SPIRIT OF SHINOBI

embrace your power




  1. ANNONCES

    22.04.24 patch Le Patch .02 est disponible !

    01.02.24 patch Le Patch .01 est disponible !

    20.12.23 nouveautés La news de fin d'année est sortie, affublée de nombreux changements et nouveautés, notamment dans les mises à jour de topics, de contextes, ainsi que d'un bottin des PnJs apparus en narrations afin de faciliter leur suivi !

    31.10.23 nouveautés La news d'octobre est sortie et le forum se dote, à l'occasion d'Halloween, d'un bestiaire de yokai dédié aux joueurs ainsi que d'une nouvelle bannière ! Kumo obient également un nouveau Ninjutsu Spécial, les reliques mystiques.

    24.10.23 changement Le forum passe officiellement à l'été 83. De nouvelles trames sont apparues pour chaque faction !

    18.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais ouverts à toutes les factions et nous mettons en place les rangs intermédiaire pour donner plus de visibilité sur l'avancée du personnage ! La faction de Kiri récupère également un bonus XP à la présentation.

    04.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais fermés pour la faction de Kumo qui a retrouvé sa pleine attractivité : ils demeurent toutefois ouverts à Kiri ! Nous retirons également les bonus XP associés, puisque l'activité atteinte nous convient.

    01.07.23 update Le forum dispose désormais d'un thème sombre ! Reportez-vous au petit curseur sur votre droite pour changer de l'un à l'autre.

    24.06.23 NEWS ! La news de juin est sortie ! Au programme ; des précisions et changements sur notre philosophie, la faction des Errants et les paliers de progression.

    23.06.23 changement Le forum passe officiellement l'an 83 (printemps). De nouveaux enjeux sont apparus sur les contextes de chaque faction !

    Été 83

    Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.

    Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.

    Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.

    Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.

    Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.

    Lire la suite


    XP

    Homura

    personnages


    Kiri

    personnages, +30 XP


    Kumo

    personnages, +15 XP


    Errants

    personnages


  2. Image decoration
    shogunat printemps 83
    Contexte d'Homura
    Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.

    ❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.

    ❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).

    ❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
    Image Personnage

    FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.

    Image Personnage

    HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.

    Image Personnage

    NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.

    Enjeu n°1 :

    COOPÉRER AVEC KIRI ET KUMO

    65%

    Enjeu n°2 :

    CONNAÎTRE SES ENNEMIS

    10%

    Enjeu n°3 :

    VERS LES PROFONDEURS INCONNUES

    100%

    Derniers RP

    Retour au temple souterrain

    À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.

    Le massacre du boucher

    À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ».
    Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance.
    À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.

    Évènement

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    Culture & religion

    → La chasse 春・狩猟期 – printemps
    → Festival de la Lune Rouge 夏・赤月の祭り – été
    → Virée aux morts 秋・死者への旅行 – automne
    → Nouvel an guerrier 冬・戦士新年 – hiver

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  3. Image decoration
    kirigakure printemps 83
    Contexte de Kiri
    S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.

    ▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.

    ▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.

    ▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.

    ▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.

    ▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.

    ▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.

    ▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
    Image Personnage

    YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.

    Image Personnage

    KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.

    Image Personnage

    SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.

    Enjeu n°1 :

    SE RENSEIGNER À L'INTERNATIONAL

    20%

    Enjeu n°2 :

    LE MYSTÈRE D'ARASHI

    0%

    Enjeu n°3 :

    LES ORIGINES DE LA BRUME SANGLANTE

    30%

    Derniers RP

    La lutte contre le yokai originel, groupe 1 et groupe 2

    Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.

    Enjeu : les origines de la Brume Sanglante & La Brume du Seigneur

    TBA

    Évènement

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    Culture & religion

    → Soutien aux cultures 春・米農業のサポート – printemps
    → Grande marée 夏・大潮 – été
    → Parade de sang 秋・血液示威運動 – automne
    → Hymne à la Brume 冬・霧に賛美歌 – hiver

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  4. Image decoration
    kumogakure printemps 83
    Contexte de Kumo
    Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.

    ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.

    ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.

    ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.

    ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
    Image Personnage

    SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.

    Image Personnage

    ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.

    Image Personnage

    INUZUKA GETSUMEN — DÉCÉDÉ Fier et orgueilleux, à l'image des siens, Getsumen était le chef du clan Inuzuka. Reconnu pour sa ténacité au combat et pour sa témérité, il faisait partie des personnalités les plus attendues au poste de Shodaime Raikage. Il ne cachait pas sa profonde hostilité envers les dirigeants de son village, ce qui étrangement ne lui est jamais retombé dessus.

    Enjeu n°1 :

    COLLABORER AVEC HOMURA ET KIRI

    50%

    Enjeu n°2 :

    ESPIONNER LES PUISSANCES DU MONDE

    50%

    Enjeu n°3 :

    DESSEIN DE CONTRE-ATTAQUE

    0%

    Enjeu n°4 :

    SUITE DE L'AMULETTE

    20%

    Derniers RP

    L'histoire se répète : tour du raikage

    À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.

    L'histoire se répète : domaine aburame

    Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.

    L'histoire se répète : domaine shiratsuchi

    Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan.
    Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant.
    À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.

    Évènement

    À l'hiver 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio.
    Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.

    Culture & religion

    → Grande collecte 春・大採取 – printemps
    → Célébration d'Antan 夏・昨年のお祝い – été
    → Cérémonie des chandelles 秋・キャンドルの式 – automne
    → Jeux d'hiver 冬・冬季ゲーム – hiver

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[Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin

Akimichi Miyuki
[Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin EmptyLun 18 Mar - 11:52

Expérience : 395
Messages : 128

[Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin Empty
Akimichi MiyukiChûnin 中忍 de rang B

Message Sujet: [Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin

 

Derrière mon chef d'équipe, Nara Gansei, j’avançais avec une confiance teintée d'appréhension. Le charisme de cet homme aux cheveux bruns ténébreux créait une aura rassurante dans le dédale de la Brume. Ce brouillard épais, qui enveloppait Kiri et le séparait du reste du monde, portait en lui des présages funestes. La crainte pour la vie de mon équipe pesait sur mes épaules, mais Weihan et moi-même avions reçu la recommandation de ne pas évoquer le sujet à haute voix. Mon regard balaya l'équipe, s'arrêtant brièvement sur la sirène rubiconde avant de se poser sur Ashin, le médecin dont la présence avait semé le trouble en moi. Une perturbation dont je me serais bien passée, surtout dans de telles circonstances. Mon cœur se serra à cette pensée. Bien que l'assurance et la protection émanaient du Nara qui marchait en tête, je me surpris à me sentir angoissée à l’idée de cette rencontre avec les autorités Kirijin. Il n'y avait pas de conflits apparents, juste un village et ses villageois plongés dans l'incertitude et le danger constant. Était-ce là la raison de notre accueil ? Cette atmosphère lourde et hasardeuse semblait imprégner chaque recoin de cet endroit.

❅ Funsha
噴射
Tour de la Mizukage – été 83
ft. @Gakusha Ashin, @Uzumaki Seto @Eien no Weihan
La Brume obstruait la vue et rendait impossible l’observation du sommet de cette immense tour qui se dressait devant nous. Nous nous engagions dans un grand escalier, gravissant la queue d’un gigantesque serpent qui s’enroulait autour des murs gris de ce bâtiment unique. Je n’avais jamais vu une telle architecture, pareille à un pic de montagne, comme je les avais connus à Tsuchi. Mon regard arpentait chaque détail de cet édifice vraisemblablement réalisé pour démontrer que l’Ombre de l’Eau, la Mizukage, dominait autant les tréfonds aquatiques, à hauteur de la mer, que ce qui se passait par-dessus ce lourd brouillard.
L’ascension paraissait interminable. Marche après marche, nous pénétrâmes consécutivement dans l’antre de la dirigeante de ce village.

Quand nous arrivâmes dans le bureau de l’autorité de la Brume, je ne pus, encore une fois, retenir ma surprise. Mes yeux s’écarquillèrent face à ce minois qui se dissimulait à peine sous un grand chapeau. La première kunoichi de ce village ne devait pas me surpasser de très loin en âge... Autour d’elle, des membres des plus grandes instances du Pays de l’Eau et quelques shinobis. Trop absorbée par la jeunesse de celle qui serait notre interlocutrice, je ne fis pas réellement attention à repérer des visages familiers dans ce bureau arrondi qui donnait une vue panoramique sur tout Kiri, du moins, sa Brume.

Gansei s’avança et s’inclina, marquant son respect. Je l’imitai sans plus de délai.
Malgré le sérieux qu’il dégageait, il eut un léger sourire bienveillant à l’adresse de la Mizukage avant de lui tendre la lettre écrite de la main de nos propres dirigeants.
Nara Gansei,
Jônin d'Homura


« Bonjour, Mizukage-sama. Déjà, au nom du Shogunat, je tenais à vous remercier de nous accorder une audience et un sauf-conduit jusqu’à vous. Je suis Nara Gansei, membre du clan Nara et Jônin de Homura. Je vais laisser mon équipe se présenter. Ils sont tous des Genin de notre cité et ils m’accompagnent pour apprendre et représenter l’avenir du Shogunat que nous souhaitons lier à votre village. »

Il me désigna. Légèrement décontenancée, mes joues se tintèrent de rouge le temps de reprendre mes esprits, qui revenaient au fil des mots :
« Je… Euh… Je me nomme Haruka Miyuki. Genin du Shogunat originaire du Pays de la Terre. Je vous remercie de votre considération. »

Je m’inclinai de nouveau dans un acte protocolaire et un excès de politesse.
Le Jônin se tourna alors vers l’Uzumaki qu’il laissa parler.

