SPIRIT OF SHINOBI

embrace your power




  1. ANNONCES

    21.07.24 evenement Le deuxième Évènement du forum, « Les voix du passé » est lancé ! L'ensemble des RPs sont disponibles dans la catégorie qui lui est dédiée !

    15.06.24 changement Le forum passe officiellement à l'automne 83 avec le lancement des RPs de pré-évènement !

    22.04.24 patch Le Patch .02 est disponible !

    01.02.24 patch Le Patch .01 est disponible !

    20.12.23 nouveautés La news de fin d'année est sortie, affublée de nombreux changements et nouveautés, notamment dans les mises à jour de topics, de contextes, ainsi que d'un bottin des PnJs apparus en narrations afin de faciliter leur suivi !

    31.10.23 nouveautés La news d'octobre est sortie et le forum se dote, à l'occasion d'Halloween, d'un bestiaire de yokai dédié aux joueurs ainsi que d'une nouvelle bannière ! Kumo obient également un nouveau Ninjutsu Spécial, les reliques mystiques.

    24.10.23 changement Le forum passe officiellement à l'été 83. De nouvelles trames sont apparues pour chaque faction !

    18.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais ouverts à toutes les factions et nous mettons en place les rangs intermédiaire pour donner plus de visibilité sur l'avancée du personnage ! La faction de Kiri récupère également un bonus XP à la présentation.

    04.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais fermés pour la faction de Kumo qui a retrouvé sa pleine attractivité : ils demeurent toutefois ouverts à Kiri ! Nous retirons également les bonus XP associés, puisque l'activité atteinte nous convient.

    01.07.23 update Le forum dispose désormais d'un thème sombre ! Reportez-vous au petit curseur sur votre droite pour changer de l'un à l'autre.

    24.06.23 NEWS ! La news de juin est sortie ! Au programme ; des précisions et changements sur notre philosophie, la faction des Errants et les paliers de progression.

    23.06.23 changement Le forum passe officiellement l'an 83 (printemps). De nouveaux enjeux sont apparus sur les contextes de chaque faction !

    Automne 83

    Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.

    Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.

    Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.

    Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.

    Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.

    Lire la suite


    XP

    Homura

    personnages, +10 XP


    Kiri

    personnages, +10 XP


    Kumo

    personnages, +10 XP


    Errants

    personnages


  2. Image decoration
    shogunat printemps 83
    Contexte d'Homura
    Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.

    ❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.

    ❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).

    ❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
    Image Personnage

    FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.

    Image Personnage

    HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.

    Image Personnage

    NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.

    Enjeu n°1 :

    COOPÉRER AVEC KIRI ET KUMO

    65%

    Enjeu n°2 :

    CONNAÎTRE SES ENNEMIS

    10%

    Enjeu n°3 :

    VERS LES PROFONDEURS INCONNUES

    100%

    Derniers RP

    Retour au temple souterrain

    À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.

    Le massacre du boucher

    À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ».
    Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance.
    À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.

    Évènement

    L'ombre derrière la guerre

    En hiver de l’an 82, Homura fut prise pour cible par les forces armées du Pays du Son qui attaquèrent de front la capitale de l’Empire.
    Rejoints par les autorités du Shogunat, les Genin firent face à de nombreux guerriers d'Oto, une dizaine de yokai éveillés ainsi qu'à Yamamoto Janome, qui se révéla chef d'orchestre de ce conflit.
    Alors que ce face à face tournait en défaveur d'Homura, Naga, un shinobi ayant rejoint leurs forces armées, s'énonça comme un traître qui avait enfin récupéré ce qu'il cherchait depuis toutes ces années.
    Il invoqua Kyuubi, le Démon Renard, avant de prendre la fuite avec Janome sur son dos... non sans avoir occis tous les yokai de ce dernier, comme pour le punir pour sa cruauté qu'il n'avait pas prévue au programme.

    Culture & religion

    → La chasse 春・狩猟期 – printemps
    → Festival de la Lune Rouge 夏・赤月の祭り – été
    → Virée aux morts 秋・死者への旅行 – automne
    → Nouvel an guerrier 冬・戦士新年 – hiver

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  3. Image decoration
    kirigakure printemps 83
    Contexte de Kiri
    S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.

    ▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.

    ▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.

    ▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.

    ▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.

    ▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.

    ▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.

    ▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
    Image Personnage

    YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.

    Image Personnage

    KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.

    Image Personnage

    SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.

    Enjeu n°1 :

    SE RENSEIGNER À L'INTERNATIONAL

    20%

    Enjeu n°2 :

    LE MYSTÈRE D'ARASHI

    0%

    Enjeu n°3 :

    LES ORIGINES DE LA BRUME SANGLANTE

    30%

    Derniers RP

    La lutte contre le yokai originel, groupe 1 et groupe 2

    Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.

    Enjeu : les origines de la Brume Sanglante & La Brume du Seigneur

    TBA

    Évènement

    Désastres sous une brume de sang

    À l'hiver de l'an 82, Kiri souffrit simultanément la disparition d’un grand nombre de ses habitants et la désertion apparente de trois de ses éléments les plus prometteurs
    Les enquêtes menées révélèrent d’une part que les civils avaient été massacrés par des Yokais, dont le plus imposant était Shinchū, dit « le Yokai Originel », et d’autre part que les déserteurs avaient été tués par deux individus restés non identifiés, mais dont l’un d’eux manipulait une forme d'orage.
    L’hypothèse d’une alliance entre ces deux menaces n’était pas exclue.

    Culture & religion

    → Soutien aux cultures 春・米農業のサポート – printemps
    → Grande marée 夏・大潮 – été
    → Parade de sang 秋・血液示威運動 – automne
    → Hymne à la Brume 冬・霧に賛美歌 – hiver

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  4. Image decoration
    kumogakure printemps 83
    Contexte de Kumo
    Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.

    ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.

    ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.

    ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.

    ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
    Image Personnage

    SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.

    Image Personnage

    ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.

    Image Personnage

    INUZUKA GETSUMEN — DÉCÉDÉ Fier et orgueilleux, à l'image des siens, Getsumen était le chef du clan Inuzuka. Reconnu pour sa ténacité au combat et pour sa témérité, il faisait partie des personnalités les plus attendues au poste de Shodaime Raikage. Il ne cachait pas sa profonde hostilité envers les dirigeants de son village, ce qui étrangement ne lui est jamais retombé dessus.

    Enjeu n°1 :

    COLLABORER AVEC HOMURA ET KIRI

    50%

    Enjeu n°2 :

    ESPIONNER LES PUISSANCES DU MONDE

    50%

    Enjeu n°3 :

    DESSEIN DE CONTRE-ATTAQUE

    0%

    Enjeu n°4 :

    SUITE DE L'AMULETTE

    20%

    Derniers RP

    L'histoire se répète : tour du raikage

    À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.

    L'histoire se répète : domaine aburame

    Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.

    L'histoire se répète : domaine shiratsuchi

    Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan.
    Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant.
    À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.

    Évènement

    Insurrection

    À l'hiver de l'an 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio.
    Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.

    Culture & religion

    → Grande collecte 春・大採取 – printemps
    → Célébration d'Antan 夏・昨年のお祝い – été
    → Cérémonie des chandelles 秋・キャンドルの式 – automne
    → Jeux d'hiver 冬・冬季ゲーム – hiver

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[Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki)

Yukari
[Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki) EmptySam 2 Mar - 19:55

Expérience : 54
Messages : 17

[Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki) Empty
YukariGenin 下忍 de rang C

Message Sujet: [Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki)

B
FLUX MIGRATOIRE
La guerre entre Tetsu et Oto a poussé de nombreux Otojin à fuir leur patrie en quête de sécurité et de refuge à Hi. Face à cet afflux massif de réfugiés, les autorités de Hi ont décidé de mettre en place un camp de réfugiés temporaire à la frontière pour fournir une assistance humanitaire et réguler le flux de personnes. Votre équipe de ninjas est chargée d'aider à la mise en place et à la gestion de ce camp de réfugiés.

Étapes —

→ Vous rendre à la frontière ;
→ Assistez l'équipe sur place pour aider les refugiés (distribution de vivres, etc.) ;
→ Délimitez une zone qui servira de campement temporaire ;
→ Dressez les tenter qui serviront d'abris temporaires aux refugiés ;
→ Faites un rapport précis sur la situation aux autorités ;

Récompenses —

7 XP et 90 000 ryôs par participants.


« Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades. »
― Code d’honneur d’Homura, quatrième principe

Pas à pas, tu rejoignais l’unique porte que possédait le village caché que tu considérais comme ta demeure. Tes trois lames, rappelant trois des quatres saisons, indiquent immédiatement la nature de tes capacités. Toi, ancienne fujiwara, tu portes l’acier avec une fausse fierté. On t’avait toujours dit que tu te devais d’être fier du sabre à tes côtés, mais tu est incapable d’émotion. C’était là simplement l’arme qu’on t’avait enseignée, en essayant de faire de ton être une véritable samouraï, au même titre que tu n’étais qu’une lame pointée par Homura.

Tu rejoins cette fameuse porte à la taille démesurée et attend sagement l’arrivée de ceux qui partageront avec toi cette besogne. Ton regard bistre valse entre les différentes têtes qui rencontrent ton chemin, tandis que sied à tes côtés de multiples caisses pleines de vivres. C’était là quelques denrées que tu avais achetées avec les gains de ta dernière tâche.

« Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils. »

Tel est le troisième principe du code d’homura. Ceux que tu venais en aide étaient bien loin des guerrières ayant envahie ta patrie l’année précédente. Il n’était que des civils en quête de sécurité. D'emblée, on pourrait croire à une certaine sensibilité de ta part, mais c’était bien loin d’être le cas. Ça, tu en es véritablement incapable. Au final, tu ne faisais qu’appliquer avec rigueur le code de vie de tout shinobi du pays des flammes.

[Yukari] - Yukari est mon nom. Le Ninjutsu Martial est ma spécialité.

Tel était la présentation que tu avais offerte aux deux êtres qui allaient l'accompagner. C’était là quelque chose que tu avais appris par coeur. Tu citais ton nom, tes forces et attendait sagement que le trio se mette en route. Sur ton dos, tu portes désormais la pluralité des caisses de vie. Lourd, certes, mais si ce n’était pas le cas, tu n’aurais pas pu croire à un quelconque sacrifice de ta part. Ici, tu sacrifice ton corps et ton or aux civils d’Oto, tel que le décrit le troisième principe.






