20.12.23nouveautés La news de fin d'année est sortie, affublée de nombreux changements et nouveautés, notamment dans les mises à jour de topics, de contextes, ainsi que d'un bottin des PnJs apparus en narrations afin de faciliter leur suivi !
31.10.23nouveautés La news d'octobre est sortie et le forum se dote, à l'occasion d'Halloween, d'un bestiaire de yokai dédié aux joueurs ainsi que d'une nouvelle bannière ! Kumo obient également un nouveau Ninjutsu Spécial, les reliques mystiques.
24.10.23changement Le forum passe officiellement à l'été 83. De nouvelles trames sont apparues pour chaque faction !
18.07.23update Les doubles-comptes sont désormais ouverts à toutes les factions et nous mettons en place les rangs intermédiaire pour donner plus de visibilité sur l'avancée du personnage ! La faction de Kiri récupère également un bonus XP à la présentation.
04.07.23update Les doubles-comptes sont désormais fermés pour la faction de Kumo qui a retrouvé sa pleine attractivité : ils demeurent toutefois ouverts à Kiri ! Nous retirons également les bonus XP associés, puisque l'activité atteinte nous convient.
01.07.23update Le forum dispose désormais d'un thème sombre ! Reportez-vous au petit curseur sur votre droite pour changer de l'un à l'autre.
24.06.23NEWS ! La news de juin est sortie ! Au programme ; des précisions et changements sur notre philosophie, la faction des Errants et les paliers de progression.
23.06.23changement Le forum passe officiellement l'an 83 (printemps). De nouveaux enjeux sont apparus sur les contextes de chaque faction !
Été 83
Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.
Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.
Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.
Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.
Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.
shogunatprintemps 83 →Contexte d'Homura Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.
❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.
❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.
❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.
❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.
❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.
❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.
❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).
❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.
HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.
NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.
À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.
À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ». Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance. À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.
Évènement
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kirigakureprintemps 83 →Contexte de Kiri S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.
▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.
▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.
▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.
▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.
▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.
▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.
▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.
KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.
SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.
Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.
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kumogakureprintemps 83 →Contexte de Kumo Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.
ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.
ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.
ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.
ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.
ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.
ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.
ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.
INUZUKA GETSUMEN — DÉCÉDÉ Fier et orgueilleux, à l'image des siens, Getsumen était le chef du clan Inuzuka. Reconnu pour sa ténacité au combat et pour sa témérité, il faisait partie des personnalités les plus attendues au poste de Shodaime Raikage. Il ne cachait pas sa profonde hostilité envers les dirigeants de son village, ce qui étrangement ne lui est jamais retombé dessus.
À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.
Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.
Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan. Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant. À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.
Évènement
À l'hiver 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio. Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.
▶ Sujet: Sous une pluie de sueur et de sang froid [Groupe 1 : Kamui, Atori, Shānyùe]
Ce post correspond à l'ouverture de la guerre entre Oto et Tetsu. Vous êtes conviés à RP une première fois afin de décrire principalement la localisation actuelle de vos personnages ainsi que leurs potentielles actions, si vous souhaitez qu'il y en ait déjà. Vous n'êtes pas obligés d'être tous les trois situés au même endroit, mais je vous recommande très très fortement de décrire votre arrivée aux frontières, cela en facilitera le traitement. Kamui en fait exception si son personnage était déjà localisé dans Oto auparavant.
Merci également de préciser après votre RP, en spoiler, l'intégralité des informations que votre Narrateur doit connaître en lien avec la guerre. On parle ici du rapport entre vos personnages et Oto/Tetsu, si cela peut impacter évidemment la Narration. Si cela ne l'impacte pas, vous n'êtes pas obligés !
Ce premier tour s'effectue tranquillement afin que les joueurs aient le temps de finir quelques préparatifs, mais dès que vous avez RP, dès le deuxième tour, nous appliquerons les 72h obligatoires à respecter.
Eté 83, Oto no Kuni. Acte I : Immersion dans le son. Acte II : Les dissidents du son.
La guerre était imminente.
Le Seigi no Sentai, aussi connu sous le nom de l’Escadron de la Justice, était en route vers le champ de bataille. Composée à peine d’une vingtaine de soldats, cette unité bénéficiait d’une certaine autonomie par rapport au reste de la troupe de la Horde commandée par le prince Nosuri.
Menée par Kamui en personne, cette cohorte était principalement constituée de paysans et d'anciens brigands ayant rallié la cause de la Cour. Ils étaient tous animés par une détermination inébranlable à renverser le Daimyo du Son. De plus, ils avaient tous bénéficié d’entraînements intensifs sur plusieurs longues semaines pour les préparer à cette dernière bataille ; pour la liberté et la justice. Ils étaient tous prêts à sacrifier leur vie pour cette noble cause, une dévotion qui les distinguait certainement des combattants du Daimyo, dont la plupart seraient probablement prêts à déserter pour quelques ridicules ryos. Le samouraï en avait fait personnellement l’expérience à de multiples reprises.
Quoi qu’il en fût, c’était avec un claquement retentissant que les sabots des chevaux de l’escadron martelaient le sol, rythmant le galop frénétique de l’unité à travers les vastes plaines du pays du Son. Les glaives des soldats serrés contre leurs flancs émettaient un doux tintement métallique à chaque secousse, annonçant leur arrivée imminente.
À mesure qu'ils progressaient, les sabots fouettaient la terre aride en soulevant des tourbillons de poussière qui flottaient dans le sillage de leur avancée, obscurcissant par moments le paysage vaste et majestueux. Au loin, des collines se dressaient comme des sentinelles silencieuses, leurs sommets baignés par la lumière du jour.
Kokū, alias Karasuma Le messager « Croaaaaa ! Croaaaaaaaa ! »
Le cri rauque de Karasuma, qui planait haut dans les cieux, guidait l'escadron vers le champ de bataille. Ses sens aiguisés étaient projetés sur une large zone pour anticiper le moindre danger susceptible de ralentir la troupe.
À mesure qu'ils avançaient, l'unité sentait le moment fatidique approcher à grands pas. Et, malgré la lourde tâche qui les attendait, les soldats ne montraient aucun signe de faiblesse. Au contraire, ils étaient prêts. Prêts à franchir ces collines, à affronter l'ennemi et à libérer leur pays du joug de ces criminels sans foi ni loi. Ainsi, leurs visages étaient bien marqués par la détermination, alors que leurs cœurs battaient au rythme de l’espoir et d’une volonté infaillible que Kamui avait su leur insuffler par ses actions...
Spoiler:
Fiouuu, enfin la guerre :fire:
Quelques précisions :
Le Seigi no Sentai, Escadron de la justice, c'est le nom que j'ai donné à l'unité de Kamui. Il s'agit d'un détachement autonome de la Horde de Nosuri. Effectif de l'unité : une vingtaine de soldats. Niveau des soldats : la plupart sont des anciens brigands ou de paysans qui ont reçu un entraînement. Ils restent faibles et incapables de maîtriser le chakra. A l'exception de Masuyo, l'amante de Kamui, et Dotomo, son compagnon. Ils sont là plus pour le lore et je ne compte pas les utiliser pour un quelconque avantage. Equipements : la plupart des soldats possèdent des sabres, des arbalètes ou des arcs.
Je suis resté évasif sur le champ-de-bataille. Techniquement Kamui devrait connaître la location puisqu'il fait partie d'un détachement de la Horde et a pris part au plan de bataille. A moins que ce soit le Daimyo qui soit à l'initiative de l'attaque. Je laisse le narrateur clarifier.
Je laisse le soin à Atori et Shanyue de se joindre à nous en cours de route si ça peut les arranger.
Karasuma, le Kuchyiose de Kamui, les guide, au cas où ils doivent faire face à un danger quelconque.
Kuchyiose no Jutsu : Kokū (alias Karasuma), le messager — C
Kuchyiose Animal
Kokū, plus communément connu sous le pseudonyme de Karasuma, est un petit corbeau ninja spécialiste en détection et originaire du Mont Shinryoku. Il s'est lié à Kamui pour le guider dans son destin et dans l'espoir d'obtenir des réponses à ses propres questionnements. Intelligent et rusé, il possède également la capacité de jauger les gens en les observant et en déchiffrant leurs auras. En dépit de son côté taquin, il dévoile également une sagesse innée, ce qui en fait un allié inestimable pour Kamui.
UtilitairePUISSANCE DE RANG C
Dernier point : je voulais créer un grand feu pour "invoquer" Ajiru, le Yokai type feu que Kamui a rencontré au début des aventures. L'idée étant qu'il réponde à l'appel du feu (Kamui a promis de faire appel à lui) et qu'il vienne en renfort (quitte à attaquer tout le monde). Je me suis abstenu pour pas complexifier davantage le rp. Mais si c'est quelque chose qui est envisageable, j'aimerai bien avoir la confirmation =)
De lourdes respirations soulevaient le torse de Shānyùe, tandis que son regard dardait l'horizon dans un mélange de dégoût mêlé d'indécision. Ses lèvres s'étaient pincées d'aigreur, sa mâchoire serrée face à ce simple spectacle – le Pays du Son, qui se dévoilait devant lui dans toute ignominie, et qui détenait pourtant une tout autre dimension, nichée au fond de son être. Cette terre qui lui avait tant ôté, elle était celle qui avait vu naître le musicien ; et en la contemplant ainsi, il ignora quel sentiment dictait son cœur – la peine ou la colère. Alors son ombre dévala la pente qui le séparait des hameaux en contrebas, faisant voler les roches et la pierre qui s'effritaient du flanc de la colline. La frontière était bien loin, à un ou deux jours de marche – les campements l'avaient mené sur l'intérieur des terres, pensant retracer encore, et encore, le chemin de ceux qu'il devrait assaillir : mais cette terre lui était si étrangère, si irascible. Il ne pouvait s'y repérer aveuglément comme il le faisait au sein des monts, encore moins éprouver du plaisir à s'y perdre. Il avait fait le vœu de ne la fouler du pied que lorsqu'elle serait couverte de cendres – et tout destin qu'il lui prophétisait, l'augure des dieux s'en était emparé. Nulle flamme ne la parcourait, sa force seule l'empêchait de les invoquer. Son chemin s'était séparé du barde sur cette rancœur – aujourd'hui, il lui trouvait tous les atours qu'il n'oserait jamais concéder à ce pays. Avalant son amertume, il poursuivit sa route sous le couvert d'une cape cernant ses épaules, non loin de l'un de ces avant-postes triant les nouveaux venus dans ces territoires.
Il les éviterait comme la peste.
***
Bien assez tôt, sa silhouette finit par se rapprocher de certains bourgs environnants où les âmes se faisaient aussi maigres que les corps qui les habitaient. Son esprit se laissa aller aux paroles qu'avaient prononcées Atori, entremêlées de celles de son ami, il y a des mois de cela – cela faisait-il déjà des mois ?. Celles contant l'état du pays, de ces pauvres gens qui s'amoncelaient aux côtés des victimes de cette guerre. De l'influence du Fer, aussi belliqueuse qu'elle n'était volage. Son regard passa sur leurs visages sans les détailler, se refusant à les connaître. Des semaines durant, il s'en était pris à leurs soldats – mais comme une mauvaise herbe que l'on ne défrichait pas à la racine, d'autres s'éveillaient de plus en plus chaque jour, pullulaient le long des campements qu'il n'avait eu de cesse de prendre d'assaut. S'ils ne cessaient d'affluer, le Son en avait bien de nombreux à sacrifier ; il devait se rendre au cœur des terres, là où la majorité des forces étaient employées à la réalisation de leurs objectifs. À la source même des choses.
Ses yeux s'attardèrent, un temps, sur la voûte du ciel où un corbeau semblait danser, sans but ni destination. Son ombre survolait ses pas, dénué de raison – il le voyait aller et venir depuis de nombreuses heures, si ce n'était depuis la veille ; ou était-ce le jour précédent ? Il en avait perdu le compte, ne se souvenant que des rares occasion où il avait pu gracier sa langue de quelques gouttes d'eau, lorsque les rivières ou la rosée du matin se faisaient suffisamment clémentes pour lui accorder un peu de leur grâce.
Il ne lui restait plus qu'à tracer son propre chemin, à l'image de cet oiseau de malheur : sans savoir où ses pas le mèneraient, guidés par le vent et la brise qui menaçaient de l'emporter sur une tout autre berge.
informations:
Concernant le lien de Shānyùe avec Tetsu, il n'en possède pas ; tandis que du côté d'Oto, c’est une équipe d’otojins envoyés piller le Goulet qui a décimé la petite branche de son clan. Ces soldats l'ont torturé pour créer un petit nombre d’armes améliorées grâce à ses écailles (en les retirant de son corps lorsqu'il était conscient, pendant des semaines fin 89/début 80), qui rendaient les armes plus difficiles à retirer des chairs de leurs cibles grâce à la disposition des squames, et pour servir la guerre contre le Pays du Fer.
Les armes ont été détruites dans sa [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en l'an 83. Elle lui a également permis d'affuter ses techniques de dissimulation ; d'attaquer de nombreux campements otojins le long de la frontière du Pays du Son et du Pays des Montagnes pendant le restant du printemps après son retour de son expédition ; et, par conséquent, de tuer de nombreux soldats, piller de nombreuses marchandises et détruire les armes qui étaient acheminées pour influencer la guerre à son échelle.
Venant de la frontière avec Sanchu, Shānyùe arrive de l'Est. Si Kamui invoque le yokai grâce à un grand feu, Shānyùe sera sûrement attiré dans cette direction.
Dernière édition par Seijuu Shānyùe le Lun 4 Mar - 20:18, édité 1 fois
▶ Sujet: Re: Sous une pluie de sueur et de sang froid [Groupe 1 : Kamui, Atori, Shānyùe]
Atori regardait le ciel. Il était d'un bleu pur, pollué seulement de quelques nuages. C'était un beau ciel de midi d'été. La mer elle-même aurait pu confondre son image avec celle de cette voûte. Les oiseaux devenaient alors autant de poissons, filant à travers l'air comme s'ils fendaient des vagues. Les nuages n'étaient qu'écume. Et Atori n'était qu'un naufragé.
Il avait parcouru les terres pendant des jours, des semaines - il n'avait pas compté les nuits - pour arriver jusque-là. Et son voyage avait été riche en événements. Depuis que Kishi lui avait appris que la guerre civile à Oto s'était développée dans des proportions d'une ampleur inédite, le destin de ses compatriotes s'était greffé à ses pensées comme une tique et se gorgeait, jour après jour, du flux de ses idées. Il l'avait supporté, jusqu'à ce qu'il ne le puisse plus. Il sut naturellement ce qu'il avait à faire : quitter le village perdu de Sanchu où il s'était exilé et revenir sur la terre de ses premiers jours. La terre qui l'avait toujours vu vivre. Celle où les plus grands moments de sa vie s'étaient déroulés. Et, s'il le pouvait, il soulagerait quelque peu les souffrances des habitants du Son. Quant à savoir de quelle façon il le ferait, c'était encore un mystère. Y avait-il seulement songé ?
Baluchon à l'épaule, flûte dans la poche, il s'en était allé sur les sentiers. Jamais il n'avait connu une randonnée si paisible sur les chemins de Sanchu : rien à voir en effet avec sa première arrivée, où il avait pataugé dans la neige jusqu'à croire qu'il allait y perdre ses jambes, ni avec l'expédition dont il se remettait à peine. Il ne croisa ni bandits, ni bêtes sauvages, ni aucun autre danger particulier. D'ailleurs, il ne s'éloigna jamais des grands axes de circulation. Ses seuls interlocuteurs furent les pèlerins et marchands qui, comme lui, arpentaient le pays. Très vite, les contours des montagnes s'étaient effacés dans les paysages et avaient laissé place à des terres vallonnées, calmes, désertes. Atori retrouvait là le morne panorama de son pays natal. Pour la première fois depuis des années, il en foulait à nouveau la terre.
Et une fois à Oto, que faire ? Il pensa d'abord retourner chez ses parents, et il le fit. Mais en cachette. Il n'avait aucune envie de leur reparler, il était simplement curieux de voir ce qu'ils étaient devenus. Alors, caché sous une cape large, sa longue crinière d'azur dissimulée dans un capuchon comme dans un suaire, il s'était glissé jusqu'au manoir solitaire, entouré d'entrepôts où ses parents stockaient les denrées, vivres et richesses jusqu'à ce que les prix du marché leur soient les plus favorables, à la limite de la crise. Cette pratique qu'il avait autrefois regardée comme normale et indigne de son intérêt lui apparaissait maintenant criminelle. Car, sur sa route, il avait traversé les villages dévastés, désertés, les champs saccagés. Il avait vu les corps faméliques, dont la chair n'osait pas même se décomposer pour exposer des os déjà saillants. Alors, il avait vu le manoir de ses parents. Et cette vision l'avait révolté. Alors il s'en était allé, sans l'ombre d'un regret.
Puis il avait erré, pendant quelques jours. Il apprenait, dans les quelques bourgs où il trouvait encore des gens et vivants, la situation du pays, les actes de la guerre qui se jouait et le final qui se préparait. Tout le pays l'attendait et le sentait frémir. La nouvelle avait été propagée par des troupes indiscrètes, soit à la solde du Daimyô, soit sous les ordres de celle qui se réclamait du trône ancien d'Oto. Atori n'avait jamais entendu parler d'une vieille monarchie du Son, mais après tout ? Quelle différence y avait-il avec la domination d'un seigneur dont le règne était, de toute façon, néfaste ? Que ses revendications soient vraies ou fausses, légitimes ou non, cela ne lui semblait pas si important. Puis de fil en aiguille il avait entendu parler d'une bataille. La dernière, disait-on. Il s'en serait voulu de ne pas y être. Alors il avait pris la route du champ de bataille.
Et à présent il regardait le ciel. Le sol tremblait et grondait. Les chevaux arrivaient. Bientôt, la mer serait tachée de sang. Et tout serait terminé.
Ven 16 Fév - 14:50
Expérience : 1241
Messages : 633
Narrateur
▶ Sujet: Re: Sous une pluie de sueur et de sang froid [Groupe 1 : Kamui, Atori, Shānyùe]
Seuls ou en groupe, solitaires ou au contraire armés de ces âmes qui vous avaient prêté serment, soit vous arrivâtes enfin au pays du son après quelques journées de traversée, soit vous y logeâtes déjà. L'atmosphère était lourde, elle sentait le sang. Elle sentait le vice, le massacre, l’odeur des corps qui jonchaient le sol quelque part et le voile embaumé de la sueur écoulée. En vous y baladant, et Kamui devait d’ailleurs s’y être largement accoutumé, vous le découvriez, le redécouvriez ou au contraire vous vîtes de nouveau quelque chose devenu habituel à vos prunelles. Il n’y avait que des bavures de ce conflit qui avait maintenant duré depuis quelques années, et si vous pûtes rencontrer quelques âmes errantes vivantes, déchues ou déjà arrachées par la guerre, cela n'était encore rien à côté de ce qu’il se passait au coeur même d’Oto.
Chacun de votre côté, vous arrivâtes. Le Fujiwara s'était visiblement bien entouré, et loin de se suffire à des hommes, c'était également de plans et d’artifices extérieurs qu'il s'était nourris pour organiser son assaut. Il était d’ailleurs le seul à être plus ou moins au courant de ce qui se tramait et surtout d’où cela se tramait. Les planifications s'étaient faites en amont, avec les personnes avec lesquelles il avait tenu à collaborer. Elles avaient ensemble réfléchi et analysé, inscris et requestionné les initiatives qu’il leur fallait prendre. Mais s'il y avait bien une chose qui définissait bien la guerre, c'était son côté imprévisible. Les conflits éclataient avec des initiatives, ainsi ceux-ci étaient aussi variés qu’il existait de stratèges.
Son corbeau les dirigea. Il leur permit d’avancer sans peine, sans danger, bien qu’Oto n'était pas reconnu pour ses territoires piégés. Pas en ces périodes de guerre en tout cas, et pas dans des lieux éloignés de tout potentiels passages. Son escouade représentait une intervention extérieure imprévisible, des guerriers soudains qui porteraient une aide insoupçonnée. Ils pouvaient tous progresser, avancer vers ces landes maintenant maudites par les autochtones, traverser ces passages dénués de monde pour se rendre là où les corps fondaient encore.
Puis le corbeau le vit au loin et les prévint. Un hameau, frêle et pauvre si on en croyait ses yeux, un résidu d'armée qui siégeait encore ici au cœur du pays du Son. Le Fujiwara et ses alliés n'étaient pas encore vus par là, ils possédaient largement de cet effet de surprise sur les forces Otojin et Tetsujin qui se déchiraient encore.
Il y avait alors ce choix qu'il possédait : se rendre dans ce premier hameau pour lequel il était impossible de savoir s’il était habité par des shinobis de Tetsu ou d’Oto, ou continuer de suivre la voie de son corbeau vers le centre du pays, vers lequel il rencontrerait un autre camp qu’il devrait aborder. Toujours sans savoir à quel camp il appartiennait.
Puis, Shānyùe et Atori avaient également un choix de destination qui aurait une incidence certaine sur l’évolution de leur guerre : en arrivant de l’est, ils pouvaient choisir entre les plaines au sud, le centre du pays ou son nord montagneux, non loin du ravin aux miroirs. Et s’ils venaient du sud, ils pourraient choisir entre l’ouest, l’est ou le centre du pays.
Votre destin dépendrait de votre choix à ce moment-là.
informations:
Merci de bien tous préciser en spoiler vos localisations au sein du pays, c'est super important pour la narration, même Kamui (quitte à faire un point sur une carte à mettre en spoiler).
Si Kamui, plus avancé, a déjà le choix entre un hameau ou continuer sa route vers le centre du pays, ce qui lui fera rencontrer un autre camp, Shānyùe et Atori doivent choisir entre différentes localisations (dépendantes d’où ils arrivent).
Pour ce qui est de l’appel du Yokai de Kamui, cela est une action à part entière qui aura ses répercussions, nous n’avons aucun soucis à l’autoriser avec tous les risques que cela pourrait engendrer. La narration attend l’action RP pour se prononcer plus que cela !
Préparez vous bien, dès le prochain post, on part !
Bon RP !
Lun 19 Fév - 0:38
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Fujiwara KamuiGenin 下忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: Sous une pluie de sueur et de sang froid [Groupe 1 : Kamui, Atori, Shānyùe]
Eté 83, Oto no Kuni. Acte I : Immersion dans le son. Acte II : Les dissidents du son.
Alors que l'Escadron de la Justice fendait les plaines en direction du champ de bataille, Kamui fit soudainement un geste brusque pour signifier à ses hommes de ralentir leur avancée. Au début, l'incompréhension semblait s'élever parmi les rangs, cependant, rapidement, tous fixèrent leur attention sur Karasuma qui faisait demi-tour dans les cieux pour revenir vers eux. Pour le samouraï, cette réaction ne présageait rien de bon : soit une menace imminente avait été détectée, soit une nouvelle information critique nécessitait d'être prise en compte dans leur stratégie.