Une fois qu’elle eut terminé, il se dirigea vers l’armuré et le médecin. Cependant, avant de les laisser prendre la parole, il les introduisit de la sorte :
« Quant à eux, ils sont les témoins oculaires de la raison de notre venue jusqu’à vous. Ils vous raconteront la sombre menace qui pèse sur le monde des shinobis. »



tonight i'll need

you to stay #a53486
ANAPHORE
Uzumaki Seto
[Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin EmptySam 23 Mar - 19:50

Expérience : 230
Messages : 47

[Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin Empty
Uzumaki SetoGenin 下忍 de rang C+

Message Sujet: Re: [Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin

Percer la brume et les embruns, suite été 83, tour de la mizukage – ft. gakusha ashin, akimichi miyuki & eien no weihan

Seto avait longuement observé les flancs de cette tour enveloppée par la Brume dont la forme lui rappelait tant celle de son pays, où se nichaient les arches concentriques de leur domaine clanique élevé jusqu'aux cieux à son image. Un sourire avait trouvé ses lèvres, ses mains liées dans son dos en épousant les douces couleurs de l'aurore à travers ses prunelles – le jour se levait à peine, et pourtant, les lueurs se fatiguaient déjà à percer le brouillard et les embruns qui s'attachaient à leurs corps en faisant la réputation de cette cité.
Il ne leur fallut pas longtemps pour être invités à l'intérieur, la silhouette de Gansei traçant le chemin que l'on leur avait indiqué. La silhouette de l'enfant de l'Eau ayant trouvé bien trop d'intérêt aux reliefs de l'armure fut reléguée sur le côté, son rôle n'étant plus à remplir ; et si la marche fut longue jusqu'au sommet où trônait la générale, elle fut accompagnée de la commodité et de l'austérité qui couvraient chacun de ses murs. Il n'y avait sur ses reliefs nulles facéties, rien de faste ou d'outrageusement riche. Le travail du bois était soigné au profit de celui de l'or, la beauté de la simplicité au-delà de la complexité. Peut-être devaient-ils cela à l'opacité meurtrière qui menaçait âme comme objets à fondre sous son joug à n'importe quel instant – peut-être était-ce simplement là les goûts de leur hôte. La jeune femme ne les contesta pas, ni ne les commenta. Elle s'enivra de l'air marin que la bruine ramenait depuis les berges et littoraux si loins et qui lui paraissaient pourtant si proches... jusqu'à ce que le manieur des ombres ne s'arrête enfin face à celle de deux gardes.

Seto échangea un regard avec la faiseuse de cristal, dont l'orfèvre dormait doucement entre les plis de ses vêtements – cadeau de la nuit bercée par les aléas de la mer. Elle suivit l'attention qu'elle porta au groupuscule qui les attendait, quelque peu surprise par leur nombre ; ils n'étaient pas beaucoup, et pourtant, pour une entrevue comme celle-ci, peut-être l'étaient-ils presque trop. Une femme aux traits albes, presque opalescents et deux hommes aux cheveux bleus – l'un presque glacial, l'autre muni d'un sabre à sa hanche dont l'étrangeté lui rappelait celle du bourreau et de l'homme qu'il avait aperçu aux portes de leur auberge, le premier soir. Une femme siégeait, enfin, au centre de la pièce, ses doigts finement glissés contre de nombreux documents. La fumée d'un encens brûlait dans l'air, dans le coin de son bureau. Elle paraissait étrangère à la discussion fine qui s'était tenue entre les trois autres âmes dans la pièce, peu de temps avant leur arrivée – elle n'y avait pas pris part ni élevé son regard vers eux jusqu'au moment où Gansei s'était adressé à elle.

Alors elle attendit, patiemment, que celui-ci leur face signe – et c'est ce qu'il fit, après quelques instants. Son dos s'arqua sous le poids de la diligence ; sa voix, elle, lovée de salutations.

« Uzumaki Seto, enchantée. », son ombre se redressa doucement, ajoutant quelques mots à l'interlude formulé par le jônin. « Veuillez nous excuser pour l'arrivée quelque peu abrupte de notre délégation. Les marins traversant la mer qui sépare nos deux pays se font rares et nous n'aurions pu confier une lettre avec les informations qu'elle aurait contenues au premier marchand. Il nous semblait préférable de venir en personne. »


Son regard se tourna alors vers ses comparses, sa dextre tournée face au ciel dans leur direction, comme pour les désigner silencieusement.

« Voici Gakusha Ashin, un médecin reconnu au Pays du Feu, ainsi que Weihan, l'un de ses valeureux soldats. Nous vous remercions pour votre accueil. »







a mere ripple can become a tidal wave, child

元号は、皇位の継承があった場合に限り改める


Narrateur
[Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin EmptySam 23 Mar - 20:20

Expérience : 1241
Messages : 633

[Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin Empty
Narrateur

Message Sujet: Re: [Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin
Hadō Oboroge,
Shodaime Mizukage


La Shodaime avait tardé à lever les yeux vers votre groupuscule, son attention attirée ailleurs – nullement le fruit d'une offense, davantage de priorité. Elle accueillit la lettre offerte par Gansei avec un air solennel, gardée par le regard protecteur du chef des Yuki qui veillait à ce qu'elle ne puisse contenir quelque chose que ce soit qui pourrait la heurter avant de se raviser. La Brume était sereine, souveraine ; si tel était le cas, elle l'aurait sût, détecté, tué. Il n'y avait nulle place pour la discussion ou le doute.

Le regard de la général en parcouru les lignes avec diligence, sans se lever de son séant – un maigre rond de paille finement tressée, que l'on avait tenu à parer d'un tissu confortable. Ses jambes repliées sous l'ombre de cette table ajustée à sa position, elle pouvait paraître petite, face à tous ces êtres qui l'entouraient, debout. Un œil avisé remarquerait toutefois qu'elle ne l'était point : on se priverait bien de confondre son calme et sa stature avec l'immense respect que chacun lui apportait, que ce ne soit par la crainte, l’obligation ou la dévotion.
Lorsqu'elle haussa ses prunelles d'encre sur les deux jeunes femmes qui s'étaient exprimées, l'ombre fine d'un sourire trouva ses lèvres – sans être trop marqué. Poli, gracieux assurément ; mais certainement pas charmant ni charitable. Le Pays de la Terre.

« Vous êtes bien loin de chez vous ; et j'imagine bien moins familière des archipels que ne l'est votre confrère. », souffla-t-elle en déposant ses iris sur la chevelure pourpre de la seconde, dont elle devinait aisément l'origine par son nom. Sa remarque n'attendait pas de réponse pour autant.

Ses propos n'étaient pas dénués de sens ; mais leur présence n'en demeurait pour autant nullement convoquée ni invitée, aussi devraient-ils lui prouver la valeur de leur venue. Lorsqu'elle présenta à son tour les hommes qui les accompagnaient, elle hocha simplement la tête avant d’ajouter :

« Je vois. », son regard trouva celui de Zenryō. « Vous avez face à vous Yuki Zenryō et Kaguya Taosu, à la tête de leurs clans respectifs, ainsi que Seidō Imifumei, que nous considérons comme le meilleur des sabreurs de cette génération. Ne soyez pas intimidés par leur présence ; je comptais vous acceuillir seule, mais semble-t-il qu'un mélange de curiosité et de méfiance les ait fait venir. »


Seidō Imifumei,
Sabreur émérite de la Brume


Kaguya Taosu,
Cheffe du clan Kaguya


Yuki Zenryō,
Chef du clan Yuki


Aucun d'entre eux ne leur adressa un mot ; si le sabreur leur concéda une salutation de la main, Taosu ne dit mot et ne bougea pas – comme s'il s'agissait-là d'une corvée ou d'une occasion de les éviscérer, tandis que Zenryō hocha simplement la tête à leur adresse.

« Parlez-donc. De toute menace dont vous parlez, ils peuvent l'entendre sans crainte. », son ton était noble, mais loin d'être marqué par la peur. Qu'avaient-ils à craindre avec cette sentinelle perpétuelle ?

Autour d'eux, la Brume s'était épaissie jusqu'à gagner les fenêtres béantes qui dévoilaient l'ensemble du village en un moindre coup d'œil. Le regard d'Hadō Oboroge les invitait à plaider leur cause, son regard soutenu par deux mains glissées sous son menton, entrecroisées – où perçait un sentiment difficile à expliquer à la venue de la bruine, entre celle d'un piège se refermant sur ces quatre silhouette et un calme aimable, aussi incertain et dansant que le fruit de leur imagination.
Eien no Weihan
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Message Sujet: Re: [Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin
Le temps était enfin venu d’accomplir la raison de leur voyage au pays de la Brume et ce village qu’était Kiri. Rester ici trop longtemps pouvait porter à en oublier qu’un monde entier attendait au-delà de ses rivages, songeait Weihan. Et la Brume elle-même y semblait aux faits, comme une mère qui retenait ses enfants… Et prête à tout pour les protéger, d’ailleurs.

Le Genin gardait le silence alors qu’ils entraient ce qui semblait être appelé la tour du Mizukage. À son habitude il ferait la marche dans un léger grincement métallique, des regards dédaigneux partagés par chaque garde sur son passage. Mais personne ne l’arrêta. Il était certain que la Mizukage et le reste de ses autorités avaient été mis au courant de sa situation « particulière ». Si ça avait été un problème, ils l’auraient su bien assez tôt à ce stade. Il avait laissé Ashin sceller sa hallebarde, préférant ne pas avoir à gérer un inconfortable discussion sur la nécessité d’avoir une arme si imposante en présence de la Mizukage. Pour le reste, l’armure était une arme à elle seule.

Il était venu ici avec un esprit des plus ouverts, mais ne pouvait s’empêcher d’éprouver une certaine amertume. Le Chaos étranglait cet endroit et ses habitants. L’hérésie régnait en plein jour, maître des lieux. Entre ceux qui maniait leur ressentiment comme une arme, et d’autres qui en faisait leur excuse pour haïr… Il y avait bien peu d’espace pour la lumière de la Paix ici. Il n’avait pas la force pour purger cet endroit, pas encore, alors tout ce qu’il pouvait faire à ce stade est accomplir sa mission. Sa loyauté était à la Voie mais également Homura, après tout.

« … »

La chambre du Mizukage les attendait et celle-ci semblait déjà les attendre alors qu’ils entraient, Gansei donnant sa lettre. Miyuki se présentait, et Seto à son habitude introduisait les autres membres du groupe l’incluant. L’Uzumaki semblait décidément ne pas leur faire confiance quand il s’agissait de salutations respectueuses. Aurait-elle fait affaire avec Kawasaki Kaïto par le passé ? Qui sait.

À travers les grilles, le regard indéfini de Weihan parcourait les traits de la Mizukage, mais également des autres personnes présentes. Une quantité massive de chakra flottait dans l’air; ces hommes et femmes étaient tous au moins aussi puissants que Gansei lui-même. En comparaison, lui, Ashin et les kunoichis… Ils n’étaient rien. Pour autant là, ils étaient là pour entendre des raisons qui dépassaient la simple force martiale.