Editer mon profil 4qyz
« When the winds of change blow, some people build walls and others build windmills. »
Sato Katsuki
[Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki) EmptyLun 11 Mar - 15:04

Expérience : 792
Messages : 233

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Sato KatsukiChûnin 中忍 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki)
Le chemin franchement mondain entre la demeure de Katsuki et la porte principale de la ville était heureusement plutôt court, son appartement n'étant pas dans une coin aisé de la ville, il était près de son point de sortie et d'entré... un avantage et un inconvenient de n'avoir pas beaucoup de moyen pour l'instant, bien que sa bourse se remplissait bien, surtout depuis son retour de Kumo. Les missions s'enchainaient avec une rapidité impresionnante, et le Sato voyait du pays plus que jamais auparavant, il avait même vue un tout autre pays, bien que brievement! Les ambitions du colosse, bien que peu nombreuses, allait de bon train... Homura semblait reconnaitre sa valeur, et il prenait une place de plus en plus importante au sein de son organisation.

Avec l'information qu'il avait obtenu de la missive, il était difficile de ne pas remarqué la petite forme forme féminine de sa première coéquipière, portant sur son dos de bonnes caisses visiblement pleine. Une certaine Yukari... pas de nom de famille...  décidemment, les moines s'étaient entêtés à lui laisser le sien, mais celui-ci n'était pas plus necessaire au final. Il l'avait entendu se répété quelque chose à elle-même avant d'être en proximité pour l'entendre réellement, puis il la salua de la main, espérant ne pas trop la déranger... à défaut d'avoir le physique de porté quelque chose d'aussi lourd avec aisance, sa forme était impécable. Finalement, son sabre à ses cotés confirmait, avant même qu'elle ne dise quoi que ce soit, la nature de ses talents.

'' Enchanté Yukari, moi c'est Sato Katsuki.''

Il mentionnait son nom de famille... car peut-être avait-elle simplement oublié de mentionner le sien? Improbable, mais elle ne semblait pas exactement très éloquente... et c'était lui qui le disait!

'' Je ne vous ferais pas l'affront de vous dire ma spécialité.''

N'importe qui l'ayant en visuelle pouvait très bien s'imaginer ce que le colosse avait comme spécialité... un shinobi ne prendrait pas autant d'effort sur sa forme physique si ce n'était que pour l'utiliser. Alors qu'il prévoyait un malaise arrivant, le Sato décida alors que le moment était tout choisi pour pratiquer l'habitude qu'il avait prit avec Haruo... il avait même préparé quelque chose lui-même, pour l'occasion! Il sorti de son sac un objet, emballer hâtivement, et le tendit vers Yukari.

'' Pour vous.''

De l'emballage émanait une légère odeur d'avoine et d'un tout petit peu de sucre... une pâtisserie simple, faite des mains même du colosse. Il en avait fait trois, une pour chacun d'entre eux. C'était un cadeau de première rencontre, tout simplement. Si ses talents de cuisiniers n'étaient pas exactement au niveau d'un chef, le colosse arrivait tout de même à faire quelque chose de simple et très mangeable... il avait l'appétit de faire de nombreux essaie, après tout.
Kawasaki Kaïto
[Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki) EmptyDim 7 Avr - 10:20

Expérience : 769
Messages : 268

[Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki) Empty
Kawasaki KaïtoGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki)
« J'adore les plaisirs tout simples ; ils constituent le dernier refuge des êtres complexes. »
D’Oscar Wilde, écrivain irlandais.

Eté 83, Pays du Feu - Homura

Je vérifiais une dernière fois les caisses chargées dans la chariotte de Jules. La marionnette attendait patiemment notre départ de la taverne, inerte (technique n°01). Le vieux avait eu un mal fou à me faire vider son contenu initial. Je n’avais jamais pensé à l’utiliser autrement que pour entreposer des objets dont l’utilité était directement liée à mes compétences de shinobis. Néanmoins, vu le contenu de ma mission, ces accessoires ne me seraient d’aucune utilité sur le terrain.

J’avais beaucoup réfléchi à la question. Denrées alimentaires ou denrées utilitaires ? La deuxième option m’avait paru plus pertinente. Quel que soit le nombre de réfugiés, amener de la nourriture ne règlerait rien du tout. J’estimais que l’organisation alimentaire se devait de s’organiser directement sur place. Il allait falloir mettre en place les bases d’un réseau suffisamment solide et prospère avec les bourgs et autres hameaux de la région pour pouvoir subvenir aux besoins d’un surplus d’êtres vivants.

De mon point de vue, les couvertures, coussins, vêtements et autres objets plus personnels, tels que des jouets pour les enfants et des peluches, étaient beaucoup plus compliqués à se procurer. La guerre marquait les esprits. Ces civils qui la fuyaient ne possédaient plus rien. Ni terre. Ni demeure. Ni patrie. Les voilà en terres étrangères. Sans avenir. Sans même un lendemain fier et serein. Je ne pus retenir une grimace. Cette mission me rappelait de douloureux souvenirs. La présence de caisses contenant des objets spécifiquement pour les enfants n’était pas anodine.

Après avoir salué mes vieux, je montais sur ma marionnette puis, après avoir posé mon cul sur la selle et m’être connecté à elle, je me dirigeais d’un bon pas vers l’Arche Sacrée. Je fus le dernier de notre trio à débarquer. J’ouvris de grands yeux lorsque je fis la connaissance de mes partenaires. Cette Yukari avait des allures de babouine avec une noix de coco coincée dans l’arrière-train. Sa façon de parler me mettait mal à l’aise. Elle semblait si… détachée de la situation. Et toutes ces caisses qu’elle portait sur le dos. Avait-elle seulement conscience de l’absurdité de la situation ? Il y avait bien d’autres façons plus pratiques et plus efficaces de transporter ces boîtes. Pourtant, son regard alerte faisait d’elle une personne en pleine possession de ses moyens. Je ne lui fis donc pas l’affront de lui faire part de ma façon de penser.

Quant à ce Katsuki, sa taille, ses ambitions culinaires et sa façon de rouler des mécaniques faisaient de lui un excellent candidat pour devenir le numéro un parmi les gorilles dont la cervelle n’avait rien à envier à la taille du petit pois. Quant à son regard rouge sanguinaire, il ne laissait guère de place à l’imagination. Ce mec devait bouffer son poids en viande crue. S’il avait été le héros d’une aventure, je suis certain qu’il aurait mis tous ses points de compétences en force et aucun en intelligence. Je n’avais qu’à prendre le rôle du ouistiti au caractère de merde et nous avions là de quoi monter un spectacle sur les origines de l’être humain. Pathétique…

Je ne sus si je devais rire ou pleurer de la situation.

« Salutations sur vous, chers partenaires. Kaïto, marionnettiste. Enchanté de vous rencontrer. »

Politesse et courtoisie. Le vieux avait raison. Le vieux avait toujours raison. C’était assez agaçant d’ailleurs. Même si j’admettais que cette formule était un amalgame de délicatesse et d’amabilité qui ouvrait un bon nombre de portes, elle déformait la réalité. Et pas qu’un peu. Je n’étais pas plus ravi que ça de faire leur connaissance. Bien au contraire. Socialement parlant, j’étais comme le hobbit qui était heureux de vivre dans son trou. Loin des gens. Loin de la lumière.

Sans perdre un instant de plus, nous partîmes en direction de la frontière. Le silence qui s’était installé entre nous me mettait mal à l’aise. Du coin de l'œil, je surveillais Yukari, de peur que son corps ne cède sous le poids des objets qu’elle transportait. Toutefois, je ne lui proposais pas une seule fois d'en charger une dans l’attelage de Jules. Cela serait un outrage vis-à-vis de sa personne. Si cette femme avait entrepris de prendre toutes ces caisses avec elle, c’est qu’elle avait la capacité de les transporter elle-même jusqu’à notre destination. Après tout, un shinobi digne de ce nom connaissait ses forces autant que ses limites.

« Dites… »

Je finis par briser ce silence avant qu’il ne me rende fou.

« … est-ce que l’un d’entre vous a déjà eu affaire à une mission de ce genre ? Bien que je pense avoir les bases théoriques - si tenté qu’il existe des principes fondamentaux dans ce domaine -, je doute que, dans les faits, la pratique soit aussi simple. »

En nain que j’étais, s’il y avait une chose qui pouvait égaler ma soif d’amasser des trésors, des secrets, des informations et autres objets ou connaissances, c’était bien l’organisation. Il n’y avait guère besoin de points en intelligence pour savoir que l’organisation était à la base de toute chose… surtout lorsqu’il s’agissait d’obtenir le plus de résultats possibles. Que cela soit de la force, des objets ou des informations, les acquérir en nombre toujours plus grand à moindre coût était une qualité que tout bon shinobi se devait d’avoir pour mener à bien ses missions.

« Puis-je suggérer que nous établissions les bases d’un plan d’action ? Bien que celui-ci soit indéniablement mené à évoluer dès notre arrivée, je pense que, pour augmenter notre efficacité, nous devrions nous départager les tâches. Peut-être que… »

Bien que je fusse sûr de moi, je tentais d’y mettre les formes et ainsi éviter de donner ouvertement des directives. Dans la mesure du possible, je ne souhaitais pas prendre la direction des opérations.

« … chacun pourrait se positionner sur les offices dans lesquels il se sent le plus à l’aise. »

Vint alors la question épineuse, celle qui pourtant devait être posée et à laquelle je voulais échapper à tout prix.

« Sur place, l’un d’entre nous va devoir prendre des initiatives et être un référent auprès des populations le temps de cette mission. Un pilier auprès de qui les individus pourront venir déposer leurs requêtes. Il devra être en mesure de prendre les décisions qui s’imposent et placer les autres shinobis en fonction des besoins à court et moyen termes. Mais également faire la transmission avec les supérieurs de l’équipe qui nous rejoint directement sur place. Est-ce que l’un d’entre vous se sent prêt à assumer ce rôle ? »

Toutefois, j’étais prêt à prendre sur moi si le reste de notre trio jugeait utile que je prenne la tête de cette expédition.

« A moins que l’un d’entre vous ait une meilleure suggestion à faire quant à l’organisation de la mission qui nous incombe ? »

Résumé:

Sato Katsuki
[Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki) EmptyMer 17 Avr - 12:34

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Sato KatsukiChûnin 中忍 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki)
La troisième partie du trio arrivait finalement, et alors que celui-ci s'approchait de plus en plus, ce que Katsuki avait d'abord perçu comme un enfant jouant un peu trop de l'arche sacré se concrétisait en un être bel et bien complet, asser que le colosse en fût choqué. Peut-être était-il habituer d'avoir la hauteur sur les gens, mais à ce moment précis, il était mis mal à l'aise devant la petitesse de ce shinobi qui se présentait comme Kaito, la personne qui accompagnerait Katsuki et Yukari dans la mission. Au-delà du choque initial, Katsuki hochait métaphoriquement la tête... s'il avait bien apprit quelque chose, c'est que le monde shinobi débordait de gens qui étaient largement plus que ce que les apparences ne laissaient parraître, et ce petit shinobi en avait probablement bien asser dans sa manche. Heureusement, le fait que celui-ci se trimballait sur une monture à peine plus petite que lui évitait à Katsuki le fait de devoir se pencher pour s'adresser à son compagnon.

