SPIRIT OF SHINOBI

embrace your power




  1. ANNONCES

    22.04.24 patch Le Patch .02 est disponible !

    01.02.24 patch Le Patch .01 est disponible !

    20.12.23 nouveautés La news de fin d'année est sortie, affublée de nombreux changements et nouveautés, notamment dans les mises à jour de topics, de contextes, ainsi que d'un bottin des PnJs apparus en narrations afin de faciliter leur suivi !

    31.10.23 nouveautés La news d'octobre est sortie et le forum se dote, à l'occasion d'Halloween, d'un bestiaire de yokai dédié aux joueurs ainsi que d'une nouvelle bannière ! Kumo obient également un nouveau Ninjutsu Spécial, les reliques mystiques.

    24.10.23 changement Le forum passe officiellement à l'été 83. De nouvelles trames sont apparues pour chaque faction !

    18.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais ouverts à toutes les factions et nous mettons en place les rangs intermédiaire pour donner plus de visibilité sur l'avancée du personnage ! La faction de Kiri récupère également un bonus XP à la présentation.

    04.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais fermés pour la faction de Kumo qui a retrouvé sa pleine attractivité : ils demeurent toutefois ouverts à Kiri ! Nous retirons également les bonus XP associés, puisque l'activité atteinte nous convient.

    01.07.23 update Le forum dispose désormais d'un thème sombre ! Reportez-vous au petit curseur sur votre droite pour changer de l'un à l'autre.

    24.06.23 NEWS ! La news de juin est sortie ! Au programme ; des précisions et changements sur notre philosophie, la faction des Errants et les paliers de progression.

    23.06.23 changement Le forum passe officiellement l'an 83 (printemps). De nouveaux enjeux sont apparus sur les contextes de chaque faction !

    Été 83

    Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.

    Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.

    Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.

    Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.

    Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.

    Lire la suite


    XP

    Homura

    personnages


    Kiri

    personnages, +30 XP


    Kumo

    personnages, +15 XP


    Errants

    personnages


  2. Image decoration
    shogunat printemps 83
    Contexte d'Homura
    Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.

    ❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.

    ❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).

    ❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
    Image Personnage

    FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.

    Image Personnage

    HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.

    Image Personnage

    NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.

    Enjeu n°1 :

    COOPÉRER AVEC KIRI ET KUMO

    65%

    Enjeu n°2 :

    CONNAÎTRE SES ENNEMIS

    10%

    Enjeu n°3 :

    VERS LES PROFONDEURS INCONNUES

    100%

    Derniers RP

    Retour au temple souterrain

    À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.

    Le massacre du boucher

    À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ».
    Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance.
    À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.

    Évènement

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    Culture & religion

    → La chasse 春・狩猟期 – printemps
    → Festival de la Lune Rouge 夏・赤月の祭り – été
    → Virée aux morts 秋・死者への旅行 – automne
    → Nouvel an guerrier 冬・戦士新年 – hiver

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  3. Image decoration
    kirigakure printemps 83
    Contexte de Kiri
    S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.

    ▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.

    ▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.

    ▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.

    ▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.

    ▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.

    ▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.

    ▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
    Image Personnage

    YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.

    Image Personnage

    KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.

    Image Personnage

    SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.

    Enjeu n°1 :

    SE RENSEIGNER À L'INTERNATIONAL

    20%

    Enjeu n°2 :

    LE MYSTÈRE D'ARASHI

    0%

    Enjeu n°3 :

    LES ORIGINES DE LA BRUME SANGLANTE

    30%

    Derniers RP

    La lutte contre le yokai originel, groupe 1 et groupe 2

    Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.

    Enjeu : les origines de la Brume Sanglante & La Brume du Seigneur

    TBA

    Évènement

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    Culture & religion

    → Soutien aux cultures 春・米農業のサポート – printemps
    → Grande marée 夏・大潮 – été
    → Parade de sang 秋・血液示威運動 – automne
    → Hymne à la Brume 冬・霧に賛美歌 – hiver

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  4. Image decoration
    kumogakure printemps 83
    Contexte de Kumo
    Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.

    ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.

    ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.

    ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.

    ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
    Image Personnage

    SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.

    Image Personnage

    ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.

    Image Personnage

    INUZUKA GETSUMEN — DÉCÉDÉ Fier et orgueilleux, à l'image des siens, Getsumen était le chef du clan Inuzuka. Reconnu pour sa ténacité au combat et pour sa témérité, il faisait partie des personnalités les plus attendues au poste de Shodaime Raikage. Il ne cachait pas sa profonde hostilité envers les dirigeants de son village, ce qui étrangement ne lui est jamais retombé dessus.

    Enjeu n°1 :

    COLLABORER AVEC HOMURA ET KIRI

    50%

    Enjeu n°2 :

    ESPIONNER LES PUISSANCES DU MONDE

    50%

    Enjeu n°3 :

    DESSEIN DE CONTRE-ATTAQUE

    0%

    Enjeu n°4 :

    SUITE DE L'AMULETTE

    20%

    Derniers RP

    L'histoire se répète : tour du raikage

    À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.

    L'histoire se répète : domaine aburame

    Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.

    L'histoire se répète : domaine shiratsuchi

    Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan.
    Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant.
    À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.

    Évènement

    À l'hiver 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio.
    Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.

    Culture & religion

    → Grande collecte 春・大採取 – printemps
    → Célébration d'Antan 夏・昨年のお祝い – été
    → Cérémonie des chandelles 秋・キャンドルの式 – automne
    → Jeux d'hiver 冬・冬季ゲーム – hiver

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L'enfer qui est le nôtre [Aburame Yokoshima]

Aburame Wari
L'enfer qui est le nôtre [Aburame Yokoshima] EmptySam 17 Fév - 15:42

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Aburame WariGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: L'enfer qui est le nôtre [Aburame Yokoshima]



De là où je suis, je me demande si le ciel est gris de nuages. M’est avis qu’il est sombre, en tout cas, car de mon âme fracturée ne jaillissent que des idées noires. Le désespoir s’est emparé de mon être. Seul sur mon lit de camp, dans cet hospice de fortune où s’amassent poussières et saletés, dans un fatras de bandages jaunis par la vétusté et sur un matelas trop dur, mon esprit flotte. Cela fait à peine quelques jours que Kumogakure a été attaquée, et quand bien même j’ai réussi à esquiver la case hospitalisation lors de mon affrontement avec l’une des créatures les plus dangereuses de ce monde, laquelle a décimé mon clan, reste qu’il fallait que la fatalité revienne, ô éternelle amie, malédiction de toutes les heures. Sur l’autel de mes pêchés et exposant mes torts, le malheur s’est réincarné et le fantôme de mes démons a resserré son étreinte sur mon crâne. Le premier et le plus grand de mes lourds défauts est ma langue. Elle gesticule trop, agite les mots flambants au-dessus du bois sec et expose mon corps à la déflagration. C’est précisément ce qui m’a guidé vers ce lit calamiteux.

Le tonnerre a grondé, à Kumogakure. Le Raikage, Nidaime de position, a fait jaillir sa colère sur mon corps alors que je venais lui conter mes découvertes, étaler mes suppositions, effeuillé tous les secrets du Yuusei. Mes fautes sont graves toutefois, car je ne me suis point contenté de rendre des comptes aux autorités. Je me suis insurgé contre la chaîne de commandement. Je me suis cru capable de prendre ce rôle à bras-le-corps, de porter la flamme des revendications, d’inscrire le village dans une nouvelle ligne politique. Ce que d’aucuns ont considéré comme une mutinerie, je l’ai vécu comme un cri du cœur.

L'enfer qui est le nôtre [Aburame Yokoshima] 4gdd

Le dialogue s’est rompu. Yamamoto Nobu a tenté de me tuer.