« Qu'y a-t-il, Karasuma ? » Demanda finalement Kamui lorsque le corbeau vint se poser sur son épaule.
Le messager inclina la tête dans la direction qui avait attiré son attention.
« Dans cette direction, j'ai repéré un petit hameau qui semble abriter un nombre indéterminé de soldats. Nous sommes encore trop éloignés pour discerner leur allégeance, mais je me suis senti obligé de t'en informer. Je suis sûr que cela revêt une importance cruciale pour toi...
Imagine que ce soit des Tetsujins ou Otojins opprimant des civils innocents. Ou bien des soldats du Daimyo en embuscade pour attaquer la Horde par derrière une fois que toutes nos forces seront engagées dans la bataille. Ou encore des mercenaires potentiellement ralliables à notre cause pour renforcer nos rangs... La décision t'appartient, évidemment. » Répondit le corbeau, en esquissant un fin sourire.
Dotomo et Masuyo affichèrent un air agacé, conscients que Karasuma tentait une fois de plus d'influencer la décision du samouraï. Toujours dans le but de le mettre plus à l'épreuve par rapport à son destin. Cependant, le Fujiwara était à même de prendre ses propres décisions. C'était d'ailleurs ce qu'il fut jusqu'à lors, même si souvent cela penchait dans le sens du corbeau.
Quoi qu'il en fût, Dotomo et Masuyo réalisèrent que Kamui avait de toute évidence déjà pris sa décision.
« Je te suis reconnaissant pour ce rapport. » Commença Kamui.
Puis, il se tourna vers le reste de la troupe avant de reprendre :
« Mes camarades. Nous avons promis notre aide à la reine, la seule et unique souveraine légitime du pays du son. Nous avons juré d'être présents à un moment crucial de la bataille pour prendre nos ennemis par surprise. C'est le moment que nous avons tous tant attendu. Nous nous sommes entraînés sans relâche, avons perdu des compagnons en chemin, mais nous y voilà enfin ! Nous ne pouvons nous détourner de notre objectif principal maintenant que nous sommes si près du but. » Insista-t-il, son regard balayant chaque visage dans l'escadron, cherchant à ancrer sa détermination dans le cœur de ses compagnons de lutte.
« Je vous demande donc à tous de vous diriger vers le champ de bataille pour honorer notre engagement. Je compte sur vous pour garder vos cœurs enflammés et conjurer vos forces pour que la victoire nous revienne ! » Ajouta-t-il, d'un sourire à la fois confiant et encourageant.
Ils comprirent tous qu'il n'allait pas effectuer le reste du voyage avec eux. Ce n'était ni la première ni la dernière fois qu'il décidait d'aller contre le cours des événements...
Masuyo, sa bien-aimée, avait les yeux qui brillaient d'inquiétude mais aussi d'admiration. Toujours au dos de sa monture, elle se rapprocha lentement de lui avec la même détermination.
« Je te fais confiance, Kamui-kun. Va où ton devoir te mène. Nous nous battrons avec toute la force que nous possédons, en attendant ton retour. »
Dotomo, toujours pragmatique, ajouta :
« Assure-toi de revenir rapidement, Kamui-san. Nous aurons besoin de ta sagesse et de ton courage sur le champ de bataille. »
Les autres soldats acquiescèrent en silence, prêts à suivre les ordres de celui qu'ils avaient choisi eux-mêmes comme chef à la suite des longs périples. Ils savaient que chaque décision de Kamui était mûrement réfléchie et qu'il agissait toujours dans l'intérêt de leur cause commune. Certes, il ne prenait pas toujours le chemin le plus simple...
Quoi qu'il en fût, le samouraï à la crinière de lion hocha la tête en signe de reconnaissance envers ses compagnons d'armes, puis, sans plus attendre, il fit volte-face sur son cheval et se dirigea vers le petit hameau, accompagné de son fidèle corbeau. Ce dernier déployait d'ores et déjà ses sens pour tenter d'évaluer la situation.
Le reste de l'escadron se remit en marche, reprenant leur avancée vers le champ de bataille. Ils savaient que Kamui les rejoindrait dès que possible, avant la fin de la guerre...
Spoiler:
Kamui décide d'aller contre le cours des événements en s'arrêtant pour aller inspecter le hameau repéré par Karasuma. Il demande à ses compagnons de poursuivre le trajet et d'aller porter secours à la horde sur le champ-de-bataille. Toujours sur sa monture, Karasuma et lui s'approche du hameau. On peut même considéré qu'ils y arrivent à l'entrée et commencent à inspecter les lieux (s'ils ne sont pas intercepter entre temps). En amont, Karasuma utilise une technique de détection pour glaner le plus d'informations possibles et informer Kamui de la situation.
Merci pour la réponse concernant le Yokaï, j'utiliserai ça au moment le plus opportun.
Concernant les localisations, j'ai essayé de reproduire ça sur une petite carte, en plaçant chacun en fonction de ce qu'il a énoncé. Pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] je ne suis pas sûr, donc hésite pas à me confirmer. Pour les autres, si y a un soucis, hésitez pas. > [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Equipements de Kamui : 5 kunais, 20 shurikens, 20 senbons, 2 fumigènes, 2 parchemins explosifs, 1 flash-bomb, 1 note explosive, 50 makibishis, 10 mètres de fil supplémentaires et deux katanas.
決意 Ketsui, Résolution —
OBJET COMMUN
Ketsui (決意 Résolution) est un katana forgé par un maître-forgeron Tetsujin pour le compte du clan Fujiwara. On raconte même qu'elle a été entièrement conçue sur mesure pour Fujiwara Oda. Cette lame, d'un noir profond, est ornée de motifs pourpres semblables à des flammes qui parcourent sa surface avec une intensité captivante, évoquant la détermination ardente des samouraïs. Fabriquée à partir d'un alliage de métal pourpre, elle bénéficie d'une résistance exceptionnelle et d'une durabilité accrue par rapport à la plupart des armes ordinaires, tout en conservant un poids optimal. Ces motifs enflammés, d'une beauté saisissante, racontent l'histoire des nombreuses batailles et des victoires remportées par le clan Fujiwara, symbolisant leur force et leur volonté indomptable. Après avoir traversé les mains de plusieurs samouraïs, elle parvint finalement entre celles de Fujiwara Hanabi, avant d'être héritée par Kamui à sa mort. Des légendes prétendent que la lame renfermerait une parcelle du chakra de chacun de ses possesseurs, mais cela reste à prouver. Obtenu dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
静けさ Shizukesa, Silencieuse —
OBJET COMMUN
Shizukesa (静けさ Silencieuse) incarne une fusion harmonieuse entre le katana classique, vénéré des samouraïs pour sa poignée robuste et sa lame généreuse, et la rapière, symbole de précision et de finesse avec sa garde exquise et son profil élancé. Cet objet transcende le simple statut d'arme pour devenir une véritable œuvre d'art : des joyaux étincelants et un tissu brodé d'or drapent son pommeau, tandis que la lame est agrémentée de délicates gravures florales, sublimées par des touches dorées. Cette même lame scintille d'une lueur argentée, presque éblouissante, captivant le regard de quiconque croise son chemin. La garde, quant à elle, est façonnée dans un alliage rappelant l'éclat de l'or blanc, oscillant entre des reflets argentés et une pureté dorée selon l'angle sous lequel on l'observe. Obtenu dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Techniques utilisées par Kamui : [1 rang C]
Kuchyiose no Jutsu : Kokū (alias Karasuma), le messager — C
Kuchyiose Animal
Kokū, plus communément connu sous le pseudonyme de Karasuma, est un petit corbeau ninja spécialiste en détection et originaire du Mont Shinryoku. Il s'est lié à Kamui pour le guider dans son destin et dans l'espoir d'obtenir des réponses à ses propres questionnements. Intelligent et rusé, il possède également la capacité de jauger les gens en les observant et en déchiffrant leurs auras. En dépit de son côté taquin, il dévoile également une sagesse innée, ce qui en fait un allié inestimable pour Kamui.
UtilitairePUISSANCE DE RANG C
Techniques utilisées par Karasuma : [1 rang C]
Yūreishi (幽霊視), Vision Spectracle — C
Kuchiyose Animal - Détection
La Vision Spectrale confère à Kokū la capacité unique de voir les ultraviolets, dévoilant des détails cachés à l'œil humain. Grâce à cette technique, le corbeau peut suivre des sentiers invisibles, détecter des marquages territoriaux, et repérer des indices vitaux lors des reconnaissances/ ou la chasse, à moyenne portée. La Vision Spectrale devient ainsi une boussole invisible dans le monde animal, offrant au corbeau un avantage tactique précieux dans ses activités quotidiennes.
Les heures de marche s'étaient succédées les unes aux autres et l'avaient dirigé, involontaires, au creux d'un nouveau bourg qui ne lui inspirait que peu d'empathie, si ce n'était pour l'état dans lesquels évoluaient ceux dont les vies étaient les plus simples. Aucun sentiment ne l'animait en les observant – ni pitié, ni brutalité. Sa colère n'émergeait qu'en voyant, au loin, les détours de soldats ou d'étendards qui dévoilaient la présence de ces sentinelles. Autrefois, il les aurait tous haï avec la même hargne ; son altercation avec le musicien, elle, avait implanté à regret les graines de la différence, de l'humanité chez ces êtres qu'il avait tant voulu en déposséder pour mieux les tuer. Aujourd'hui, en contemplant leurs visages, il voyait le sien à leur place. Et malgré lui, il le considérait suffisamment pour ne pas lui souhaiter ce sort – si ce n'était vouloir l'en prémunir.
Son dos se glissa contre les lames de bois de l'un des édifices, au travers duquel le reptile percevait les lueurs et les senteurs cloîtrées à l'intérieur. Ses mains délièrent le goulot d'une flasque tannée de cuir en laissant trainer ses oreilles sur les éclats de voix et paroles qu'il percevait entre ces murs, ses brins parfois offerts à la brise qui s'infiltrait dans les ruelles. Là, il entendit rumeurs, soupirs et incertitudes – mais au-delà de tous ces murmures de plaisir ou de complot, quelque chose attira son attention. Les bastions s'étaient rassemblés au centre du pays, dans l'attente d'un affrontement à venir – le plus crucial d'entre eux, à en croire ragots et racontages. Sa gourde se délia de ses lèvres, le tissu couvrant son bras vint en éponger l'humidité ; et sans un regard en arrière, il quitta les flancs de l'auberge contre laquelle il s'était adossé, osant un regard vers les cieux. L'oiseau avait disparu – mais il se souvenait encore du chemin qu'il avait emprunté en abandonnant les nuages qui écrasaient son ombre. Ces envoyés du malheur étaient connus pour se repaître de charognes ; et toute guerre, tout affrontement, trouvait son lot de macchabés pour parer le champ de bataille. Peut-être gagnerait-il à suivre sa course, comme l'étoile du Nord traçait le chemin des marins. Shānyùe prend la direction du centre.
Dernière édition par Seijuu Shānyùe le Lun 4 Mar - 20:18, édité 1 fois
▶ Sujet: Re: Sous une pluie de sueur et de sang froid [Groupe 1 : Kamui, Atori, Shānyùe]
Kamui
En y trouvant ce hameau, il y rencontra déjà deux choix. Le premier consistait à se détacher du groupe ; volatile, puissant et plus discret, son âme déjà plus autonome et souveraine de ses décisions abolit toute l'emprise de la Horde qui l'accompagnait. Il régnait maintenant seul, ce qui était absurde lorsque l'on pensait à un roi qui ne gouvernait quiconque si ce n'était lui-même, mais ce qui fut relativisé lorsqu'on le replaça dans un contexte de guerre.
Ici, on pouvait une nouvelle fois rappeler que les deux pays étaient pauvres, miséreux, frêles en nombre de guerriers mais surtout fragiles en shinobis. Ils ne grouillaient pas particulièrement, ils se répartissaient comme des errants dans le monde. A cette échelle là, chacun se les appropriait comme ils le pouvaient. Notamment depuis la guerre qui envoya une bonne partie des forces Otojin aux portes d'Homura, Oto fut déjà affaibli et d'autant plus divisée entre les camps. Car entre le Daimyo et le Généralissime qui régnaient en escroc sur toutes ces terres et la reine, accompagnée de son prince et de l'Abbé, qui souhaitaient reprendre ce qui leur était dû... Oto était un camp divisé en deux au sein même d'un conflit qui les morcelait déjà avec un autre pays. Et par rapport à cette guerre, ce n'était qu'une guerre intestine qui était présente bien que minoritaire ; tout de même, elle n'était ignorée par tous les concernés, mais on y trouvait principalement des ninjas et des soldats qui agissaient selon des ordres bien distincts. En plus grand nombre, ils respectaient les idéaux de leurs chefs officiels... mais il résidait tout de même, parfois, quelques pincées d'individus qui pouvaient agir autrement.
Pour le deuxième choix, il s'agissait bien de prendre le risque de rencontrer ce premier hameau. Sans en avoir aucune information au préalable, au suivant son flair digne d'un traqueur, il s'accompagna également du regard affûté de son corbeau qui, lui, put tenter de percevoir ce que des yeux humains ne pouvaient pas voir. Il ne put pas transpercer les murs, par contre, il parvint à trouver des traces de chakra en nombre sur le sol de ce hameau. Il y trouva ce premier indice : il était peuplé. Cela pouvait paraître évident, mais il était surtout gorgé de nombreuses personnes qui étaient prêtes à l'attendre. Et puis...
Une silhouette se dessina, au loin. Il ne put y voir ses formes précises. Puis un autre apparut, sortit d'une maisonnée, s'exhibant à son tour. Puis un troisième, une quatrième, enfin, ce fut une bonne dizaine de personnalités, visiblement d'Oto, qui se montrèrent à ses yeux. Elles se répartirent dans le hameau, tout autour. Elles prenaient place pour tenir la garde – très sûrement, c'était ce même pari que l'on pouvait faire –, pour faire le guet pour une simple et bonne raison. Leur sécurité. Enfin, pour confirmer tout ce qu'il pouvait penser, il vit se dresser en plein milieu de ce hameau un espèce de grand drapeau, une bannière plus exactement, qui confirma bien ceux à qui il aurait à faire.
Des Otojin. Ils étaient tous Otojin. Mais sans savoir à quel camp ils appartenaient, puis réciproquement sans savoir à qui ils avaient à faire, ils crièrent en la direction du Fujiwara dès qu'ils l'eurent vu.
En fait, ce n'était pas lui qui les effrayait le plus.
Cela provenait du ciel, de la droite de Kamui.
... Plus exactement encore. De l'endroit où toute la Horde s'était dirigée, la même qui s'était déjà effacée de la vue de leur dirigeant à cause du paysage.
« Vers l'Ouest ! Il y a un homme et... AU SUD... UN DRAG-UN DRAGON ??! »
Non seulement Kamui était prit entre deux étaux. Premièrement, devant lui, un camp Otojin dont il ne connaissait pas l'appartenance. Mais s'il tournait la tête, il pouvait voir haut dans le ciel une silhouette gigantesque, ailée, qui pouvait s'apparenter à un dragon, qui provenait de l'endroit où son équipe s'était dirigée. Il vit le monstre prendre son souffle, inspirer grandement, et relâcher sur sa position et sur le hameau son gigantesque souffle glacé.
Kamui eut rapidement l'occasion de penser à sa Horde. Car la bête provenait de leur localisation, il put prendre rapidement la liberté de s'imaginer s'ils étaient en vie ou non. Surtout, au vu de cette couleur blanche qui caractérisait la bête, mais surtout de la puissance du souffle glacé qu'il venait de libérer...
Il put réaliser que bien heureusement, ce n'était pas le Dragon des Neiges en personne. C'était un Yokai puissant qui, visiblement, travaillait pour Tetsu.
Kamui se rendait bien compte de la réalité de la guerre, personne n'attendait qu'il ne prenne des informations. Le conflit se situait tout de suite et maintenant, et il fallait d'abord s'y immiscer pour ensuite profiter des temps de pause. Enfin... encore fallait-il survivre.
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Shānyùe
« Hoy, toi là-bas. »
En avançant vers le centre, après plusieurs minutes de marche seul, Shānyùe fut l'un des seuls à ne pas rencontrer de hameau. Là où il était, il n'y avait personne, rien, il pouvait voir parfois au loin des individualités qui se baladaient comme si elles patrouillaient partout sur les terres du Son mais aucune bâtisse ni aucun camp n'avait été construit ni envisagé. Le Seijuu ne pouvait évidemment savoir, comme pour tous, à qui ils appartenaient, il y avait dans toute cette guerre des inconnues énormes et seules des discussions internes, sûrement entre gouvernants et capitaines d'escouade, permettaient de se retrouver et de localiser où étaient les ennemis et les alliés. Cela, les six ninjas, Errants comme Homurajins, n'y avaient évidemment pas accès. Tous pouvaient être des ennemis ou des alliés, tous pouvaient être Tetsujin, Otojin sous le Daimyo ou Otojin sous la Reine. Tous pouvaient être envisagés comme des alliés ou des ennemis, et c'était en cela que tout était complexe. Les Six avaient un temps de retard par rapport à tous les guerriers déjà sur place et c'était ce retard qu'il fallait compenser pour penser optimiser la victoire.
En face de lui, au bout d'un temps, il y avait trois shinobis. Visiblement alertes, visiblement hostiles et assoiffés de combat et de sang, ils ne prirent pas vraiment le temps de comprendre la situation avant de s'élancer.
« Les solitaires, ça court pas les rues. T'es un sale Tetsujin venu nous contourner pour nous prendre de dos, hein salopard ? »
Les trois sortirent leurs lames, couteaux, kunais et shurikens. Ils étaient tâchés de sang, preuve que le Seijuu n'était certainement pas leur première victime.
Ils les lancèrent contre lui, puis l'un d'entre eux dégaina son katana, sautant sur le trentenaire pour le pourfendre. Un combat se lançait d'ores-et-déjà, un combat dans l'inconnu, comme bien des conflits ici, mais sûrement trouvait-il les prémices de son bonheur. Car tuer des Otojin était sûrement dans les premiers plans de Shānyùe, il ne lui manquait plus qu'à ne pas mourir par leurs mains.
Informations:
Kamui doit se protéger d'un grand souffle glacé de puissance A. Ce souffle glacé vient du ciel, le prend entre autre pour cible ainsi que tout le hameau Otojin situé devant lui. Il ne peut actuellement pas savoir s'ils appartiennent aux rangs de la Reine ou du Daimyo (c'est déjà décidé et écrit de mon côté).
Il se rend bien compte qu'il n'aura aucun temps pour prendre des informations : il est déjà en plein milieu du conflit, et doit d'abord tirer son épingle du jeu avant de se repérer dans toutes ces inconnues.
Ce n'est pas un dragon qui vient du ciel. Par contre, il s'agit d'un Yokai volant dont Kamui peut tout juste percevoir la silhouette. Il se situe à plusieurs dizaines de mètres du sol. Kamui peut décider que son corbeau le prévient à temps, nous ne souhaitons pas mettre d'effet de surprise ici, surtout que le corbeau et lui sont alertes + qu'une technique est employée par l'invocation. Enfin, Kamui peut deviner qu'il appartient à Tetsu, et donc que son groupe s'est dirigé vers eux Sont-ils d'ailleurs en vie ?
____
Shānyùe, quant à lui, rencontre également des shinobis. Il peut savoir directement qu'ils sont d'Oto mais ne peut pas savoir à quel camp ils sont associés (c'est cette information qui est primordiale). Un combat se lance directement contre trois personnes.
Shānyùe doit donc se défendre de lancers de projectiles de puissance B ainsi que d'un homme qui lui saute dessus et qui lui envoie un grand coup de sabre, encore d'une puissance B. Contrairement à Kamui, peut-être qu'une discussion pourrait faire évoluer la situation ?
Bon Rp à tous les deux ! (ou trois si Atori nous rejoint entre temps)
Mar 27 Fév - 0:33
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Fujiwara KamuiGenin 下忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: Sous une pluie de sueur et de sang froid [Groupe 1 : Kamui, Atori, Shānyùe]
Eté 83, Oto no Kuni. Acte I : Immersion dans le son. Acte II : Les dissidents du son.
« Je ressens beaucoup de présences. Soyons sur nos gardes, Kamui. » Fit le corbeau à l'approche du hameau.
Le samouraï opina de la tête avant de descendre de sa monture. Tenant le cheval par son licol, ils avancèrent doucement tous les trois vers les portes du hameau. Ils ignoraient encore à qui ils avaient affaire. De toute façon, compte tenu de la situation du pays, il n'y avait pas beaucoup de possibilités, songea Kamui.
Finalement, une première silhouette se dessina au loin. Puis, une autre sortit de sa petite maisonnette pour les fixer. S'ensuivirent d'autres individus, tous dirigeant leur regard vers le samouraï et les bêtes qui l'accompagnaient.
En franchissant le seuil de l'entrée, Kamui réalisa qu'ils avaient affaire à des Otojins. Il ignorait encore s'ils étaient partisans du Daimyo ou des rebelles attendant patiemment la chute du tyran. Le drapeau flottant dans le village lui donnait une première indication, mais il n'avait pas l'intention de s'y fier avant de s'être assuré par lui-même de l’allégeance de ces individus.
Alors qu'il s'apprêtait à tenter une première approche, quelle ne fut pas sa surprise lorsque les personnes en face de lui crièrent l'arrivée imminente d'un danger, rapidement confirmé par Karasuma.
« UN YOKAI !!! Kamui, il vient de la direction que nos camarades ont prise !! » S'écria le corbeau en s'envolant de l'épaule du samouraï.
Trop d'informations lui parvenaient soudainement, le Fujiwara tourna à peine la tête pour évaluer la situation qu'il vit une silhouette gigantesque foncer dans sa direction depuis les airs. À peine eut-il posé sa main sur son arme par réflexe que la créature ailée, qualifiée de Yokai par Karasuma, prit son souffle, s'apprêtant à sévir d'un instant à l'autre.
« Mettez-vous tous à l'abri ! » Hurla-t-il immédiatement à l'égard de la population, peu importait leur appartenance.
Peut-être cela les rassurerait-il quant à ses intentions. De toute évidence, c'était le cadet de ses soucis pour le moment.
Rapidement, il sembla se précipiter vers les Otojins, mais en réalité, il se lança pour grimper sur la première maison à proximité avant de prendre appui sur le bord du toit, les mains sur ses armes, pour sauter le plus haut possible, dans le vide, en direction de la créature. Quiconque l'observait de près trouverait son comportement insensé, pour ne pas dire suicidaire, puisqu'il se mettait volontairement dans la trajectoire du souffle du Yokai.