'' Tout le plaisir est pour moi.'' Répondait-il simplement à la politesse de son nouveau compagnon, agréablement surpris que celui-ci semblait être fort sympatique... ça contre-balancerait le fait que le colosse ne savait pas du tout comment avoir une conversation avec Yukari... celle-ci semblait toujours très fermé, premier degré et un peu robotique par moment. Bon après, il n'était lui-même pas de très bonne conversation, avec son propre verbe limité, mais il faisait des efforts, et il y voyait des améliorations avec le temps !

Après un moment de silence dès le début du voyage, alors que la cité d'Homura diminuait de taille à l'horizon, Kaito brisait de nouveau le silence. Katsuki entendait à sa voix qu'il avait une certaine irritation, peut-être n'aimait-il réellement pas le silence? D'expérience, le Sato savait que les personnes n'aimant pas le silence sont généralement ceux qui ont des problèmes avec le fait d'être confrontés à eux-même... bon... une note à garder en tête pour le moment, il n'était certainement pas là pour faire le portrait psychologique de Kaito... il n'en avait largement pas les aptitudes non plus.

'' J'ai établis un avant-poste vers Ame. Je suis aussi aller à Kumo. Je m'en sors pas trop mal avec les gens.''

Une vérité surprenante, si l'on ignore que le gros du travail était fait pas l'imposante carrure de Katsuki... le reste ? Et ben, c'était sa gentillesse, son écoute et sa volonté d'aider son prochain qui faisait de lui quelqu'un de généralement apprécier dans les milieux qu'il coyotait. Même dans un monde où le plus frêle des shinobi peut conjurer asser de flammes pour incendier un village, les gens avaient tout de même tendances à respecter naturellement la force physique, et ça jouait en faveur du colosse.

Ensuite, le nain appelait à l'application d'un plan d'action pour la mission, ce qui était plutôt important pour ce genre de situation, car contrairement à l'établissement d'un avant-poste, il y avait des gens à gérer sur place pour cette mission. Il suivit cette remarque par la description d'un rôle à remplir, qui n'était pas exactement dans les fonctions de Katsuki. Bien sur, si la responsabilité lui tombait dessus, il saurait le faire, mais si Kaito ou Yukari avaient des affinités avec ce genre de rôle, il laisserait volontier la place. Pour se faire, il y irait de sa propre suggestion.

'' Je peux m'occuper de la foute. Diriger les gens et trier leurs besoins. Je propose aussi de trouver l'emplacement du camp. Yukari pourait organiser les aidant sur place.''

Éloigner Yukari des populations en besoin d'empathie était probablement la chose à faire, et Katsuki en ignorait trop sur Kaito pour l'imaginer dans ce poste, alors il vallait mieux qu'il y ai lui-même. Il était Chuunin, et bien qu'il n'en appelerait pas à son rang pour soutenir ses arguments, le devoir de s'assurer que tout se passe bien lui revenait de part la hierarchie.

'' Kaito, tu saurais t'occupe de la construction du camp ? ''

Ignorant si le marionnettiste avait plus qu'un pantin, Katsuki assumait tout du moins une certaine affinitée pour le solide... peut-être à tord d'ailleurs, mais il n'avait pas non plus beaucoup d'information sur son nouveau compagnon.

Kawasaki Kaïto
[Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki) EmptySam 27 Avr - 9:24

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Kawasaki KaïtoGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki)
« Soyez à vous-mêmes votre propre refuge.
Soyez à vous-mêmes votre propre lumière. »

De Bouddha

Eté 83, Pays du Feu - En route vers la frontière

Cette Yukari n’était pas très bavarde. Ses allures de guerrière froide et distante la rendaient encore plus inaccessibles à mes yeux. Je fus donc heureux que Katsuki me réponde et apporte des réponses, même partielles, à mes questions. Malgré sa taille proche de celles des titans, sa voix fut beaucoup plus douce que ce à quoi je m’attendais. Il y avait un je ne sais quoi de rassurant dans sa personne.

« J’dois admettre que ma taille ne joue pas en ma faveur. Ni ma façon d’parler. J’pense, en effet, que tu es le plus indiqué pour diriger les gens et trier leurs b’soins. »

Je jetais un rapide coup d'œil en direction de Yukari. Je devais admettre que cela m’arrangeait si elle acceptait d’organiser les aidants sur place. Je ne souhaitais pas être en contact direct avec eux, bien que, si l’on m’en donnait l’ordre, je l’exécuterai. Sans rechigner. Du moins, pas à voix haute. La proposition de Katsuki me concernant illumina alors mon regard.

« Rien d’plus facile pour un marionnettiste. Construire et faire avec les moyens du bord, c’est carrément dans mon rayon. »

De bien meilleure humeur qu’en partant d’Homura, je me mis à siffloter gaiement. Même si notre destination n’était pas des plus joyeuses, je devais être un arbre inébranlable. Tous ces gens ayant fui la guerre n’avaient guère besoin que l’on s’épanche sur leurs sorts. De l’aide. C’est tout ce qu’ils demandaient. Et ce n’était pas en se lamentant sur leur infortune que nous allions pouvoir leur apporter une assistance convenable, solide et ferme à toutes épreuves.

Là où Katsuki avait vu juste, c’est que le silence me faisait bien trop peur pour que je le laisse trop traîner dans les parages. Je ne souhaitais pas me retrouver face à moi-même. De plus, même si je ne souhaitais pas me l’avouer, savoir que tous ces gens étaient dans une grande détresse me touchait bien plus que je voudrais l’admettre. De ce fait, durant une bonne partie du voyage, j’alimentais la conversation de divers sujets.

Eté 83, Pays du Feu - Frontière entre Hi no Kumi et Oto

Lorsque nous arrivâmes sur place, je me dirigeais immédiatement vers l’équipe homurajine déjà en train de s'affairer tant bien que mal. Les premières impressions que me donna cette base furent assez mitigées. Une certaine désorganisation régnait sur les lieux. C’était ce genre de désordre que provoquait le déplacement de populations fuyant la guerre. Rien d’insurmontable. Les shinobis nous ayant précédés faisaient pourtant de leur mieux pour gérer une telle situation.

Sur Jules, je pouvais avoir une vision d’ensemble du paysage désolant et affligeant que m'offraient les otojins. Gardant pour moi les pensées que m’inspirait un tel spectacle, j’émis un long et puissant sifflement grâce à mon pouce et mon index positionnaient dans ma bouche. Une fois que j’eus l’attention de la plupart des individus se trouvant face à nous, notamment de mes collègues vaquant au milieu des réfugiés, je pris la parole, sans détour.

« Salutations sur vous, je suis Kawasaki Kaïto, shinobi missionné par le shogunat. Et voici mes collègues, Yukari et Katsuki. »

Malgré ma taille, ma voix porta assez loin pour que la foule n’ait pas à tendre l’oreille pour m’entendre et me comprendre. Bien que je n'eusse pas de prétention à prendre le commandement, je n’avais pas de temps à perdre en niaiseries inutiles. Celui ou celle à qui revient ce droit le prendra tout naturellement le moment venu. D’ici là, nous avions du pain sur la planche.

« J’vous prie de nous excuser pour notre arrivée tardive. J’ne me permettrais pas d’affirmer comprendre ce que vous êtes actuellement en train de vivre. Néanmoins, je ferais mon possible pour que, dans les conditions actuelles, vous soyez le plus confortablement installés. Vous devez tous être fatigués et avaient déjà beaucoup patienté. »

Je vins joindre mes mains et inclinais la tête en avant.

« J’vous prie également de m’accorder encore quelques instants pour que mes camarades et moé-même nous coordonnions avec nos collègues se trouvant déjà à vos côtés. »

Tant de paroles pour si peu. Le vieux m’avait mis en garde avant mon départ. Je n’accordais pas autant d’importance que je le devrais aux relations que je devais entretenir avec autrui en tant que shinobi. Je devais établir un lien de confiance avec les populations avec lesquelles j’étais en contact. Je trouvais cela parfaitement inutile. C’était perdre un temps précieux qui, ma foi, pouvait servir à de biens meilleurs usages.

Je ne comprenais pas comment des paroles pouvaient m’être d’une quelconque utilité sur le terrain. Ils avaient besoin d’un toit, de nourriture et de soin. Les actes pouvaient leur apporter tout ça. Tandis que les mots… J’avais dû promettre à mon paternel que je ferais l’effort de m’adresser à eux. Même si ce n’était que quelques élocutions dans un discours aussi court que la bite d’un manchot.

Ne m’étendant pas plus sur le sujet, je fis signe à l’ensemble de mes collègues de me rejoindre un peu à l’écart du groupe de réfugiés. Un tonneau fut tiré et une planche de bois fut posée sur celui-ci : cela nous servira de table de fortune. Je pris une caisse se trouvant non loin de là et montais dessus, histoire d’être à la bonne hauteur. Sortant de mon sac à dos mon carnet de croquis et une trousse contenant divers crayons de papier, fusains, crayons de couleur et autres objets utiles pour un dessinateur, je m’adressais alors à l’ensemble du groupe.

« J’vous remercie tous d’avoir répondu présents. L’un d’entre vous pourrait-il me faire un résumé de la situation ? Qu’il prenne le temps de m’expliquer où vous en êtes dans la mise en place du campement temporaire et ce que vous avez déjà pu apporter comme aide matériel aux réfugiés. »

Lorsque j’eus obtenu toutes les informations nécessaires pour avoir une vision suffisante et nécessaire de la situation, je me mis à tracer un plan à même la planche de bois. Celui-ci devait être assez grand pour être visible par l’ensemble du groupe. J’y ajoutais également un code couleur grâce à mes crayons.

[Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki) Tt83
Légende : plan du campement provisoire des réfugiés d’Oto

Légende carte:

« Le camp provisoire est divisé en quatre sections. Ces dernières seront dressées autour de l’hôpital, représenté ici par ce carré vert. L’équipe en charge des soins aura également sous sa responsabilité les stocks de médicaments et autres ustensiles nécessaires à l’administration des traitements et autres médications. Chaque section dépendra d’un poste de garde… »

Je montrais les figures bleues présentes aux coins.