Comment croire que le pire de mes ennemis viendrait de mon propre peuple ? Bien qu’étant rebelle dans l’âme, ingrat sans doute, grossier assurément, je n’ai jamais trahi Kumogakure. Toute mon existence s’est, certes, centrée sur moi-même, mais du début de ma sinistre existence jusqu’à l’instant présent, chacun de mes actes a été guidé par le désir de doter le Kaminari de la meilleure des armées possibles, comme on habillerait les nuages d’une foudre étincelante.
J’ai échoué. J’avais déjà perdu la confiance de mon clan, de mes frères. J’ai perdu celle de mes supérieurs.

J’ai, littéralement, tout perdu.

Eté 83, Kumogakure

À l'intention de @Aburame Wari


Par cette présente, nous vous annonçons que vous êtes destitué de votre grade de Chûnin et rétrogradé au grade de Genin au sein de Kumogakure. Les valeurs que vous défendez actuellement au sein de notre village compromettent votre prise de responsabilité et sont contraires à celles requises pour le grade supérieur. Vous êtes jugés inapte pour cette prise de fonction.

Autorités de Kumogakure



Peut-être que le ciel est clair, dehors. Je l’ignore. Je préfère attendre la nuit. Je me dis que là-haut scintillent les âmes et les sourires de mes camarades disparus. J’ai une pensée pour tous ceux qui ont croisé ma route. Je me remémore nos missions, nos déboires, nos conflits, nos mots et nos maux, nos rires et nos chagrins. J’ai vécu bien des choses à Kumogakure, et je ne regrette rien du passé. Peut-être est-ce le destin, simplement ? Qui sait si je ne suis pas enlisé dans une tourbe qui me mène droit aux enfers ?

J’ai l’impression d’être emporté, en tout cas, vers les ténèbres. Je glisse vers un gouffre insondable. Et j’attends. J’attends de voir de quoi sera fait demain.

J’entends des pas qui résonnent dans les couloirs de l’hospice. Les quelques insectes qu’il me reste se dressent et leurs mandibules se désarticulent vers le ciel. J’ai perdu une de mes reines, ces derniers jours, à cause du Nidaime. Je la pleure tous les jours, aussi vrai que je constate la lente extinction de la colonie : mes filles meurent, et aucune larve ne vient recycler la démographie de mon petit peuple. Je m’enfonce dans mes draps. Les bandages m’échauffent chaque fois que je bouge : ça pique, ça tire sur des croûtes qui cicatrisent et qui s’infectent, parce que les étoffes ne sont pas renouvelées. Tant pis. J’ai appris à vivre de peu.

Je ferme les yeux. Seuls les songes me réconfortent.

Spoiler:

Narrateur
L'enfer qui est le nôtre [Aburame Yokoshima] EmptyMer 21 Fév - 12:06

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Narrateur

Message Sujet: Re: L'enfer qui est le nôtre [Aburame Yokoshima]
Ses pas étaient les seuls audibles dans le couloir. Il était rare de la voir par ici. Elle était sournoise comme elle était légère, elle longeait souvent les ombres pour mieux s'y lotir et déambuler discrètement. À Kumo, elle devait être la définition du Shinobi parfait. On ne le voyait pas comme on ne l'entendait pas, il fallait y prêter attention ou soupçonner sa présence en y mêlant quelques enquêtes pour ne serait-ce que trouver sa trace. Et encore. Il n'y avait pas meilleure représentante des Aburame, et que cela était d'autant plus effrayant lorsque l'on savait que son influence dépassait le simple fonctionnement de son clan. Elle était le bras long du diable, sa queue pointue qui s'élevait dans son dos, cet esprit qui susurrait à son oreille les plus mesquins des plans ou la plus mauvaise des idées et tout cela, en s'assurant bien évidemment qu'elle en tire son compte.

Wari s'apprêtait à rencontrer l'une des plus belles incarnations du mal qui existait encore sur les terres du Yuusei.

Aburame Yokoshima,
Cheffe du clan
Aburame


« Je n'avais encore jamais vu d'Aburame s'insurger contre nous. », commença t'elle dans une voix presque robotique, sûrement modifiée par son masque.