« TRANCHE CÉLESTE ! »
Ses armes renforcées de chakra, il exécuta une technique pour tenter de trancher le souffle glacé en deux et dévier leurs effets sur ses deux flancs. Il n'était pas certain que cela épargnerait tout le hameau, mais c'était tout ce qu'il pouvait faire compte tenu de l'urgence dans laquelle il devait agir.
Alors qu'il retombait sous l'effet de la gravité, il se mordit le pouce et réalisa des mudras rapides avant de plaquer la paume de sa main dans le vide.
« Kychyiose no Jutsu ! »
Aomori, le Sentinelle de l'Aube du royaume des corbeaux, apparut alors dans un écran de nuage, lui permettant de rebondir sur son dos. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Vêtu de son écharpe rouge et de son fameux chapeau de paille, le regard de l'immense gardien du royaume des corbeaux ne perdit pas de temps pour dévisager leur ennemi.
De son côté, Kamui, Furieux, autant par cette offensive soudaine que par l'idée que ses camarades aient pu succomber face à ce Yokai, fustigeait également la créature du regard.
« Karasuma, évacue tout le monde et trouve de l'assistance pour brûler tout ce que tu peux. C’est le moment de voir si Ajiru répondra à notre appel… » Fit-il, sans quitter la créature du regard.
Le messager obéit et s'enfonça immédiatement dans le hameau pour mettre le plan en exécution.
« Aomori, je suis navré de t'invoquer dans ces circonstances. Je voudrais que tu t'approches de cette créature et que tu m'aides à l'abattre avant qu'elle ne cause plus de dégâts. » Reprit-il, à l’égard de son allié.
En réalité, le corbeau avait commencé à prendre de l'altitude avant même que Kamui ne lui donne des instructions.
« Ne vous en faites pas, Kamui-sama. Je suis déjà au courant de la lutte dans laquelle vous vous êtes engagés. Allons donc défaire cette immonde créature d'outre-tombe. » Finit-il par rétorquer, en accélérant sa cadence.
Déterminé mais assailli par un certain nombre d'interrogations, Kamui rengaina son Shizukesa pour ne garder que Ketsui entre ses mains. Accélérant son allure, Aomori le rapprochait de plus en plus de la créature ailée dont il pouvait désormais mieux distinguer l'apparence.
« Je présume que vous faites partie du bataillon de Tetsu.... Alors dites-moi, pourquoi est-ce que vous vous en prenez à un samouraï ?! Qu'avez-vous fait de mes camarades dont l'objectif est de vaincre le daimyo ?! » Fit-il, d’un regard inquisiteur, alors qu'Aomori s'arrêtait à quelques mètres de la bête, légèrement sur son flanc pour prévenir de toute offensive.
Battant des ailes pour garder sa position, le corbeau attendait patiemment le bon moment pour agir. Pendant ce temps, Kamui, dont le katana s'imprégnait de chakra, semblait d’ores et déjà prêt pour un combat aérien contre cette créature.
Spoiler:
Santé : A priori nickel Mental : Tendu Chakra : [1C] - [2B] - [1A]
Résumé du rp : 1) Kamui est averti par la population et Karasuma de l'arrivé imminente du yokai de glace.
2) En le voyant prendre son souffle, Kamui averti tout le monde de se mettre à l'abri. Il charge ensuite, en donnant l'impression de rallier les Otojins, mais en réalité il grimpe sur le premier bâtiment à proximité. Il prend appui sur le toit, ses armes prêtes à être dégainées, puis s'élance dans les airs, en direction du yokai. La distance restera assez importante je présume, mais l'idée étant de se rapprocher le plus possible pour mieux trancher la souffle de glace en deux et le dévier le plus possible sur ses flancs. Je laisse le narrateur juger de l'efficacité et si le hameau est malgré tout touché.
3) Kamui retombe sous l'effet de la gravité, il en profite donc pour exécuter une technique d'invocation. Aomori apparaît pour l'empêcher de tomber. Sur le dos de son allié, il ordonne à Karasuma d'évacuer la ville et d'allumer un feu (pour créer le grand feu promis à Ajiru). Il n'a quasiment pas le temps de réfléchir, donc il part du principe que soit la population c'est une armée Otojin, et dans ce cas raison de plus pour brûler la ville (même s'il pourra certainement pas tout brûler) // Soit c'est vraiment des civils ou des partisans de la Cour, et dans ce cas, la ville sera de toute façon détruite par la guerre et le yokai (si ce n'est pas déjà chose faite en partie), donc autant capitaliser dessus. Dans tous les cas, l'évacuation devrait prouver que Kamui se soucie des locaux. En évacuant et en se focalisant sur le yokai, ça laisse aussi pas mal de temps aux locaux de se mettre à l'abri le plus loin possible du conflit (surtout dans le cas où il s'agit de civils).
4) Aomori fonce vers le yokai et se positionne sur son flanc en maintenant sa position avec des battements d'ailes. Kamui interroge le yokai pour mieux décider de ses futurs actions.
Techniques utilisées :
INVOCATIONS:
Il était déjà invoqué :
Kuchyiose no Jutsu : Kokū (alias Karasuma), le messager — C
Kuchyiose Animal
Kokū, plus communément connu sous le pseudonyme de Karasuma, est un petit corbeau ninja spécialiste en détection et originaire du Mont Shinryoku. Il s'est lié à Kamui pour le guider dans son destin et dans l'espoir d'obtenir des réponses à ses propres questionnements. Intelligent et rusé, il possède également la capacité de jauger les gens en les observant et en déchiffrant leurs auras. En dépit de son côté taquin, il dévoile également une sagesse innée, ce qui en fait un allié inestimable pour Kamui.
UtilitairePUISSANCE DE RANG C
Il rejoint la bataille :
KUCHYIOSE NO JUTSU : AOMORI, LE SENTINELLE DE L'AUBE — B
Kuchyiose animale
Aomori est un corbeau de grande envergure, capable de porter jusqu'à deux personnes sur son dos. Contrairement à Kokū, Aomori s'inscrit dans la hiérarchie des corbeaux et occupe une place importante parmi les sentinelles de l'aube. Il est en général vêtu d'une écharpe rouge et coiffé d'un grand chapeau de paille qui lui donne un air mystérieux. Les cicatrices sur ses ailes et son visage témoigne d'une certaine expérience pour les tâches ingrates et dangereuses. Peu bavard mais intelligent, Aomori est également réputé pour son endurance, sa résistance et sa rapidité, faisant de lui un allié inestimable sur un champ de bataille. En outre, comme tous les corbeaux de son royaume, il est également spécialiste en sensorialité.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG B
KIRU NO TENKAI (切るの天界), TRANCHE CÉLESTE — A
Ninjutsu Spécial/Kenjutsu
Kamui renforce ses armes de chakra et porte une ou plusieurs frappe(s) contre une entité donnée afin de la trancher pour se préserver. Technique particulièrement efficace pour trancher un assaut en deux, en particulier ceux chargés ou entièrement constitués de chakra, ou simplement dissiper du chakra.
DEFENSEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG A
Rang B
SORU (剃る), INCISION — X
Compétence Martiale
En concentrant son chakra dans ses pieds, l'utilisateur est capable d'effectuer un déplacement rapide lui permettant d'accéder rapidement à une cible/sur un lieu. Plus la concentration de chakra sera élevée, plus celui-ci pourra se mouvoir de manière rapide et sur une distance importante. Cela ne lui permettra cependant jamais de traverser plus d'une centaine de mètres. Cette technique ne peut pas s'effectuer à des fins défensives (pour esquiver une technique par exemple).
UTILITAIRE
Equipements de Kamui : 5 kunais, 20 shurikens, 20 senbons, 2 fumigènes, 2 parchemins explosifs, 1 flash-bomb, 1 note explosive, 50 makibishis, 10 mètres de fil supplémentaires et deux katanas.
決意 Ketsui, Résolution —
OBJET COMMUN
Ketsui (決意 Résolution) est un katana forgé par un maître-forgeron Tetsujin pour le compte du clan Fujiwara. On raconte même qu'elle a été entièrement conçue sur mesure pour Fujiwara Oda. Cette lame, d'un noir profond, est ornée de motifs pourpres semblables à des flammes qui parcourent sa surface avec une intensité captivante, évoquant la détermination ardente des samouraïs. Fabriquée à partir d'un alliage de métal pourpre, elle bénéficie d'une résistance exceptionnelle et d'une durabilité accrue par rapport à la plupart des armes ordinaires, tout en conservant un poids optimal. Ces motifs enflammés, d'une beauté saisissante, racontent l'histoire des nombreuses batailles et des victoires remportées par le clan Fujiwara, symbolisant leur force et leur volonté indomptable. Après avoir traversé les mains de plusieurs samouraïs, elle parvint finalement entre celles de Fujiwara Hanabi, avant d'être héritée par Kamui à sa mort. Des légendes prétendent que la lame renfermerait une parcelle du chakra de chacun de ses possesseurs, mais cela reste à prouver. Obtenu dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
静けさ Shizukesa, Silencieuse —
OBJET COMMUN
Shizukesa (静けさ Silencieuse) incarne une fusion harmonieuse entre le katana classique, vénéré des samouraïs pour sa poignée robuste et sa lame généreuse, et la rapière, symbole de précision et de finesse avec sa garde exquise et son profil élancé. Cet objet transcende le simple statut d'arme pour devenir une véritable œuvre d'art : des joyaux étincelants et un tissu brodé d'or drapent son pommeau, tandis que la lame est agrémentée de délicates gravures florales, sublimées par des touches dorées. Cette même lame scintille d'une lueur argentée, presque éblouissante, captivant le regard de quiconque croise son chemin. La garde, quant à elle, est façonnée dans un alliage rappelant l'éclat de l'or blanc, oscillant entre des reflets argentés et une pureté dorée selon l'angle sous lequel on l'observe. Obtenu dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Shānyùe osa un regard par-dessus son épaule pour discerner les traits des ignares qui l'avaient hélé comme une pauvre bête de somme, les sourcils froncés par l'aigreur et l'insupportable son qui s'échappait de leur bouche. La première fois qu'ils avaient hurlé à s'empiffrer de leur propre ego comme des bœufs en manque de joute, l'homme avait sciemment choisi de les ignorer. La seconde, il se contenta de laisser l'un de ses pieds tracer un arc de cercle dans la poussière recouvrant les terres du Son et de leur faire face, son corps se muant progressivement sous les atours de sa nature. Ses yeux furent les premiers à se fendre à leur simple vue, son échine régie d'autant de tremblements menés par les affres du passé que par la hâte de les éviscérer. Les squames gagnaient sa peau comme si elles furent avares de glaner un peu de leur sang, aussi vibrantes qu'elles n'étaient animées de vie – et lorsqu'il vit l'un d'entre eux se saisir de ses armes tandis que les deux autres se rapprochaient pour l'occire, il ne se fit pas prier pour décrocher l'offrande que lui fit Izanagi.
L'une de ses jambes fusa dans l'air, son ombre vrillant sur elle-même pour heurter son talon au creux du torse du premier adjuvant – sa forme fut repoussée vers l'arrière avec une telle force qu'il heurta son comparse dont les kunaïs s'étaient glissés entre ses doigts pour les projeter vers lui. Il n'eut que le temps de percevoir l'éclat d'une lame que l'on dégainait sur son flanc avant d'élever ses paumes à son encontre, stoppant l'épée dans son chemin ou la déviant de son axe, il n'avait cure de son destin ; car lorsque son assaut trouva le néant, sa dextre se saisit de son poignet avec une telle force que sa silhouette fut courbée, à l'image de l'os, dans un angle invraisemblable.
Là, la voix du reptile s'éleva, sifflant entre ses dents dans un mélange de murmure grondant de colère.
« Je ne suis pas Tetsujin, mais je partage leur dégoût pour vous autres pourritures du Son. », l'articulation se brisa sèchement dans l'étau de ses doigts, avec le plein et divin désir de réduire ses jointures en poussière. L'écho du cri du bandit résonna à son geste, sans qu'il ne le relâche pour autant – le forçant à soutenir son regard malgré la douleur qui irradiait ses veines. « Et force est de constater que vous me donnez raison une fois de plus. »
Son pied faucha les appuis de son vis-à-vis au même moment où il le libéra de son emprise, sa dextre agrippant ses cheveux pour mieux enfoncer son crâne impie sur l'ossature de son genou, où trônaient sous ses vêtements des centaines de squames qui déchireraient sa peau et ses yeux. Shanyùe le laissa retomber au sol, maintenant sa carcasse par sa simple prise sur sa chevelure – et d'un regard disant long sur ses intentions, il avisa les deux autres bouffons s'étant pris pour des soldats, sa senestre relevée et les doigts pliés comme pour les inciter à s'approcher. Il ne lui suffit que d'attendre que leur orgueil de leur dicte de s'en prendre de nouveau à lui pour qu'il ne les cueille en leur renvoyant le poids mot du troisième pour empêtrer leur chemin, comme s'il s'agissait d'ores et déjà d'un cadavre.
Avec cette jolie note explosive glissée sous ses vêtements, prête à exploser dès que ses comparses réceptionneront son ombre, c'était déjà plus ou moins le cas.
récapitulatif:
Résumé
En faisant la rencontre de ces joyeux lurons, Shānyùe revêt sa forme hybride (太阳怒火 tàiyáng nùhuоô・ire solaire) avant de décocher un coup de pied retourné dans l'un des trois gaillards, de sorte à l'envoyer vers celui qui lui lance les projectiles (突然的报复 túrán de bàofù・représaille soudaine) : je laisse à la discrétion de la narration de décider si cela empêche son assaut, le dévie, l'amoindrie, ou si cela n'a strictement aucun effet.
Il observe par la suite le troisième qui s'élance face à lui, couvre sa peau d'écailles en déviant son épée (赭石还击 zhěshí huánjí・riposte ocreuse) avant d'en saisir la main qui la tenait et de tout bonnement briser l'articulation (骨折 gū zhé・fracture) – non sans lui cracher de jolis mots à la gueule. Il en profite pour malmener quelque peu l'épéiste, se servant de son corps pour taunt les deux autres – et lorsqu'ils répondent à sa provocation, Shānyùe projette le corps du soldat dans leur direction, non sans avoir glissé une note explosive sous ses vêtements (0/1).
Cela va sans dire que ce joli talisman explosera à la seconde où il sera réceptionné par ses pairs.
Techniques utilisées :
太阳怒火 tàiyáng nùhuоô・ire solaire — C
Métamorphose animale – Ninjutsu spécial
Galvanisé par l'héritage de son sang, le corps de Shānyùe se métamorphose en sa véritable nature : sa peau se couvre d'écailles imprégnées dans sa chair ; ses ongles se renforcent et s'allongent tels des griffes acérées ; ses canines s'aiguisent ; ses pupilles se fendent à la manière d'un reptile et une queue squameuse vient danser dans son dos comme l'attrait de son clan, avec autant de force que n'en disposent ses autres membres. Ses bras et son torse témoignent par endroit de cicatrices – d'espaces où un reflet d'or transparaît à la place d'écailles – héritées de son passé. Sous cette forme, Shānyùe se mouvoie bien plus rapidement qu'à l'accoutumée et est à même d'utiliser l'ensemble de son arsenal de techniques, en embrassant sa véritable inclination bestiale.
UTILITAIREBOOSTPUISSANCE DE RANG C
突然的报复 túrán de bàofù・représaille soudaine — B
Métamorphose animale – Taijutsu
Suite à un assaut de son adversaire l'ayant laissé à son corps-à-corps direct, Shānyùe lui décoche un coup de pied retourné dans les chairs afin de le repousser sur une large distance. Il n'est pas impossible que cela induise quelques dommages, notamment dus à l'environnement (s'il se heurte à un mur, des pics, etc.).
UTILITAIREMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG B
赭石还击 zhěshí huánjí・riposte ocreuse — B
Métamorphose animale – Ninjutsu spécial
Lors d'un assaut au corps-à-corps, le reptile frappe les membres attaquants de son adversaire – ou le plat de son ou ses arme(s) – afin de dévier les assauts portés à son encontre grâce à la résistance de ses squames.
DÉFENSEMONODIRECTIONELLEPUISSANCE DE RANG B
骨折 gū zhé・fracture — C
Métamorphose animale – Taijutsu
Shānyùe s’empare d’une des mains ou d’un des pieds de son adversaire – à condition qu’il soit à portée et si cela n'a pas déjà été réalisé lors d’une autre technique – avant de fêler sèchement l’articulation concernée (poignet, cheville). Si le mouvement touche à son but, il ne serait pas étonnant que la cible présente des difficultés significatives pour se déplacer, tenir une arme ou former correctement ses mudrās lorsqu’il s’agit des membres supérieurs.
ATTAQUEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG C
Dernière édition par Seijuu Shānyùe le Lun 4 Mar - 20:18, édité 1 fois
▶ Sujet: Re: Sous une pluie de sueur et de sang froid [Groupe 1 : Kamui, Atori, Shānyùe]
Kamui
La bête était majestueuse et grande, d'un blanc qui ne pouvait rappeler que la neige qui tombait éperdument sur Tetsu. Son appel ne fut pas aussi poétique que ces fruits de l'hiver ; il s'était fait dans les cris, dans le désespoir, dans la peur de tous les Otojin présents dans le hameau. Les mêmes qui, en quelques instants, avaient pu s'horrifier en voyant un personnage seul se diriger vers eux en même temps que ce fameux Yokai – aux étranges allures de dragon –. Sa silhouette se démarquait dans le ciel, vous l'eûtes tous remarqué en même temps. Elle était immanquable, ses ailes prenaient une place importante dans les cieux et puis son souffle, ce même souffle que la bête avait profondément pris d'un grand mouvement de tête, était tout ce que vous auriez raison de craindre.
Kamui réagit avec réactivité et malice. Face à cet énorme danger qui menaçait le hameau ainsi que sa propre survie, ses mouvements devinrent plus vifs, plus rapides. Il traça dans l'espace, en direction du hameau, son chakra ainsi que toute la force dans ses jambes l'emmenèrent à se hisser d'abord sur un toit, pour toujours plus faire face à ce monstre gigantesque, puis dans les airs. Les Otojin présents y virent le symbole d'une force protectrice de la nature qui leur venait en aide, bien que malheureusement, cette initiative était, à ce moment-là de son existence, le mieux que Kamui puisse faire. Son tranche-chakra, qui normalement ne pouvait le protéger que lui, avait été effectué dans un angle propice : en bondissant vers le dragon de cette manière, il réduisit l'angle d'attaque de ce gigantesque souffle. Mais cette même pression temporelle ne lui permit pas de faire mieux, lui aurait-il fallut utiliser cette fameuse vitesse accrue à deux reprises, sur une distance et sur une vivacité plus importante encore, pour maximiser ses chances de protéger le hameau des Otojin.
Le souffle fut tranché en deux, l'épargnant évidemment. Cette faille qu'il eut créée n'était à son niveau que très faible, mais l'angle s'élargissait évidemment de plus en plus. Tout ce qui était alors à ce moment là derrière Kamui fut protégé, sur quelques mètres en cône derrière sa position. Mais de tout le reste du hameau, tout fut soufflé par ce grand souffle glacial. La couleur des quelques maisonnées prit une teinte fade, qui s'éclaircissait de plus en plus jusqu'à tendre vers le blanc. Elles paraissaient également immobilisés, rongées par le froid si certains toits ne s'étaient pas même envolés par l'exhalaison. Le hameau devint, en quelques instants, l'équivalent d'un cimetière à Tetsu, couvert sous le froid et la glace, et l'on ne parlait même pas des Otojin touchés qui, jusqu'à preuve du contraire, avaient également dû succomber.
Il n'y avait finalement que cette infime partie du hameau qui était sauf, avec Kamui qui, en s'approchant du Yokai, tentait de lui décrocher quelques mots.
Le regard du Yokai se planta dans ses iris. Le Fujiwara put y voir une note importante. Cette réaction, cette vivacité des prunelles, ce n'était pas celles d'un dragon. Il y avait un esprit derrière cela... un esprit humain. Il ne lui rendit pas la pareille, d'ailleurs, il se contenta du silence. Parce que rapidement, une excroissance au niveau du ventre du Yokai se remarqua, la bosse grandit, devint de plus en plus grande. Et puis, au bout de quelques secondes, elle commença à éclore...
Il lui fonça dessus rapidement, ayant rapidement armé son sabre, puis il lui envoya avec rapidité un coup dantesque dans le ventre. Le coup était lourd, empli d'une pression immense. Il était si lourd qu'on avait beau l'arrêter, on sentait qu'il était capable de briser des rochers, de fissurer des monts. Tout aussi étrangement, depuis que l'humain en fut sortit, le monstre Yokai s'effondra sur le sol, inconscient. Inhabité, il ne valait plus grand chose.
Kamui se frottait à son premier adversaire qui ne semblait pas lui répondre. Appartenait-il à un camp de Tetsu, pour une raison qui lui échappait, il fut tout de même victime de son courroux.
En parallèle à cela, le feu commençait à prendre dans le hameau situé en dessous. Il lui faudrait encore un peu de temps pour s'embraser complètement, notamment à cause du souffle glacial qui allait devoir fondre et de l'humidité qui s'y formerait. Il allait devoir s'armer de patience avant que Ajiru n'intervienne. Enfin... s'il allait intervenir.
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Shānyùe
Les regards se fusillaient déjà que l'échange des coups n'avaient pas même été amorcé. Il y avait cette tension dans l'air qui puait le sang à plein nez. Les guerriers déjà pourris par l'inhumanité n'avaient pas meilleur miroir que Shānyùe, chacun se toisait avec un dédain réciproque et rêvait de voir le corps de leur adversaire dans des états immoraux. Il n'y avait en ce bas lieu que des atrocités qui se cumulaient les unes avec les autres, que des armes dont les lames avaient plus côtoyé les chairs que leurs propres fourreaux, que des poings dont les écailles avaient plus tailladé qu'elles n'avaient protégé leur maître. Chacun d'entre vous s'élança à sa manière ; les lames fusaient, le sabre aussi, il y avait dans ces gymnastiques le fruit d'années d'entraînement ou de funestes combats et plus que tout cela, dans des luttes qui pouvaient mener au trépas, il y avait l'expérience qui prévalait sur tout.
Le premier coup de pied retourné de Shānyùe fut paré par l'un des guerriers d'Oto. Pendant ce temps, ce furent quelques armes qui avaient fondues sur Shānyùe pour s'ancrer dans ses chairs, mais il y avait dans cette détermination qu'il entretenait la foi de ne jamais courber face à ses tortionnaires, l'ambition démesurée de les annihiler jusqu'au dernier. Sa peau se durcit, la lame s'y frotta sans effet, et puis le revers de sa poigne brisa le poignet de son épéiste. Plus que cela, le contrôle qu'il exerçait sur son corps lui permit d'effectuer sa fourberie, au point où lorsqu'il envoya de nouveau le corps de sa cible sur ceux de ses alliés...