« Les postes de garde auront sous leur garde les réfugiés dépendant de leur section. Ce sont à eux que les civils sous notre garde devront s’adresser en priorité au moindre problème. Chaque section aura également un garde-manger… »

J’indiquais alors les formes rouges sur la carte.

« … qui servira aussi de lieu de rassemblement lors de la distribution des vivres. De plus, chacune des divisions disposera d’un lieu de stockage, à l’exception des deux du bas qui se partageront un même lieu de stockage… »

Ce fut au tour des motifs oranges de passer à la casserole.

« Y seront entreposés les couvertures, les habits et tout autre objet qui n’est ni de la nourriture, ni de l’eau ou autre boisson, ni des médicaments. »

Je finis par poser mon doigt sur un rectangle jaune.

« Ici se trouvera le centre de commandement et de gestion du camp. C’est à lui que se référeront les postes de garde au moindre problème ou anomalie qui se présentera à eux. Ils feront remonter au commandement tous les incidents - même ceux qu’ils régleront par eux-mêmes - avec les réfugiés. C’est de cette tente - et uniquement de celle-ci - que les décisions concernant l’ensemble du campement se feront. Je vous prierai donc d’être assidus dans les échanges que vous instaurerez avec le centre de commandement pour que cette mission se passe dans les meilleures conditions pour tout le monde. »

J’avais tenté de tenir compte de tout ce qui avait déjà été fait. Certaines idées étaient plutôt bonnes, tandis que d’autres avaient été remaniées pour une meilleure gestion de l’ensemble.

« Des toilettes sèches seront installées à l’extérieur du campement, pour éviter que les excréments et autres déjections soient vecteurs de maladies et autres infections au sein même du bivouac. »

S’il y avait bien une chose que je craignais par-dessus tout, c’étaient bien les microbes. Dans ce genre de rassemblement, les bactéries pouvaient se multiplier rapidement et devenir incontrôlables avant même que nous nous rendions compte qu’une épidémie s’était déclarée.  

« Katsuki et moé-même géreront le centre de commandement, Yukari ayant dû repartir pour la capitale suite à l’attribution d’un nouvel ordre de mission. Katsuki aura à sa charge tout ce qui touche aux réfugiés, tandis que moé, j’endosserais les responsabilités qui incombent au gestionnaire des denrées, matériaux et matériels utiles au bon fonctionnement du campement. Vous concernant, si vous n’êtes pas affectés à l’équipe médicale, vous serez répartis dans l’une des quatre sections. Chaque groupe aura un responsable général, un responsable des fournitures et un responsable des réfugiés. Le  responsable général sera l’interlocuteur privilégié avec le centre de commandement, bien que nous soyons ouverts à toute intervention d’un autre shinobi si le besoin s’en fait sentir. »

Pour une meilleure maîtrise de l’espace et des populations, chacun devait avoir un rôle bien précis. Les réfugiés devaient savoir à qui s’adresser, tandis que nous, nous devions les contenir dans un périmètre raisonnable le temps que des décisions soient prises en haut lieu.

« A la vue de leur nombre, le nôtre est bien trop réduit pour que nous puissions monter toutes les tentes dans un délai raisonnable. En attendant que le responsable des fournitures de chaque zone et moé-même délimitions les zones des tentes, Katsuki avec les responsables des réfugiés se chargeront de répartir la foule entre les quatre sections. Vous devez impérativement déterminer à ce moment-là qui a les capacités de nous aider à monter le campement, mais également ceux qui ont besoin urgemment de soins. Évitons au maximum qu’une épidémie se répande… Les responsables généraux se chargent de coordonner les opérations et les mouvements de réfugiés dans leur propre zone. Les bras restants, vous allez commencer par monter la tente qui sert d’hôpital puis, nous disperserons dans les quatre sections pour que l’un de vos trois responsables vous attribuent une tâche… »

M’étant imposé plus que de mesure, je ne souhaitais pas qu’une quelconque résistance se fasse au sein même des troupes du shogunat.

« Y a-t-il des questions, des remarques ou des suggestions à faire vis-à-vis de ce plan avant que nous le mettions en pratique ? »

Étant un simple genin, je n’étais pas éligible au poste de commandant. Pourtant, je m’étais octroyé ce droit car de tous ceux ici présents, j’estimais être l’un des meilleurs dans la mission que Katsuki m’avait donné avant même que nous arrivions.

Résumé:

Sato Katsuki
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Sato KatsukiChûnin 中忍 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki)
Eté 83, Pays du Feu - En route vers la frontière

Tout semblait s'embriquer facilement en place avec la planification de la mission... enfin, la partie qu'ils pouvaient prévoir, face à l'immense tâche d'improvisation qui les attendaient forcément une fois sur place. La gestion d'un groupe de gens avec des besoins aussi urgents et primordiale en grande quantité inquiétait un peu le colosse, car une escalation de problèmes pouvait rapidement prendre de l'ampleur et causer des problèmes majeurs. L'enjeu était le temps donc, la rapidité avec laquelle ils introduirait l'ordre dans le chaos potentiel, moins il y avait de chance que la situation dégénère. Cette idée en tête, Katsuki devra se reposer sur l'aide d'Homura et sur ses coéquipiers pour ne pas avoir à contrôler une foule en colère par la force.

Kaito lui, semblait plutôt vaillant, prêt à travailler et même mettant à l'avant ses propres talents quant à la situation, quelque chose que le Sato respectait fortement.

'' Parfait. Je compte sur toi alors.''

Le reste du chemin vers la frontière se fût avec l'animation energique de Kaito, où Katsuki intervenait à quelques moments pour l'épauler dans cette situation difficile. Le petit homme parlait avec un genre d'accent étrange que Katsuki n'avait jamais entendu, et s'exprimait sans filtre semblait-il, causant un peu de gène tout au long du voyage, bien que rapidement dissipé.


Été 83, Pays du Feu - Frontière entre Hi no Kuni et Oto

L'arrivé au campement s'était fait sous la direction de Kaito, que Katsuki suivait sans trop faire de vague ou même se faire remarquer. Logiquement, l'arrivé d'une figure d'autorité ne devait pas être contesté directement, sans quoi le chaos allait se réinstaller dans un context déjà très volatile. Il y avait moins de réfugier que ce que s'attendait Katsuki, mais leur nombre était tout de même impresionnant... et clairement les forces d'Homura sur place n'avait absolument pas la force de s'opposer à une révolte... enfin, jusqu'à leur arrivé. La réaction de la foule était calme, car il n'y avait véritablement pas de quoi s'enflammer pour l'instant, mais la distribution des vivres allaient être mouvementés si le flot de gens échappait à leur contrôle.

La misère sous les yeux du colosse était immense... des gens épuisés, fuyant la guerre... des familles fracturées et des blessés ayant déjà bien surpasser leurs limites pour une chance de survie. Les citoyens d'Oto venait vers Homura en quête de paix, et Katsuki esperait qu'elle perdurerait après leur arrivé. Formeraient-ils leurs propres petits hameau sur les terres du feu ou essayeraient-ils de s'intégrer aux endroits déjà existant? Resteraient-ils après la fin de la guerre, dépendant de l'issue de celle-ci ? Beaucoup trop de variables inconnus mettait un voile sur la situation, et une partie de l'avenir se déciderait sur le traitement qu'ils recevraient suite aux actions des deux shinobis.

'' Bien, commençons.''

Déclarait-il avant de rejoindre Kaito autour de la table de fortune.

Le plan du marionetiste était précis, comme si il avait fait ça toute sa vie, et il assemblait la chose avec une habileté flagrante, clairement il n'était pas à son coup d'essaie. Le colosse, ainsi que le reste de la garnison de l'endroit, observait avec attention l'élaboration de celui-ci, ainsi que les explications qui suivirent la complétion de celui-ci. C'était solide, et admettons qu'il n'y aurait aucuns problèmes, l'administration du camp serait maintenable avec une certaine aise. Katsuki prit alors un pas en avant, indiquant les cadrants du camp sur le plan, puis pris la parole en pointant le premier, en haut à droite du plant, puis suivait un ordre horaire.

'' Les proches des blessés. '' Il indiquait sur le premier cadrant. '' Pour qu'ils aient accès à leurs proches, au cas où.''

'' Les blessés et malades.'' Indiquait-il ensuite simplement. '' Plus près de l'hopital.''

'' Les autres, par remplissage logique.'' Il dit à propos du cadrant où se trouvait la gestion administratives, ce qui le menait au dernier cadrants.

'' Ceux à la santé fragile. Vieux et jeunes. Loin des malades et blessés. Avec accès à l'hopital.'' Il annonçait finalement, plus pour lui-même que pour les autres, car ce serait lui qui séparerait les foules.

Le chûnin se retournait alors vers Kaito, cherchant son approbation sur ses choix quant à la séparation des camps. La limitations de la propagation de quoi que ce soit était son critère numéro un, et celui-ci coincidait avec une praticité en terme de maîtrise de révolte.... les deux groupes en meilleur état, susceptible d'être un problème en cas de soulèvement, étaient à l'opposés l'un de l'autre... difficile de s'unir à ce moment là. Si son coéquipier n'avait pas d'objectif quant à la séparation, le colosse se préparerait donc à aller commencer la séparations de la foule.

'' Bon, j'y vais. On se revoit de l'autre coté, Kaito. ''
Kawasaki Kaïto
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Kawasaki KaïtoGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki)
« Il est, dans la vie des hommes, des heures où la tension des événements semble répondre à celle de notre âme. »
D’Henri Daniel Rops, historien, romancier et académicien français

Été 83, Pays du Feu - Frontière entre Hi no Kuni et Oto

Je fus surpris que mon plan soit approuvé par tous les shinobis présents. C’était bien la première fois que l’on accordait autant de valeur à l’une de mes idées. En termes d’organisation matérielle, j’étais certain de mes compétences. Le vieux avait veillé à ce que je sache les appliquer à la lettre. Dans d’autres circonstances, certes, mais il m’avait assuré qu’une fois acquise, je pouvais les appliquer sur n’importe quel système qui demandait de savoir manier temps réduit, logistique, météo, incertitudes et âmes humaines.

« Euh… oui… bien sûr… Euh… Rien à r’dire… »

Pourquoi avait-il cherché mon approbation ? Je lui avais clairement fait savoir dès le départ que je ne souhaitais pas avoir à gérer les foules. Alors, pourquoi me sollicitait-il de la sorte ? Avait-il une idée en tête ? Pensait-il que j’avais trop pris les devants ? Me reprochait-il quelque chose ? Voilà que cette situation me mettait dans tous mes états. M’étais-je fait trop remarquer ? Ce n’était guère mon intention. Bien au contraire.