Face à son corps complètement mutilé et ravagé par la technique du Raikage, elle se tenait droite. Ses yeux sombres n'avaient rien de vraiment rassurant. Wari ne trouverait sûrement pas le moindre réconfort entre ces cernes et ce maquillage si sombre. Surtout qu'ils entouraient tous les deux un regard meurtrier, qui avait du voir bon nombre de corps pourrir par ses propres mains.

« Tu peux t'estimer heureux. En des années, le nombre de personnes qui sont restés en vie après une altercation envers les autorités est quasi-nul. Je devrais rapporter à Tomio-kun que Nobu néglige maintenant certains rebelles. Je ne le ferai pas, disons que pour cette fois, ce sera une juste récompense envers le défenseur des enfants de Kumo et du clan Aburame. C'est sûrement ce qu'il avait en tête. »

Ses iris, d'un noir de geais, ne cessaient de dévisager Wari. Comme si elles essayaient de cerner la bestialité qui gouvernait son âme.

« On ne te l'a jamais dis, je viens corriger le tir. S'en prendre aux autorités, c'est s'en prendre à mon règne. Soit tu prends part à ce système, soit tu vis avec, soit tu meurs, soit tu pars. »

Et l'Aburame comprenait bien que son propre clan n'était pas du bon côté de la pièce. Ou peut-être n'était-ce que Yokoshima ?

« Cet écart, c'est le dernier que nous te permettons. »

Les rouages du mal étaient bien ficelé, Wari était plongé au coeur même de l'enfer et d'une manière amusante, il faisait partie des personnes les plus saines de tous ces engrenages. Il était toutefois maintenant bien averti : à Kumo, il n'y avait aucune place pour de la bienveillance mal contrôlée. S'il voulait y mettre fin, il allait devoir ruser... Jusqu'à ce qu'un beau jour, il puisse obtenir la tête du Daimyô ou de sa propre cheffe de clan.
Aburame Wari
L'enfer qui est le nôtre [Aburame Yokoshima] EmptyDim 25 Fév - 16:46

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Aburame WariGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: L'enfer qui est le nôtre [Aburame Yokoshima]



Elle est arrivée comme un soupir jusque dans ma chambre. Puisqu’il n’y a pas de serrure à la porte (ou à cette vieille planche qui fait office de porte) elle s’est infiltrée sans résistance. Mes yeux ont décroché de la fenêtre et j’ai tourné la tête pour la voir. Grâce à mes insectes, j’ai senti sa présence : mes sentinelles ont reconnu les siennes, partout dans la pièce.
Je suis assez surpris de la recevoir. Je m’étais imaginé qu’elle tenterait de m’éliminer sans se dévoiler, comme elle avait l’habitude de le faire, du moins selon mes hypothèses. J’ai toujours supposé qu’elle était l’autrice du cadeau macabre qu’on avait livré à mes appartements, il y a de cela quelques années : la tête de mon père décapitée nette, reposant sur du velours rouge dans un coffret. Il n’est pas difficile d’imaginer qu’elle l’a évincé de la course au pouvoir pour s’assurer la place de cheffe. Mon père avait trop bonne réputation, et il était malin comme un diable.

Pour autant, de l’eau a coulé sous les ponts. Yokoshima ne s’est jamais retournée contre moi, jamais elle n’a daigné capitaliser son intérêt sur ma personne. Jusqu’à maintenant. Il faut dire que j’ai frappé fort, ces derniers jours. Je l’ai exposé comme mon suspect principal, j’ai émis des doutes sur sa fidélité à notre cause. Je la crois cruelle, et déloyale. Elle ne semble pas vouloir me prouver le contraire.