Un moment de silence, une brume passagère qui enveloppait encore les corps des trois Otojin, et puis il fallut quelques secondes au Seijuu pour voir de nouveau les silhouettes de ceux qu'il affrontait.
De cette position, un ne se releva pas. La personne qui avait justement le parchemin explosif dans ses vêtements avait pu sentir son corps exploser, au point où quelques membres étaient disséminés sur l'aire de combat. Une flaque de sang, également, recouvrait le sol sur des parcelles diverses et séparées. L'un des deux autres survivants était bien amoché : pas mort, pas encore, mais les brûlures lui avaient visiblement causé bien des dommages au point où il en devenait compliqué de se mouvoir convenablement. Shānyùe aurait raison de n'y voir qu'une menace amoindrie, quasiment inexistante. Il survivait tout juste.
Ce qui était embêtant, c'était le dernier. Il était toujours vaillant, en point, comme s'il n'avait rien subit. Dans sa poche droite, on y trouva une lueur particulière. Une lueur bleue, très exactement, qui devait appartenir à un objet quelconque qu'il maintenait auprès de lui.
« Ils ont encore recruté, putain... »
Il se craqua les doigts, les uns contre les autres.
« Je me fous que mes camarades crèvent. Ma mission est d'éliminer tous ceux qui n'appartiennent pas à Oto. T'en fais partie, sale étranger. »
Il rangea ses projectiles. Il commença plutôt des mudras et à partir de ceux-ci, de sa bouche sortit des torrents d'eaux. Ils se répartirent partout autour de l'Errant jusqu'à le prendre de toutes parts : la pression avait bel et bien pour but de l'écraser sous les flux, de le fatiguer jusqu'à ce qu'il ne devienne qu'une cible frêle et fragile.
Le Seijuu avait visiblement éliminé les plus faciles, mais il avait d'ores-et-déjà le plus gros à faire tomber. Et que ce soit cette lueur qui brillait dans sa poche ou le fait qu'il soit bien plus évolué que les autres, l'obstacle était déjà plus important... Surtout qu'en le faisant tomber, il ne partirait certainement pas les mains vides. Enfin, pour s'en assurer, encore fallait-il l'occire.
Informations:
Kamui parvient très partiellement à protéger le hameau. Il se protège parfaitement lui et de rares maisonnées situées derrière lui, mais tout le reste est complètement dévasté par le souffle glacial. Il peut se douter que les Otojin présents dans ces zones sont morts, mais le mieux serait de le vérifier. Il a par contre put protéger de très rares personnes, mais même chose, il faudrait aller le voir !
En s'envolant près du Yokai, Kamui se confronte au silence le plus complet. Mais il se rend compte que le Yokai est contrôlé par un humain au travers du mouvement de ses yeux. Rapidement, le ventre du Yokai éclot, un shinobi en sort et lui assène un grand coup de lame dont la densité est extrêmement importante. Les dégâts sont équivalents à du A avec, dans ces dégâts, un boost de force comprit dedans. Pour plus de détails, le tranchant sera équivalent à des dégâts C, la majorité des dégâts vient de la densité du coup. Il n'est pas souhaité par le Narrateur que ce coup soit mortel, le PNJ souhaite plutôt l'envoyer s'écraser douloureusement contre le sol. Un effet de surprise est également notable dans la vitesse avec laquelle le ninja s'est précipité sur Kamui !
Le Yokai auparavant habité par le ninja s'effondre comme une marionnette vide et tombe vers le sol, inerte.
A part cela, le Feu prend petit à petit dans le hameau, mais à cause de la glace qui fond et de l'humidité, cela prendra un peu de temps. Ajiru viendra peut-être, et s'il viendra, ce ne sera pas tout de suite. Et viendra t'il également en allié ?
Note : en prenant de la hauteur, Kamui peut également voir plus loin à l'horizon. Il peut également constater que là où était son armée, il n'y a qu'une grande dévastation, qu'un énorme champ de glace et de très nombreux corps inidentifiables. Il ne peut pas dire que cela appartient seulement à son armée, mais il y a pour sûr des pertes de son côté.
___
Pour Shānyùe, le premier coup de pied est paré mais il réussit à briser le poignet et à faire exploser la troupe ennemie. Mais parmi les trois, il y en a un qui s'en est sortit sans aucun dommage, avec une seule lueur bleue présente et visible dans l'une de ses poches. Après quelques provocations, il l'attaque avec des vagues d'eau qui entourent Shānyùe et qui tentent de l'écraser en le prenant de toutes parts. Les dégâts sont équivalent à du B. En plus de ce secret, la narration précise que le ninja, en tuant son ennemi, ne repartira pas sans rien...
Que cache le shinobi affronté par le Seijuu ?
Note : Shānyùe a été blessé par des projectiles, équivalents à des dégâts B du dernier tour.
Bon RP à tous les deux !
Mar 5 Mar - 12:31
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Seijuu ShānyùeErrant 流離 de rang B
▶ Sujet: Re: Sous une pluie de sueur et de sang froid [Groupe 1 : Kamui, Atori, Shānyùe]
Les bourrasques de vent chassèrent la fumée laissée par l'explosion sur les plaines, son bras redressé au-devant de son visage pour empêcher les débris de se frayer un chemin dans son regard. Les yeux plissés par la poussière qui s'élevait des terres, le reptile tentait de percevoir les silhouettes de ses adjuvants au creux de ce nuage de plomb – lesquelles ne se dévoilèrent que quelques instants plus tard, l'une haletante, l'autre inanimée, la dernière indemne. L'ombre d'un sourire plana sur ses lèvres bien qu'il l'empêcha de tordre sa bouche, son attention rassemblée sur les agissements de ses opposants ; là où, sous les couches de ses vêtements s'illuminaient d'azur et des reflets de la mer. Que... Il ignora si cette lueur avait un lien avec son apparence a apparence dénuée de tout heurt, ne se risqua point à le supposer. Sa concentration devait siéger ailleurs, sur l'onde des vagues dont l'on projetait le courroux sur son âme.
Ses écailles vrombirent face au torrent, recouvrant petit à petit son corps pour le protéger de leurs affres. Avant que son glas n'accable la terre sous ses pieds, l'un deux traça son chemin dans la poussière vers l'arrière – comme pour saisir ses appuis avant de s'élancer. Et c'est ce qu'il fit, en laissant l'amertume de la mer se frayer un chemin contre ses squames, tandis que sa silhouette perçait la distance qui les séparaient au creux des embruns. Son poing fut le premier à le frapper, encastré dans les viscères de l'opposant qui avait fait naître une telle nature. Son pied trouva ses côtes, sa queue faucha le cou du second, blessé, pour écraser son visage contre le sol. L'un de ses doigts se glissa dans l'anneau de l'un de ses kunais avant de l'enfoncer dans son crâne et mieux s'appuyer sur le manche de l'arme pour élever sa jambe – heurtant de plein fouet les poumons de son adversaire.
Sa dextre se saisit à nouveau de l'arme qu'il avait laissé dans la boue ou dans les chairs du mort, son pied glissant sur son flanc pour que son bras ne s'élance en direction du dernier vivant, la lame ne cherchant nullement à pourfendre ses muscles – au lieu de cela, donnant l'impression d'un échec, son embout cisailla finement les vêtements où il avait vu trôner la lueur bleue de plus tôt... avant que son ombre ne se subtilise à sa vue. Ses pieds fauchèrent les siens ; et le bandit n'eut le temps que de voir l'ombre de son regard crépusculaire mordre ses flancs avant que ses griffes ne se plongent dans son corps, nourrie pas l'hémoglobine qui s'échappait de la plaie. Son corps pressa davantage ces cisailles au sein de ses viscères, tandis qu'occultée par l'adrénaline et des dangers bien plus grands, sa queue de reptile tenterait de se saisir de l'objet qui avait luit dans les plis du tissu.
récapitulatif:
Résumé
Shānyùe maintient sa forme hybride (太阳怒火 tàiyáng nùhuоô・ire solaire), qui lui permet de prendre le pas sur ses adversaires grâce à la rapidité qu'elle lui confère.
Face à l'assaut du premier otojin (adversaire A), Shānyùe s'élance volontairement vers lui en revêtant son corps d'une solide couche d'écailles (紫金山 zi jīn shān・montagne pourpre) qui lui permettront de se protéger tout en comblant la distance qui les sépare.
Une fois à proximité des joyeux lurons, il leur assène une série de coups (朱红一阵 zhū hóng yī zhèn・souffle vermillon sur adversaire A et B). Au milieu de son enchaînement, afin de finir d'enfoncer le clou pour celui brûlé qu'il aurait ramené au sol par l'une de ses frappes (adversaire B), le reptile tente de lui perforer le crâne avec l'un de ses kunaïs (4/5) dont il se sert par la suite pour prendre appuis pour un nouveau coup dirigé vers le suivant. Il tente alors de trancher ses vêtements dans la longueur à l'aide de son kunaï (adversaire A) puis reconcentre l'ensemble de ses forces sur lui pour le frapper d'un angle où il ne s'y attend pas (死角 sî jiâo・angle mort), tandis que sa queue vient tenter de subtiliser l'objet qu'il détient pendant son assaut.
Techniques utilisées :
太阳怒火 tàiyáng nùhuоô・ire solaire — C
Métamorphose animale – Ninjutsu spécial
Galvanisé par l'héritage de son sang, le corps de Shānyùe se métamorphose en sa véritable nature : sa peau se couvre d'écailles imprégnées dans sa chair ; ses ongles se renforcent et s'allongent tels des griffes acérées ; ses canines s'aiguisent ; ses pupilles se fendent à la manière d'un reptile et une queue squameuse vient danser dans son dos comme l'attrait de son clan, avec autant de force que n'en disposent ses autres membres. Ses bras et son torse témoignent par endroit de cicatrices – d'espaces où un reflet d'or transparaît à la place d'écailles – héritées de son passé. Sous cette forme, Shānyùe se mouvoie bien plus rapidement qu'à l'accoutumée et est à même d'utiliser l'ensemble de son arsenal de techniques, en embrassant sa véritable inclination bestiale.
UTILITAIREBOOSTPUISSANCE DE RANG C
紫金山 zi jīn shān・montagne pourpre — B
Métamorphose animale – Taijutsu
Sous le joug d'un assaut, Shānyùe revêt l'ensemble de son corps de ses écailles afin de combler les failles laissées par son corps et encaisser son impact sous n'importe quel angle.
DÉFENSEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG B
朱红一阵 zhū hóng yī zhèn・souffle vermillon — B
Métamorphose animale – Taijutsu
Shānyùe s'élance au-devant de ses cibles en enchaînant une série de frappes mettant l'ensemble de sa nature animale à profit ; qu'il ne s'agisse de ses poings, de ses griffes, de ses pieds ou de sa queue de reptile.
ATTAQUEMULTICIBLEPUISSANCE DE RANG B-
Dernière édition par Seijuu Shānyùe le Dim 17 Mar - 11:45, édité 2 fois
Eté 83, Oto no Kuni. Acte I : Immersion dans le son. Acte II : Les dissidents du son.
Alors qu'il se retrouvait de nouveau dans les airs, sur le dos de son compagnon, Kamui réalisa l'ampleur des dégâts causés par la créature immaculée. Ainsi, en dépit de son tranche-chakra, quasiment tout le hameau fut anéanti. Il ne restait qu'une infime partie épargnée, où les rares survivants cherchaient tant bien que mal à prendre la tangente.
Bien que stoïque en apparence, le sang du Fujiwara bouillonnait dans ses veines, et ce d'autant plus en imaginant le sort que cette créature avait pu réserver à ses propres compagnons. Ces braves hommes et femmes qui l'avaient adopté et soutenu tout au long de son périple au sein du pays du son. Les perdre serait sans doute la pire chose qui pourrait lui arriver depuis la mort de sa mère...
Gardant Ketsui entre ses mains, il recentra son attention sur le yokai, le dévisageant du regard. Dans d'autres circonstances, il aurait pu tenter de le raisonner et d'en faire son allié. Après tout, il était bien l'un des rares, pour ne pas dire le seul parmi les siens, à chercher véritablement à comprendre ces créatures. Seulement, là, le temps lui était compté. Les enjeux étaient en effet bien trop importants pour prendre un tel risque.
Ainsi, face au silence de la créature qui semblait aussi froide que l'était son pays d'origine, Kamui s'apprêtait à charger...
Interrompu dans son élan, le Fujiwara réalisa rapidement où voulait en venir le corbeau. Étonné par le phénomène qui se produisait au niveau du ventre du Yokaï, il se contenta d'observer tout en restant sur ses gardes. Puis, au bout de quelques secondes, quelque chose semblait éclore à sa plus grande surprise. Finalement, sans même qu'il n'eût le temps de le réaliser, quelque chose lui fonça dessus avec célérité avant de tenter de lui asséner un coup au niveau du ventre.
Si Aomori fut incapable de réagir à temps pour le mettre à l'abri, Kamui put néanmoins opposer son arme déjà dégainée pour tenter de contenir la frappe de son adversaire. C'était cependant sans compter sur la force extraordinaire déployée par son adversaire, l'envoyant ainsi valser plus bas, sur le toit d'un des rares bâtiments encore saufs. Aomori fusa aussitôt pour tenter de le rattraper, sans succès.
Traversant le toit à cause de la vitesse et de la force avec lesquelles il arrivait, Kamui s'écrasa définitivement au sol, dans une petite pièce sombre, avec une vive douleur au dos. Rien cependant ne pût l'empêcher de reprendre le cours du combat. En effet, il en faudrait bien plus pour en venir à bout de lui...
Se relevant tant bien que mal, il se craqua les os, puis bondit pour ressortir par où il était entré. Aomori l'attendait déjà sur le toit, tandis que son adversaire se trouvait à mi-distance, seul, sans la créature qui lui avait donné « naissance ». Derrière, le feu provoqué par Karasuma et ceux qui avaient bien voulu l'aider se répandait petit à petit, dans l'espoir d'invoquer Ajiru des braises. Ceci dit, Kamui n'entendait pas uniquement se reposer sur cet espoir, d'autant plus que rien ne garantissait que la créature du feu répondrait à cet appel.
« Aomori, tiens toi prêt à faire feu ! » Glissa finalement Kamui, en bondissant sur le dos de son compagnon.
Soulagé de le voir sain et sauf, bien que non sans séquelles, le corbeau opina de la tête. Il fusa de nouveau vers leur adversaire.
« Maintenant, attaque-le ! » Fit Kamui, alors qu'il se rapprochait de plus en plus de l'adversaire.
Aomori se décala légèrement sur le flanc et commença à bombarder la cible avec une grande quantité de plumes tranchantes et renforcées par du chakra. Face au nombre important de projectiles qui arrivaient de tous les côtés, le corbeau prenant la peine de tourner autour de l'inconnu, le Fujiwara déjà en état de transe espérait pouvoir mieux placer son offensive.
Son arme désormais d'autant plus tranchante, il profita de l'assaut de son Kuchyiose pour décocher une immense lame de chakra, qui menaçait de percuter et d'emporter son adversaire dans sa trajectoire...
Spoiler:
Santé : Douleurs dû à la chute Mental : Déterminé Chakra : [1C] - [2B] - [4A]
Résumé du rp :
→ Face à l'attaque soudaine de l'inconnu, Aomori est incapable de réagir à temps. Kamui, lui, bien qu'étonné, oppose simplement son arme qu'il tenait déjà entre les mains pour tenter de contenir la frappe (A). Je pars du prince que les dégâts sont contenus et le boost force considérablement amoindri, mais que ce dernier arrive quand même à projeter Kamui vers le toit de l'un des bâtiments encore saufs. Je laisse le narrateur corriger si besoin.
→ Aomori tente de le rattraper, en vain. Kamui s'écrase dans une pièce sombre, bien secoué, mais arrive à se relever doucement pour revenir à la charge.
→ Il se hisse de nouveau sur le toit du bâtiment, puis saute sur le dos d'Aomori et retourne vers l'inconnu. En s'approchant, Aomori bombarde l'adversaire d'un grand nombre de plumes tranchantes (B-), tout en le contournant.
→ Kamui en profite pour entrer en état de méditation, il décoche à l'aide de son arme une immense lame de chakra (A boosté par une A) dans la continuité de l'attaque de son corbeau.
Techniques utilisées :
INVOCATIONS:
Tetsu no Ame ("鉄の雨), Pluie de fer — B
Kuchyiose animale
Le corbeau canalise son chakra dans ses ailes pour les renforcer considérablement et les projette ensuite sur ses cibles. Ces plumes, semblables à des lames tranchantes, peuvent couvrir une vaste zone et infliger des coupures tranchantes à toute entité se trouvant dans le périmètre.
ATTAQUE DE ZONEPUISSANCE DE RANG B-
RYŪ NO UROKO (竜の鱗), ECAILLES DU DRAGON — A
Ninjutsu Spécial/Kenjutsu
Kamui réalise des mouvements amples et fluides avec ses armes en les renforçant de son chakra pour venir parer ou dévier une flopée de projectiles/coups physiques dangereux. Il peut notamment dans le cadre d'un entraînement se priver du chakra pour une utilisation plus traditionnelle de ses armes.
DEFENSEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG A
TSUKIAKARI (月明かり), CLAIR DE LUNE — A
Ninjutsu Spécial/Kenjutsu
Profitant des vertus du zen, Kamui entre dans un état méditatif, parfaitement compatible avec les autres, qui renforce naturellement la force de son chakra. Cela lui permet alors d'augmenter drastiquement le tranchant de ses techniques de samouraï, leur conférant ainsi d'office une puissance et une efficacité accrue.
BOOSTUTILITAIREPUISSANCE DE RANG A
Ryū no Tsume (竜の爪), GRIFFES DU DRAGON — A
Ninjutsu Spécial/Kenjutsu
En concentrant du chakra dans sa lame, l'utilisateur déclenche une frappe dans le vide et génère une immense lame de chakra extrêmement dense qui menace de tout emporter sur son passage. Au contact, elle percute et repousse les cibles avec une grande vigueur, causant des dégâts importants non seulement par la chakra qui brûle la peau mais également par le choc encaissé.
▶ Sujet: Re: Sous une pluie de sueur et de sang froid [Groupe 1 : Kamui, Atori, Shānyùe]
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Shānyùe
En fonçant en direction des deux Otojin survivants, le Seijuu s'assura de se protéger de toutes parts. Ses écailles, consolidées tout autour de son corps pour former une sorte de carapace très solide, lui permirent effectivement de s'empêcher bien des dommages supplémentaires sur son corps déjà meurtri par les quelques armes que ses adversaires lui avaient lancé dessus. Les vagues le percutèrent, leur pression l'immobilisa sur le coup tant il était au milieu de toutes ces frappes qui culminaient en un point central mais lorsque le tout fut encaissé, après quelques secondes, le Seijuu put reprendre son élan et continuer sa route.
Et c'est notamment lorsqu'il arriva au corps à corps du plus en forme des deux qu'il le surprit. Si bien et si efficacement que sans cette intervention...
« ... Rapide ! », susurra t'il, effrayé par la mobilité de l'Errant.
Comme par réflexe, ses bras se croisèrent devant son corps. Cela aurait été bien inutile bien que digne de tout instinct de survie : en les croisant, il espérait simplement que son corps comme ses armes ne le transpercent pas. Ce ne fut pas le cas de l'autre shinobi qui croula sous les coups du Reptile, mais pour ce qui était de ce même adversaire...
Si son corps ne bougea pas, c'était cette pierre qui s'était encore activée et qui avait produite une grosse gerbe d'eau dense afin de repousser Shānyùe. Il le poussa dans la direction qu'il aurait lui-même prise en voyant toute cette substance aqueuse lui foncer dessus, avec une quantité anormale sortant de la pierre, et alors que le bandit se releva difficilement, toujours avec peur, il lui adressa ces quelques provocations.
« Ha... haha... T'es rien face au pouvoir de ma pierre... ! »
Une nouvelle fois, sans mudra, il ne lui fit que mettre sa main dans sa poche pour que la pierre ne s'illumine une nouvelle fois. Alors, elle l'attaqua de deux manières : premièrement, elle fit sortit une grande gerbe d'eau qui fonça rapidement vers le Seijuu afin de le percuter grandement. Et puis, dans un second temps, un gigantesque poing se forma et se dirigea vers le ciel avant de redescendre d'un seul coup sur la position de Shānyùe...
En réalité, ce n'était pas réellement contre un Otojin qu'il se battait à ce moment-là. C'était plutôt contre tout le pouvoir que cette fameuse pierre lui octroyait.
Il allait devoir lutter pour la récupérer.
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Kamui
La frappe qu'il avait décochée avait quelque chose d'anormal. Elle était forte, puissante, d'une densité telle que malgré la défense qu'avait pu ériger Kamui par réflexe mais aussi par maîtrise, ce dernier avait fondu dans l'espace jusqu'à percuter le toit d'une maison. Sa trajectoire était rapide, digne de toute la force qu'il avait mit dans le coup. Ses invocations n'avaient pas suivi ce même sort, bien qu'ils aient logiquement suivi leur propriétaire dans sa chute, et alors même que le Fujiwara était en route vers le grand fracas, le shinobi inconnu, lui, tomba également de sa hauteur... jusqu'à ce que des ailes ne sortent de son dos.
Les mêmes ailes qui appartenaient au Yokai ressemblant à un dragon blanc étaient accrochées fermement sur ses omoplates et par leur battement, elles lui permettaient de voler.
C'était alors comme si Kamui se confrontait à un ange déchu en personne. Volant dans le ciel, ne bougeant pas d'un millimètre tant il toisait la position de son adversaire, il regarda la scène avec beaucoup d'attention mais aussi avec beaucoup de mépris. Il était compliqué de comprendre ce que cet homme avait en tête : il semblait né de l'union d'un ninja et d'un yokai en même temps et ses pouvoirs suivaient cette même logique. Plus que cela, sans qu'il ne s'exprime, il était compliqué de comprendre pour qui il travaillait et qu'est-ce qui l'animait.
Kamui allait peut-être bientôt le découvrir. Lorsqu'il chevaucha de nouveau son corbeau et que ce dernier envoya ses ailes dans une large zone afin de blesser dans un premier temps le shinobi, il lui fallut un battement de ses ailes de Yokai pour qu'une bourrasque de vent ne vienne les chasser et les éparpiller partout dans l'espace. Ce qui craignait surtout, c'était la suite de l'enchaînement du Fujiwara.
Sa propre lame fusa dans l'espace avec une consistance qui n'était pas perceptible par l'ennemi du shinobi. Il gonfla ses poumons une grande fois et expira une grande quantité d'air givré avec une grande pression pour tenter de se défaire de la lame. Mais au contact, l'effet ne fut pas tel qu'attendu. La lame trancha largement sa technique défensive pour continuer sa route – diminuée, certes, mais toujours dangereuse –, au point où alors qu'elle arriva à son niveau, il eut tout juste le temps de concentrer son chakra dans ses bras pour tenter d'encaisser les dommages.