J’avais seulement pris les devants. Je savais ce que je faisais. Du moins, concernant la mission qui m’avait été attribuée. Alors… pourquoi ? Pourquoi avais-je si peur de la réaction de Katsuki ? Je remettais en question ma position. Avais-je été trop présomptueux en m’imposant de la sorte ? De quoi avais-je peur réellement ? Tandis que mon partenaire se dirigeait vers les réfugiés avec certains de nos camarades, je pris la tête du reste de nos troupes et je répartis les rôles, non sans avoir pris, au préalable, un minimum d’informations sur chacun d’entre eux.

Il était certain que des réajustements seraient à faire en cours de route, mais il était préférable de partir sur des bases les plus saines possibles. Dès le départ. Cette mission ne nous permettait pas de… d’apprendre. Il n’y avait aucune place pour la recherche. Seulement l’implacable connaissance que nous devions pratiquer dans sa forme la plus brute et grossière. Connaître les compétences de chacun, même succinctement, permettait d’éviter tout écart et perte de temps. Dans ce contexte, l’un comme l’autre n’avaient guère sa place parmi nous.

Cette foule de réfugiés me mettait mal à l’aise. Un tel rassemblement avait, à mes yeux, un petit quelque chose de terriblement angoissant. Lorsque les tâches furent réparties entre mes camarades, je tentais de m’évader loin de ces individus. Ces derniers n’avaient rien demandé. Moi non plus. Pourtant, nous devions nous accommoder de la présence des uns et des autres. Pour le meilleur. Et surtout dans le pire. Bien que nous ne soyons pas mariés avec ces parfaits inconnus, nous allions partager avec eux quelques heures, voire plusieurs journées, de cette terrible tragédie.

Personne n’était à l’abri de la guerre. Bien qu’aucun d’entre nous de participer directement à celle qui opposait Tetsu à Oto, notre participation à celle-ci n’en restait pas moins flagrante. Accepter que des citoyens de l’une de ces nations viennent résider sur notre territoire était un acte de foi de la part du shogunat. Quoi de plus normal que nos représentants, à travers Fujiwara Iwao, se positionnent. Après tout, nous faisions partie des plus grandes puissances du Yuusei.

Mais que gagnait notre pays à leur venir en aide ?

Je secouais vivement la tête. Mes objectifs étaient pourtant clairs. Répondre à ce genre de questions ne faisait certainement pas partie de ceux-ci. Bien qu’une petite voix, quelque part dans mon esprit, me poussait à trouver les réponses à mes interrogations, je pris la décision radicale de me concentrer sur l’instant présent. Du moins, pour le moment. Je me dirigeais donc vers le lieu où devait être monté l’hôpital.

Nous réussîmes à faire le plus gros de l’ouvrage en deux petites heures. Au fur et à mesure que l’hôpital se dressait tout autour de nous, j’avais envoyé les shinobis prêtaient main forte dans l’une des quatre zones que j’avais défini au départ. Lorsqu’il ne resta plus que des détails pour terminer cet édifice de fortune, je me décidais alors à garder le strict minimum en termes de personnel auprès de moi.

Tandis que je finissais de faire le point avec le responsable de l’infirmerie, un conflit éclata entre l’un des otojins et un infirmier. Visiblement, celui-ci, père de famille, souhaitait que l’on fasse immédiatement ausculter un membre de son entourage par un médecin. Le corps médical géra d’une main de maître la situation. Fort bien. Dans la mesure du possible, il était préférable que la raison l’emporte sur la force. L’utilisation de celle-ci devait être faite avec parcimonie.

Katsuki et moi n’étions pas amenés à rester éternellement dans ce camp. Il était donc préférable, dans la mesure du possible, que les soldats présents sur place trouvent par eux-mêmes les solutions pour résoudre les conflits et autres problèmes qui s’offriraient gracieusement à eux.

« Kaïto… Il y a un problème d’approvisionnement dans le quartier nord. Certains esprits sont en train de s’échauffer. »

Tout en me rendant sur place, je me renseignais plus en détail sur la situation.

« Qu’est c’qui s’passe ? »

Le langage corporel du jeune shinobi indiquait qu’il était particulièrement tendu. Il jetait des regards dans tous les sens. Son environnement le préoccupait. Comme s’il pensait être attaqué à tout instant au sein même du camp.

« En partant d’Homura, nous avons immédiatement fait des demandes d’aide aux villages les plus proches pour être approvisionné en denrées alimentaires et eau potable. Avec le matériel, nous étions déjà bien chargés et, à la vue de notre nombre, il ne nous était guère possible de prendre davantage que ce que nous avons amené. Si certains ont accepté sans condition, d’autres ont refusé pour différentes raisons… »

Sa voix mourut. Je ne cherchais pas à savoir dans l’immédiat ce qui le gênait vraiment dans cette situation. J’attendais que cela vienne de lui. A moins que…

« Est-ce qu’une liste de ce qui nous manque a été dressée ? »

Le jeune homme s’arrêta net, un air outré sur le visage. Je ne souhaitais pas rentrer dans son petit jeu. Je n’avais pas à prendre parti dans cet affrontement idéologique. Du moins, pour le moment. Comme il semblait toutefois vexé que je ne comprenne pas le fond de sa pensée - bien que je sois suffisamment au fait des tensions que pouvaient susciter notre situation -, je fis l’effort de lui demander :

« Pourquoé t’arrêtes-tu ? Un problème ? »

Cela m’emmerdait plus qu’autre chose de l’écouter. Je n’étais pas son psychologue, encore moins un homme né pour commander. Je m’étais mis tout seul comme un grand dans une situation qui ne me plaisait guère et, d’une certaine façon, qui me dépassait. Cela ne me dérangeait pas outre mesure d’assumer mes actes et mes propos. Mais prendre le temps d’écouter les pleurs des âmes d’autrui… Très peu pour moi.

« Je… Disons que les explications fournies sont… Je ne pense pas être fermé d’esprit mais je trouve que les allégations de certains villages frisent l’irresponsabilité. Ce sont plus des divagations de paysans mécontents des conséquences de la guerre sur leurs villages et leurs productions que de réelles insuffisances au niveau de leurs récoltes. »

Voilà. Nous y étions. Un cas de conscience. Voilà ce qui le préoccupait. Sa réaction était des plus humaines. Il se perdait en conjecture là où il n’y avait pas lieu d’en faire. C’étaient des faits, pas des problèmes en soi. Au même titre que mon acolyte, chacun avait le droit de tenir ses positions s’il pensait qu’elles étaient justifiées. Cela ne me gênait pas outre mesure.

« Les tensions entre la population homurajine, les otojins et nos soldats commencent à se faire bien trop sentir dans le camp. Chacun défend ses positions et le manque de nourriture a été un prétexte suffisant pour que des frictions naissent et s’amplifient rapidement entre notre garnison et les réfugiés que nous sommes censés aider et protéger jusqu’à ce qu’une solution viable soit trouvée. »

Était-ce mon rôle en tant qu’aîné de le remettre sur le droit chemin ? Encore fallait-il que la route empruntée soit meilleure qu’une autre… Non, pas meilleure. Une parmi d’autres, mais qui avait le mérite de se positionner au-dessus des querelles de basse-cour auxquelles nous serons confrontés avec Katsuki. Celle-ci ne sera pas la dernière. Bien au contraire. Elle n’était que la première d’une multitude d’autres.

« Ni toé ni moé n’avons et ne devons avoir de prétentions sur ce que peuvent penser les individus. Peu importe de là où nous venons, les êtres humains sont faits de telle sorte qu’ils auront toujours des appréhensions sur l’autre. Positives ou négatives. Peu importe leur nature. Ce malaise sera toujours là. Quand bien même nous sommes tenus, en tant que soldats, à ne pas porter de jugement sur autrui et à exécuter les ordres, nous avons tous en nous une part d’humanité. Plus ou moins grande, certes, mais avec laquelle nous devons composer. Il est parfois bien compliqué de faire abstraction d’nos émotions… surtout en temps de guerre. »

Nous arrivâmes sur place. Deux groupes s’étaient formés. Les esprits, échauffés par l’accrochage entre un soldat et un réfugié, avaient pris partie pour leur compatriote. Bien qu’ils ne soient pas tous directement lié à l’incident, les jeunes avaient profité de la situation pour faire éclater leur frustration et autres émotions négatives. Les plus vieux tentaient tant bien que mal de calmer les ardeurs de leurs cadets, mais ces derniers n’avaient malheureusement plus toute leur tête. Cette affaire était clairement en train de dégénérer.

« Va chercher Katsuki. »

Le jeune shinobi voulut protester, mais mon regard, dur et froid comme la pierre, le dissuada promptement de me donner son avis. Je n’avais cure de ce dernier. J’estimais que s’il avait quémandé mon aide et sans positionnement autre que celui apporté durant notre conversation, il n’avait pas voix au chapitre. Sans un mot, il partit en quête du géant. J’émis alors un long et strident sifflement pour que les regards se portent vers moi. Les voix se turent un instant et je m’engouffrais dans ce moment que venait de m’offrir le silence.

« Messieurs… »

Tout en m’avançant pour me positionner entre les deux chefs de file, je fis une suite de mûdras et invoquais Moka, roi des ours (technique n°01).

« … J’vais vous d’mander de respirer un grand coup et…  »

Alors qu’il se mettait en garde entre les soldats et moi, j’invoquais Jack, corsaire des bois (technique n°02). Il se mit en position de combat et se plaça entre les réfugiés et moi.

« … de reculer chacun de quelques pas pour que nous réglions cette affaire le plus calmement possible. »

Les tensions étaient plus que palpables. L’ambiance était électrique. De ce fait, je n’étais pas certain que Katsuki arrive avant le début de l’affrontement. Je devais faire tampon entre les deux groupes jusqu’à son arrivée. Contrairement à ces soldats, je n’étais pas voué à rester jusqu’à ce que la situation soit totalement réglée. Si un individu devait cristalliser la haine et les divergences, autant que cela soit une personne qui, d’ici deux à trois jours, ne sera plus là. J’étais prêt à endosser ce rôle s’il le fallait. Pour que la relation entre les différents groupes débutent sur de bonnes bases.

« N’vous méprenez surtout pas. L’un comme l’autre. Si j’dois briser quelques-uns de vos os pour vous faire revenir à la raison, je n’hésiterai pas. Peu importe le camp auquel vous appartenez, ce genre de dissidence n’a pas sa place dans ce campement. »

Je n’évoquais pas le poison, bien que son utilisation soit, de mon point de vue, une variable non négligeable de mon style de combat. Mon regard était froid, calculateur, méthodique.

« Je suppose que ce grabuge est de votre fait, messieurs. »

Je venais de héler les deux meneurs.