Son discours est cousu de menaces et elle dévoile ses ambitions sans fard. Je la laisse parler tout en sachant que ce sera bientôt mon tour, mais j’hésite. Je suis dans une posture assez inconfortable depuis que le Raikage a tenté de me tuer ; ou a prétendument tenté de me tuer. Je ne peux pas me battre, surtout pas contre elle. Aurais-je dû écarter les bras pour accueillir les assauts du Nidaime comme je l’ai fait ? Peut-être que si je m’étais protégé, je serais apte à me lever pour la toiser de toute ma stature.
Ce n’est point le cas. Je suis dans le pétrin, enroulé dans des étoffes sales, alité, impuissant. Mais il me reste, malgré cette imposture, beaucoup de cran : cela, j’en ai une réserve limitée quand il s’agit de se battre, mais elle est infinie quand il faut utiliser sa langue.

« Arrête ton char, Yokoshima. Pas avec moi. On dirait que tu cherches à me convaincre de ce que je sais déjà. »

Je décline un sourire. C’est une boutade, une façon de lui faire comprendre que ses menaces sonnent creux. Si elle avait voulu me tuer, je serais déjà mort.

« Ces derniers temps, on me menace vingt fois par jour de toute manière, et puis je me coltine des démons venus d’ailleurs qui massacrent des foules, et des Raikage qui pètent les plombs parce que la première couille a touché la deuxième. La mort me frôle à chaque instant qui passe comme une pute en chaleur. Je vous trouve bien prétentieux, vous, à vous acharner sur un homme qui risque sa vie pour son peuple. Vous auriez mieux fait de vous battre plutôt que d’arriver après la guerre pour pérorer sur tel ou tel homme, à juger de lui s’il est loyal ou non, alors que lui s’est battu pour la survie de son peuple.
Insurgé, insurgé, insurgé… vous n’avez que ce mot-là à la bouche, à croire que vous êtes devenus des débiles congénitaux à force de vivre dans la paranoïa. Vous n’auriez pas des origines autour d’Homura, par hasard ?
»

Je fais référence à l’accueil insolite que m’ont réservé les Fujiwara, au Pays du Feu. A ce moment où une simple balade s’est métamorphosée en menace de mort. Le Jônin en charge de nous accueillir avait fait barrage à ma petite promenade, prêt à dégainer sa lame pour me couper la gorge. Fort heureusement, j’ai de grands renforts d’arguments dans le registre diplomatique, et j’ai dû lui expliquer quelle déclaration de guerre ce malheureux acte pouvait représenter.
Il a débandé aussitôt. Mais celle qui me jouxte est d’un tout autre calibre que ce bouffon. Pour autant, je déplore son manque de discernement. Je me figure qu’il devient impératif de lui faire réaliser l’absurdité de ses insinuations.

« Dis-moi, ô grande Yokoshima qui sauve les siens, tu crois vraiment que si j’étais le rebelle que vous prétendez que je suis, je me serais grillé comme ça ? Aurais-je seulement daigné livrer les informations que j’ai livré ? Toi qui as espionné ma conversation avec la délégation d’Homura, crois-tu que je me serais fait passer pour un rebelle si j’en étais un ? Bien sûr que non, et pas besoin d’être ingénieur pour comprendre cela. Alors dis-moi, qu’est-ce qui vous rend si con, tous les deux ? »

Je pique comme l’abeille. J’espère la foudroyer dès cet instant pour lui clouer le bec. Il faut être définitivement stupide pour croire que je suis un rebelle. Il y a des choses qui me rendent admiratifs, et d’autres qui me trouent le cul.
Je l’ai imaginé beaucoup plus intelligente que ce qu’elle laisse entrevoir.

