas perdre pied et risquer de décevoir son guide de qualité. |
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Dim 8 Oct - 20:42
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▶ Sujet: Re: Tomber sur un os (Ft. Bankichi)
Tomber sur un os
Ft. Bankichi, et un cousin (pas un moustique !)Son cousin mangea sa ration. Ce n'était pas grand chose, pourtant il en était content. Bankichi repris le sachet en tissus et le rangea dans une poche intérieur de son kimono avant d'indiquer à Ryota le chemin de la sortie du village.
Il adressa les doutes de son cousin.
Je ne m'inquiète pas trop.
Les Kaguyas étaient des Kaguyas. Leur sang était supérieur à celui des autres. Un sang trop fort, souvent, puisqu'il arrivait seul à submerger leur raison par la passion du combat et la fougue de la sauvagerie bestiale. Tous ses cousins et cousines savaient se battre, c'étaient dans leur gène. Cela ne serait jamais un fardeau pour la chasse.
C'était une gêne pour d'autres choses. Là n'était pas le débat. Lui-même essayait de maitriser ses instincts par la discipline.
L'objectif est d'abord de sortir du village et de rejoindre la forêt le jouxtant. Il y a très peu de Yokaï qui s'y promène depuis qu'un sabreur y a fait des ravages. Chasser du gibier est néanmoins plus difficile que le Yokaï. Il faut savoir se faire discret, et décisif.
Ils sortirent du village par la grande porte - saluant au passage les deux gardes à l'entrée, avant de rejoindre la pénombre de la forêt. Les bruits étranges de la nature commençaient à les entourer. Le simple vent faisait naitre autour d'eux un orchestre de bruits et d'odeurs, les feuilles qui murmuraient, des oiseaux qui chantaients et s'envolèrent, des insectes qui frémirent.
Le vent porte ton odeur, alors si tu veux trouver une proie, il te faut marcher contre la direction du vent.
La première leçon de chasse à un autre Kaguya. © Bankichi |
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▶ Sujet: Re: Tomber sur un os (Ft. Bankichi) |
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