Gansei semblait avoir donné le ton de la conversation, et Weihan échangea un regard avec Ashin, avant d’hocher le heaume légèrement. L’armuré se retenait de soupirer légèrement, dans un mortel silence, avant de retourner son attention vers la meneuse de la Brume et son conseil. La pression était élevée, mais ce n’était pas ce qui dérangeait le Genin. Weihan ne voyait pas le Massacre du Boucher comme une « menace » pour le monde shinobi. Ces pouvoirs oubliés n’étaient pas pour lui plus chaotique, plus dangereux… Que ce village, pour commencer.

Il taisait ses pensées, s’enfermant dans la diligence qui le caractérisait. Dans un grincement métallique, il faisait un demi-pas en avant, immobile une seconde avant de poser un genou au sol, serrant les dents de douleur à ses blessures encore en guérison. L’armuré inclina la tête et le casque qui le recouvrait généreusement, maintenant la pose quelques instants avant de relever la tête.

« …Nous avons reçu un message cryptique de Rindo, un petit village dans nos frontières. Son sujet annonçant le décès d’une centaine d’âme… La totalité de ses habitants. Hommes, femmes et enfants. »

Un souffle métallique.

« Nous avons été dépêché sur les lieux pour enquêter. Là-bas, nous trouvèrent un charnier, des morts en apparence inexplicables, mais dont les blessures ne pouvaient être le résultat d’une peste ou d’un phénomène naturel. »

Raconter cette histoire, ce que Weihan ne faisait jamais, le ramenait mentalement sur les lieux, arrachait un frisson le long de sa colonne vertébrale.

« Nous trouvèrent un homme. Il prétendit être un survivant, mais il ne fut pas long avant de le voir tenter de nous tuer à notre tour. Son nom était Kurogane, qu’on surnomme désormais « Le Boucher ». Il était d’une force remarquable, pouvant sans doute rivaliser avec tout homme ou femme dans cette pièce. »


Un silence de quelques secondes.

« … Mais la vraie singularité de sa personne était la nature des pouvoirs qu’il mit en opposition aux nôtres. Un ninjutsu spécial qui, pour tout fait utile, est inconnu de ce monde. Un cauchemar de fils obscurs sous sa peau. Une hérésie. »

Il en avait assez dit. Weihan inclina la tête une fois de plus avant de se relever et refaire un pas en arrière. La reste de cette histoire ne lui appartenait pas.


EIEN NOWEIHAN

i'll show you the Way, Invité

Gakusha Ashin
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Message Sujet: Re: [Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin



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Le trajet durant dans les dédales de la brumes, noyé devant le gigantisme impressionnant de cette architecture tentaculaire, s’imprégna le guérisseur du contraste le plus palpable quant à sa nature première, d’un stoïcisme inhabituel, bras croisés, sans donner réel change aux regards de ses alliés. Ou du moins pas le change espéré, empli d’une froideur qui se voulait peut-être plus marquée que l’acier du colosse en armure, même envers celle dont la présence le perturbait le plus, Miyuki. Là, face au sujet qui les attendait, la rencontre imaginée, la pression devenait intenable pour le médecin dont l’esprit se repliait sur lui-même pour lutter contre toute cette peur, cette appréhension et ce manque d’expérience comparé à Seto par exemple dont l’aisance naturelle laissait pensait qu’elle avait déjà confronté une telle rencontre diplomatique.

Cette remise en question trouvait des racines plus profondes encore même là, en face des plus grandes instances de la brume, si bien que ce fusse le dernier à escompter prendre la parole, les iris rivés sur chaque membre de ce conseil, de la Mizukage aux représentant des clans majeurs. Impitoyables, peu accueillant, sanguinaire, fusse là l’aura que dégageaient ces inconnus, d’une présence auquel devait s’accoutumer l’érudit. Il tentait de lutter contre toutes ces nouvelles sensations déstabilisantes, se remémorant la lettre écrite au Shogunat, la promesse faite au Shogun et surtout le statut qu’il voulait avoir aux yeux du monde et des nations, indépendamment de cette délégation.

Un homme que nous avons éradiqué, que le Shogunat a éradiqué.

Sans même se présenter directement, ce fut la première idée que désira imposer avec insistance le médecin de par son ton, comme sortant de l’ombre des silhouettes de ses camarades pour se mettre en avant cette fois. Dans un premier temps, montrer que le Shogunat ne venait pas échanger dans une posture de faiblesse.

Et le Shogunat compte bien éradiquer tout semblable à ce fameux Kurogane, sans aucune forme de pitié.

Quand bien même sa chair et son for intérieur tremblait du frisson primitif lié au risque de mort instantané possible en ces lieux, d’une intensité affolante en cet instant comparé même à leur entré aux portes, Ashin sembla même un point défieur, d’un zèle et d’une braise visible dans ses iris mais pourtant pas dirigé envers ces chefs de clans. Sa tonalité se voulait dur et étrangement ferme, mais contrebalancée de son professionnalisme en tant que Eisenin.

Honorable Mizukage, honorables représentant des clans de la brume. Gakusha Ashin, médecin et guérisseur, je suis à l’origine de cette requête concernant les rizières abandonnées.

Il savait très bien que Seto l’avait déjà présenté, mais cette fois, Ashin ne se présentait pas comme soldat du feu mais plutôt par rapport à ce statut de neutralité politique concernant les divers fléaux affectant les populations civiles à travers le monde. Son dextre indiqua non pas le bandeau ninja du feu à son bras mais celle qui la doublait du symbole des Eisenins. S’en suivirent des salutations respectueuses de sa part, démontrant que cet élan guerrier se voulait à part de la nation de la brume, intention appuyée par la mention des rizières abandonnées, information encore non partagée avec ses propres coéquipiers pour des raisons spécifiques. Leur éventuelle surprise pouvait servir à renforcer la crédibilité de son implication dans ce phénomène majeur, indépendamment de ses intérêts de soldat du feu.

Dans le cas présent, une preuve vaut mieux que de longs discours sur cette affaire. J’ai besoin de vous montrer quelque chose. Puis-je ?

Inspirant un bon coup, le jeune homme décida de changer sa façon de procéder pour demander l’autorisation de s’approcher et ainsi apposer dans une gestuelle lente son rouleau de voyage sur le bureau de la Mizukage. De celui-ci en dévoila sa main un sceau de stockage spécifique, de son contenu délesté après quelques mudras pour en faire jaillir la main de Kurogane cristallisé, étrange trésors de guerre qui pouvait susciter de nombreuses interrogations, notamment quant à la nature de sa présence ici, dans cet échange.

Spoiler:


Voici la main de cet individu et de ce pouvoir inconnu évoqué par mon frère d’arme. Nous disposons bien évidement du corps entier.

Visible de tous, chacun pouvait dors et déjà remarquer le procédé de cristallisation et de conservation qui évoquait le sérieux et la minutie d’un transport prémédité jusqu’ici.

Et ici même, la représentation de son pouvoir.

Conjointement au rouleau de voyageur, Ashin déroula un parchemin contenant l’identification effectué sur Kurogane concernant sa capacité sur sa technique d’archivage de ninjutsus spécial. Elle comportait des schémas de correspondances et comparaisons naturelles pour montrer qu’elle était différente des représentations des affinités ou quelques ninjutsus communs. Le nom Jiongu y avait été ajouté et actualisé après l’évocation faite par Seto, mais bien sûr à défaut d’autre pour l’instant, jusqu’à le confirmer.

Spoiler:


Je suis médecin mais pas seulement. Je me spécialise dans l’étude et la résolution de phénomènes et fléaux encore incompris du monde Shinobi, ainsi que leur impact sur les populations, notamment civil. Vous comprendrez ainsi que la menace ne se situe pas au niveau des meurtres commis par ce boucher, quand bien même cela m’enrage naturellement. La cause de notre venue est plus importante et profonde que cela.

Ashin se recula un peu, laissant ainsi le plaisir à chaque membre d’observer les éléments disposés sur le bureau pour s’en faire une idée.

Cette archive concernant son ninjutsu spécial est récent, ne date tout au plus que peu de temps après sa mort. Aucune archive médicale ne référençait ce genre de capacité avant cet instant précis ...

Il prit une pause, soulevant après coup le contraste pour le faire comprendre ce que cela impliquait.

Mais bien plus de référencement sont disponibles désormais, peu de temps après sa mort. Pas seulement. Des souvenirs vivaces de cette capacité semblent hanter tout le monde subitement …Comme si celle-ci appartenait au monde depuis toujours.

Ses iris divaguant parmi chaque membre, se posèrent enfin sur celle de la Mizukage définitivement.

Des civils … Des ninjas … Et même des membres de clans disposant de ninjutsu spéciales uniques, ceci sans aucun rapport entre eux. Avez-vous déjà entendu parler de … Comment exactement définir cela … de mutation ? Un phénomène capable de remplacer une hérédité par un pouvoir tout nouveau. Des êtres capables de manipuler des fils noirs, de changer la constitution de leur corps par ces derniers. Imaginez les conséquences d’une telle chose pour une nation et un peuple entier, voir des clans majeurs ?

Les traits du médecin se voulaient plus graves mais aussi de plus en plus confiant, pour démontrer que le pays du feu avait tout de même une longueur d’avance sur cela. Comme évoqué dans la lettre envers le Shogunat, il fallait prendre les devants pour se montrer dans une position de force et de maîtrise dans un phénomène qui risquait naturellement d'entraîner une forme de course aux capacités spéciales encore inconnues. Les conséquences quant à elles, non maîtrisées, s’avéraient potentiellement terribles notamment pour des clans majeurs.

La plus grande menace repose ainsi dans ce fait là … Ce phénomène ne prend actuellement en considération ni lieu ni distance ni temps ni frontière de nation.

Sur cette dernière moitié d’affirmation, Ashin demeura dans une moitié de bluff selon sa théorie concernant le phénomène. Ses questions ne visaient pas à obtenir de réponses directes. En réalité, sa tonalité allait plus dans le sens de réflexion personnelles. Il avait fait exprès de commencer à l’envers, d’exposer le plus grand danger en premier. Celui de perdre des capacités, de voir des soldats changer de ninjutsu spéciale de façon incontrôlé et surtout d’être en proie à un phénomène aux rouages inconnus mais que la délégation d’Homura semblait maîtriser davantage qu’eux, voir de le contrôler. Les révélations furent bien évidemment partielles, les résultats seulement mais pas vraiment les rouages encore.