« Pas besoin de me répondre, je le sais déjà.
Au moment où le Raikage m’a attaqué, j’ai lu autre chose que de la colère dans son regard. J’ai lu de la peur. Et ce n’est pas de moi qu’il était effrayé. Ce qui lui faisait trembler les guiboles, c’était cette myriade de petits yeux cachés dans les ombres. Autant de petites bestioles immobiles dans les ténèbres, à tout guetter, à espionner notre conversation. J’ai deviné ses mensonges lorsque l’on a abordé ton cas. Il te défendait trop, de façon presque forcée, mais à cet instant j’ignorais que tu étais là, blottie dans ta ruche à nous épier. Alors, à l’instant où j’ai commencé à remettre en question la qualité de sa présidence, il s’est saisi de l’argument pour attaquer. Pour montrer qu’il ne se laissait pas faire, qu’il pouvait punir, lui aussi.
Un pur réflexe d’abruti gonflé à l’ego masculin, pas plus malin qu’un gorille qui tape avant de comprendre que ce qu’il vient de faire est complètement con. Si j’étais aussi crétin que lui, sûr que je deviendrais rebelle pour rentrer dans ce concours de bite, pour le coup, afin de me venger, mais le sang qui coule dans mes veines alimente plus ce que j’ai dans la caboche que ce que j’ai dans le froque, contrairement à… Son Excellence. En définitive, ce couillon aurait pu se faire un ennemi et remplir les rangs de ses adversaires par sa bêtise : encore heureux que je réfléchisse assez pour ne pas tomber dans le panneau.
Tu noteras qu’il ne m’a pas tué, preuve que son attaque n’était pas franche. Comme cela aurait été dommage d’avoir Yokoshima sur son dos en tuant le héros de son clan. Devant mes accusations, tout en étant épié par tes sentinelles, il était comme un funambule suspendu sur un fil au-dessus du vide. Il s’est senti au bord de la chute, et n’ayant pas le dessus sur les mots, sans argument et craignant de sombrer vers le fond du précipice, il a décidé de couper court en utilisant la violence. Parce que c’est un mauvais chef.
Tout ce qu’il pouvait faire après cela, c’était me rétrograder afin que je n’alimente pas la haine contre lui par l’aura de mon grade. Est-ce que cela me surprend ?
»

Je ne le regarde même plus. Je suis concentré sur la poche de liquide qui est relié à ma perfusion.

« Certainement pas. J’ai rencontré tout un tas de cons dans la vie. Mais ceux qui remportent la palme d'or de la débilité profonde, ce sont les Raikage. »

Pour le coup, cette attaque ne concerne pas seulement le Nidaime : je m’en prends aussi à Gestumen, auteur de l’insurrection contre le Daimyô, et responsable de cette manière d’un nombre incalculable de morts et de blessés parmi la population civile. Pour le coup, cette accusation prouve bien que je suis neutre : farouche, grossier, mais loyal au Daimyô et à Kumogakure.

« Mais voilà que la grande Yokoshima vient me visiter sur mon lit de fortune. A en croire le peu d’hospitalité qu’il y a ici, je pense que le Raikage ne réalise pas sa bêtise. En revanche, ta présence ici me confirme que je ne suis pas loin de la vérité quand je dis que c’est un bon à rien. Car celle qui tire les ficelles, effectivement, c’est toi.
Aurais-je été d’un autre clan, je serais sûrement mort à l’heure qu’il est. Mais les Aburame ne peuvent pas perdre leur tout dernier sauveur en date, comme tu le dis si bien. Et puis…
… surtout, je t’intéresse. Tu n’es pas venue juste pour me menacer, Yokoshima, car tu n’as pas besoin de le faire : tu aurais pu faire l’économie du déplacement.
»

Je rentre enfin dans le vif du sujet. J’ignore pourquoi Yokoshima s’est présentée à moi, mais je doute que ce soit pour m’administrer d’énièmes menaces. Ce discours n’est qu’une façade, une manière de s’introduire pour ouvrir l’échange. Peut-être s’imagine-t-elle pouvoir acheter ma soumission, au vu de mon état, mais ma façon de lui répondre lui prouve bien que non. On m’a dépossédé de mon corps pour un petit moment, mais on ne m’a pas pris mon courage, mon audace, ma clairvoyance, mon nindô.