« Que chacun expose les faits pour que nous réglions cela à l’amiable… »

Sans la présence et l’intervention de Katsuki, j’avais bien peur que les pourparlers allaient être compliqués sans qu’ils se tapent allégrement dessus.

Résumé:

Sato Katsuki
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Message Sujet: Re: [Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki)
Avant que le colosse ne parte en direction des réfugiers, afin de les séparer suivant le plan combiné de Kaito et Katsuki, la réaction de celui à la taille moindre fît un effet trouble chez le second. Kaito avait-il peur de Katsuki ? Et si oui, pourquoi ? Il avait pourtant agis avec une forme de respect envers lui jusqu'à présent, malgré quelques indice de problèmes plus profond chez lui. Étais-ce la taille ? Improbable, car il avait bien devant lui un shinobi entrainer, ouvert à l'idée que la force physique, bien que spectaculaire et brute, n'était pas la seule force à craindre chez l'un des leurs. Avait-il peut de l'autorité, ou plus précisément de se retrouver dans la position de celle-ci ? Une idée beaucoup plus recevable, car c'est au moment où il cherchait son approbation que la réaction était arrivé. Le Sato réfléchit, puis hoche la tête avant d'arriver devant une foule contenant autant de problèmes que d'individus... il devrait se montrer plus en charge avec son collègue alors.

La misère humaine a cette tendance à se réprendre. Cette capacité, la sympathie, avait transformer les hommes en l'espèce dominante de la planète, mais devant autant de misère, il y avait besoin d'une force de caractère importante pour ne pas figer, et aller de l'avant. La vue arrêta le colosse un instant, ses yeux glissaient sur des centaines de blessures, surtout émotionnel mais aussi physique... l'épuisement, la faim et l'angoisse était palpable dans l'air, si bien que l'on croyait avoir affaire à une horde de yokai tellement elle avait une aura mystique. Le dos droit, prenant appuis sur ses allures de guerrier mythologique, Katsuki se démarquait de la petite troupe de shinobi Homurajin qui tentaient tant bien que mal de contenir l'armada. Il prit une grande inspiration, sa volonté devrait s'opposé à celle de la nuée humaine devant lui... puis, avec une voix qui résonnait comme le tonnerre, il s'exprimait finalement.

'' LES BLESSÉS ET LES MALADES, DIRIGEZ-VOUS VERS LA DROITE. ''

Il indiquait la direction avec les bras, et envoyait des signaux aux soldats près de lui de former un couloir, pour garder les rangs des réfugiés.

'' LES PROCHES, À GAUCHE. VOUS VOUS RETROUVEREZ AU NORD.''

Finalement, avec la deuxième indication, les foules se mettaient à s'organiser. D'abord les plus affûtés ou pressés s'envoyait dans les direction données, puis l'effet de répendait dans la totalité de la masse, qui se séparait non sans difficulté. Le plus rapidement qu'ils sépareraient les malades des fragiles, le mieux ils se porteraient sur le long terme. Avec un peu de chance, Kaito avait fait en urgence une certaine délimitation sur la zone des malades, un genre de zone pour contenir ceux-ci... sinon, il faudrait être arbitraire mais solide, pour tenir les différents groupes séparés.

Sous la voix de Katsuki, et le restes de ses indications, l'entré dans la zone des réfugiés s'effectua avec une certaine efficacité, bien que certains conflits on dû être régler par la force... des malades se glissaient dans d'autres groupes, par peur de la zone des blessés. Des arrestations ont été faites, des vies ont été perdus et Katsuki à du lui-même descendre pour sauver la situation à un moment, car pour lui, la vie de ses camarades Homurajins primait sur le fait de sauver les réfugiers... charité bien ordonné commence par soi-même, dis-t'on.

C'est alors que le procédé semblait se stabilisé et entré dans une phase plus calme qu'un soldat approchait Katsuki, qui se massait la gorge... il n'avait pas l'habitude de parler fort, et encore moins pendant de longues périodes. Il tournait son attention vers le compatriote.

'' M'sieur, M'sieur Kaito requiert votre présence dans le quartier nord... la situation est critique.''

Katsuki n'avait pas regarder derrière lui depuis un moment... la construction de l'hopital était bien avancé... décidémment, ce Kaito savait ce qu'il faisait. Le colosse hochait la tête vers le soldat, puis le tapotait l'épaule. Pas de repos pour les braves, même pour sa pauvre petite voix. Il se dirigeait alors vers le quartier nord, espérant que le nain ce soit mis dans une position où il le verrait de loin... sinon il y avait problème. Le Sato avait toujours la main à la gorge, et un visage démontrant un incomfort certain... maintenant qu'il avait arrêté de crier, sa trachée lui faisait mal, et il découvrait l'étendu des dégâts.

Arriver sur place, il ne fallait pas avoir un oeil d'Hyûga pour voir la situation devant eux... s'il devait emettre une hypothèse, Kaito venait tout juste, à l'aide de ses marionettes, d'acheter de précieuses minutes avant l'affrontement. Katsuki rejoignait son collègue, qui semblait avoir l'attention des deux figure d'autorité dans le conflit naissant, soit un Homurajin et un réfugiés particulièrement énervé.

Le premier, l'Homurajin, prenait la parôle.

'' Premièrement Homura invite une guerre qui ne nous concerne pas sur nos terres, ensuite il faudrait se ruiner à la nourrir ?! Quand est-ce que le pays du feu est devenu la terre d'accueil de toute la misère du monde, HEIN ?!''

Le deuxième répliquait, bien que son discours semblait plus s'adresser à eux qu'à son vis-a-vis.

'' On vous fait confiance dans un moment de besoin, et qu'est-ce que vous faites? Vous nous séparer de nos personnes en difficultés, vous dites qu'on les rejoindrait de l'autre coté, et maintenant quoi ?! Ils sont supposément en quarantaine, et en plus vous avez pas de quoi les faires manger ?! Autant leur érriger une tombe d'avance, ce sera fait ! ''

Celui-ci semblait beaucoup plus près d'exploser que le premier, et avec raison... il était contre le mûr. Si l'Homurajin risquait la pauvreté, l'errant risquait sa vie et celle de ses proches... mais pour autant, le premier n'avait pas réellement tord, Homura avait peut-être manqué de jugement en demandant aux villages des alentours sans observer la situation... le temps... une ressources primordiable dans ce genre de situations, et ils en manquaient cruellement.

Katsuki jettait un coup d'oeil à Kaito avant de se raviser... il devait prendre les devants.

'' Vous avez raison.''

La voix du colosse parvenait difficilement à se faire entendre, mais l'aveux semblait attirer l'attention des deux hommes... parfait.

'' Mais choisissez vos combats. Ses gens sont ici. Ils peuvent pillier ou peuvent être aidé. Leurs vies en dépendent.''

Il s'adressait alors à l'Homurajin, pointant du doigt la rivière de gens qui ne cessait de déferler des deux cotés de l'hopital. Puis, le colosse se tournait vers l'errant, celui qui fuyait la guerre, et son regard plongeait dans le sien avec un sérieux sans précédent.

'' Ma mission est de vous accueillir. Mon devoir est de protégé Homura. Si vous attaquez ses gens, mon devoir prime. Autrement, je ferai de mon mieux. Nous sauverons autant des vôtres que possible.''

Une menace, bien que ça dégoutait Katsuki d'en arriver là, mais devant un homme qui n'avait rien à perdre sinon sa vie, il devait lui croire qu'il avait plus de chance de la garder s'il coopérait. D'ailleurs, pour appuyer son point, le colosse sortait d'un sac à sa hanche une pierre précieuse d'un rouge éclatant, et la pointait vers le ciel. Sa voix était peut-être épuisé, mais ses réserves importantes de chakra étaient intactes. Avec une impulsion excessive, et une utilisation peu prudente de son énergie, il fit faillir de la pierre un torrent de flamme sacré, qui fit reculer certaines des personnes autours.

'' Ne confondez pas charité et faiblesse.''
Kawasaki Kaïto
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Kawasaki KaïtoGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki)
« Les lieux communs ont un intérêt éternel. »
De Joseph Joubert, écrivain français

Été 83, Pays du Feu - Frontière entre Hi no Kuni et Oto

Sa démonstration était un tantinet trop… démonstrative. Je pouvais néanmoins lui accorder son efficacité. Elle était simple, directe et concise. Je retins un profond soupir : celui-ci aurait pu être mal interprété de bien des manières. Je mis mes poings sur les hanches, bien décidé à mettre un peu d’ordre dans tout ce bazar. Calmer les esprits était une chose. Leur donner de quoi s’occuper pour ne pas récidiver en était une autre.

« Messieurs… »

Nous ne pouvions pas nous permettre de laisser la situation telle quelle : les tensions étaient trop vives. Les meneurs étaient - en règle générale - ceux qui réfléchissaient un minimum et défendaient des convictions avec force et engagement. J’allais donc faire appel à leur raison.

« … La situation actuelle étant tendue et complexe pour tout le monde, j’vous serais gré de prendre sur vous. Les arguments des uns et des autres sont entendables et défendables. Mais, comme vient de le souligner mon collègue, nous ne pouvons permettre de tels débordements. »

Je m’adressais d’abord à l’ottojin. Mon regard se planta dans le sien?

« Vous… Puisque vos ardeurs à défendre les vôtres sont si bouillonnantes et exaltées… »

Puis, mes yeux vinrent chercher ceux du soldat. Je l’apostrophais en ces termes :

« … Et vous… Puisque vos passions à intercéder en faveur de la patrie sont si fougueuses et enthousiastes… »

J’englobais alors mes deux interlocuteurs dans ma vision.

« Je vous nomme, sur un même pied d’égalité, responsables de cette section. »

Un vent de protestations commença à souffler de part et d’autre, chacun ayant son avis sur la décision. Pourtant, celle-ci était irrévocable. La présence de Katsuki à mes côtés empêchait les partisans des deux camps d’élever plus la voix. J’émis un long sifflement et le calme se fit à nouveau.

« Nous allons utiliser vos énergies à bon escient. Puisque vous êtes capables de vous engueuler pour défendre vos intérêts respectifs, vous êtes donc en mesure de travailler pour notre intérêt commun. »

La position de chef n’était pas la plus enviable. Je ne cachais pas mon aversion pour ce poste-là. Et pourtant… C’est bien dans ce but-là que mon vieux m’avait éduqué. C’était chiant au possible et les individus sous mes ordres étaient, pour la plupart, bêtes comme des mollusques. Et encore… Là, c’était insulter copieusement les mollusques. Les rares qui sortaient du lot étaient aussi stupides que les poissons rouges dans leur bocal… Être un mollusque ou un poisson rouge… Je les laissais décider dans quelle catégorie ils voulaient être.