L’idée principale était pour le moment de leur montrer indirectement la force du Shogunat et l’avance sur ce sujet évoqué comme mondial. Il taisait le fait que d’autres nations aient ou non été approchés encore sur ce sujet, ni à quel stade en était les recherches.


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Message Sujet: Re: [Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin
Hadō Oboroge,
Shodaime Mizukage


Les prunelles de la Shodaime s'affinèrent face aux paroles de l'armuré bien qu'elle ne laisse aucun autre attrait de sa curiosité percer sur sa peau. Soucieuse et intéressée, elle porta un grain d'attention à chaque parole prononcée au sein de ces quartiers qui étaient les siens, sans nul jugement ou Damoclès à abattre sur leur nuque au premier mot inspiré de travers – elle n'était pas de ces dirigeants-là, et c'était parfois son attitude placide qui apeurait le plus ses vis-à-vis, comme un flegme bien trop étrange et bien trop sûr de lui dans une cité où les têtes tombaient aussi vite que l'aube se levait. Alors lorsque le médecin lui soumit sa proposition, elle l'invita à s'approcher d'un geste simple, l'ombre d'un sourire sur ses lèvres d'argent – les trois émérites l'observant sous chaque angle, tels des fauves prêts à se saisir de lui au moindre mouvement suspect.

La Brume, elle, s'était faite discrète jusqu'ici. Elle avait contourné les ouvertures sur le village comme une sentinelle fragile, portée par l'alizée – presque inexistante aux yeux de ceux qui ne la pensaient pas omniprésente et omnipotente. Mais la venue d'Ashin fut comme un rappel mordant ; comme si, malgré l'accord soupiré par la générale, l'enfant du vent avait posé le pied dans un périmètre qu'il ne lui revenait pas d'investir. Dès lors qu'il s'approchait du bureau de la Mizukage, le brouillard lécha les lames de bois du sol, petit à petit. Un pas de plus et il emplirait la pièce – un autre, il l'opacifierait jusqu'à ce qu'on ne puisse plus discerner ne serait-ce que l'ombre lointaine des toits du village par-delà les ouvertures. Ce ne fut que lorsqu'il fut à une enjambée de ce bureau qu'il parut s'animer de vie, de volonté – nul n'était capable de le discerner au sein de la bruine qui se refermait, amère, sur la silhouette de celui destiné à sauver des vies, que ce ne soit l'armure qui s'était avancée plus tôt ou l'un de ses comparses restés en retrait. Les visages des trois dignitaires s'effaçaient eux aussi – à l'exception des traits de la Shodaime qui n'avaient pas changé d'expression, comme si cet évènement était pour elle une habitude. Comme s'il n'existait pas, qu'elle n'avait pas besoin de le craindre. La Brume agissait pour elle ; et parmi tous les âmes qui habitaient la cité de bruine, Hadō Oboroge était certainement la seule à ne pas être animée de peur à chaque instant du jour ou de la nuit.

Lorsqu'Ashin porta sa main sur l'un des glyphes qui ornaient sa peau, le brouillard s'abattit sur lui : ses bras commencèrent à le picoter, ses nerfs comme décharnés à vif – pressés trop fermement dans un étau brûlant qui se refusait à le laisser agir. La fumée succéda à son geste, l'objet qu'il renfermait fut approché de l'ombre de la Shodaime, à quelques centimètres de ses paumes liées sous son menton – là, le brouillard saisit sa chair comme pour l'embraser, la faire fondre comme tous ces dignitaires venus se présenter à eux avec toutes les meilleures intentions, à l'inverse de leurs ordres.
Elle, pourtant, n'avait pas délogé son regard d'encre du visage du médecin, immuable, fidèle à son expression inchangée où s'étaient glissée des fragments de malice.

Ce ne fut que lorsque la Shodaime glissa son attention sur le cristal qui fut placé devant elle, dans un tintement effacé, que tout s'évapora. La Brume s'évanouit dans l'air pour ne redevenir que cet humble vapeur dansant dans l'atmosphère, fruit de l'humidité de l'archipel ayant forgé sa réputation. Elle voletait dans l'espace comme si elle n'avait jamais cherché à meurtrir, comme si le médecin n'avait jamais été sur le point de rejoindre le monde des morts ; comme si son bras n'avait pas été à peine brûlé en surface, sa peau laissée chaude, sèche et douloureuse au moindre contact. La Mizukage, comme inchangée par ce qui venait de se dérouler, dénoua ses paumes pour apposer sa dextre sur les revers de cristal de ce cadeau – ou plutôt, de cette preuve.
Il ne lui avait pas fallu longtemps pour reconnaître ce qu'avait évoqué Taosu, il y a quelques semaines. Encore moins ce que l'on avait susurré à son oreille. Un don récent, mais bel et bien réel – dont elle paraissait se souvenir sans en avoir jamais entendu parler, se remémorer sans l'avoir jamais expérimenté.

Alors elle éleva sa voix en rétorque à ces questions qui avaient été soulevées à demi-mot, sur un ton apaisé, contrôlé.

« Certains kirijins la possèdent. Cela ne date que du début de l'été – le plus loin que ces nouveaux “souvenirs” semblent remonter. », une vapeur étrange commença à émaner sous la main de la générale, déposée sur les reflets translucide. Vous réalisiez, après quelques secondes, que la Brume faisait fondre le quartz sous ses doigts – enfonçant sa dextre petit à petit dans ses revers, pour atteindre celle si finement protégée. Elle ne vous accorda pourtant pas un seul regard, ni demande, ni autorisation de le faire, comme si lui interdire n'avait pas sa place. « J'imagine que c'est à ce moment-là que vous avez affronté ce Boucher. »

Sa main saisit le membre tranché de Kurogane, élevant ses filons ébènes près de ses yeux tandis qu'elle dansait entre ses doigts, l'observant sous tous ses angles avec une attention étrange, et pourtant curieuse. Lorsque Zenryō lui demanda d'un geste de l'observer à son tour lorsqu'elle semblait en avoir eu assez, elle la lui confia, presque désintéressée.
Ce ne fut qu'à ce moment-là qu'elle recroisa ses paumes sous son menton pour observer la délégation, dans un mélange de réserve et de flegme qui vous laissait supposer que le moignon ne l'avait pas surprise, ou tout du moins, pas troublée.

« Vous parlez de conséquences pour le monde entier face à l'apparition de nouveaux pouvoirs ; ce que vous voulez vraiment nous demander n'est ni plus ni moins de nous inquiéter des mêmes problèmes ou attaques que vous avez pu subir. J'apprécie que vous ayez tenu à nous prévenir, mais vous avez pu constater par vous-même que l'Eau ne craint rien tant que la Brume existe. Craindre ce que vous me présentez serait supposer qu'elle peut faillir à son devoir. Ce qui serait mentir. », souffla-t-elle avec un sourire singulier, presque rusé. « Mais étant donné que certains de mes soldats ont développé ces talents, je suis disposée à vous entendre tant que vous partagez tous vos secrets sur le potentiel de ces fils et comment les utiliser. »

Ses mains retrouvèrent le confort de ses cuisses, reposées sur leur sommet d'un air presque décontracté. Son regard se posa d'abord sur le médecin, puis sur la jeune femme venue de Tsuchi – enfin, sur l'Uzumaki et l'armuré – bien que pour le dernier, ses mots seraient presque ironiques.

« Après tout, vous avez joyeusement profité de ce que Kiri avait à proposer. Vous avez rencontré nos sabreurs, étudié nos rizières, inspecté notre centre de soins pour partager vos connaissances. Il serait de bon ton que vous en fassiez de même, et ces informations de surface ne me suffisent pas. »

Son attention s'éleva jusqu'au faciès de la Kaguya, dont les traits amers fixaient le membre tranché de filons noirs sans les mains du Yuki dans un mélange de dégoût et de dédain.

« Taosu a également eu l'occasion de combattre ce Jiongu. », la Shodaime considéra à nouveau la délégation, plus particulièrement Nara Gansei. « Si vous êtes disposés à délier vos langues, vous pourrez croiser vos expériences sans mal. »
Akimichi Miyuki
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Message Sujet: Re: [Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin
Face aux plus hautes autorités du Pays de l'Eau, je me sentais comme une humble créature. Tandis que leur regard scrutateur essayait de jauger notre étrangeté et nos intentions, je ne pouvais m'empêcher de ressentir une profonde crainte. Instinctivement, je cherchais à me fondre dans l'ombre de mon chef d'équipe, cherchant refuge derrière sa présence imposante.
Puis, lorsque la Mizukage s'adressa directement à moi, une vague de décontenance me submergea. Il était difficile de ne pas paraître dérouté sous cette attention inattendue. Cependant, je me remémorai les leçons de ma mère, ces précieux enseignements sur la dignité et la noblesse qui m'avaient été inculqués dès mon plus jeune âge. Dans un effort pour puiser dans cette éducation lointaine, je me redressai avec une certaine raideur, tentant de dissimuler mon malaise sous une expression neutre, presque livide. Malgré la nervosité qui grondait en moi, je m'efforçai de maintenir ma posture, déterminée à incarner ces valeurs gravées en moi et qui avait forgé une respectueuse épouse Akimichi, contrebalançant les escogriffes qu’ils étaient.

Alors que mes coéquipiers exposaient avec précision les faits concernant l'apparition du Jiongu à la suite du massacre de Rindo, mon regard se posa sur Ashin. Avec une certaine fierté mêlée d'admiration, je le vis sortir son rouleau pour dévoiler le bras que nous avions cristallisé ensemble. Dans cet instant, une sensation de chaleur envahit mon être, tandis que je contemplais le travail minutieux du ninja-médecin. Puis, soudainement, une brume épaisse, semblable à une vapeur étrange, émergea de derrière la silhouette de la Mizukage. Un frisson me parcourut l'échine et mon cœur se serra dans ma poitrine. Instantanément, je compris de quoi il en retournait. Les avertissements d'Eri, la jeune fille aux cheveux d'orge, résonnaient dans mon esprit. Cette brume sinistre qui enveloppait le village n'était pas le fruit du hasard ; elle était imprégnée d'une aura menaçante, une sentinelle vigilante prête à attaquer tous ceux qui oseraient défier la politique de la Mizukage.