« Tu es là parce que tu viens de découvrir que tu as, au sein des tiens, un homme qui a plus d’idées et de discernement que tu ne l’avais prévu ; je dirais même que tu revois mon père à travers moi. Sa sagacité. Son charisme. Son rayonnement. Tu as cru l’avoir tué après lui avoir coupé la tête, mais il est toujours là, derrière chacun de mes actes, derrière mes arguments, derrière mes déductions : sa gueule est toujours ici, face à toi, la seule menace à ton règne absolu. Le même courage. Le même culot. Le même tact. Tu l’avais perdu, mais il est revenu : enfin, un digne antagoniste ! »

Je comprends Yokoshima. Elle n’a point d’ennemi à sa taille, à Kumogakure, et si j’étais à sa place, je m’ennuierais à me morfondre. De quoi s’éteindre à petits feux. Voilà pourquoi elle me menace.
Elle me pousse vers la rébellion.

« Mais je regrette, Yokoshima, tu n’auras pas d’ennemi avec moi : vos guerres intestines entre rebelles et Daiymô ne m’intéressent pas, pas plus que le titre de chef de clan. Je ne brigue rien qui puisse te menacer en retour. Pour l’heure, je me contente d’exister en essayant de servir comme je peux pour protéger le peuple de Kumogakure et mon… notre clan.
Le clan que tu n’as pas défendu, cheffe.
»

Je pose le doigt sur ce qui représente un problème capital à mes yeux, et je fixe le plafond en attendant sa réponse.
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L'enfer qui est le nôtre [Aburame Yokoshima] EmptyLun 26 Fév - 17:25

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Message Sujet: Re: L'enfer qui est le nôtre [Aburame Yokoshima]
Dans le village caché de Kumo, cela faisait maintenant quelques années que les réfractaires se faisaient plus discrets, plus sournois. Depuis l'an 75, plus exactement. On en revenait à cette année où les premiers vents de rébellion avaient soufflé, d'abord ponctuellement et par quelques individualités parsemées, puis de masse par des clans officieux qui s'étaient formés. La raison était connue de tous bien que peu criée ; Koriki Tomio, au pouvoir depuis maintenant quarante ans, s'était largement fait la main au point que sa poigne était dorénavant redoutée. Ses doigts, dignes manipulateurs et exécuteurs de ses ordres les plus fous et de ses caprices les plus prononcés, étaient devenus des poignards que tous appréhendaient profondément. Les Kumojin avaient pu fomenter, avaient pu conspirer, avaient pu construire et échafauder bien des plans pour tenter de regimber et de prendre les armes contre leur tyran et tortionnaire bien connu, mais ils comprirent rapidement que cela n'en valait pas la peine.

Après des torrents de meurtres et des vagues d'assassinats. Tous étaient discrets, bien qu'ils ne le restèrent pas longtemps. En fait, ce n'était pas que personne ne le savait. C'était que plus personne n'osait en parler. Les mois et les années avaient démontré que le peuple était épié, et si la seule raison connue était que cela provenait des traîtres qui servaient secrètement le Daimyo, il y avait aussi cette collaboration insaisissable avec les autorités du clan Aburame. Et c'était cela qui, au sein de ce même clan, restait un secret bien gardé par quelques têtes pensantes provenant toutes de la même famille directe.

Au sein du clan Aburame, on y trouvait deux sous-clans officieux. Si tous brillaient pourtant sous le même insigne, les premiers coups bas dataient de nombreuses décennies passées. De la répartition des Rinkaichû, très exactement. A l'époque, il y avait déjà ces personnalités viles et cruelles qui ne pensaient pas à l'unicité. L'élite de ce clan, les partisans du pouvoir et de cette ultime puissance que représentaient les Poisons Destructeurs, s'opposaient au reste du clan avec une hostilité particulière. Elle était bien connue, ils le savaient, nombreux étaient les Aburame qui finirent par agir avec énormément de méfiance vis-à-vis des leurs. Ils y étaient habitués, ils vivaient dans la crainte de développer le moindre atout par rapport à leurs pairs, au point où la majorité du clan, avec les années, finit par se suffire à leurs capacités actuelles. Ils pouvaient devenir – presque – aussi puissants qu'ils le voulaient, mais ils ne devaient plus que tout jamais accéder à la possibilité pour eux de développer les Rinkaîchû, tout comme il fallait qu'ils ne deviennent plus puissants que leurs manipulateurs.