« Comprenez bien que la guerre, même si elle ne nous concerne pas directement pour certains, amène son lot de problèmes. Les frontières sont particulièrement perméables à toutes sortes d'interventions en ces temps troublés : déplacements importants de populations, blessures et maladies, pauvreté, famine… et tout un tas d’autres difficultés qui, si elles ne sont pas traitées à la source, peuvent avoir de très graves conséquences sur plusieurs pays : pillages, infections, épidémies, tueries, et que sais-je encore. »

Je n’en revenais pas. C’étaient pourtant des notions basiques. Comment des adultes ne pouvaient-ils pas être au courant de ce genre de faits ? Tout ce qui était entrepris dans ce camp découlait des conséquences de la guerre. Qu’ils soient inquiets pour leurs proches, je le concevais. Qu’ils soient en colère contre une guerre qu’ils ne considéraient pas comme la leur, ça passait encore. Mais pourquoi diable cherchaient-ils à se foutre sur la gueule ?

Personne n’avait envie d’être ici… Était-ce donc si compliqué de prendre sur soi ? Visiblement, pour certains, c’était nécessaire. Je m’adressais de nouveau au soldat.

« Oui, Homura n’est pas directement concerné par ce conflit armé. Quels que soient les résultats de cette confrontation entre nos voisins, le pays du feu aura forcément à gérer les retombées de celle-ci et cela, sur plusieurs années. Être le soldat qui a défendu sa patrie au prix d’un nombre incalculable de vies qui auraient pu être épargnées ici et maintenant, est-ce vraiment cette image que vous ambitionnez de répandre dans le pays et au-delà ? »

Ces hommes étaient-ils vraiment aptes à réagir en fonction de la situation ? J’avais de sérieux doutes quant à leurs capacités d’analyse et de jugement de la situation.

« Vous n’avez rien demandé… C’est vrai. Gardez néanmoins à l’esprit qu’eux non plus n'ont rien demandé. Personne ici ne voudrait avoir à quitter la douceur et la chaleur de son foyer. Mais quand il ne reste plus rien à choyer… »

Mes propos s’adressèrent à nouveau à l’ottojin.

« … il est fort tentant de céder à la facilité. Devenir ces brigands et ces pilleurs qui, certainement, en tant que civils respectables de votre patrie, vous ont toujours donné la nausée… Du moins, j’espère pour vous qu’ils étaient suffisamment virulents pour que vous ne vouliez pas devenir comme eux. Est-ce vraiment cette philosophie de vie que vous souhaitez transmettre à vos enfants ? Devenir comme eux. Une vie qui n’en sera plus une… Une survie, à la rigueur. En compagnie de la mort et d’autres faits plus indéfendables les uns que les autres. »

Trêve de bavardage. Il était temps de passer à l’action.

« Voilà comment ça va se passer… »

Ni eux ni moi n’avions envie de connaître le « sinon » s’ils en venaient à nouveau à se quereller. Personne ne voudrait avoir un nain sur le dos. Croyez-moi…

« Vous allez faire en sorte que votre quartier d’infortune devienne votre quartier de fortune. Vous, vous avez les moyens et la logistique. Vous, vous avez les compétences et les savoir-faire. La guerre ne restera pas éternellement au-delà des frontières, faites en sorte que ses conséquences soient maîtrisées sur le long terme en agissant dès maintenant. »

J’adressais, pour la dernière fois, quelques mots au soldat.

« Vous, vous allez faire en sorte que ces individus sous votre protection aient régulièrement des nouvelles de leurs proches. A hauteur de deux fois par jour. Quant à votre ressenti sur la situation, nous l’avons tous entendu. A partir de maintenant, faites ce pour quoé en vous a engagé et maîtrisez vos émotions. »

J’en fis de même avec l’ottojin.

« Quant à vous, malgré vos inquiétudes - bien qu’elles soient justifiables et compréhensibles -, maîtrisez-les et arrêtez de vouloir soulever vos compatriotes. Chacun fait ce qu’il peut pour que tout se passe pour le mieux avec les moyens du bord. »

Il était grand temps que ces individus se prennent en main. S’ils étaient incapables de se comporter en adultes respectables et raisonnables, qu’ils retournent donc jouer dans le bac à sable avec les autres idiots qui n’avaient pas su en sortir.

« J’compte sur vous pour ne plus faire de vague. »

La question de la nourriture ayant été soulevée plusieurs fois, tant dans cette querelle de lavandières, que par des soldats un peu près sain d’esprit dans d’autres circonstances, je crus bon de leur préciser :

« Pour ma part, j’vais aller faire le nécessaire pour régler ce problème d’approvisionnement. »

Cela enlevait un poids des épaules de nos soldats et les civils savaient que quelqu’un avait pris en compte cette anomalie. J’attendis patiemment que les individus se dispersent et que des discussions aient été entamées entre les deux protagonistes du secteur pour m’éloigner de cette section. Je me dirigeais vers la tente de commandement, en trottinant à côté de Katsuki.

« J’te remercie d’être venu à mon secours. Ta présence me rendait la tâche beaucoup plus facile. »

Alors que nous arrivions à ladite tente et que j’invitais mon compagnon à y pénétrer, je le questionnais sur ses missions au sein du campement :

« Où en es-tu de ton côté ? Je pense que ta présence sur le terrain permettrait de calmer les esprits qui s’échauffent un peu trop… »

J’attrapais une carte de la région et, tout en l’étalant sur notre table de fortune, je demandais à l’homme que j’avais désigné comme mon aide de camp de préparer de quoi écrire.

« La vérité, ta taille et ta force nous sont bien utiles ! Mais surtout, elles sont un symbole d’autorité. Très peu oserait la contester. Ton intervention de tout à l’heure joue en ta faveur. J’pense que les gens s’raient prêts à t’faire confiance. Quel que soit son camp. »

Oui. J’étais prêt à reconnaître que cet homme, aussi stupide soit-il, avait une réelle force physique. Une force qui forgeait le respect parmi les foules.

« As-tu besoin d’une quelconque aide ou de nouvelles directives avant que je ne me plonge dans le problème d’approvisionnement ? »

Oups. J’avais un peu trop pris la confiance.

« Euh… Mais si tu veux qu’on échange nos places, je… je te laisse sans souci le… l’approvisionnement. »
Sato Katsuki
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Si l'intervention de Katsuki avait instauré chez le soldat un sentiment de contrôle, que si le pire devait arriver, alors il aurait le support d'un shinobi de la trempe de Katsuki pour le soutenir, celle-ci avait néanmoins jeté un froid sur l'ardeur du leader Otojin, qui lui se sentait plus prisonnier que jamais. Heureusement, le nain, qui avait jusque là perdu le contrôle de la situation, intervenait pour réunir le tout dans une union qui paraissait possible. Donnant du pouvoir à l'Otojin, égal à celle du soldat Homurajin, il venait de créer une balance qui, bien qu'au faux départ de la relation entre les deux, venait rassurer l'Otojin à son tour. Certain, dans une situation comme celle-ci, se sentent mieux quand ils ont un certain contrôle sur la situation. Enfin, le conflit arrivait à une trêve avec la prise sur les épaules du nains du problème d'approvisionnement, et avec la confiance de celui-ci, il gagnait le respect des deux hommes, qui partaient maintenant discuter sur le plan pour la suite des choses, toujours incapable de s'entendre parfaitement, mais travaillant maintenant côte à côte dans cet objectif.

L'intervention combiné de Katsuki et Kaito, vue chez les réfugiés et les soldats comme une entité jointe, avait désamorcé la situation avec une finesse que peu de gens pourrait se vanter d'avoir. La frontière de derrière devenait alors un endroit plus efficace, et moins au prise avec des rébellions et des maux de frustration, avec à leur tête deux leaders forts et ayant la confiance de leur coté respectif.




Katsuki était impressionné de l'esprit de résolution de problème qu'avait son coéquipier. Les subtilités des relations qui avaient jouées dans l'échange présent lui avait partiellement échappé, car il n'était pas le plus sensible quant il s'agissait de diplomatie fine. Néanmoins, il ne pouvait pas remettre en question les résultats. Il avait été envoyé ici avec une maître des relations visiblement, ou simplement avait-il jouer ses cartes de manières plus fines et intelligente que le Sato ? Il aurait probablement beaucoup a apprendre en observation avec le shinobi de petite taille, mais l'heure n'était pas au stage social, mais bien à la finalisation des préparatifs pour que ce camp deviennent une installation qui fonctionne d'elle-même… ils ne pouvaient pas rester ici éternellement.

Les compliments venant du nain était un baume sur le cœur, car le colosse avait bel et bien l'impression que Kaito avait pris le poids de la situation sur ses seules épaules… savoir qu'il avait aidé remontait le moral au plus bas du colosse. La forme titanesque du Sato s'effondrait alors sur l'une des chaises de la tente de commandement, un signe d'épuisement claire. Les interventions physiques n'était pas bien difficile, bien qu'ils demandaient de la précision dans la force utilisé afin de pas tuer quelqu'un accidentellement... mais l'utilisation soutenu de sa voix ne lui faisait pas de bien, surtout qu'il en avait absolument pas l'habitude, comme en témoignait sa méthode de parler approximative.

''Stable, les réfugiés écoutent. ''

Il dit avant de tousser dans son coude, sa toux était profonde et sonnait rude, sa gorge le faisait souffrir. Il se relevait alors, prenant une grande gorgé de sa gourde d'eau avant de s'éclaircir la gorge, puis de continuer son rapport.

'' Prend l'approvisionnement. Fais vite. Je m'occupe de la sécurité.''

C'étais nécessaire, car Katsuki craignait que si les deux shinobis disparaissaient sans laisser de trace, les Otojins prendraient peur d'avoir été abandonné et les conflits reprendrait de plus belle, il devait donc rappeler à tout le monde sa présence constante, surtout si Kaito devait s'en aller dans l'ombre pendant un long moment. L'absence de Kaito serait probablement difficile si la nouvelle venait à s'apprendre sans le contexte de sa tâche, mais Katsuki tiendrait les foules en respect.

'' Je retourne à mon poste. Bonne chance.''

Il regardait intensément Kaito avec cette dernière phrase, hochant la tête dans sa direction en signe de respect. Si le nain feignait le vrai respect envers le colosse, ce dernier avait gagner une réel admiration pour la force de caractère de son compagnons shinobi. Il était maintenant évident pour Katsuki que, dans un village caché où la ruse serait plus mise en avant que la force, leurs rôles dans l'organisation seraient très probablement inversés... et en tant que leader décent, Katsuki reconnaissant que, dans cette situation, il valait mieux laisser Kaito s'occuper des tâches compliqués. Utiliser les forces et les faiblesses des gens autours de lui à bonne mesure, une qualité qui avait été abordé chez les moines où le Sato avait grandit... et une leçon qu'il gardait à coeur, même aujourd'hui.