Du sang fusa de ses avant-bras. La technique ne fit pas autant de dégâts que ce que aurait pu prévoir Kamui mais tout de même, il put comprendre qu'il avait fait mouche et qu'il avait réussi à prendre par surprise, à son tour, son adversaire. Ce dernier en serait très sûrement affecté, même si visiblement, ils ne paraissaient pas encore inutilisables.
Venait alors l'heure de la contre-attaque. Une nouvelle fois, l'homme prit une très grande respiration et en ressoufflant ce même air glacé que Kamui reconnut sans soucis, il put voir que dans l'espace, il y avait quelque chose qui changeait. L'air était froid, bien plus froid. L'atmosphère changeait, elle évoluait, les mouvements devenaient de plus en plus difficiles, de plus en plus restreints. Ceux de l'Homme-Yokai l'étaient également, mais il y avait dans cet enchaînement le fait que lui s'apprêtait à apporter une technique supplémentaire. En plus de ces ralentissements, l'ordre qu'il avait reçu était simple.
Eliminer ceux qui se dressaient contre lui.
Bourrasque de Givre — A
Homme-Yokai
Après avoir prit une grande inspiration, l'homme-yokai inspire une grande quantité d'air de sa bouche qui partira en une seule direction. Se dirigeant vers un adversaire unique, celui-ci en l'encaissant se verra complètement brûlé par le froid et celui-ci sera si dense que ses mouvements en seront très diminués pendant une courte période.
ATTAQUEMONODIRECTIONNELLEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG A-
Kamui était visé, son oiseau et lui étaient largement ralentit par la technique qui précédait...
Il allait devoir se dépasser s'il comptait le vaincre.
Informations:
Shānyùe arrive à tuer un des deux adversaires mais l'autre est largement aidé par la mystérieuse pierre d'eau. Lors de l'attaque de Shānyùe, la pierre intervient très rapidement pour le repousser, malgré le boost de rapidité du shinobi. Une fois que le Seijuu est repoussé, deux attaques lui viennent dessus l'une après l'autre : la première de puissance B- est une gerbe d'eau qui lui fonce rapidement dessus pour le percuter, la deuxième est un gros poing d'eau de puissance B qui se forme dans les airs avant de s'écraser sur sa position.
Comme pour le tour précédent et lors de notre dernière discussion, la narration se permet de "contre-RP" car ton RP ne prend pas en compte de potentielles réponses Narratrice. Je te laisse retirer en technique ce qui n'est plus d'actualité (je pense notamment à la technique "angle mort").
Kamui Il y avait un effet de surprise qui fait qu'en plus des dégâts de chute (qui eux sont négligeables dans le monde des shinobis), Kamui a encaissé des dommages de la technique du PNJ. Ils s'élèvent à l'équivalent de dommages C environ, des dommages contondants liés à l'attaque (douleurs légères aux bras qui ont encaissé le coup, surtout).
Les plumes du corbeau sont arrêtées par une bourrasque de vent que l'Homme-Yokai créé avec ses ailes. Lorsqu'il souhaite se défendre de l'attaque chargée de Kamui, il ne perçoit pas à quel point la technique est dense et il tente alors une défense en soufflant du vivre à haute densité... mais la lame perce au travers et le blesse sérieusement au niveau des bras. Il est alors bien blessé à ces derniers, mais pour une raison particulière, il peut encore les utiliser bien que les mouvements seront réduits dans le futur.
Il contre-attaque ensuite : il effectue une première technique qui givre complètement l'espace sur une grande zone. La technique est de puissance A- : elle ralentit grandement tout le monde, même lui ! Les corbeaux de Kamui sont aussi touchés et ils perdront de l'altitude petit à petit tant que la technique est active ! Et pendant que cette technique est effective, le shinobi crache la technique de Déflagration de Givre qui menace grandement Kamui d'être très entravé et brûlé par le froid.
Pendant ce temps, le feu continue d'être en marche dans le village... on progresse vers l'arrivée d'Ajiru !
Bon RP à tous les deux !
Dim 17 Mar - 2:38
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Fujiwara KamuiGenin 下忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: Sous une pluie de sueur et de sang froid [Groupe 1 : Kamui, Atori, Shānyùe]
Eté 83, Oto no Kuni. Acte I : Immersion dans le son. Acte II : Les dissidents du son.
Mi-homme mi-Yokaï.
Ainsi, son adversaire était capable de se transformer en partie ou entièrement en bête comme bon lui semblait. De quoi intriguer le Fujiwara, d'autant plus qu'il n'eût jamais rencontré pareil adversaire auparavant. Peut-être que cet individu détenait la clé qui lui permettrait de percer davantage les mystères de ces créatures qui le fascinait et que les siens prenait malin plaisir à torturer depuis des années. Mais pour cela, fallait-il encore parvenir à le faire capituler.
Chose loin d’être gagnée compte tenu des facultés pour le moins redoutables que l’hybride faisait preuve depuis le début de leur confrontation. Forcé néanmoins de l’affronter, autant pour sa propre survie que pour les Otojins pour lesquels il se battait, les yeux du Fujiwara observaient son adversaire qui planait dans les airs avec une intensité palpable. Si le Tetsujin avait la faculté de lire en lui, de quelque façon que ce fût, il y verrait sûrement un homme qui était contraint de se battre, un guerrier pas moins déterminé et qui ne renoncerait pas tant que l'ange déchu représenterait une quelconque menace pour les locaux…
Réalisant finalement que leurs offensives n’avaient pas tout à fait eu les effets escomptés, Kamui tint fermement son Ketsui entre les mains, préparant d’ores et déjà sa prochaine offensive. Cependant, avant cela, il devrait faire face à la réponse de son adversaire. Ayant cela en tête, il ordonna à son compagnon de voler plus haut et de se rapprocher davantage de l’hybride. Chose que le corbeau fit sans perdre de temps, jusqu’à ce que leur adversaire amorçât son offensive en soufflant un air glacial qui impactait littéralement toute la zone de leur combat. La main tremblante du Fujiwara se fit immédiatement plus ferme sur son arme face à ce froid soudain, tandis que son compagnon voyait ses mouvements ralentis et ses manœuvres aériennes beaucoup plus délicates.
« Tiens bon, Amori. Je dois absolument l'atteindre. » Glissa finalement Kamui à son compagnon, sans quitter son adversaire des yeux.
Le corbeau redoublait d’efforts pour se rapprocher un peu plus de leur cible qui s’apprêtait manifestement à lancer sa véritable offensive.
« Préparez-vous à l’abattre. » Rétorqua le corbeau, en concentrant du chakra dans ses plumes.
Rabattant immédiatement ses ailes devant lui, il forma un véritable bouclier face au souffle glacial de l’hybride, préservant ainsi la vie du samouraï. Cependant, en dépit de la solidité de sa défense, Aomori se vit légèrement brûlé par le froid, tandis que ses ailes se faisaient d’autant plus lourdes qu'elles ne l’étaient déjà à cause de la première technique. Il y laissait quelques plumes qui allaient sûrement lui laisser des cicatrices à vie, tout en commençant à perdre de l’altitude.
« Maintenant, Kamui-sama ! » Hurla-t-il, en ouvrant subitement ses ailes.
Paré d’une aura aussi froide que celle de son adversaire et plongé dans une profonde méditation, le samouraï profita de la faible distance et bondit immédiatement du corbeau pour atteindre sa cible.
Son Ketsui transcendé par son état intérieur et renforcé par son propre chakra, il porta deux redoutables frappes avec une détermination et une rage qui le rapprochaient sans doute de la nature de l’hybride. Espérant ainsi avoir touché sa cible pour la trancher littéralement en deux, Kamui se laissait de nouveau tomber par la gravité, tenant cependant toujours fermement son arme entre les mains et les yeux rivés sur son adversaire. Plus bas, Aomori manœuvrait difficilement pour servir de point de chute…
Spoiler:
Etat Kamui :
Santé : Douleurs dû à la chute et impacté par le froid Mental : Déterminé Chakra : [1C] - [3B] - [6A]
Etat Aomori :
Santé : Ailes légèrement brûlées par le froid, mouvements ralentis Chakra : [2B]
Résumé du rp :
→ Kamui ordonne à Aomori de voler au-dessus l'homme-yokaï, tout en se rapprochant de lui.
→ Aomori et Kamui sont impactés par l'air qui devient subitement froid. Cependant, comme leur adversaire semble également l'être, Aomori érige une défense avec ses ailes renforcées de chakra [Rang B] pour protéger Kamui. Ainsi, il encaisse la différence entre l'attaque A- et sa défense B. Je pars du principe qu'il est légèrement brûlé par le froid. Je laisse le narrateur apporter davantage de précision, si nécessaire.
→ Aomori ouvre ses ailes pour permettre à Kamui de charger et bondir immédiatement sur leur adversaire [Rang B]. L'idée étant que Kamui arrive de haut (si on considère qu'Aomori se tenait plus haut que l'homme-Yokaï), autrement, ce sera de face. Sachant que tout est une question de timing et qu'il aura un court laps de temps, Kamui décoche deux frappes surpuissantes et très rapides [Rang A-] (la rapidité néanmoins impactée par la technique de zone de l'homme-yokaï). Il s'agit d'une tranche-chakra offensive, boosté par un renforcement de chakra [Rang A].
→ Kamui se laisse ensuite tomber et compte sur Aomori pour être son point de chute.
Techniques utilisées par Aomori :
Tetsuyoku (鉄翼), Ailes de fer — B
Kuchyiose animale
Le corbeau concentre son chakra dans ses ailes, les renforçant considérablement pour résister à des assauts puissants. Seules ses deux ailes sont concernées par le renforcement et il peut les déployer ou les incliner à sa guise pour s'adapter à l'angle des attaques. Si en principe elle est utilisée pour sa propre protection, elle peut contribuer de façon indirecte à mettre à l'abri des gens qui seraient sur son dos.
DEFENSEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG B
Techniques utilisées par Kamui :
TSUKIAKARI (月明かり), CLAIR DE LUNE — A
Ninjutsu Spécial/Kenjutsu
Profitant des vertus du zen, Kamui entre dans un état méditatif, parfaitement compatible avec les autres, qui renforce naturellement la force de son chakra. Cela lui permet alors d'augmenter drastiquement le tranchant de ses techniques de samouraï, leur conférant ainsi d'office une puissance et une efficacité accrue.
BOOSTUTILITAIREPUISSANCE DE RANG A
SORU (剃る), INCISION — X
Compétence Martiale
En concentrant son chakra dans ses pieds, l'utilisateur est capable d'effectuer un déplacement rapide lui permettant d'accéder rapidement à une cible/sur un lieu. Plus la concentration de chakra sera élevée, plus celui-ci pourra se mouvoir de manière rapide et sur une distance importante. Cela ne lui permettra cependant jamais de traverser plus d'une centaine de mètres. Cette technique ne peut pas s'effectuer à des fins défensives (pour esquiver une technique par exemple).
UTILITAIRE
HAKA NO KAGE (墓の影), REFLET D'OUTRE-TOMBE — A
Ninjutsu Spécial/Kenjutsu
Kamui se pare d'une aura froide et sinistre qui se propage jusqu'à ses armes, inspirant la mort à ceux qui l'entourent. Dans cet état de méditation profonde, ses armes sont transcendées et drastiquement renforcées par son chakra. Il déchaîne alors une à plusieurs frappes d'une puissance extrême et d'une vitesse redoutable contre sa cible, lui infligeant des dommages sévères. En outre, grâce à l'énergie concentrée dans ses armes, cette technique passe aisément à travers le chakra, ne faisant aucune distinction entre le tangible et l'intangible pour atteindre sa cible.
ATTAQUERAPIDEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG A-
Equipements de Kamui : 5 kunais, 20 shurikens, 20 senbons, 2 fumigènes, 2 parchemins explosifs, 1 flash-bomb, 1 note explosive, 50 makibishis, 10 mètres de fil supplémentaires et deux katanas.
決意 Ketsui, Résolution —
OBJET COMMUN
Ketsui (決意 Résolution) est un katana forgé par un maître-forgeron Tetsujin pour le compte du clan Fujiwara. On raconte même qu'elle a été entièrement conçue sur mesure pour Fujiwara Oda. Cette lame, d'un noir profond, est ornée de motifs pourpres semblables à des flammes qui parcourent sa surface avec une intensité captivante, évoquant la détermination ardente des samouraïs. Fabriquée à partir d'un alliage de métal pourpre, elle bénéficie d'une résistance exceptionnelle et d'une durabilité accrue par rapport à la plupart des armes ordinaires, tout en conservant un poids optimal. Ces motifs enflammés, d'une beauté saisissante, racontent l'histoire des nombreuses batailles et des victoires remportées par le clan Fujiwara, symbolisant leur force et leur volonté indomptable. Après avoir traversé les mains de plusieurs samouraïs, elle parvint finalement entre celles de Fujiwara Hanabi, avant d'être héritée par Kamui à sa mort. Des légendes prétendent que la lame renfermerait une parcelle du chakra de chacun de ses possesseurs, mais cela reste à prouver. Obtenu dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
静けさ Shizukesa, Silencieuse —
OBJET COMMUN
Shizukesa (静けさ Silencieuse) incarne une fusion harmonieuse entre le katana classique, vénéré des samouraïs pour sa poignée robuste et sa lame généreuse, et la rapière, symbole de précision et de finesse avec sa garde exquise et son profil élancé. Cet objet transcende le simple statut d'arme pour devenir une véritable œuvre d'art : des joyaux étincelants et un tissu brodé d'or drapent son pommeau, tandis que la lame est agrémentée de délicates gravures florales, sublimées par des touches dorées. Cette même lame scintille d'une lueur argentée, presque éblouissante, captivant le regard de quiconque croise son chemin. La garde, quant à elle, est façonnée dans un alliage rappelant l'éclat de l'or blanc, oscillant entre des reflets argentés et une pureté dorée selon l'angle sous lequel on l'observe. Obtenu dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Son corps fut repoussé vers l'arrière, enrobé de ce manteau aqueux qui s'évertuait à protéger cet infâme à qui elle avait accordé son pouvoir, insensible au reste du monde. Ses prunelles s'affinèrent en dessinant sa coupe sous les plis du vêtement, dont la lueur permettait aisément de les deviner ; ...qu'était-ce donc ?. Ses talents ressemblaient à s'en méprendre à ceux pouvant soumettre les courants à leur volonté, béni par le hasard d'une naissance qui le leur avait permis – mais au creux de ce hameau dévasté par la guerre, il lui semblait – à lui comme à la lumière de ses dires – que cette puissance n'était nullement celle qui coulait dans les veines de l'imprudent, mais le fruit de ce que cette roche épousant le cadeau des abysses.
Alors lorsque son poids d'évapora des airs pour imprégner ses vêtements et qu'elle éleva un autre de ces enfants fluviaux pour le cerner et l'éventrer, de nouveaux squames revinrent dessiner sa peau de toute leur difformité pour s'opposer aux flots : leurs flancs s'épanchèrent sur son cuir d'écailles, non sans laisser derrière eux le fantôme de leur frappe. L'ombre d'une seconde s'éleva au-dessus de son être, désirant sa chair tout autant que la première – et il n'eut que le temps de s'élancer vers l'avant, bafouant le sol humide sous ses pieds qu'elle s'abattait déjà dans son dos une seconde plus tard, sa silhouette dérobée à sa morsure par un simple bond.
L'attention du reptile se reporta sur son adversaire, dont les traits paraissaient tordus par une forme de confiance qu'il ne lui appartenait pas de porter tant son pouvoir n'était pas le sien. Étrangement, il lui parut faire honneur à son sang ; les êtres comme lui ne pouvaient que se résoudre à voler et à dérober pour assouvir leurs désirs, incapable de les forger de leur propre volonté ou capacité. Les rejetons d'Izanami que portait le Pays du Son étaient bien maigres, bien absents – si silencieux dans cet océan de démesure que le dragon divin épousant l'obsidienne avait créé sur ces terres incendiées. Il s'imagina un instant quels chants le musicien élèverait pour eux, bercé par la compagnie de ces proches dont il n'avait considéré que les pires travers. Lorsqu'il avisa l'homme qui se tenait face à lui, il comprit que cela n'avait pas d'importance.
Alors son ombre vrilla sur elle-même, abaissée près du sol pour en soulever les fragments qui se logeait à sa surface clémente – la poussière s'envola, les graviers aussi. Son pied se dressa jusqu'au visage du bandit pour leur tracer le chemin ; et lorsqu'il ne put discerner convenablement ce qu'il s'apprêtait à faire, Shānyùe fit sien l'élan que lui avait conféré la spirale formée par son corps. Sa senestre se déforma sous les atours de sa nature animale, changeant ses doigts en griffes – et abattu deux d'entre eux dans les yeux de son adversaire, qu'il espérait énucléer à jamais.
récapitulatif:
Résumé
Shānyùe abandonne sa forme hybride (太阳怒火 tàiyáng nùhuоô・ire solaire) car elle ne lui permet vraissemblablement pas de faire la différence face à son assaut et revêt donc son corps d'écailles pour se protéger de la gerbe d'eau lui venant dessus (铜岩 tóng yán・roche cuivrée). Lorsqu'il voit le poing d'eau s'élever dans les airs, son corps s'élance vers l'avant pour éviter qu'il ne s'abatte sur sa position (跃进 yuè jìn・bond) avant d'aviser son adversaire et de vriller sur le sol pour soulever de la poussière devant ses yeux (来袭 lái xí・tempête) et lui permettre de frapper plus facilement.
Shānyùe s'élance alors au-devant de l'homme et tente de lui crever les yeux en profitant de ce moment de faiblesse, s'il existe (冲突 pèngzhuàng・heurt).
Techniques utilisées :
铜岩 tóng yán・roche cuivrée — B
Métamorphose animale – Ninjutsu spécial
Face à une offensive, Shānyùe revêt stratégiquement les zones de son corps d'écailles pour se prémunir des blessures qu'il aurait pu provoquer ; elles encaisseront sans gêne une attaque sérieuse à distance.
DÉFENSEMONODIRECTIONELLEPUISSANCE DE RANG B
跃进 yuè jìn・bond — X
Compétence martiale – Taijutsu
En concentrant son chakra dans ses pieds ou dans son corps, Shānyùe effectue un mouvement sur place ou un petit bond sur une courte distance afin d'éviter une attaque lui arrivant dessus.
DÉFENSEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG X
来袭 lái xí・tempête — D
Métamorphose animale – Ninjutsu spécial
Lorsqu'il se trouve à proximité d'une cible Shānyùe soulève une volée de poussière – ou tout autre composant léger recouvrant le sol – au visage de son adversaire afin de lui voiler la vue et le déstabiliser brièvement, le rendant possiblement plus vulnérable à la prochaine attaque.
ATTAQUEMONODIRECTIONNELLEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG D
冲突 pèngzhuàng・heurt — D
Métamorphose animale – Ninjutsu spécial
Shānyùe frappe sèchement son adversaire, dans un assaut faible mais précis – ses griffes se planteront dans ses yeux, cisailleront sa peau sans profondeur, le repousseront légèrement, etc.
ATTAQUEMONOCIBLEMONODIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG D
▶ Sujet: Re: Sous une pluie de sueur et de sang froid [Groupe 1 : Kamui, Atori, Shānyùe]
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Kamui
Kamui avait fait le choix d'une lutte plus aveugle, moins perceptible. C'était son chakra contre celui de l'Homme-Yokai, la puissance de ses mouvements et de sa propre lutte contre la densité du froid qui recouvrait son corps et celui de son invocation. Face à ce grand blizzard qui paraissait figer le temps même, Amori peinait à tenir le coup. Lui comme son invocateur sentaient leurs mouvements plus faibles, amoindries, diminués par le gel ambiant. Ses ailes mettaient plus de temps à battre dans l'espace, elles peinaient à les maintenir à la hauteur et il fallut quelques mouvements bien maladroits pour que Kamui comprenne qu'il perdait de l'altitude.
Son invocation n'arrivait pas à suivre le rythme, la technique de son adversaire était bien plus importante. Cela ressemblait à une situation ultime dans laquelle la prochaine technique devait faire mouche, car en mélangeant la technique de ralentissement aux dommages qu'avaient subi Amori, il fallait parier sur l'attaque du shinobi pour occire une bonne fois pour toutes l'adversaire. Ce dernier, en voyant d'ailleurs Kamui prendre son appui, désactiva sa technique de ralentissement. Elle ne prit pas effet tout de suite sur les environs, car il fallait un peu de temps pour qu'elle n'agisse dessus, mais il fut par contre le premier à pouvoir réagir. Alors Kamui bondit, se déplaça lentement dans l'espace, arriva au niveau de son adversaire et tenta de lui infliger sa technique la plus grande et la plus puissante...
Et alors que le village commençait à prendre feu petit à petit, puis dans des proportions qui devenaient de plus en plus grandes, Kamui put constater que ses lames n'avaient pas été bloquées. Elles avaient frappé leur cible, avaient tenté de le trancher de toute leur force et de toute leur profondeur. Elles avaient réussi, d'ailleurs, en partie. Le corps de son adversaire avait écopé de coupures peu profondes sur certains coins, mais bien plus profondes dans d'autres... car il l'avait sentie, cette résistance. Son corps ne se brisa pas comme attendu. C'était comme si sa constitution était faite de pierre, comme s'il y avait quelque chose qui le rendait particulièrement résistant. L'augmentation du tranchant des lames qu'il s'était osé à faire l'avait aidé d'une manière qu'il ne soupçonnait même pas et sûrement que sans elle, son corps aurait été bien moins amoché que cela.
Il le vit saigner, abondamment dans certaines parties, très peu dans d'autres. Certaines plaies étaient particulièrement bien ouvertes, d'autres étaient bien plus modestes. Et après cet enchaînement de coups bestiaux, c'était au tour du shinobi-yokai d'envoyer une attaque dont le Fujiwara pourrait se rappeler.
En un mouvement, son poing fendit l'air. Il l'écrasa sous sa poigne de fer. Il rencontra ses côtes, ou peut-être son sabre s'il avait eu le réflexe de le parer, mais la lourdeur du coup qu'il avait déjà connu l'envoya une nouvelle fois vers le sol. Avec encore plus de violence, avec encore plus d'énergie. Son corps traversa une nouvelle fois les airs mais avec plus de vélocité. La frappe était plus dense, plus forte que la précédente. Cette puissance était dantesque, bien plus que ce que Kamui avait déjà senti auparavant.