Sans pouvoir me retenir, je poussai un cri avant même que la brume, éthérée attaquante, n’atteigne Ashin. Les mains se plaquèrent sur ma bouche comme pour retenir ce qui s’était déjà échappé. Mes iris cristallins observèrent cette vapeur à l’œuvre. Le ninja-médecin ne recula pas, alors que je luttais pour ne pas m’avancer vers lui. Les autorités Mizujin avaient-elles aperçu mon savoir anticipé sur ce qui allait se produire ? Quand il s’agissait de l’enfant du vent, je perdais facilement pied. Le danger de ces sentiments figurait en moi avec peine et honte.
❅ Funsha
噴射
Tour de la Mizukage – été 83
ft. @Gakusha Ashin, @Uzumaki Seto @Eien no Weihan


Je m’avançai. Le frottement de ma tunique immaculée, dévoilant la fragilité des mes jambes, indiquait ma détermination. Tout mon être voulait se tourner vers Ashin et observer les brûlures qui marquaient désormais sa peau. Faisant preuve de retenue, je fixai notre mission comme ma seule priorité, peu importait si je déchirai mon cœur. Sa réussite m’amènerait plus rapidement à pouvoir céder à la tentation de poser mes yeux sur les blessures du mon coéquipier.

Proche du bras, je ne doutais pas que la brume pouvait venir me châtier pour la seule raison de me trouver à proximité. Je ne craignais rien, si Ashin avait accepté cette souffrance, je pouvais également le faire.
Sans un sourire, arborant une expression marmoréenne, mon regard se plongea dans celui de la Mizukage.

« Le Jiongu est, certes apparu, mais le plus inquiétant et de comprendre par quel phénomène ce pouvoir a été oublié et pourquoi ? Il reste également à savoir si d’autres pouvoirs chakratiques sont également tombés dans l’oubli… »

Je marquai une pause. Le rapport que nous avions eu me revint à l’esprit. L’horreur que ces morts représentaient, leurs nombres, leurs positions et le mystère qui les enveloppait, autant d’inquiétantes raisons qui poussèrent le Shogunat à envoyer face à la Brume quelques guerriers et un Jônin. À ce seul souvenir, mon regard se posa sur Ashin, témoin oculaire de la bataille et de la révélation du sens de ces décès. Je poursuivis, pourtant, me dirigeant encore à la jeune leader de ce village :

« Et quelle est la puissance de ces derniers… ? Si le Jiongu a pu être vaincu par les soldats du Shogunat, les morts…, cette centaine de morts à Rindo, n’étaient pas le fruit du hasard. Tout laisse à penser qu’ils formaient part d’un rituel ou d’un sceau, pour… invoquer, bloquer, être activé dans le futur. Nous l’ignorons. »


Je ne me déroutai pas. De cette posture droite, retenant mes mouvements de sylphide, je me comportai comme lorsque je présentais la fortune des Haruka ou la robuste noblesse des Akimichi. Le verbe ne représentait pas un problème pour moi. Mes mains, qui s’activaient au rythme de mes mots, dévoilant ma non-maîtrise du Taïjutsu et la passion qui m’habitaient, étaient les seules à trahir ma posture intérieure, plus craintive et mobile. Bien entendu, seul un œil expert et, peut-être connaisseur de ma gestuelle habituelle, pouvait déceler en partie mon secret. Mes iris flamboyants brillaient de ma dernière rhétorique en place :

« Le Jiongu a refait surface à la mort du « Boucher ». Certains shinobis y voient une corrélation possible. Si sa capacité spéciale a pu être retenue par d’autres formes de combat supérieures à la sienne, néanmoins, comme je vous l’ai déjà dit, le pourquoi et qu’est-ce que nous avons encore oublié restent nos préoccupations prioritaires. Les événements de Hi no kuni ont peut-être été isolés, mais tout laisse à penser que ce ne sera pas le cas. Un groupe de shinobis semble vouloir produire quelque chose. Peut-être, déstabiliser nos nations ou récupérer un pouvoir. Le massacre de Rindo nous permet seulement d’entrevoir l’ampleur de leur projet, auxquels nous n’avons pas accès. »

Mon expression se durcit. L’idée de ces morts ou qu’un monde défectueux et ensanglanté refasse surface nourrissaient ma détermination. Un monde dans lequel tu n’aurais pas pu vivre.

« Dans tous les cas, le Shogunat ne restera pas là à attendre que les indices apparaissent pour agir. Nous vous remercions pour votre honnêteté et nous comprenons alors que ces fils noirs refont surface chez certains manipulateurs de chakra, peu importe les frontières. »

La relique de Kurogane, seule piste encore disponible, nous rappelait l’étendue de ce que nous ignorions encore.

« La question est et demeure, que nous reste-t-il à savoir : Est-ce que d’autres catastrophes sont-elles à attendre et où frapperont-elles par la suite ? Peut-être que Mizu possède une pièce du puzzle que nous n’avons pas à Hi. Nous avons délié nos langues sur l’apparition du Jiongu… J’espère respectueusement que cet échange nourrira nos réflexions respectives. »

Le regard de Nara Gansei dans mon dos, je pouvais révéler davantage, mais je n’osai pas le faire. Il évaluait probablement nos comportements dans cette mission pour Homura, j’espérais sincèrement ne pas le décevoir. La maîtrise des mots et mon caractère conciliant se révélaient être des avantages dans ce type de situation. Néanmoins, ces qualités pouvaient être considérées comme mon pire défaut. Je brûlais d’envie de croire que si je révélais l’attaque des Otojin, le fait que le traitre, Janone, se trouvait être un Homurajin et que Kyuubi, le monstre à neuf queues avaient refait surface, les troupes Mizujin nous prêteraient assistance. Le reflet de ma naïveté dans mon cœur, je me retins, le regard sombre de Gansei, perçant mon échine, me rappelant à l’ordre muet de ma position.



tonight i'll need

you to stay #a53486
ANAPHORE
Uzumaki Seto
[Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin EmptyLun 8 Avr - 23:47

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Uzumaki SetoGenin 下忍 de rang C+

Message Sujet: Re: [Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin

Percer la brume et les embruns, suite été 83, tour de la mizukage – ft. gakusha ashin, akimichi miyuki & eien no weihan

Seto avait écouté le récit des deux hommes comme si elle ne le connaissait pas – avec l'attention de l'ignorant contre la curiosité du savant, nichée au sein des contes de leur affrontement qui avaient doucement bercé leur voyage jusqu'aux terres de la Brume. Elle ne fut pas surprise par le stoïcisme de Weihan, encore moins par l'ardeur du médecin : aussi ne craint-elle rien lorsqu'il s'avança en proposant à la générale de lui dévoiler ce qu'elle avait eu l'occasion de toucher sur les rivages de leur navire, avec autant d'étrangeté que de singularité. Une main enfermée dans un cristal, dont les filons d'ébènes s'épanchaient dans la résine comme murés dans le temps, immobiles, immuables. Il leur avait fait part de ses intentions, de ses préparations – elles avaient été répétées, discutées, soutenues par ses pairs. Une preuve pour sceller les rumeurs que leurs paroles pouvaient laisser entendre et ramener la réalité au sein de ces suppositions et incertitudes.

Elle avait vu la Brume s'avancer, doucement, du coin de l'œil : sa bouche n'était pas éprise de paroles, son intérêt loin de la rigueur de ses mots ou de leur choix. Elle avait saisi cette façon étrange avec laquelle elle s'épaississait au rythme des pas de l'enfant du vent, n'en pensant rien, au commencement.
La crainte vint, à vrai dire, tout d'un coup. Elle s'épancha sur ses veines lorsque son manteau opaque se révélait bien trop présent pour être simplement porté par la brise, lorsqu'elle comprit que cette sentinelle avait dressé son chemin sous le signe de la volonté à défaut du hasard. Ses doigts s'ancrèrent dans sa peau, à l'ombre de son dos, comme pour contenir l'appréhension qui menaçait de saisir ses membres tandis que ses yeux dardaient ses comparses en tentant de bouger le moins possible – qu'un seul geste suffirait à glisser sa morsure contre ses chairs. Elle ignorait quoi faire. Le plus sage aurait été de s'abandonner à l'immobilisme, de ne pas révéler ce qu'ils supposaient déjà : la peur, la faiblesse. En cet instant, ces deux démons avaient eu raison de son esprit, elle ne pourrait le nier – mais ce fut lorsqu'elle glissa une œillade vers la blonde que quelque chose s'anima en elle, dans le reflet de ce qu'elle vit se jouer dans ses yeux. Une pointe d'inquiétude, plus prononcée que pour sa propre vie. L'ombre du tiraillement pour un être cher, peut-être au-delà que ce qu'un simple camarade lui évoquerait. Plus que ce qu'il lui évoquait à elle-même. Ses sourcils se froncèrent, une seconde ; elle n'eut pas le temps de comprendre, encore moins de se poser plus de questions. Miyuki avait hurlé, ses paumes pressées contre ses lèvres pour avorter le hurlement qu'elle n'avait pu retenir. Et l'humidité qui avait gagné l'air la frappa, gisant le long de ses joues comme le contact doux de la marée et de la mer.

Ses yeux se posèrent à l'emplacement où se trouvait autrefois Ashin pour ne rien y trouver. Le jeune homme avait été aspiré par la bruine, aussi opaque qu'une muraille élevée en un battement de cil – elle n'y voyait aucune ombre, aucune silhouette quand bien même ses prunelles se plissaient pour tenter d'en discerner ne serait-ce que les formes ; en vain. Elle voulut oser un regard vers Weihan ou Gansei – mais ce serait révéler son appréhension à ceux qui pourraient voir à travers cette pénombre, flanqués aux côtés de la Shodaime. Presque instinctivement, son attention retrouva les traits de la manieuse de cristal dont la détresse avait percé le silence plus tôt, au point d'en oublier sa propre crainte. Elle vit son air s'assombrir d'inquiétude – et il ne lui fallut pas plus longtemps pour que son pied trace son chemin vers le manteau opaque pour rejoindre celui qui s'était absout à leur vue.