Une fois la réponse de Kaito entendu, le colosse se redirigerait vers l'entré du camp de réfugié, pour superviser la fin de l'arriver de ceux-ci. Avec un peu de chance, il n'y aurait pas d'autre éclosion grave chez les réfugiés ou les soldats, et le reste de l'opération se passerait sans trop de conflits, bien que cette optique était optimiste au possible. Pour l'instant, l'afflux de gens se déroulait dans une calme relatif, sans soulèvement, et la séparation des groupes était maintenant beaucoup plus claire... et avec les interventions de Katsuki plus tôt, il y avait beaucoup moins de gens prêt à se tenter dans la mauvaise file. Si Kaito parvenait à résoudre le problème de nourriture, alors il semblait possible que la situation se résolve d'elle même.
Kawasaki Kaïto
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Message Sujet: Re: [Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki)
« La raison d'être d'une organisation est de permettre à des gens ordinaires de faire des choses extraordinaires. »
De Peter Drucker, théoricien du marketing américain.

Été 83, Pays du Feu - Frontière entre Hi no Kuni et Oto

Le voyant s’effondrer sur une chaise, je pris conscience que Katsuki était épuisé. Je finis par comprendre ce que j’avais jusque là négligé : le colosse, contrairement à moi qui passais ma vie à parler, n’avait - semble-t-il - pas ou peu l’habitude d’utiliser sa voix. Jusqu’à présent, je n’y avais guère prêté attention. Maintenant que j’en avais pris conscience, cela devenait une évidence même. Comment avais-je pu passer à côté d’une telle vérité ?

Stupide Kaïto ! A trop vouloir agglutiner des détails dans ta petite cervelle, tu en oubliais l’essentiel.

Alors que mon aide de camp s'affairait à préparer ce que je lui avais demandé, je m’approchais de mon sac que j’avais laissé traîné dans un coin et me mis à farfouiller dedans, tout en gardant un œil sur le géant. Il ne manquerait plus qu’il me fasse un malaise. J’avais encore besoin de sa carrure et de sa force pour mener à bien notre mission. Je posais plusieurs objets sur la table : une grosse barre de céréales enveloppée dans des feuilles, une pâte friable dans une boîte, de petits bonbons ronds et jaunes dans un torchon, une gourde remplit d’eau et la fameuse chope que j’emmenais systématiquement durant tous mes voyages.

Je lavais rapidement la pinte avec un torchon propre et y versais de l’eau de ma gourde. Je pris un peu de pâte que j’effritais dans le bock et mélangeais le tout avec une petite cuillère que je dégottais au fond de ma besace. Le mélange de ces deux substances offrit alors à nos regards un liquide un peu trouble. Je tendis la chope à Katsuki et lui indiquais, avec un bref commentaire :

« C’n’est pas très agréable en bouche, mais ça soulagera tes maux de gorge. »

Connu pour mes exactions en matière d’oralité, j’avais fini par avoir toujours ce remède sur moi. Ou du moins, le médecin du Gang des Sept Nains avait cru bon de me persuader de le prendre avec moi. Je glissais quelques bonbons au miel dans un petit mouchoir en tissu propre dont je nouais les quatre extrémités en un même nœud pour former un petit baluchon. Je le tendis à Katsuki.

« A utiliser si ce que tu viens d’avaler ne suffit pas. Évite néanmoins d’utiliser ta voix. Ce que nous venons d’accomplir est suffisamment parlant pour que ta stature imposante cause d’elle-même. »

Mon regard se perdit un instant dans la contemplation de la carte posée sur la table.

« J’ai bien peur que, même s’il est et sera utilisé à bon escient, le temps ne soit pas aussi clément que tu le souhaites. Je comprends néanmoins la position délicate dans laquelle tu trouves : devoir gérer de tels déplacements de civils demande et use beaucoup d’énergie. Je ne peux sciemment te laisser porter seul toute cette pression sur les épaules. »

Je fis une série de mûdras et deux clones se formèrent devant nous (technique n°01).

« Le pire qui puisse nous arriver actuellement, c’est que l’un de nous deux s’effondre. »

Je lui tendis la barre de céréales.

« Reprends des forces avant de partir. L’un de mes clones t’accompagnera. Tu es bien trop précieux pour que je puisse me permettre de te laisser dans cet état. Prends conscience que ce sont ta carrure et ta force brute qui maintiennent l’ordre, la sécurité et la discipline dans ce camp. Il n’y a guère besoin de mots. Utilisées à bon escient, elles sont autant de redoutables alliées que de dangereux adversaires. Tout le monde en a conscience. Un corps comme le tien n’a pas besoin de mots pour s’exprimer : il se suffit à lui-même. »

Malgré mon réquisitoire précédent sur le colosse, je devais lui reconnaître une chose que rien ni personne ne pourra lui enlever, pas même mon orgueilleuse rhétorique : Katsuki était un véritable guerrier. Un brave parmi les braves. Si je ne pouvais pas espérer un soutien de ses petites cellules grises, son expérience en tant que combattant était louable et nécessaire. De cela, je voulais qu’il en prenne conscience. Par nos domaines d’expertise, nous étions complémentaires.

« Ta présence suffit à rassurer les civils comme les soldats. Notre démonstration de tout à l’heure à instaurer un climat de confiance suffisant pour que, sans un mot, d’un simple regard, autrui sache que tu feras ce qui doit être fait avec droiture et justesse si la situation l’exigeait. »

Lorsqu’il fut temps pour lui et mon clone de quitter la tente, je les saluais d’un vague signe de la main. Perdu dans la contemplation de la carte, j’en avais presque oublié leur présence. Après mûres réflexions, mon aide de camp et moi-même arrivâmes à la conclusion que nous manquions cruellement d’informations et que nous n’avions pas assez de bras pour toutes les collecter dans un temps relativement court.

Nous créâmes chacun un nombre conséquent de clones, jusqu’à ce que notre chakra soit relativement bas. Ils allaient se déplacer en duo. Dix d’entre eux partirent vers les dix villages les plus proches, dont l’un était un bourg plus conséquent que les autres. J’en avais déduit qu’il était le centre névralgique de cette zone : toutes les routes commerciales devaient obligatoirement, à un moment ou à un autre, passer par lui.  

Chaque groupe était parti avec une lettre expliquant la situation délicate dans laquelle nous nous trouvions. Lors des premiers contacts, les retours majoritaires que nous avions eu concernaient essentiellement le manque de ressources demandées par mes congénères. Des bourgades de cette taille n’étaient pas prêtes pour nourrir un superflu aussi important de population en si peu de temps. De plus, ce campement n’étant que provisoire, il fallait trouver et amorcer un début de solution concernant tous ces réfugiés.

Nous avions donc décidé de prendre le problème à la racine.

Les duos partis en vadrouille dans les villages alentours avaient plusieurs missions. La première était effectivement de voir ce que chacun possédait pour débuter un approvisionnement en fonction des denrées en surplus de chacun. La deuxième, et non pas des moindres, était de pouvoir proposer aux bourgs qui nous aidaient une contrepartie. Et c’est là qu’il allait être fin dans la négociation avec les habitants de ces bourgades.

Les effectifs de ces patelins étant relativement réduits, nous allions leur proposer de les augmenter. Si certains pouvaient percevoir ces nouvelles têtes comme des bouches supplémentaires à nourrir, ils étaient dans leurs droits le plus strict. Néanmoins, et c’est là que nous allions être intelligents : nous allions placer les réfugiés en fonction des besoins. Car oui. Les savoir-faire et la main d'œuvre supplémentaire étaient des données non négligeables dans le développement urbain. Et c’est sur ça que nous allions jouer.

Si Katsuki et moi n’allions pas voir la fin de ce projet, ils étaient de notre devoir de l’initier.

En attendant le retour de nos dix équipes, mon aide de camp et moi en formions cinq autres. Ils se répartirent entre les cinq zones (quatre d’habitations temporaires et l’hôpital). Leur objectif était de rassembler un maximum d’informations sur les habitants : nom, prénom, âge, métier, famille, … et d’autres données nécessaires à la répartition de chacun d’entre eux. L’idée étant de ne pas séparer les membres d’une même entité familiale.

Quant aux deux originaux, ils firent, à leur rythme, le tour des différentes zones pour s’entretenir avec les responsables et rassurer les soldats comme les civils de l’avancée de la situation. Lorsque nous croisâmes Katsuki et mon clone, je leur fis part du plan que nous avions mis en place. Si le géant souhaitait se reposer pendant que nous finissions le tour, il était de bon gré qu’il le fasse pendant que j’étais sur le terrain. J’allais avoir besoin de lui en forme lorsque - je l’espérais - les premiers approvisionnements arriveraient.

Contre toute attente, les premiers duos revinrent en fin de journée avec des représentants des trois villages les plus proches et du ravitaillement. Je laissais à Katsuki de gérer la répartition et le déchargement des denrées, tandis que je recevais sous la tente les ambassadeurs des bourgs. Nous laissâmes nos clones à disposition des réfugiés et des soldats le temps que les pourparlers soient négociés. Nous finîmes par trouver un terrain d’entente alors que le soleil se couchait lentement à l’horizon.

La nuit fut riche en préparatifs. C’est un nain complètement lessivé qu’accueillit l’aurore. Mais nous étions fin prêts. Les premiers réfugiés purent partir dans la matinée avec les villageois. Katsuki et moi avions également dû préparer la passation de pouvoir. Mon aide de camp prit ma place et un autre soldat prit la sienne. Quant au colosse, il fut remplacé par deux soldats de son choix. Après avoir fait le tour du campement pour saluer les uns et les autres, nous pûmes quitter ce dernier en sachant que des bases saines et opérationnelles étaient posées.

Assis sur ma selle, Jules marchait au rythme des pas de mon compagnon. J’avais beaucoup de mal à garder les yeux ouverts et la marionnette faillit tomber plusieurs fois. Et dire qu’il nous restait encore le rapport à rédiger. Je proposais alors au géant de venir à la Taverne Onirique pour s’occuper de cette paperasse. Je salivais déjà d’avance au bon repas qui nous attendait, accompagné d’une chope de café et de bière à profusion.

Le rapport fut rédigé et apporté aux autorités.

Quant à moi, c’est le ventre plein et le sourire aux lèvres que je partis me pieuter dans mon lit. Il ne fallut guère attendre longtemps pour que mes ronflements se fassent entendre dans toute la taverne.

Résumé:


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