Alors il put cette fois percuter le sol, entouré de nouvelles flammes qui prenaient toujours plus d'ampleur. Au dessus de lui, dans le ciel, dans la position dans laquelle était son ennemi ensanglanté, il put voir que les blessures ouvertes de l'Homme-Yokai avaient été complètement gelées, sûrement par une de ses techniques qu'il avait utilisé pour se protéger. Surtout, il le vit envoyer une technique gigantesque, effrayante, une tornade de givre qu'il projeta en sa position comme pour en finir une bonne fois pour toutes...
Mais non loin de lui, un crissement eu lieu dans les flammes. Une silhouette se formait dans celles-ci, accrochée sur son bambou sortit d'on-ne-savait-où...
En se renforçant une nouvelle fois ou en se mouvant de manière spécifique, les techniques Suiton auxquelles le Seijuu eut à se confronter ne le mirent pas en danger. Son corps se déroba plus d'une fois, par ses écailles ou par son bond, le poing aqueux s'abattit sur le sol en s'écrasant sur la terre tandis que la gerbe d'eau, elle, trouva un contre si solide qu'elle abreuva une nouvelle fois le sol. La situation ne semblait pas au désavantage du shinobi à la pierre ; il ne parvenait encore à toucher le Reptile mais à l'inverse, lui non plus n'arrivait à lui arracher quelques bribes de vie. Mais sa pierre semblait lui donner bien plus de puissance que ce que pouvait actuellement avoir le Seijuu.
Cela, c'était avant que l'imprévisible ne se produise. En projetant de la poussière dans ses yeux, la pierre s'activa une nouvelle fois. Elle protégea le shinobi de ce qui devait l'aveugler, certes, mais avec une pression qui était non seulement faible... mais qui, finalement, aveugla tout de même le porteur de la pierre. Comme un automatisme qui fut directement regretté. Shānyùe passa la barrière d'eau. En se projetant sur lui, les écailles affûtées, ses mains se plongèrent sur son visage et ses ongles écorchèrent ses yeux en s'enfonçant dans leur globe. Ses pupilles se déchirèrent sous leur forme, son torse eut un sursaut réflexe qui fit directement retiré les mains du shinobi de sa tête mais le mal était fait...
Il se roula au sol. Mais ce qui fut impressionnant pour le Reptile, ce n'était pas de voir un nouvel Otojin souffrir par sa faute, certainement pas. C'était que cette folie qui l'animait, causée par la douleur, orchestrait une démence de la part de la pierre qui, à son tour, semblait agir comme en suivant le dynamisme de son esprit blessé.
De l'eau sortit en grosse masse, formant une sorte de grand tourbillon dans lequel il était difficile de garder son équilibre. Et alors qu'il fut actif, de grandes lianes d'eau fusèrent vers le ciel pour prendre des trajectoires paraboliques, menaçant quiconque dans une grande zone d'être transpercé par les pics affutés d'eau que la pierre avait créée.
Cela semblait être le final de ce grand spectacle, la fin de ce court combat. Sûrement que le Seijuu n'avait plus qu'à lui accorder le coup de grâce afin de récupérer enfin l'objet de ses convoitises : cette pierre que le mystère enveloppait curieusement.
Informations:
Kamui :
Résumé rapide des actions : - L'attaque de Kamui fait mouche, mais malgré tous ses boosts et la puissance de ses techniques, il ne tue pas son adversaire. Il lui inflige certaines blessures profondes, d'autres moins, ce n'est pas négligeable mais cela reste extrêmement surprenant compte tenu des moyens qu'il a engagé. (technique 1 de l'Homme-Yokai) - En guise de contre-attaque, l'Homme-Yokai enchaîne avec un énorme coup de poing qu'il abat sur Kamui. La puissance est de rang S et vise à complètement écraser Kamui au sol en plus de lui causer des dommages importants. (technique 2) - L'Homme-Yokai a gelé complètement ses blessures afin que son sang n'arrête de couler. (technique 3) - L'Homme-Yokai envoie une gigantesque tornade givrée de zone de puissance S- capable de tuer Kamui.
Mais... Ajiru est invoqué, il arrive. Il est possible pour Kamui d'effectuer deux techniques avec Ajiru, qu'il écrira comme il le souhaite, qui seront des techniques Katon OU Shakuton et qui seront de rang S maximum.
Note : Ajiru sera visé par la tornade, c'est ce qui le motive à agir pour se défendre. Tu es autorisé à le faire défendre Kamui en plus de lui, cela sera expliqué dans le prochain post.
Shānyùe :
L'eau de la pierre parvient à protéger le ninja de la poussière mais... cela empêche alors le ninja de voir Shānyùe. Il parvient de ce fait logiquement à arriver à son corps à corps et l'aveugle en plantant ses griffes dans ses pupilles. Le ninja, en se tordant de douleur sur le sol, libère deux techniques :
Une technique formant un grand tourbillon tout autour du shinobi, empêchant quiconque de garder l'équilibre, empêchant les mudras une fois que le shinobi est prit dans le sol à cause de la pression (Puissance B-). Et une technique laissant tomber des tentacules d'eaux pointues qui prennent une trajectoire parabolique et qui menacent de planter quiconque tout autour du ninja (Puissance A-).
La fin du combat semble arriver.
Dernière édition par Narrateur le Sam 30 Mar - 19:17, édité 1 fois
Ven 22 Mar - 1:07
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Fujiwara KamuiGenin 下忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: Sous une pluie de sueur et de sang froid [Groupe 1 : Kamui, Atori, Shānyùe]
Eté 83, Oto no Kuni. Acte I : Immersion dans le son. Acte II : Les dissidents du son.
Défiant la gravité et le froid glacial imposé par l’hybride, le samouraï frappa rapidement à deux reprises, de toutes ses forces, usant de la plus puissante technique de son arsenal. Une technique en théorie censée pourfendre n’importe quel obstacle, qu'il fût tangible ou intangible. Seulement, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il réalisa que son adversaire se tenait encore debout et en état de combattre. Les plaies profondes visibles sur son corps ne rejouissaient en rien le guerrier, puisqu’il avait senti cette particularité étrange au moment où son arme rencontra la chair de son adversaire.
Alors qu’il chutait sous le poids de la gravité, il songea un instant aux révélations de Fujiwara Akaburoshi à propos de la résistance et des particularités de ces créatures. Des explications qui ne le satisfaisaient guère, digérant visiblement très mal ce qu’il voyait comme un échec lamentable. Il savait qu’il avait beaucoup donné, et en dépit de tous ses efforts, cet obstacle s’érigeait encore comme presque insurmontable. Il enrageait presque intérieurement. Il ne pouvait se permettre de tomber, pas après tout le trajet parcouru. Pas avant d’atteindre ses objectifs et d’honorer sa promesse.
Grimaçant, le sang de son adversaire couvrant une partie de son visage, il sentit soudainement quelque chose fendre l’air, réalisant subitement que son adversaire n’était plus à sa position initiale. Par instinct et faisant preuve d’une réactivité inouïe sous l’influence du Zen des samouraïs, il dressa son arme avec célérité pour parer de justesse l’assaut de l’hybride. La rencontre entre le coup de poing surhumain et le plat de lame du Fujiwara généra une puissante onde de choc, tandis que les deux tentaient tant bien que mal d'avoir le dessus sur l’autre.
Pensant un instant avoir fait le plus dur, Kamui réalisa l’instant d’après que l’impact du poing avait non seulement été absorbé par sa lame, mais il s’était rapidement étendu et diffusé dans tout son bras gauche. Il fut alors projeté à retardement, transperçant les cieux pour s’écraser définitivement au sol au milieu des flammes. Dans sa chute, il eut à peine le temps de s’incliner pour s’écraser sur son bras gauche, où il sentit ses os presque se broyer, le faisant ainsi tordre de douleur. Le reste de son corps en restait également un peu secoué, cependant pas suffisamment pour le faire capituler.
Relevant légèrement son dos, il passa son bras droit pour essuyer une partie du sang qui s’échappait de son front, cherchant par ailleurs immédiatement son adversaire du regard. Non seulement l’hybride se tenait encore debout et ses plaies s’étaient presque refermées, mais il s’apprêtait également à relâcher une technique aussi dévastatrice que celle qui avait rasée le hameau. Dans un élan d’impuissance et de rage, assez rare pour être soulignée, il frappa à deux reprises le sol de son poing. Se refusant absolument de mourir ainsi, au beau milieu des flammes qui l’accompagnaient partout où il se rendait, il entendit subitement un tintement de bois. Résonnant à deux reprises. Avant qu’une silhouette cornue et aux formes disgracieuses ne surgisse des flammes…
Étonné par la présence de la créature à la peau écarlate qui venait le devancer, il la vit alors dresser soudainement son bambou dans la direction de l’hybride. La tornade de givre de l’ennemi qui menaçait de tout geler fut alors percutée de plein fouet par une immense colonne de feu condensé. Le choc entre les deux techniques faisait voler les débris environnants et transformait l’environnement en un véritable champ de bataille.
Tel était donc la force d’Ajiru, qui s’était manifestement bien retenu lors du duel qui l’opposa au samouraï à la crinière de lion. Ce dernier était agréablement surpris de le voir ici, étonné que la créature réponde à son appel. Aurait-il vu quelque chose en lui lors de leur dernière rencontre ? À moins que ce ne fut l’ennui ou la curiosité qui le poussa à venir jusqu’ici pour se baigner dans les flammes. Toujours est-il que le samouraï se trouvait désormais dans une situation pour le moins inédite. Il combattait en effet un homme-yokai et était pour ainsi dire assisté d’un autre véritable yokai, quelle ironie…
... FLASH BACK ...
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Âgé de sept ans et armé d'un bâton en bois, Kamui se trouvait ce jour-là dans le sanctuaire des samouraïs et exécutait avec sérieux des mouvements que son père lui avait enseignés.
Soudain, une petite créature apparut dans un coin de la cour. C'était un yokai, chétif et timide, qui se cachait derrière un buisson. Intrigué, Kamui s'approcha lentement, désireux de mieux observer cette mystérieuse créature. Il pouvait sentir sa présence innocente et curieuse.
« Viens ici, petit être. » Murmura -t-il doucement, en tendant la main vers le yokai.
Celui-ci hésita un instant, puis, attiré par la gentillesse du futur samouraï, il s'approcha timidement.
Cependant, avant que Kamui ne puisse interagir davantage avec le yokai, son père fit son apparition. Avec un regard sévère, il saisit le yokai et l'enveloppa dans un tissu, ignorant les protestations de son rejeton.
« Kamui, tu es stupide et insouciant ! » Gronda son père. « Les yokai ne sont pas des créatures à prendre à la légère. Ils peuvent être dangereux et imprévisibles. » Ajouta -t-il, d’un ton sec.
Le jeune Fujiwara tenta de convaincre son père que le yokai était inoffensif, qu'il pouvait le voir dans ses yeux. Mais son père resta inflexible, insistant sur le fait qu'il devait reprendre son entraînement de samouraï et laisser les yokai aux adultes.
Déçu par le manque de soutien de son père, Kamui se tourna vers sa mère, qui observait la scène en silence.
« Mère, dites-lui de relâcher mon nouvel ami, je vous en prie. Il n'est pas dangereux, je le sais. » Implora -t-il.
Seulement, sa mère secoua la tête, affirmant que son père avait raison. Les yokai étaient des êtres mystérieux et potentiellement dangereux, et il valait mieux ne pas s'en approcher.
Intrigué par le sort réservé au yokai, Kamui se tourna vers sa mère avec des yeux emplis de questionnements.
« Mère, quel sort père compte-t-il lui réserver ? Pourquoi l'emmène-t-il ? Où l’emmène -t-il ? » Demanda-t-il d'une voix pleine d'inquiétude.
Sa génitrice baissa les yeux un instant, comme si elle cherchait une réponse simple mais efficace.
« Ton père va le conduire chez lui, Kamui. » Finit-elle par rétorquer, s’efforçant de sourire.
Mais le jeune Fujiwara pouvait sentir que quelque chose n'allait pas.
« Mère, vous mentez ! Je le sais. » Répliqua-t-il alors avec une certaine assurance. « Vous le savez aussi bien que moi que le yokai ne sera pas simplement ramené chez lui. S'il vous plaît, ne lui faites pas de mal. » Ajouta -t-il, en essayant d’agripper le Kimono de sa génitrice.
Sa mère posa une main réconfortante sur son épaule et tenta de lui expliquer :
« Les yokai peuvent être dangereux, Kamui. Il vaut mieux prévenir que guérir. Mais peut-être qu'un jour, quand nous les comprendrons suffisamment, nous n'aurons plus besoin de les… » Elle ne trouva pas la force de finir sa phrase. Elle lâcha un soupire, puis tenta de faire plus simple : « Pour l'instant, c'est la survie des nôtres qui importe. » Se contenta -t-elle, mystérieusement.
Kamui réfléchit un instant avant de répondre avec une sagesse dépassant son âge :
« … Peut-être que les yokai agissent dangereusement parce qu'ils ont peur de nous, les humains. Peut-être qu'ils se protègent simplement. En tant qu'humains, ne devrions-nous pas être plus intelligents ? Ne devrions-nous pas chercher à les comprendre plutôt que de les éliminer par peur qu'ils nous fassent du mal ? » Fit-il, en agrippant le Kimono de sa mère, tandis qu’il levait les yeux pour croiser les siens.
Sa mère le regarda avec une certaine fierté.
« Les choses ne sont jamais aussi simples, mon fils. Mais peut-être que ta génération arrivera à avoir un autre regard que nous sur ces interrogations. » Finit-elle par lui répondre, d’un sourire chaleureux…
... FIN DU FLASH BACK ...
De retour à la réalité, Kamui se releva tant bien que mal pour se mettre à la même hauteur qu’Ajiru.
« Ce feu qui brûle derrière nous est pour toi, Ajiru des braises. Tu vois, j’ai tenu mon engagement. Alors, viens-tu pour satisfaire notre alliance et m’aider à l’étendre jusqu’au centre du pays ou comptes-tu, encore une fois, te contenter de te prélasser dans tes flammes ? » Demanda-t-il, sur un ton sérieux.
Curieusement, le yokai ne semblait pas être dans la même humeur que lors de leur dernière rencontre. Il semblait plus sérieux, comme si l’homme qui leur faisait face était une véritable cible qu’il se devait d’abattre. Sans doute pour préserver les flammes qu’il adorait tant ?
Quoi qu’il en fût, il ne perdit pas de temps pour taper deux fois le sol à l’aide de son bambou, avant de l’agiter dans tous les sens et de le hisser soudainement vers les cieux. Sa peau se mit tout de suite à luire avant qu’une immense colonne de feu ne jaillisse et ne s’étende vers les cieux.
Il répéta des mouvements étranges, faisant alors grossir le feu qui prenait de grandes portions dans le ciel, formant peu à peu une immense tornade qui éclaircissait les cieux à des kilomètres à la ronde. Les flammes autour se mirent à danser alors que l’air chaud commençait à impacter tout le champ de bataille. Bien qu’impressionné, Kamui se mit immédiatement sur ses gardes, attendant le moment opportun pour agir.
Ce qui était alors une immense tornade de feu fut aspirée par le noyau qui se trouvait dans les cieux, formant un véritable vortex de flammes. D’un simple mouvement de main, la technique s’abattit dans toute sa fureur sur l'hybride, menaçant de littéralement le réduire en cendres.
Profitant de ce moment unique où il ne pouvait être bien vu de son adversaire, Kamui s’avança de quelques pas et tendit sa lame de sa main encore capable vers la position de son adversaire. Usant de son zen et de son chakra, il généra alors une immense lame de chakra dans la continuité de sa propre lame, fusant alors avec célérité vers sa cible dans le but de le mettre définitivement hors d'état de nuire...
Voyant au loin Aomori qui tentait une manouvre pour venir vers lui, Kamui se hâta de l'interrompre pour lui donner de nouvelles instructions :
« Aomori ! Ne vient pas par ici. Va plutôt voir ce qu'il en est des autres et secours les survivants ! » Ordonna -t-il, dans l'espoir que tous ces camarades n'eussent pas trouvé la mort.
Même si parmi eux se trouvait sa fiancée, tous comptaient énormément pour lui...
Spoiler:
Etat Kamui :
Santé : Douleurs dû à la chute // Le bras gauche complété HS avec des os brisés à cause de l'impact du coup de poing de son adversaire + de la chute. Le corps endolori et saigne légèrement de la tête. Mental : Frustré mais reste déterminé Chakra : [2C] - [4B] - [8A]
Etat Aomori :
Santé : Ailes légèrement brûlées par le froid, mouvements ralentis Chakra : [2B]
Résumé du rp :
→ Kamui est frustré que sa plus puissante technique ne se montre pas plus décisive. Cela le fait mesurer, en dépit du chemin parcouru, du niveau qui le sépare de son adversaire.
→ Dans sa chute, le sang de son adversaire sur son visage l'aveugle un peu et ses pensées le déconcentrent, ce qui fait qu'il ne voit pas son adversaire disparaître. Cependant, par pur instinct et faisant preuve de réactivité grâce au zen [Boost Rang B], il dresse rapidement son arme pour parer le poing de son adversaire [Parade Rang C boostée par une Rang A]. Il a la sensation de contenir l'impact, mais rapidement elle s'étend et écrase son bras. L'onde le projette violemment au sol, au milieu des flammes. Il ajuste sa position pour réduire l'impact en tombant sur son bras gauche, le rendant ainsi inutilisable pour la suite du combat.
→ Le corps bien secoué et la douleur insupportable au niveau du bras l'empêchent de pouvoir réagir à temps face à l'attaque de l'homme-Yokai. Impuissant, frustré et furieux, il frappe le sol avec son poing.... Ajiru apparaît à ce moment pour le devancer et contrer la tornade de givre avec une immense colonne de feu condensée [S-]. Par la suite, il enchaîne en générant une immense tornade de feu qui s'étend haut dans le ciel. Tout le feu est redirigé vers le noyau qui reste dans les cieux pour former un véritable vortex de flammes qui s'abat violemment sur toute la zone autour de la cible [S-].
→ Kamui profite de cet instant pour booster son arme et étendre sa lame à l'aide de son chakra. L'extension fuse très rapidement vers la position de l'homme-Yokai pour le pourfendre [A boostée par la A déjà active].
→ Kamui ordonne à Aomori d'aller voir si les combattants de son unité sont encore vivants et de les secourir si nécessaire.
Techniques utilisées par Kamui :
Hirameki no Chokkan (閃きの直感), Intuition éclairée — B
Ninjutsu Spécial/Détection
Kamui entre dans un état méditatif qui lui permet d'intensifier considérablement ses réflexes. Cet état second, parfaitement compatible avec les autres, lui permet de percevoir le monde qui l'entoure à une vitesse accrue, si bien que les choses paraissent se dérouler relativement au ralenti, lui permettant ainsi de mieux réagir aux mouvements de ses adversaires. Il anticipe dès lors les attaques adverses avec plus de précision. Cette technique favorise une agilité et une réactivité exceptionnelles.
BOOSTUTILITAIREPUISSANCE DE RANG B
Ryū no uroko (竜の鱗), Ecailles du dragon — C
Ninjutsu Spécial/Kenjutsu
Kamui réalise un mouvement ample avec ses armes en les renforçant de son chakra pour venir parer ou dévier une flopée de projectiles/coups physiques. Il peut notamment dans le cadre d'un entraînement se priver du chakra pour une utilisation plus traditionnelle de ses armes.
DEFENSEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG C
TSUKIAKARI (月明かり), CLAIR DE LUNE — A
Ninjutsu Spécial/Kenjutsu
Profitant des vertus du zen, Kamui entre dans un état méditatif, parfaitement compatible avec les autres, qui renforce naturellement la force de son chakra. Cela lui permet alors d'augmenter drastiquement le tranchant de ses techniques de samouraï, leur conférant ainsi d'office une puissance et une efficacité accrue.
BOOSTUTILITAIREPUISSANCE DE RANG A
Bushidō Seishin no Kakuchō ("武士道の精神の拡張), Extension de l'esprit du Bushido — A
Ninjutsu Spécial/Kenjutsu
Kamui concentre du chakra dans son arme pour augmenter considérablement sa taille. Ainsi, il peut l'étendre de façon très rapide bien au-delà de sa taille initiale, à une distance équivalente à une vingtaine de mètres, pour surprendre une cible se pensant hors de sa portée. Le prolongement étant entièrement constitué de chakra, il confère d'office un tranchant plus important, susceptible d'infliger des dégâts en effleurant à peine la cible.La technique n'est en principe destinée qu'à une cible, sauf si plusieurs cibles sont proches et alignées dans la trajectoire la lame. Il est toutefois très difficile de se battre avec cette extension sur la durée.
BOOSTRAPIDEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG A-
Equipements de Kamui : 5 kunais, 20 shurikens, 20 senbons, 2 fumigènes, 2 parchemins explosifs, 1 flash-bomb, 1 note explosive, 50 makibishis, 10 mètres de fil supplémentaires et deux katanas.
決意 Ketsui, Résolution —
OBJET COMMUN
Ketsui (決意 Résolution) est un katana forgé par un maître-forgeron Tetsujin pour le compte du clan Fujiwara. On raconte même qu'elle a été entièrement conçue sur mesure pour Fujiwara Oda. Cette lame, d'un noir profond, est ornée de motifs pourpres semblables à des flammes qui parcourent sa surface avec une intensité captivante, évoquant la détermination ardente des samouraïs. Fabriquée à partir d'un alliage de métal pourpre, elle bénéficie d'une résistance exceptionnelle et d'une durabilité accrue par rapport à la plupart des armes ordinaires, tout en conservant un poids optimal. Ces motifs enflammés, d'une beauté saisissante, racontent l'histoire des nombreuses batailles et des victoires remportées par le clan Fujiwara, symbolisant leur force et leur volonté indomptable. Après avoir traversé les mains de plusieurs samouraïs, elle parvint finalement entre celles de Fujiwara Hanabi, avant d'être héritée par Kamui à sa mort. Des légendes prétendent que la lame renfermerait une parcelle du chakra de chacun de ses possesseurs, mais cela reste à prouver. Obtenu dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
静けさ Shizukesa, Silencieuse —
OBJET COMMUN
Shizukesa (静けさ Silencieuse) incarne une fusion harmonieuse entre le katana classique, vénéré des samouraïs pour sa poignée robuste et sa lame généreuse, et la rapière, symbole de précision et de finesse avec sa garde exquise et son profil élancé. Cet objet transcende le simple statut d'arme pour devenir une véritable œuvre d'art : des joyaux étincelants et un tissu brodé d'or drapent son pommeau, tandis que la lame est agrémentée de délicates gravures florales, sublimées par des touches dorées. Cette même lame scintille d'une lueur argentée, presque éblouissante, captivant le regard de quiconque croise son chemin. La garde, quant à elle, est façonnée dans un alliage rappelant l'éclat de l'or blanc, oscillant entre des reflets argentés et une pureté dorée selon l'angle sous lequel on l'observe. Obtenu dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Il ne suffit que d'un cri perçant l'horizon pour lui ôter le plus beau de ses trésors. Ses griffes s'étaient parées des atours de son sang, rendu visqueux sur ses écailles, avant que l'eau ne gangrène l'espace à nouveau – une simple seconde avant qu'un torrent ne s'érige au creux de l'esplanade, vibrant comme le poumon de l'humanité. Ses cercles concentriques s'unissaient pour former un vortex né des abysses au sein des profondeurs des plaines et de la terre, brisant le contact brûlant de ses membres contre la pierre. Le torrent parut épouser la colère des vagues, le courroux des tourbillons qui entravaient les plus faibles jusqu'aux confins de l'océan – et face à son jugement, il demeura interdit, muet, incapable. Tous ces noms dont il s'était targué lui-même à l'aube d'un lendemain sans âmes à ses côtés, son corps tentant de s'élever contre un mur invisible qui l'enfonçait plus profondément à chaque pas, chaque tentative. L'espace d'un instant, il se souvint de ces statues de marbre coulées dans l'or des veines du dragon, aux frontières du ciel où les monts se dressaient face aux nuages. De cette force diluvienne qui s'était abattue sur eux, qui leur avaient interdit de poursuivre davantage avec tant d'ardeur qu'elle aurait pu être la volonté d'une bête ou celle de la nature ; et dans le reflet de cette pierre, peut-être y voyait-il le même pouvoir. Une chose qui dépassait la simple condition de l'âme qui la maniait, capable d'invoquer les torrents là où aucune eau ne subsistait.