Seto ancra ses phalanges sur le bras de la jeune femme, avec une force mêlée d'autant de douceur qu'elle pouvait convoquer pour ne pas la meurtrir – mais suffisamment pour lui interdire un pas de plus. Son regard immergé d'océan trouva le sien : il se jouait dans ces iris un mélange d'urgence et de prudence, son visage gagné par l'affolement.
Elle ne devait pas s'avancer. Elle n'y avait pas été invitée. Si elle le rejoignait au plus proche de la Shodaime, dans une bruine qui pouvait la dissimuler et tromper ses intentions, aucun d'entre eux ne pourrait les empêcher de lui attribuer les pires – et avec elles, les répercussions qui seraient marquées sur sa chair par la Brume ou par ses apôtres. Elle ne pouvait pas la laisser faire, quand bien même elle éprouvait la même inquiétude que la jeune femme ; si ce n'était qu'elle n'était pas née des mêmes sentiments.
Alors sa poigne demeura aussi longtemps que le brouillard, ses yeux ne délogeant pas de ceux de sa vis-à-vis jusqu'à ce qu'elle puisse y discerner l'ombre de l'accord, d'une quelconque forme de murmure qu'elle saisissait ce que ses prunelles lui imploraient de comprendre. Et lorsque l'air redevint respirable ; lorsque la vue leur fut conférée à nouveau, ses doigts se délièrent de son bras pour la laisser se sauver vers la silhouette du médecin, la mâchoire de la rubiconde figée par l'appréhension.

Ses yeux se fermèrent, un temps – ne serait-ce qu'une seconde –, pour que ses poumons se gonflent de l'alizée et qu'elle n'expulse avec elle les tourments de son esprit et la panique qu'ils lui avaient inspirée.
En un sens, elle fut reconnaissante envers Miyuki d'avoir pris la parole en premier ; elle n'aurait pu le faire sans calmer les remous dans sa voix et les tremblements dans sa gorge, que ses doigts tentaient d'avorter en ancrant ses ongles dans sa peau, à l'ombre de son échine.

Lorsque ce fut son tour de s'exprimer, son menton se releva à peine face à la Mizukage, non sans accorder une oeillade à la fameuse Taosu sur son flanc.

« Cet évènement n'est apparu pour l'instant qu'une seule fois, aussi est-il compliqué de discerner ce qui pourrait se répéter dans d'autres cas semblables de ce qui ne pourraient être que des coïncidences. À l'heure actuelle, nous ne pouvons pas vous affirmer si les morts de Rindō étaient nécessaires à l'apparition du Jiongu. Nous ne sommes pas non plus certains que la mort du Boucher soit le déclencheur. Hormis ces fils noirs, auriez-vous eu affaire à un autre type de pouvoir dont vous ignoriez l'existence jusqu'ici ? Quelque chose qui ne ressemble pas à ce que nous savons possible par le biais du chakra et que les livres n'auraient pas consigné ? »


Son attention s'attarda sur celle qu'adressait Miyuki à Ashin, en constatant le caractère superficiel de sa plaie. Seto retint un soupir comme un regard envers Weihan et s'efforça de poursuivre.

« Notre venue à Kiri était opportune, mais si vous souhaitez observer de vous-même le reste du corps de Kurogane, je suppose que le Shogunat ne verra pas d'objections à ce que vous envoyiez quelques soldats sur nos terres pour constater de ce qu'il reste de lui. », la jeune femme osa un coup d'œil vers Gansei, comme pour rechercher son accord – après tout, elle s'avançait, sans nécessairement faire de promesses. « Vous pourriez constater si ce que vous avez sous les yeux ressemble à ce que vous avez combattu et nous éclairer, peut-être, sur des détails que nous ignorerions. »


Le Nara considéra l'Uzumaki longuement, comme s'il pesait le pour et le contre de cette proposition ; il ne pouvait pas parler au nom de la Shogun... mais la confiance qu'elle lui témoignait à travers le mandokoro suffisait à traiter des relations entre le Pays du Feu et celui de l'Eau, comme le fait d'accueillir de nouveaux venus.
Après quelques secondes, il prit la parole pour clôturer les interventions des deux genins.

« Le Shogunat n'y serait pas opposé, je suppose. Nous pourrions transmettre votre demande à la Shogun Iwao en retournant à Homura si cette idée vous intéresse. »







a mere ripple can become a tidal wave, child

元号は、皇位の継承があった場合に限り改める


Narrateur
[Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin EmptySam 13 Avr - 20:09

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Narrateur

Message Sujet: Re: [Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin
Hadō Oboroge,
Shodaime Mizukage


Seidō Imifumei,
Sabreur émérite de la Brume


Kaguya Taosu,
Cheffe du clan Kaguya


Yuki Zenryō,
Chef du clan Yuki


Imifumei ne put retenir un rire en entendant le cri qu'avait poussé l'une des femmes d'Homura face à la Brume sanglante, sa dextre lâchement posée sur le pommeau de son sabre tandis que sa senestre se nichait dans les replis du haut son kimono. Zenryō lui adressa un regard en coin dont il ne cacha pas le jugement et patienta jusqu'à ce que le brouillard prenne fin, pour révéler la silhouette de l'ingénue qui s'approchait doucement de son comparse. Il avait remarqué, une seconde plus tôt, que la main de la rouquine l'avait retenue. Elle avait certainement épargné à la demoiselle de finir engloutie par la bruine pour ne pas avoir respecté l'invitation de la Shodaime – qui ne s'étendait certainement pas à quelqu'un d'autre que le médecin. Taosu, elle, roula des yeux face à ce geste qu'elle avait remarqué à son tour ; elle n'aurait pas craché sur une occasion de faire couler le sang de ces envoyés à qui personne n'avait demandé de venir sur leurs terres. La fille aurait été blessée, l'armure aurait sûrement réagi pour la sauver ou l'empêcher d'être meurtrie – et la Kaguya aurait pu le crever en toute légitimité.

« Si ces pouvoirs sont véritablement oubliés, et qu'il n'en reste aucune trace, comment sommes-nous supposer les retrouver et enquêter à leur sujet ? », elle croisa ses doigts sous son menton, sa joue frôlant l'ossature de sa dextre. « Par définition, nous ne pourrions pas nous en souvenir. Nos archives datant de l'empire d'Akuichi n'en font aucun mention, alors inutile de se tourner vers le passé. Si vous avez une meilleure idée, je suis toute ouïe. », elle avisa la jeune femme aux cheveux blonds, un temps. « J'imagine que si un massacre précède chacune de ces révélations, elles seront au moins plus facile à suivre sur le continent. Les morts sont courants au Pays de l'Eau. »

Elle considéra, cette fois-ci, l'Uzumaki, puis le Nara.

« Cela intéressera certainement la Brume, oui. Je vous laisserais avoir la décence de la prévenir de notre arrivée, à votre différence.
D'autant plus que Misasagi a trouvé un porteur. »

La Shodaime hocha la tête à l'intervention du sabreur, avant de déposer son regard sur la cheffe du clan Kaguya. Elle l'invita à prendre la parole d'un geste désignant la délégation – l'intéressée retint un grommellement, ses bras croisés sur sa poitrine et son dos pressé contre l'une des poutres apparentes soutenant le sommet de la tour. Son échine se redressa en même temps que ses bras se dénouèrent de ses chairs autour du tissu de son kimono.

« Bankichi est né avec le pouvoir du clan Kaguya et l'a utilisé pendant des années. Les autres vous diront qu'il avait des difficultés mais la vérité est qu'il n'était pas doué. Ce n'était pas naturel comme les autres. Je ne dirais pas que c'était forcé, mais il n'avait rien d'un génie. Son style n'était pas différent de la majorité, et un jour l'enfoiré s'est pointé avec des fils noirs à la place de ses muscles et de ses os. », elle glissa un coup d'œil amer au chef du clan Yuki, avant de poursuivre. « Alors j'ai voulu voir ce qu'il avait dans le ventre. Vous avez déjà dit la majorité de ce que je l'ai vu faire. Il pouvait créer des armes et des boucliers en les condensant au point de les rendre solide, décider de quand les séparer pour éviter quelque chose, les contrôler tous en même temps ou un seul à la fois dans la masse. Je ne me souviens pas avoir vu d'organes lorsqu'il divisait son corps, mais c'est possible qu'ils aient été cachés dans l'ensemble. »

La Mizukage l'arrêta dans son discours, avant de considérer la délégation.

« À son exception, nous n'avons pas rencontré d'autres pouvoirs sortant du lot. », elle revint sur la question de la rouquine. « Il y avait bien un yokai plus intelligent que les autres, mais c'est tout ce qu'il était : un yokai, possiblement accompagné par un utilisateur du Raiton. »

Elle tendit à nouveau la main de Kurogane à Ashin, qui pourrait prendre cela comme une invitation – un ordre – à reculer avec le reste de ses comparses, alors qu'elle déposait sa senestre sur le rouleau qu'il lui avait confié, comme pour le maintenir où il était.

« Vous ne verrez pas d'inconvénient à ce que je le garde, Gakusha Ashin. Mes soldats aiment la lecture. », son ton avait beau laisser sous-entendre que ce n'était pas une demande, il était libre de tenter de négocier. Son attention se posa sur l'armure. « Comment se comportait votre homme ? D'où tenait-il son pouvoir ? En avait-il d'autres ? A-t-il craché quoi que ce soit pendant que vous l'affrontiez ? »
Eien no Weihan
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Eien no WeihanChûnin 中忍 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin
Ashin avait pris la parole avec lui, mais d’une manière et surtout d’un ton amplement différent. Weihan n’était pas certain de la motivation entière de l’eisei-nin, une sorte de mélange entre un désir de fièrement représenter Homura mais aussi une sorte de bravade qui semblait le poursuivre depuis son arrivée au village. L’armuré ironisait qu’en dépit de leur attitudes inversées, c’était le cultiste qui récoltait toute la mauvaise publicité. La Voie comprenait tout mais ne partageait que rarement ses raisons, songea t-il.