Funestement, tristement, macabrement, tous ceux dans l'histoire qui avaient caressé d'un peu trop près ce soleil s'y étaient brûlés l'âme. Ils ne furent pas dupe très longtemps... les soupçons furent rapidement portés sur les plus puissants du clan.

Aburame Yokoshima,
Cheffe du clan
Aburame

Yokoshima n'était pas seulement la personne qui portait le clan. Elle était l'une de ses plus grands bourreaux ; l'une des assassines des Aburame, l'une des personnalités qui voulait s'assurer plus que tout que personne ne prendrait la place à sa lignée. Des manipulateurs d'insectes, elle avait dû en tuer par dizaines, sans remord, peut-être même avec plaisir. Sûrement même avec espoir qu'en éradiquant petit à petit toute cette peste, il n'y resterait que des membres de cette fameuse lignée principale et pure, des proches de leur famille directe capable de développer les Rinkaichû et de préserver cet honneur.

Mais elle n'avait pas fait que tuer des Aburame. Elle travaillait de concert avec Koriki Tomio, l'un des plus imposants tyrans que le Yuusei eut à porter depuis l'apparition du chakra. Kumo, elle l'avait dominé. Ses insectes l'avaient envahi à d'innombrables reprises, ses techniques lui avaient fait voir des horreurs comme des instants de vie, des prémices d'inspiration comme des ultimes expirations. Elle était comme ses poumons, comme son coeur, elle était la Faucheuse qui agissait encore plus efficacement qu'un ninja d'élite, avec encore plus de vivacité que tous les hommes de main du Quinquagénaire. Des coeurs et des vies, par centaines, elle en avait prit sans consentement, sans remord. Alors, on pouvait le dire, et Wari en fut le tout premier témoin direct qui ne faisait partie de ces décideurs à la tête du clan Aburame...

Yokoshima avait sûrement commis bien plus de meurtres au sein même de Kumo que bien des ennemis du village.

Alors quel poids pouvait bien avoir Aburame Wari, qui lui répétait avec détermination qu'il était un digne sauveur du village, là où il leur reprochait d'être des incompétents invétérés ?

Il faisait la morale à une femme qu'il en avait aucune, il insultait les pairs avec lesquels elle travaillait si durement pour assurer sa propre pérennité. Le bien du village caché de Kumo, elle s'en moquait bien, c'était sa position qu'elle voulait préserver. Que le village puisse s'effondrer, c'était elle qui était au sommet de la chaîne.

« Tu en avais des choses à dire. »

Elle tourna déjà les talons, c'était une phrase qui avait pu faire la différence dans le choix entre la vie et la mort du Genin.

« Mais je regrette, Yokoshima, tu n’auras pas d’ennemi avec moi »

C'était tout ce qu'il lui fallait, en plus de toutes les informations qu'il avait pu débiter et qui rassurait la cheffe du clan.

« Je retiendrai que tu n'es pas notre ennemi. Tu auras la vie sauve dans Kumo tant que tu ne te mets pas en travers de nos chemins. Déblatère autant que tu le souhaites sur son Excellence ou sur les Raikage, des grands parleurs, Kumo en a vu des milliers et en verra encore des millions. Ils sont là où ils sont, c'est tout ce qui compte. »

Puis elle ouvrit la porte et laissa quelques derniers mots avant de s'en aller une ultime fois.

« J'attends le jour où ton arrogance te mènera à empiéter sur notre terrain. »

Sa silhouette disparut puis elle retourna à la nature, là où était sa place. Elle n'avait pas besoin de faire des vagues... ce dont elle était capable, elle le savait. Cela faisait des années qu'elle le faisait avec efficacité, et pour elle, ce n'était pas maintenant que cela cesserait.

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