La folie qui avait saisi le corps de l'imprudent trouva son reflet dans ses prunelles ; il le contempla, possédé par sa puissance au point de libérer des dizaines de salves d'écumes dans les airs qu'il ne pourrait empêcher de s'écraser sur son corps. Des écailles perlèrent sa peau comme des sentinelles silencieuses – bien que tremblantes d'incertitude. Elles couvrirent son corps comme pour en amortir le choc lorsque l'une d'entre elle s'abattit sur lui ; mais son ombre perça sa peau au travers de leurs formes, cisaillant sa chair qu'il ne put pas même couvrir pour lui empêcher leur joug. Des centaines de lames lui parurent descendre depuis le ciel pour couvrir son être du pourpre qu'il dissimulait dans ses filons de vie, la douleur lézardant sur chacune de leurs entailles. Son visage se tordit sous le poids de cet acier de bruine, ses paupières tout justes plissées pour empêcher l'eau de l'aveugler. Ses mains avaient vainement tentées de s'ériger face à ses traits pour tenter de les épargner. Il lui sembla être emporté par le courant quand bien même son être ne bougeait pas – son regard élevé jusqu'aux nuages qui faisaient planer sur lui un tel maelström.
Et puis il la vit. Cette colonne de flamme immense qui déchirait le ciel comme ses iris brûlants de colère déchiraient ses yeux. Le crépuscule s'y bâti un nid, conquerra le ciel rougit par le sang des braises. Sa chaleur sembla assouvir toute forme d'écume, au point où les embruns s'éclipsèrent quelques instants après qu'elle n'ait percé la voûte céleste – il n'y avait là nul rapport que celui qu'il forgait dans son esprit ; et pourtant, tout lui criait qu'il s'agissait-là du moment d'agir, malgré la douleur qui mourait dans ses veines à chaque mouvement. Son regard se posa à nouveau sur celui qui ne possédait plus le don de voir – une seconde plus tard, son corps se jetait sur lui pour l'assaillir, courbé au plus près du sol pour en épouser la duplicité. Son être vrilla sur lui-même pour rompre les appuis de l'impudent, ôtant le toucher après la vue ; et face à son ombre décharnée qui ne pouvait plus le distinguer, sa main scellait la gorge de l'apostat pour mieux le pourfendre par le flanc, tout juste au-dessus de l'emplacement où pulsait la pierre pour l'empêcher de la saisir.
Il ne la méritait pas. Pas plus qu'il n'était digne de vivre.
récapitulatif:
Résumé
Shānyùe tente de se défendre de l'assaut autant qu'il le peut (紫金山 zi jīn shān・montagne pourpre) avant de constater l'état de son adversaire ; ne perdant pas une seconde qui lui permettrait de pouvoir riposter à nouveau, il vrille sur lui-même afin de lui rompre ses appuis en plus de lui avoir ôté la vue (卷须 juân xū・vrille) avant de glisser sur son flanc pour le pourfendre de part en part (绯红怨恨 fēihóng yuànhèn・rancœur cramoisie).
Techniques utilisées :
紫金山 zi jīn shān・montagne pourpre — B
Métamorphose animale – Taijutsu
Sous le joug d'un assaut, Shānyùe revêt l'ensemble de son corps de ses écailles afin de combler les failles laissées par son corps et encaisser son impact sous n'importe quel angle.
DÉFENSEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG B
卷须 juân xū・vrille — C
Métamorphose animale – Taijutsu
À l'aide de l'un de ses membres inférieurs – jambes, pieds ou sa queue de reptile – Shānyùe effectue une vrille tournoyante au ras du sol pour déséquilibrer sa cible et la faire chuter au sol.
ATTAQUEMONOCIBLEMONODIRECTIONELLEPUISSANCE DE RANG C
绯红怨恨 fēihóng yuànhèn・rancœur cramoisie — B
Métamorphose animale – Taijutsu
Shānyùe concentre une sérieuse quantité de chakra dans l’un de ses membres – jusqu’à que ses écailles n’en vrombissent pour trahir leur nature bestiale – avant de pourfendre purement et simplement le corps de sa cible de part en part, sectionnant ses chairs, tendons, muscles et viscères sur son passage.
ATTAQUEMONOCIBLEMONODIRECTIONELLEPUISSANCE DE RANG B
▶ Sujet: Re: Sous une pluie de sueur et de sang froid [Groupe 1 : Kamui, Atori, Shānyùe]
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Kamui
Le choc fut rude et le Samouraï en sentit sa densité. Dans tout son corps, il pouvait ressentir les vibrations de ce chakra si particulier et si puissant qui le traversait, qui le fit fuser dans les airs, qui le fit descendre avec une vitesse si importante qu'il pouvait justement comprendre qu'il ne s'en sortirait pas indemne, comme le nouvel état de son corps le laissait sous-entendre. Son contact avec le sol fut d'ailleurs marqué par la douleur, la frappe de l'Homme-Yokai ne lui avait épargné aucun souffle d'espoir et dans cette tornade de puissance, le Fujiwara en connut le prix fort. Son bras avait été brisé, mais il n'avait pas été seul. Contre la terre, son dos avait flanché, ses jambes s'étaient éprises d'une ataraxie synonyme de fracture, son corps devint lourd et aux côtés d'Ajiru qui venait d'apparaître, il faisait pâle figure. Quasiment mort, presque inanimé.
Il n'était en position de force ni contre l'Homme-Yokai, ni contre celui qu'il avait invoqué, ce qui lui fit prendre le risque à tout moment de se confronter à un danger contre lequel il ne pourrait plus rien faire.
Mais pour le moment, le Yokai de Flamme se voulait être son allié. Ses techniques étaient ravageuses, puissantes, d'un tel pouvoir de destruction que la tornade de glace qu'avait créé votre adversaire avait été complètement ravagée par toute la chaleur qui se dégageait. Elle se désagrégea, se dissipa dans les airs et contre ceci, vous décidâtes ensemble de tenter une ultime attaque contre cette cible si puissante afin, une bonne fois pour toutes, d'en venir à bout.
Le vortex de flamme se forma, dans un gigantesque tourbillon qui réchauffa l'atmosphère toute entière. Ce combat, il devenait un spectacle visible de partout aux alentours, toutes les personnes encore vivantes sur des dizaines et des dizaines de mètres pouvaient le voir, pouvaient admirer ces deux personnes qui tenaient enfin tête à cet ennemi si cauchemardesque en ces terres. Vous étiez au centre de toutes les attentions, de tous ces yeux que vous ne voyiez même pas tant ils préféraient rester loin.
L'homme fut recouvert de cette technique dont il ne pouvait s'échapper. Vous pûtes le voir cracher et libérer un souffle d'un froid sibérien qui tenta de le protéger autant que possible, si bien que la technique du Yokai ne put en venir à bout. Ce qui le toucha, ce n'étaient pas ces braises ardentes qui batifolaient hargneusement, qui dansaient en tentant de mordre sa peau de leurs crocs exaltés. C'était plutôt la lame, que Kamui avait renforcée avec sa propre technique, qu'il avait allongé en sa direction et qui le perça au niveau du torse...
Elle le traversa, perforant ses organes internes, et vous pûtes alors admirer ce qui reliait Kamui à son adversaire, cette lame gorgée de chakra qui ne pouvait plus se mouvoir tant elle était encore plantée dans son corps. Lui-même le regarda, cet homme qui lui avait donné tant de fil à retordre, le même qui crachait du sang de sa bouche tant il avait également encaissé des dommages qui n'étaient maintenant plus négligeables. Ses blessures étaient refermées, sauf celle qui était encore béante et alimentée par ce chakra tranchant, et ses mains vinrent attraper la lame du shinobi, avant qu'il n'envoie sa nouvelle technique.
« Meurs enfin. »
Dans cet air si impassible qui contrastait son état déplorable, comme s'il avait été entraîné à résister jusqu'à la mort, de la glace irradiante s'échappa d'abord de ses mains et se répartit partout. Une espèce de toile d'araignée de glace, dont les fils d'un givre on ne peut plus perforant se dessinaient dans l'espace pour attaquer les deux êtres, se répartissait dans l'air pour y forger une peinture indélébile. Et puis, il y avait avec cela ce froid qui, une nouvelle fois, se répartissait partout dans l'atmosphère, qui freinait les mouvements. Ce froid-là, il eut un effet particulier pour Ajiru qui voulait encore se baigner dans les flammes. Il était si dense, accompagné de ce vent frigorifiant, qu'il tamisait ce qui alimentait le Yokai. Il lui empêcha de respirer comme il le souhaitait, d'agir comme il le voulait pour se défendre de ces deux attaques qui visaient à vous figer tous les deux pour l'éternité.
Ses yeux parcoururent l'espace et analysèrent la situation,
Au-dessus de lui, il vit cet être si étincelant et si dangereux qui le menaçait d'extinction, comme après avoir été berné par son invocation,
La glace contre le feu, le vainqueur ne pouvait se décider que dans la puissance du chakra qui l'employait,
Il se vit impuissant, comme l'était Fujiwara Kamui qui côtoyait presque la mort,
Alors sûrement n'avait-il eu à ce moment d'autres choix.
Il approcha son corps de l'estropié, frôla d'abord son bras avec le sien, et dans une grande inspiration, il le pénétra, s'assimilant à son corps pour le réanimer. Le Genin sentit qu'il pouvait de nouveau bouger, sûrement pas de son fait, mais car Ajiru le lui permettait. Il pouvait sentir cette puissance déferler en lui, écraser cette faiblesse qu'il avait ressentit jusque-là, ce pouvoir capable de transcender le temps de quelques instants ses capacités.
Fujiwara Kamui pouvait aujourd'hui vivre la fusion, car seule l'unicité pouvait vous permettre de triompher contre un guerrier aussi puissant que ne pouvait l'être l'Homme-Yokai.
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Shānyùe
Cette défense si parfaite semblait permettre à Shānyùe de résister à tout ce qu'il désirait. Ces écailles étaient définitivement une carapace qui lui permettait de tout encaisser, malgré les mouvements que cela imposait toutefois à son corps. Le Suiton qu'utilisait la pierre se confrontait une nouvelle fois à ces écailles d'acier ; le Seijuu se voulait maître de la défense ici et, même s'il avait été blessé à de nombreuses reprises, la vigueur de son corps mêlée à sa maîtrise chakratique lui permettait de tenir tête face à ce bandit d'Oto. Le même qui avait été rendu aveugle quelques instants plus tôt sous les coups de ces griffes acérées.
Et puis, la fin de la danse vint après ce croche-patte qui fit écrouler le ninja d'Oto. La pierre se débattait avec ses pensées, envoyant de l'eau tout autour de lui de manière aléatoire et imprécise, et alors que l'errant parvint sans trop de soucis à s'extraire à chacune de ces bribes aqueuses qui tentaient de l'écorcher, les coups fatals étaient envoyés. Ils arrachèrent sa peau avec cruauté et violence, rendirent ses muscles impuissants et ses nerfs tranchés à vif, Shānyùe prospéra cette haine qu'il avait au fond de lui en l'illustrant de la pire des manières, celle qui lui convenait toutefois le mieux, car ce fut dans le sang, dans la chaire et dans les boyaux que sous ses yeux, le shinobi rendit la vie.
Il n'y avait que cette petite pierre qui, maintenant dépourvue de tout maître, n'attendait qu'à être empoignée par un nouveau possesseur.
Et le Seijuu, lui, s'apprêtait à récupérer un objet puissant dont les pouvoirs et l'histoire lui étaient encore inconnus.
Ne lui restait plus qu'à les découvrir.
Informations:
Kamui
Le RP se base sur une note importante : il est important que tu ne considères pas ton boost de rang A comme un boost de force mais bien comme un boost de tranchant. En soit, il sert principalement offensivement, ou défensivement contre une autre technique boostée au tranchant (seulement). Ici, le PNJ utilisant une technique d'une densité extrême, la Narration a considéré que Kamui s'était protégé de la technique de puissance S avec sa technique de puissance C ! Autant dire qu'il a prit d'énormes dommages sur son corps, l'empêchant quasiment de bouger, il est dans un état critique.
Les dégâts sont donc colossaux sur le corps de Kamui. Le tour n'est toutefois pas annulé car la Narration l'a estimé capable d'effectuer simplement la prolongation de sa lame et le maintien de son boost. Cela fonctionne d'ailleurs extrêmement bien, car l'Homme-Yokai s'étant protégé du vortex de flamme d'Ajiru par un gigantesque souffle glacé défensif, il ne parvient cependant pas à le voir.
Kamui parvient à ce moment là à perforer son corps.
Mais le PNJ attrape cette lame qui le perfore pour empêcher Kamui de la bouger et envoie deux techniques : - une technique de glace dans laquelle des fils extrêmement perforants se répartissent partout dans l'espace afin de tout annihiler. Cela vise Ajiru et Kamui. (puissance SSS-) - cela se combine avec une nouvelle technique de rang S dans laquelle il glace complètement l'atmosphère, afin de vous empêcher de vous défendre. (puissance S-)
Cependant, Ajiru comprenant qu'il ne fait pas le poids face à cet adversaire et ayant peur de mourir contre lui, il décide se fusionner avec Kamui. Il prend place dans le corps de Kamui et Kamui peut ressentir toute sa puissance s'ajouter à la sienne.
Pour ce tour, Kamui est capable d'utiliser deux techniques de rang SSS de Katon ou de Shakuton, comme il le souhaite (ne prend pas cela pour acquit dans ta FT !). Ce boost très important de puissance ne durera pas alors fais-en bon usage pour enfin finir ce combat ! Cela entrera dans le compte des 4 techniques.
Note : si Kamui seul n'a quasiment plus de chakra, avoir Ajiru en lui lui donne une nouvelle réserve immense supplémentaire. Sinon, sur un autre sujet, tu ne disposes pas encore des résultats du déplacement d'Aomori.
Shānyùe Pour Shanyue, le RP est simple : il tue enfin avec une violence intense le ninja d'Oto et peut récupérer la pierre. Le joueur est libre à son tour de prendre des précautions ou non avant de s'en saisir (ou de la laisser là), le prochain post Narrateur y répondra pour clôturer sa partie...
Note : l'état de santé de Shanyue n'est toutefois pas le plus optimal, l'errant est amoché de toutes parts même si ce n'est pas gravissime. Il peut toutefois sentir le grand besoin de se reposer, ce qui lui fait prendre un risque par rapport à la pierre.
Bon RP !
Lun 1 Avr - 0:08
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Fujiwara KamuiGenin 下忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: Sous une pluie de sueur et de sang froid [Groupe 1 : Kamui, Atori, Shānyùe]
Eté 83, Oto no Kuni. Acte I : Immersion dans le son. Acte II : Les dissidents du son.
La chute fut presque fatale pour le Samouraï, son bras gauche désormais complètement anéanti et le reste de son corps en piteux état. Faisant néanmoins preuve d'une remarquable résilience, il déploya une dernière offensive dans l'ombre de l'attaque d'Ajiru. L'extension de sa lame s'étendit aussitôt sur une longue distance pour pourfendre sa cible, lui infligeant d'importants dégâts internes.
Le regard fixé sur son adversaire, Kamui espérait le voir s'effondrer, en vain. Il était perplexe. Il l'avait pourtant touché, endommageant probablement des organes vitaux, songeait-il. Comment pouvait-il encore se tenir debout ? Comment pouvait-il encore respirer ? Qui était-il réellement ? Jamais encore un adversaire ne l'avait poussé aussi loin dans ses retranchements. Cela le faisait réaliser une fois de plus que, malgré le chemin parcouru, il existait des shinobi qui le surpassaient largement. Cela signifiait également que la distance à parcourir pour se rapprocher des individus comme Janome et Naga était encore grande, voire inatteignable. Une chose était certaine : cet adversaire méritait le respect. Peu importait sa nature, sa race, son allégeance, et peu importait s'il fût sous l'emprise d'un autre ou s'il agissait de sa propre initiative, en tant que guerrier, il méritait le plus grand respect...
Complétement épuisé et ayant manifestement atteint ses limites physiques, Kamui commençait malheureusement à flancher. Sa vue se brouillait et son esprit semblait s'engourdir au rythme de sa fréquence cardiaque de plus en plus lente.
Pourtant, étrangement, sa main, encore fonctionnelle, tenait fermement son arme, dont le prolongement était toujours enfoncé dans le torse de son adversaire. C'était comme s'il allait rendre son dernier souffle d'un instant à l'autre, dans cette posture, debout, sa lame enfoncée dans le corps de son ennemi.
L'homme-Yokaï, visiblement conscient de l'état du Fujiwara, décida d'agir pour mettre définitivement un terme à cette confrontation. Ainsi, il se saisit d'une partie de la lame qui était encore logée en lui et généra sans plus tarder une aura glaciale à partir de ses mains, la diffusant dans l'air environnant. Des motifs de glace jaillirent ensuite de ses doigts, tissant une immense toile d'araignée glaciale dans l'air dont les fils de givre tranchaient l'espace avec une précision chirurgicale.
Alors que cette œuvre macabre façonnée par le froid implacable menaçait autant Ajiru que Kamui, le froid ambiant s'étendit rapidement à travers toute la zone, se propageant dans l'air comme une marée glacée. Le Fujiwara n'avait en cet instant que peu conscience de ce qui se tramait, vivant le froid plus comme une expérience spirituelle qui le rapprochait peu à peu des portes de l'au-delà. Ses faibles battements de cœur semblaient marquer un pas de plus vers l'obscurité, tandis que ses souvenirs, ses regrets et ses moments de joie et de douleur se mêlaient dans un tourbillon chaotique et indescriptible.
Puis, dans un instant de silence, son cœur cessa de battre...
Une fraction de seconde suspendue dans le vide, où le temps n’existait plus pour le samouraï. C'était à ce moment qu'Ajiru, d'un geste calculé, se rapprocha et frotta son bras sur celui du Fujiwara, provoquant une fusion dont le guerrier ne soupçonnait même pas l’existence.
Soudain, le cœur du samouraï repartit des plus belles, alors qu’une force puissante l'envahissait, une énergie dévorante qui parcourait ses veines à une vitesse hallucinante. Ses tenketsu s'illuminaient d'une lueur écarlate, vibrant en harmonie avec le flux bouillonnant d'énergie qui le traversait. Une transformation physique radicale s'amorça.
Son corps, autrefois usé et meurtri, devint plus vif et prenant une teinte rougeâtre, à l'image d'Ajiru. Deux longues cornes émergèrent de son crâne et des longues griffes acérées épousèrent ses doigts, témoignant de sa métamorphose. Ses cheveux se muèrent en une flamme ardente, tourbillonnant autour de lui telles des langues de feu. Même ses vêtements furent affectés, subissant une transformation mystérieuse qui étonnerait peut-être même son adversaire.
Après cette transformation, il semblerait que ce fût la personnalité d'Ajiru qui prenait le contrôle du corps métamorphosé de Kamui. Tentant de démêler ce qui se passait dans son esprit confus, le samouraï discernait une lueur, son adversaire toujours debout au bout. Il ressentit son corps agir, tentant de l'abattre. Ses cornes se dressèrent vers leur cible, alors qu'une immense vague de chaleur sous pression jaillit vers le cœur de la toile prête à le déchiqueter, cherchant à le réduire à néant.
S'ensuivit une immense vague de chaleur qui se déploya tout autour de son corps et frappa de plein fouet l'atmosphère sur une longue distance, cherchant littéralement à faire disparaître le froid au profit d'une canicule étourdissante.
Profitant de cette technique qui devrait probablement déstabiliser son adversaire, même le court d'un instant, la lame de Kamui s'embrasa d'un feu ardent, se propageant rapidement le long de son tranchant pour percuter l'homme-yokaï de plein fouet. Ces flammes condensées visaient à amplifier les dégâts et à carboniser de l'intérieur les organes de son adversaire.
Bien que Kamui aurait préféré neutraliser l'homme-yokaï tout en le gardant en vie, il semblerait qu'Ajiru préférât le voir mort pour assurer sa propre survie...
Spoiler:
Etat Kamui :
Santé : Bras gauche écrabouillé, graves blessures au dos et un peu partout sur le corps. Son coeur cesse de battre un instant, avant d'être réanimé par la fusion. Mental : Confus & Possédé Chakra : [2C] - [4B] - [8A]
Etat Ajiru :
Santé : RAS Chakra : [3S] - [2SSS]
Etat Aomori :
Santé : Ailes légèrement brûlées par le froid, mouvements ralentis Chakra : [2B]
Résumé du rp :
→ Kamui éprouve beaucoup de respect pour son adversaire qui ne flanche pas malgré toutes ses tentatives. Son esprit le quitte lentement du fait de son état (quasiment à court de chakra et beaucoup de séquelles)
→ Il n'a même plus conscience de tout ce que prépare son adversaire. Son cœur cessa de battre, tout en conservant sa posture, débout, sa lame enfoncée dans le torse de son adversaire. Finalement, il se voit réanimé par la fusion avec Ajiru. Cela opère une transformation physique chez lui, tandis que c'est Ajiru qui semble contrôler son corps.
→ Dressant ses cornes (c'est uniquement pour le style, ça peut être la bouche ou la main. En l'absence de précision, je me suis permis une certaine liberté), il forme rapidement une immense boule de chaleur qu'il déploie sous la forme d'une puissante vague sous pression pour viser le cœur de la toile de givre (Technique monocible très rapide SSS-). Je pars du principe qu'il n'y a pas besoin de faire du zone vu qu'ils ont fusionné.