Ce n’est pourtant pas sa présentation donnant presque du spectacle qui fut la plus surprenante, mais bien de voir l’étrange phénomène de la Brume apparaître et se manifester. Car c’était plus qu’un simple jutsu mais bien une présence, comme l’avait décrit Eri. La créature se refermait sur Ashin et Miyuki s’écriait, trahissant bien aisément des sentiments ultérieurs. Weihan n’était pas tout à fait en reste, car comme l’aurait deviné pratiquement n’importe qui dans la pièce, il avait initié le geste de se relever. Mais le grincement qui aurait accompagné le geste était mort dans le même écho, une main lourde et puissante sur son épaule lui indiquant sans le moindre mot de ne pas intervenir. Celle de Nara Gansei. Weihan l’avait considéré des grilles vides de son heaume, avant de se retourner vers l’assemblée des kirijins en conservant sa place initiale.

Oh, il y avait colère et frustration. Mais il y avait aussi impuissance. Pour le moment, Weihan ne pouvait qu’ajouter cette hérésie à la longue liste qu’était Kiri. Il n’était pas inquiet en soi; la Brume brûlerait un jour ou l’autre. Il se maudissait simplement de ne pas avoir pour l’instant la force nécessaire pour mener à bien la volonté manifeste de la Voie. Un tel chaos…  Et une telle gloire pour y rétablir la paix.

Ils parlèrent, mais tout ce qui intéressa vraiment Weihan fut d’apprendre qu’un porteur du Jiongu était dans les rangs de Kiri. Un certain Kaguya Bankichi. La description des capacités de l’homme était un reflet presque identique des capacités de Kurogane liées aux fils noirs qui composaient son corps. Weihan se retint de soupirer lorsque la presque joute verbale eut lieu au sujet de la main du défunt; quel avait la vraie utilité de révéler leur possession du cadavre, sinon d’essayer d’impressionner la Brume. Ça ne les avançait pas vraiment à ce stade.

Il fut surpris de réaliser alors que la Mizukage s’adressait à lui et le heaume grinça légèrement dans sa direction. Le genin décida de ne pas s’avancer cette fois, puisque c’était davantage une réponse qu’une déclaration désormais. Sans oublier cette brume qui semblait n’attendre qu’un prétexte pour attaquer.

« Comme un lâche. Il a tenté plusieurs fois de nous berner et a partiellement réussi, mettant nos vies à risque. Lorsque nous l’avons mortellement blessé, il a supplié d’épargner sa misérable existence. Il est mort comme il a vécu; confondu en excuses. C’est ainsi. »

Comme un Kirijin, songea Weihan avec une certaine ironie. Kurogane avait agi comme un assassin, exploitant leurs points faibles pour attaquer subitement et tenter de tous les tuer avant qu’ils ne puissent riposter.  Si ce n’était de l’intervention de l’homme masqué, il aurait d’ailleurs réussi.

« Il n’a rien fait que votre subordonné n’a déjà décrit. Ce qu’il avait à dire m’intéressait peu. Sa mort était mon seul objectif. Ashin en saura peut-être davantage. »

La situation avait été bien plus complexe, surtout avec l’intervention inopinée de Janome, et les blessures critiques qu’il avait infligées au genin par la suite. Mais Weihan ne pensait pas nécessaire de révéler cette partie de l’histoire, qui n’avait rien à voir avec Kiri de toute manière. Il n’avait menti; le médecin serait probablement le mieux à même de parler des motivations de Kiri, surtout en l’absence de Kaito. Du moins, si la Brume le laissait vivre assez longtemps.

Weihan décida de retourner à son métallique silence, se demandant ce qu’Homura désirait réellement retirer de cet inégal échange. Qu’avait la Brume à offrir, sinon l’hérésie ?

« … »



EIEN NOWEIHAN

i'll show you the Way, Invité

Gakusha Ashin
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Gakusha AshinChûnin 中忍 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin



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La logique voudrait que je m’y oppose, pour le soldat que je suis. Cependant … Le chercheur en moi trouverait cette lecture trop longue fastidieuse même pour vos hommes au vue de cette affaire.

Noyé, englouti, dévoré par cette bruine blanche, le guérisseur n’aurait certainement pas pu tenir une telle intonation quelques minutes plus tôt, cerné de tout part par un phénomène qu’il n’avait pas compris sur le coup. Encore maintenant, tournoyaient dans son esprit les réminiscences de la sensation de brûlure, les regards amusés et affamés des prédateurs qu’incarnaient les chefs de clans autour du bureau et la silhouette ombragée de la Mizukage au travers de cette brume, plus menaçante que jamais. Au début, le médecin ne comprit guère ce qui se passait ; Mais peu à peu, entre les cris de Miyuki, le geste de Seto pour la retenir et les anciennes paroles de l’archer aux portes prirent peu à peu tout leur sens. Ce n’était donc pas une légende urbaine quand ce dernier évoquait la perte des gardes précédents sous le joug de la brume.

Une réalisation couplée au fait de voir enfin une de ses théories confirmés par le témoignage même de Taosu, donne qui changeait drastiquement le point de vue d’Ashin sur le moment.

En réalité, ce ne sont pas les attaques et les massacres qui m'inquiètent, ni même ce pouvoir encore. Nous avons beau avoir affronté le Boucher, et même avoir frôlé la mort dans nos vies de ninjas, que je n’aurais pas aimé être à la place du désigné Bankichi. Je n’ai aucun doute sur la brume.

Les iris du jeune homme se tournèrent vers Taosu sur ces paroles, sous l’égide d’une forme de compliment détourné sur la base de la peur différente qu’inspirait ce pays et ses acteurs. Le guérisseur avait beau ne pas apprécier cette ambiance et l'impact de cette culture sur la population, cependant, sa nature représentait désormais un intérêt autre concernant l’apparition de ce pouvoir. Visiblement, les gens ici se méfiaient tous des uns des autres et semblaient tout autant avoir peur de la Mizukage que des uns des autres. L’expression de son visage et sa tonalité évoquaient ainsi ce respect et cette compréhension basée sur la correction infligée à ce Bankichi qu’il ne connaissait pas. Kiri avait réagi très rapidement et si en temps normal ce traitement devait contrarier son serment de médecin, ici, Ashin se détacha presque un instant de la culture Homurajin pour accepter celle de la brume.

Vous avez agit plus rapidement que notre arrivé par rapport à l’apparition de ce pouvoir au sein d’un de vos clans, et pourtant le phénomène a été plus rapide que nos deux factions. Qui plus est, votre témoignage implique un nouvel aspect que je redoutais : Même la pureté des lignées les plus puissantes sur le plan de l’hérédité, comme la vôtre, noble Cheffe des Kaguyas, ne prémunit pas de cette mutation.

Le guérisseur inclina respectueusement la tête devant Taosu avant de s’écarter, main de Kurogane récupéré, afin de marquer une pause dans son intervention. De cet écart, il en profita pour asséner un regard froid et cinglant envers Miyuki, lui intimant de demeurer aux côtés de Seto et ne pas intervenir, d’un élan qui ne paraissait pas usuel pour lui. Cette action n’avait pas été dissimulée aux chefs de clans dont les expressions n’avaient pas échappé au jeune homme. En vue de la proposition qui se forgeait dans son esprit, il se devait de marquer une certaine distance d'affecte et se placer en une zone plus neutre entre Homura et Kiri, les deux cultures s’étant opposées et confrontées jusqu’ici. Une fois de retour à position respectable du bureau de la Mizukage, il reprit son discours.

Comme tout protocole de recherche et d’expérimentation propre aux médecins et chercheurs, ce Kurogane et ce phénomène ne sont potentiellement que les conséquences d’une expérimentation plus dangereuse. Des symptômes peut-être bénignes dont  le but est plutôt d’en orienter l’impact. Pour l’instant, elle semble aléatoire et liée à une source de propagation inconnue bien que inédite. Même l’utilisation de notre chakra, nous procurant des capacités dépassant celle de simples civils obéit à une certaine logique et règles.

Depuis sa nouvelle position, le regard d’Ashin ne quitta pas celle de la Mizuage, dont la malice sournoise pouvait peu à peu trouver un écho en celle du Genin, contrairement à son apparence plus méfiante avant, bien que l’aura dégagé par elle lui fasse peur en réalité. Une peur différente, plus profonde que la mort. Elle était imprévisible et inspirait une crainte différente, même dans tout son pays. Homura se basait sur des valeurs d’honneurs et de force, cependant, elles ne pouvaient pas forcément répondre à chaque facette de cette menace.

Il suffirait que la prochaine occurrence de ce phénomène soit ciblé et ce sont des capacités entières voir des clans entiers qui pourraient disparaître ou être remplacés. Imaginez seulement. L’Iroujutsu et la médecine, des lignées majeurs ou encore d’autres capacités cruciales dans des domaines précis. Comprenez bien ma nuance. Qu’importe la culture du pays, qu’importe la nature de ses gens, leur gentillesse ou leur cruauté, leur puissance ou leur faiblesse. La mutation ne semble pas être regardante sur ces choses. Ainsi, je ne parle pas de crainte ; Ni de faillir. Seulement, de garder un contrôle.

Peut-être que cet échange pouvait paraître un peu déséquilibré, mais au vue des théories que leur avait partagé l’homme masqué et la réflexion sur la lettre envoyée par Ashin au Shogunat, l’existence du Jiongu hors des frontières de Homura rendait ces révélations caduques. En ce moment même, il y avait des chances que ce fut le cas aussi à Kumo, voir tout autre pays. Tout le monde serait au courant tôt ou tard, d’une façon ou d’une autre. Ce n’était pas réellement le problème.

Je vais dans le sens de la proposition de ma coéquipière, cependant, cela demeure un processus encore lent, nécessaire mais peut-être pas assez pour ce cas précis. Je n’ai aucune prétention concernant la diplomatie et la politique de deux nations au vue de mon statut, cependant, considérez cela dans une approche de neutralité.

La silhouette du médecin ne s’avança pas vraiment mais se positionna ni face à un camp, ni face à un autre, regardant dans un premier temps Gansei avant de se tourner vers la Mizukage.

Honorable Mizukage, accordez-moi une entrevue privée, seul. Je suis certain que l’auteur de ce parchemin sera d’un intérêt plus appréciable que de simples écrits, mais davantage encore. Il y a quelque chose, au sujet de ma curiosité concernant les rizières abandonnées, qui saura attirer votre attention plus que ce parchemin et qui sera certainement plus rapide qu’une fastidieuse lecture sans contexte à la lumière de cette affaire.