→ Dans la foulée, Ajiru, contrôlant toujours le corps de Kamui, déploie une immense vague de chaleur rang SSS tout autour de lui pour briser le froid et le remplacé par une canicule étourdissante (Puissance SSS-). Sachant qu'il s'agit avant tout d'une technique "défensive" visant à briser le froid, c'est ok si l'effet étourdissant n'est pas pris en compte.
→ Puisque l'homme yokaï a toujours le prolongement de la lame de Kamui dans son corps (rang A), Ajiru le maintient et le renforce d'une flamme ardente sous pression, qu'il libère très rapidement pour carboniser les organes de leur ennemi de l'intérieur.
Techniques utilisées par Kamui :
Bushidō Seishin no Kakuchō ("武士道の精神の拡張), Extension de l'esprit du Bushido — A
Ninjutsu Spécial/Kenjutsu
Kamui concentre du chakra dans son arme pour augmenter considérablement sa taille. Ainsi, il peut l'étendre de façon très rapide bien au-delà de sa taille initiale, à une distance équivalente à une vingtaine de mètres, pour surprendre une cible se pensant hors de sa portée. Le prolongement étant entièrement constitué de chakra, il confère d'office un tranchant plus important, susceptible d'infliger des dégâts en effleurant à peine la cible.La technique n'est en principe destinée qu'à une cible, sauf si plusieurs cibles sont proches et alignées dans la trajectoire la lame. Il est toutefois très difficile de se battre avec cette extension sur la durée.
BOOSTRAPIDEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG A-
Equipements de Kamui : 5 kunais, 20 shurikens, 20 senbons, 2 fumigènes, 2 parchemins explosifs, 1 flash-bomb, 1 note explosive, 50 makibishis, 10 mètres de fil supplémentaires et deux katanas.
決意 Ketsui, Résolution —
OBJET COMMUN
Ketsui (決意 Résolution) est un katana forgé par un maître-forgeron Tetsujin pour le compte du clan Fujiwara. On raconte même qu'elle a été entièrement conçue sur mesure pour Fujiwara Oda. Cette lame, d'un noir profond, est ornée de motifs pourpres semblables à des flammes qui parcourent sa surface avec une intensité captivante, évoquant la détermination ardente des samouraïs. Fabriquée à partir d'un alliage de métal pourpre, elle bénéficie d'une résistance exceptionnelle et d'une durabilité accrue par rapport à la plupart des armes ordinaires, tout en conservant un poids optimal. Ces motifs enflammés, d'une beauté saisissante, racontent l'histoire des nombreuses batailles et des victoires remportées par le clan Fujiwara, symbolisant leur force et leur volonté indomptable. Après avoir traversé les mains de plusieurs samouraïs, elle parvint finalement entre celles de Fujiwara Hanabi, avant d'être héritée par Kamui à sa mort. Des légendes prétendent que la lame renfermerait une parcelle du chakra de chacun de ses possesseurs, mais cela reste à prouver. Obtenu dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
静けさ Shizukesa, Silencieuse —
OBJET COMMUN
Shizukesa (静けさ Silencieuse) incarne une fusion harmonieuse entre le katana classique, vénéré des samouraïs pour sa poignée robuste et sa lame généreuse, et la rapière, symbole de précision et de finesse avec sa garde exquise et son profil élancé. Cet objet transcende le simple statut d'arme pour devenir une véritable œuvre d'art : des joyaux étincelants et un tissu brodé d'or drapent son pommeau, tandis que la lame est agrémentée de délicates gravures florales, sublimées par des touches dorées. Cette même lame scintille d'une lueur argentée, presque éblouissante, captivant le regard de quiconque croise son chemin. La garde, quant à elle, est façonnée dans un alliage rappelant l'éclat de l'or blanc, oscillant entre des reflets argentés et une pureté dorée selon l'angle sous lequel on l'observe. Obtenu dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ses griffes s'extirpèrent de la carcasse dans un fracas d'os brisés et de chairs malmenées, son échine raidie par le dédain avec lesquels ses yeux s'écrasaient sur son corps mort gisant au sol sans une once de souffle appelant la vie dans ses poumons – le seul silence que l'hécatombe laissait derrière elle, comme elle avait rendu muettes les plaines de Sanchu où les siens reposaient au creux de la terre. Son pied heurta son flanc éventré pour le retourner face aux cieux – comme pour conférer aux dragons jumeaux une meilleure vue sur cet impie, orfèvre de l'obsidienne coulée dans son esprit et ses veines ; son faciès déchiré se révéla à lui dans toute la putridité du trépas sans qu'il ne le contemple un instant. Son genou ploya face à la roche, épousa les détours de la poussière galvanisée par l'écume qui avait abreuvé ce hameau abandonné – et là, son index souleva le tissu qui recouvrait les lueurs bleutées de la mer, pulsant d'autant de vie que son hôte en était désormais dépossédé.
Son regard crépusculaire épousa ses gravures, ignorant à la signification des symboles qui ornaient son flanc perlé comme au pouvoir qu'elle renfermait. Il voulut tendre la main vers elle, ses muscles tiraillant son être à chacun de ses mouvements – couverts d'autant de coupures que de lames ne s'étaient abattues entre ses squames – mais se retint au dernier moment, ses sourcils froncés par l'incertitude. Il se souvint de l'attitude de l'homme chaque fois qu'il en appelait à son pouvoir, à son air proche de la démence au gré des coups et de la douleur qui irradiait ses membres. Les réminiscences du croc du dragon lui revinrent en mémoire à leur tour – cette façon si sauvage, presque prête à le posséder avec laquelle elle avait pulsé entre ses doigts, comme animée d'une vie qui lui était propre. De cette volonté étrange qui avait étreint ses chairs, à le pousser toujours plus à suivre sa trace, à le rejoindre dans le creux de ces abysses où le musicien avait trôné à ses côtés. Une pensée traversa son esprit, comme un murmure porté par l'instinct. Était-elle forgé de la même malédiction ?
Shānyùe attarda son attention sur les traits des hommes qu'il venait d'offrir aux morts, à la recherche du moindre indice qui pourrait apporter une réponse à sa prudence. Il n'en vit aucune – ses membres étaient égaux à ceux des vivants, leurs faciès semblables à ceux de tous les macchabés qu'il avait laissé derrière lui le long de la frontière. Elle ne paraissait pas les avoir drainé d'une quelconque essence ; mais dans son état flagellant, peut-être valait-il mieux ne pas tenter le diable gisant dans l'ombre de son épaule. Sa dextre se saisit d'une fraction de tissu que ses dents eurent tôt fait de faire céder en lambeaux, reliques morcelées de ce qui fut autrefois une cape ou une égide : là, sa main saisit finement l'objet entre les reliefs du tissu, lové autours de ses chairs de pierre pour la glisser dans une sacoche fine qu'il ne manqua pas de refermer soigneusement.
Ses mains vagabondèrent sur le corps des défunts à la recherche de quelconques objets dont ils n'auraient plus l'utilisé désormais avant d'élever son regard vers la voûte du ciel, où la colonne de braises était subjuguée par une onde de choc enflammant les nuages. Une brise légère lui parvint, glissant sur ses joues – plus chaude que les précédentes ne l'avaient été. Que se passait-il là-bas ?
Refusant de sacrifier plus de son temps à des questions dont les réponses se trouvaient ailleurs, le reptile ancra sa paume sur les reliefs de son genou pour se redresser face à l'alizée, son corps alourdit de poussière, de boue et de sang – qu'il soit le sien ou celui de ses adjuvants. Sans un dernier regard envers ces silhouettes mornes qu'il n'entrera pas sous les ombrages de la terre – quel poison ce serait pour elle –, il laissa son être suivre la course que le brasier avait tissée pour lui, à l'horizon.
Fin du RP de mon côté d'après le Narrateur !
récapitulatif:
Shānyùe récupère la pierre et l'enveloppe dans un morceau de tissu pour l'étudier plus tard – préférant se mettre à l'abri dans le cas où son affrontement attirerait d'autres individus près de sa position avant toute chose. Il fouille les cadavres des hommes au cas où il y trouverait quelque chose – ryōs, possessions diverses. Il suit la colonne de flamme qu'il a aperçu plus tôt et s'engage dans cette direction pour la suite.
Jeu 4 Avr - 20:57
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Narrateur
▶ Sujet: Re: Sous une pluie de sueur et de sang froid [Groupe 1 : Kamui, Atori, Shānyùe]
Le Fujiwara n'était plus que l'ombre de lui-même avant que cette nouvelle étincelle ne le fasse naître à nouveau. Ajiru n'était à ce titre plus un simple Yokai ; brûlant, étouffant de toute sa chaleur, c'était comme si les flammes venaient s'assimiler avec le Genin afin de matérialiser toute sa volonté. Son regard pouvait être plus flamboyant, son corps était infiniment plus renforcé, il ressentait ce que c'était que d'être un surhomme, une entité presque divine. A ce moment-là, les puissances cumulées d'Ajiru et de la sienne se mêlaient pour ne faire qu'un tout entier qui ne laisserait qu'un vide. Cette toile de glace qui se dessinait dangereusement dans les airs, ayant au passage puisé dans les ressources les plus profondes de chakra de ce curieux adversaire, mêlée à cette atmosphère plus que frigorifiante, toutes les deux étaient annihilées par la puissance de la chaleur qui se dégageait de la technique du Yokai de flamme.
Leurs coeurs s'embrasaient, ainsi s'ensuivait sa lame. La toile fondit après avoir explosée par cette attaque si sublime et le froid complètement glaçant se transforma petit à petit en une chaleur étouffante dans laquelle seul les Fusionnés pouvaient respirer. Autour d'eux, tout semblait instantanément asséché ; le village retrouvait plus que rapidement sa forme d'antan et plus que cela, toute l'humidité qui le recouvrait fut complètement drainée au point où le feu régnait en maître. Tetsu s'en verrait presque insulté, le bois des toits et les briques qui comportaient les maisons s'effritait, se désintégrait sous cette pression intense.
Et puis surtout, la peau de l'Homme-Yokai suivait cette funeste dynamique. Ses blessures s'ouvrirent de nouveau, laissant couler son sang qui s'asséchait complètement. Les flammes qui recouvraient cette lame de chakra empoisonnèrent complètement ses viscères au point où elles les éliminèrent en un rien de temps. Aussi dure pouvait être sa peau, aussi résistant pouvait-il être, jamais n'y avait-il eu le moindre art ninja, la moindre capacité qui permettait de renforcer les organes même. Au-dessus de ses yeux d'un rouge flamboyant, qui ne semblait plus l'assimiler en une quelconque manière à un humain normal, le corps de sa cible fut fidèle à tout ce qui rongeait les alentours.
Kamui avait-il put peiner à se défaire de son adversaire, avec cette attaque, tout avait été si simple. Il avait été carbonisé à vitesse éclair, ses ailes s'étaient désagrégées à leur tour et ainsi chuta du ciel ce qui semblait être un Ange Déchu, du moins ce qu'il en restait. Un simple amas difforme, complètement noircit par les flammes et par la carbonisation, qui s'écrasa misérablement au sol comme s'il avait vécu une vie minable et insignifiante.
Dans son corps, le Fujiwara put sentir Ajiru bouger. Après ce moment court et intense d'assimilation, petit à petit, le Yokai s'extirpa de son corps pour reprendre son apparence normale, distincte. Ce qu'il y avait de plus affolant, ce qui devait alerter Kamui maintenant qu'il était redevenu lui-même, c'était que son corps n'était plus blessé. Il n'avait plus qu'une fatigue immense et une réserve de chakra devenue vide, mais son corps, lui, était comme neuf.
Il retrouva son bâton qu'il invoqua du vide et retourna dessus. Ajiru ne parla pas, simplement, il pointa du doigt la position du coeur du Fujiwara. Il l'invita à regarder.
Il s'agissait de sa marque, tout simplement. De la marque du Yokai qui semblait encore trop récente, trop neuve, qui ne semblait le rendre capable d'utiliser quelques capacités pour le moment. Mais le Fujiwara pouvait deviner qu'avec le temps, avec les invocations peut-être, mais aussi avec les gains de sa propre puissance... il serait amené à l'alimenter jusqu'à, un jour, pouvoir l'employer d'une mystérieuse manière.
Il ne lui manquait plus qu'à s'y rendre, à ce moment.
Informations:
Que ce soit pour Shanyue ou pour Kamui, le RP est terminé ! Kamui peut cependant prendre un nouveau tour afin de tenter de communiquer avec Ajiru s'il le souhaite, vu qu'il n'est pas encore parti.
Vous remportez tous les deux les récompenses suivantes : - 10xp d'initiative joueur (qui fonctionnera pour la partie une et deux) - 7 xp pour Kamui pour ce RP - 5 xp pour Shānyùe pour ce RP
Kamui récupère également la récompense suivante :
MARQUE D'AJIRU
RÉCOMPENSE RARE
En fusionnant avec Ajiru et en lui sauvant la vie d'une certaine manière, Ajiru a déposé son sceau sur le coeur de Kamui. Cela lui permet de l'invoquer bien plus facilement. Si pour le moment cette marque ne sert qu'à cela, elle est destinée à monter en puissance avec le nombre d'invocation d'Ajiru, le gain de puissance de Kamui et le temps afin d'octroyer au porteur des pouvoirs spécifiques et particuliers. Bien qu'il reste toujours dangereux et risqué de continuer à s'acoquiner avec un Yokai. Obtenu dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Shānyùe tant qu'à lui récupère la récompense suivante :
PIERRE D'EAU MYSTIQUE
OBJET LÉGENDAIRE
Aux origines inconnues, la pierre d'eau permet à son détenteur d'utiliser des techniques de Suiton avec une exécution rapide et impressionnante. Ces techniques, ne pouvant être qu'offensives, ne demandent aucun mudra et imposent à la place un simple contact de la main avec la pierre. Au delà de ces atouts, la pierre semble présenter au cours du temps une étrange affiliation avec la personne qui la détient ; au plus longtemps ce lien dure, plus celle-ci semble accroître son affiliation avec son détenteur. Mais à quoi cela pourrait-il bien servir ? Concrètement, la pierre permet au détenteur de créer une technique offensive de Suiton de rang X ne demandant aucun mudra. Obtenu dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
En attendant de savoir si Kamui continue le RP ou non (le temps d'une ou deux réponses maximum) !
Ven 5 Avr - 19:51
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Fujiwara KamuiGenin 下忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: Sous une pluie de sueur et de sang froid [Groupe 1 : Kamui, Atori, Shānyùe]
Eté 83, Oto no Kuni. Acte I : Immersion dans le son. Acte II : Les dissidents du son.
Ne faisant désormais plus qu'un avec Ajiru des braises, Kamui ressentait toute la puissance du Yokaï circuler en lui tel un fleuve déchaîné à travers ses tenketsu. L'étreinte de ce pouvoir dévorant le fit presque se sentir invincible, une sensation nouvelle qui éveillait en lui, sur le moment, des émotions jusqu’à lors inconnues.
Alors qu'il tentait d'appréhender la portée de cette fusion mystique, le paysage autour de lui fut dévasté par les flammes ardentes d'Ajiru, qui avaient également annihilés les assauts glacés de l'homme-yokaï. Le champ de bataille n'était plus qu'un désert de cendres, englouti par une fournaise dévorante. Cette scène surréaliste, à quelques détails près, rappelait étrangement [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] au samouraï. La seule différence était que dans ses mauvais songes, c'était Homura qui semblait brûler, tandis que lui-même jouait un rôle pour le moins ambigu...
Revenant à la réalité, Kamui observa à travers les yeux d'Ajiru la chute de son adversaire, dont le corps semblait avoir été carbonisé par sa dernière technique. Ainsi, tel un ange déchu, l'homme-yokaï chutait sous l'emprise de la gravité, dans un décor obscur et lugubre, où les nuages avaient englouti la lumière du jour.
Soudain, le samouraï fut pris d'étranges tremblements, accompagnés d'intenses migraines, jusqu'à ce qu'il réalisât qu'Ajiru s’était extirpé de son corps. Une sensation déconcertante l'envahit, mais il put contempler son allié du jour reprendre sa forme initiale, le rendant ainsi de nouveau maître de sa propre enveloppe charnelle. C'est à cet instant précis que Kamui s'aperçut qu'il avait recouvré la mobilité de son bras handicapé et que toutes ses blessures s'étaient mystérieusement refermées. Confus, il reporta ses pupilles écarlates sur le Yokaï, qui se tenait sur le bâton qu’il avait invoqué.
Bien qu'Ajiru demeurait silencieux, son geste muet du doigt incita néanmoins le Fujiwara à observer son propre corps, plus particulièrement la où se trouvait son cœur.
Inclinant instinctivement la tête, Kamui remarqua avec stupéfaction une étrange marque qui dominait cette partie de son anatomie. Naturellement, il se posa une multitude de questions, se demandant ce que cela pouvait bien être et pourquoi le Yokaï lui avait laissé cette marque.
Cependant, avant de les poser, il fit quelques pas en direction de son adversaire à priori mort. Il observa une dernière fois son corps, cherchant à s'assurer qu'il était bel et bien dans l’autre monde...
« ... Je n'imagine pas les dégâts que tu aurais pu causer si tu avais été sur le champ de bataille... » Fit Kamui, dans un premier temps.
Sa voix vacillait sous le poids de la fatigue. Ses yeux scrutaient attentivement la silhouette de l'homme-yokaï tandis que sa main, tenant fermement son Ketsui, s'élevait lentement.
« Ton combat est terminé. » Ajouta -t-il, en enfonçant profondément son arme dans la chair carbonisée de son ennemi pour pourfendre ce qu'il restait de son cœur.
Il préférait s’éviter toute mauvaise surprise. Cet ennemi était bien trop redoutable pour qu'il puisse se permettre de le sous-estimer à nouveau, songeait-il. Ainsi, mieux valait s'assurer qu'il ne renaisse pas de ses cendres...
Il ne restait plus qu'à attendre le retour d'Aomori pour emporter le cadavre au royaume des corbeaux, afin qu’il puisse plus tard être examiner par des experts.
En attendant, Kamui se tourna vers Ajiru, qui était toujours perché sur son mystérieux bâton au milieu des flammes.
« … Ajiru des Braises... Tu me dois des explications... Comment as-tu fait pour prendre possession de mon corps ? Tous tes semblables sont-ils capables de réaliser de telles prouesses ? » Demanda -t-il, dans un premier temps. « Pourquoi et quelle est la signification de cette marque que tu m'as laissée ? » Reprit-il, en portant sa main gauche sur sa poitrine.
Il dévisageait la créature d'un regard inquisiteur.
« … En tant que samouraï, je me suis préparé à mourir en toute circonstance. Si tu m'as privé de ce destin, que j'ai cru avoir embrassé l'espace d'un instant, ce n'est pas pour mes beaux yeux, mais uniquement pour tes propres intérêts. Alors, parle ! » Conclut-il, en élevant légèrement le ton.
Lui qui avait horreur que l'on altère son libre arbitre s’était retrouvé sous le contrôle d'une des créatures les plus abhorrées par ses semblables. Et même s'il partageait une opinion plus nuancée que les siens, et quand bien même il aurait placé une partie de ses espoirs sur Ajiru pour remporter la guerre, ce qui s'était produit avait de quoi le désarçonner...
Spoiler:
Je tiens à remercier le narrateur pour les deux narrations exceptionnelles qu'on a eu durant cette première phase de la guerre.
Puisque j'avais une certaine marge de manouvre, je suis partie du principe que Kamui n'était pas totalement maître de lui-même durant cette première fusion. Ce qui pourrait changer à l'avenir et montrer une certaine évolution.
Ne préférant prendre aucun risque, malgré le corps carbonisé de l'Homme-Yokaï, Kamui se rapproche de lui et lui transperce le coeur. Il attend le retour d'Aomori pour lui ordonner de rapatrier le cadavre au Royaume des Corbeaux afin que des experts puissent l'examiner plus tard.
Kamui pose ses premières interrogations à Ajiru. En fonction de l'état d'esprit du Yokaï, il peut ou non évoquer lui-même le cas de l'Homme-Yokaï. S'il ne le fait pas, ce sera les dernières interrogations que Kamui lui posera.
Enfin, j'aimerai avoir un point sur les éléments suivants please : → Est-ce qu'il y a eu des survivants ? Est-ce qu'ils ont pu évacuer les lieux à temps (grâce à Karasuma) ? Finalement, les habitants du hameau étaient-ils pro ou anti-Daimyo ? (Si jamais y a des indices qui permettraient à Karasuma de se faire un avis). → Quid d'Aomori ? L'unité de Kamui a -t-elle était décimée par la S de l'homme-Yokaï ou y a -t-il des survivants ? Dans un cas comme dans l'autre, ça m'importe peu HRP, mais le savoir IRP est important pour la suite.
En dehors d'Ajiru, pour le reste je me contenterai même de réponses en HRP en spoiler.
Le doigt du Yokai se recroquevilla sur lui-même afin de se refermer avec ses pairs dans sa paume. Les mots de Kamui, il les avait visiblement entendu, mais c'était la question de savoir s'il comprenait et de s'il était capable de répondre qui était importante. Kamui était visiblement perturbé et avait logiquement besoin de réponse, c'était ce que toute personne aurait été amenée à faire à ce moment-là, et cette question similaire à un élan d'espoir venait effectivement de se perdre dans les oreilles de son auditeur.
Malheureusement, le Yokai ne fit que pencher la tête sur le côté. Il l'observait comme on observait un alien, mais il était visiblement reconnaissant de ce qui s'était produit. Comme si le Fujiwara lui avait sauvé la vie, finalement.
Mais il était incapable de le lui expliquer. Il resta de marbre et s'apprêta cette fois à disparaître dans les flammes, aussi mystérieusement qu'il était apparut, comme s'il retournait dans son berceau. Et cette fois, ce fut ses deux corbeaux qui, à la place, vinrent le rejoindre.
Le premier Karasuma, réussit à évacuer un très faible nombre d'Otojin et parvint à apprendre qu'ils appartenaient au camp d'Oto du Daimyo. Tandis que Aomori, lui, lui fit parvenir la pire nouvelle que Kamui aurait pu entendre. Si la majorité de ses compagnons furent annihilés, il pouvait toujours exister une ou plusieurs personnes qui, peut-être, était encore en vie. Peut-être pouvait-il encore le ou les sauver, ou peut-être ne serait-il qu'en mesure de les regarder vivre leurs derniers instants...
Informations:
jJe me permets de faire plus court vu qu'on arrive à la fin !
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▶ Sujet: Re: Sous une pluie de sueur et de sang froid [Groupe 1 : Kamui, Atori, Shānyùe]
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