Ashin se servait de la nature relative à Kiri de cette affaire pour justifier cette demande d’entrevue privée. Dans l’apparence, cela servait surtout à l’intriguer sur le fait que Ganseï lui-même ne serait pas présent, mais l’absence des chefs de clans servait aussi les craintes du guérisseur sur une chose qu’ils n’avaient pas révélée ouvertement à Kiri. Il se méfiait naturellement de ces derniers pour une raison précise, même si moins de Taosu puisque cette dernière avait directement confronté ce nouveau pouvoir.

Gansei-sama, vous m’avez déjà fait confiance pour cette requête auprès des autorités de Kiri, je vous demande de me faire confiance de nouveau. Je me suis brulé le bras une fois et ouvert le ventre une fois aussi .. Je ne m'y risquerai pas davantage, ne vous inquiétez pas.

En un sens, le respect naturel des affaires de Kiri impliquait une forme de confidentialité pour montrer patte blanche sur l’aspect diplomatique. Mais dans l’esprit d’Ashin, cela représentait aussi un moyen de transformer ce qui se présageait comme une course à l’armement par l'intérêt de la Mizukage pour ce parchemin un quelque chose qui serait plus proche d’un début de collaboration implicite. Sa remarque à la fin de fit un peu plus ironique comme pour désamorcer un peu cette tension, mais de la dernière attention adressé à la Mizukage, d'un regard en coin plus sérieux, cela prenait plutôt le sens d'avoir compris la peur qu'elle inspirait. L'avoir suffisamment compris et accepté de sorte à ne pas le soigner de suite comme l'on l'aurait attendu naturellement. Parfois, il fallait directement plonger dans les crocs du démon plutôt que de demeurer dans cette méfiance politique, malgré la nature de cette brume ...

Spoiler:



Narrateur
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Message Sujet: Re: [Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin
Hadō Oboroge,
Shodaime Mizukage


Seidō Imifumei,
Sabreur émérite de la Brume


Kaguya Taosu,
Cheffe du clan Kaguya


Yuki Zenryō,
Chef du clan Yuki


Un sourire se glissa sur les lèvres de la Mizukage en entendant les paroles de Weihan, droites au but – celui de la mort de son adversaire. « Vous feriez un bon Kirijin, chère armure. »

Son regard se posa sur le médecin qui s’avançait de nouveau devant elle, un fragment d’audace clairement visiblement dans ses prunelles. Elle n’avait pas réagi lorsque son comparse avait qualifié sa cheffe du clan Kaguya de subordonnée quand bien même ce terme avait fait rougir les poings et tiré les traits de la concernée  – après tout, il n’y avait aucun mensonge dans ce terme.
Lorsque qu’Ashin la qualifia de noble, Taosu ne put toutefois retenir son rire. Quel lèche-cul. « Vous avez la langue bien pendue à Homura. Vous devez l'utiliser plus que vos poings si cette petite idée suffit à vous faire trembler. »

Zenryō, lui, glissa une œillade à la Shodaime avant de prendre la parole, les sourcils froncés face à leurs explications pour le moins... tranchées. Une intervention à laquelle le sabreur ne tarderait pas de renchérir, pour peu qu’on lui en donne l’occasion.

« N'est-ce pas exagéré de parler de l'extinction d'un kekkei genkai, que la maîtrise de clans entiers pourrait disparaître ? À ce jour, une seule personne a éveillé ce... Jiongu. Vous le considérez comme une maladie qui se propage, mais si nos souvenirs de ce pouvoir sont apparus d'un seul coup à la mort de votre boucher, ne serait-il pas plus juste de considérer que certains auraient pu se rappeler d'autre chose que de souvenirs, comme la manière de l'utiliser, et qu'ils soient plus favorables à la maîtrise de ce pouvoir ? De la même manière que certains aspirants ont une facilité avec le Katon et d'autres avec le Suiton.
En ce qui me concerne, je n'y vois que du positif. Si ces capacités réapparaissent et que nous en récupérons les souvenirs, il ne nous reste plus qu'à les apprendre. Comme nos prédécesseurs ont appris ce qui nous paraît élémentaire. C'est inquiétant que certains individus les possèdent alors que nous ignorons tout d'elles, mais ce n'est pas si différent que si vous affrontiez un membre du clan Kaguya. Vous n'avez aucune idée de leurs facultés. Un combattant ne peut pas connaître les talents de son adversaire avant de les avoir vu. Ce boucher était le vôtre, le prochain pourrait être le mien. Même si cette histoire est étrange, je ne vois pas ce que nous pourrions faire pour y changer. », ajouta Imifumei.

La Shodaime aquiesça d’un signe de tête aux dires des deux hommes, avant de reporter son attention sur celui qui lui faisait face en quémandant bien plus que ce qu’elle avait déjà accordé – une entrevue seul à seul, à en oublier son grade et le sien. Elle considéra un instant Nara Gansei avant d’aviser de nouveau le médecin, ses doigts liés sous son menton le temps de jauger son comportement.

« Non. »

Ses mains se défirent pour trouver les revers du bureau, où la brume s’épaississait doucement en filons distinctifs autour de sa silhouette.

« Votre venue sur nos terres était déjà audacieuse, et l'accueil que nous vous avons proposé, forcé. Si un médecin d'Homura pense connaître mieux nos rizières que ceux qui habitent leurs flancs depuis des dizaines d'années, il peut parler. Devant l'ensemble des représentants de nos clans. », elle désigna les intéressés d’un signe de tête, refusant d’autoriser les doutes de l’enfant du vent et de placer les autorités de Kiri sous une quelconque tutelle : de donner l’impression qu’ils n’étaient pas dignes de sa confiance quand ils l’avaient, à la différence de celle de Gakusha Ashin. « J'ai accepté de vous rencontrer par politesse : ne tirez pas trop sur la corde. Mon temps est précieux. Vos urgences ne sont pas les miennes. »

Pour ancrer davantage ses paroles, sa senestre se referma sur le parchemin qu’elle roulait petit à petit autour de son axe, avant de le tendre à Yuki Zenryō – qui s’empressa de s’en saisir sans un mot. Son attention glissa sur chacun des visages des âmes de cette délégation avant de déclarer :

« Je vous remercie pour vos informations. Si vous n'avez rien de plus à me faire part, vous pouvez vous retirer. Kiri prendra seule sa décision sur sa façon d'agir vis-à-vis de ce phénomène. », elle déposa son regard sur le jônin qui les accompagnait. « J'attendrais une lettre de votre Shogun pour envoyer mes soldats au Pays du Feu. Si quoi que ce soit devait arriver au porteur de Misasagi, j'en tiendrais le Shogunat personnellement responsable. Et je n'ai pas besoin de vous préciser que notre pays dispose d'armes suffisamment létales pour récupérer ce qui pourrait lui être volé, comme vous avez pu le constater. »

Elle leur adressa un sourire – qui, dans un autre contexte, aurait presque pu être avenant, mais qui n’avait là que la plate politesse de ce qui était destiné à se terminer.

« Au cas où je ne me sois pas montrée assez claire, il ne s'agit pas d'un conseil, mais bien d'une menace. »

La Shodaime ajouta, toutefois :

« Vous devriez goûter à quelques-unes de nos spécialités locales avant de partir. Les récoltes sont particulièrement bonnes à cette période de l'année, vous ne manquerez pas de choix. »

informations:

Akimichi Miyuki
[Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin EmptyMar 16 Avr - 8:54

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Akimichi MiyukiChûnin 中忍 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin
Au creux des paroles de la Mizukage, teintées de cruauté, je ressentais la froideur du mépris pour la vie humaine, sacrifiée sur l'autel du savoir. Laisser le mystère prospérer plutôt que de chercher à l'apprivoiser et à le comprendre semblait être la ligne de conduite de cette autorité implacable.
Bien que je me rappelle combien ma sensibilité avait été maladroite dans le Domaine Akimichi, à Tsuchi, je me sentais encore plus en décalage dans cet environnement de la Brume. Mes émotions vives étaient mon fardeau, me poussant vers une quête artistique bien loin des rigueurs du monde shinobi.
Ces mots, évoquant un Yokai, dont l'esprit se rapprochait de celui des humains, semblaient flotter dans l'air, alors qu’ils m’intriguaient. Le calme apparent de mes camarades me laissait perplexe. À mes côtés, je sentais la présence rassurante de Seto, celle qui m'avait retenue juste à temps, empêchant mes propres émotions de trahir mes connaissances sur la Brume.
Mon regard se tourna vers la Kunoichi rubiconde. Je lui adressai une lueur de complicité et d’interrogation, lui dévoilant ainsi que je ne pouvais saisir les décisions et les paroles de la Mizukage et de ses conseillers.

Lorsqu’Ashin poursuivit, je buvais ces paroles. Je me sentais davantage en résonance avec sa façon de penser. Il fallait anticiper ce qu’un tel phénomène pouvait faire. Entre admiration et observation, les battements de mon cœur, dû à la crainte de la Brume se renfermant sur le médecin et aux paroles froides de la Mizukage, s’étaient calmés.
❅ Funsha
噴射
Tour de la Mizukage – été 83
ft. @Gakusha Ashin, @Uzumaki Seto @Eien no Weihan


J’accueillis les paroles des deux hommes avec désapprobation. Leurs curiosités militaires les aveuglaient. Ils voyaient une opportunité là où je voyais déséquilibre et danger. Je ne répliquai pas, sachant que j’en avais déjà trop fait, laissant échapper un cri de peur quand la Brume apparut. Néanmoins, mes pensées se dirigeaient vers cette idée nébuleuse : les Nations chercheront à cacher ce qu’elles découvriront dans l’espoir de pouvoir en tirer profit. Si le Boucher était apparu sur le sol de Mizu… si les morts de Rindo venaient d’un village de l’Eau… le Shogunat n’aurait probablement pas été averti. Voilà ce qu’il se cachait derrière le sarcasme de l’homme au sabre. Qu’en était-il de la Foudre ?

Rien de plus… Il n’obtiendrait rien de plus. Sinon qu’ils accueilleraient des Kirijin qui observeront le corps du manipulateur originel des fils noirs. Cette entrevue laissait un goût amer. Si Homura était venue avec des termes de collaboration, que le Shogunat allait accomplir, Kiri semblait tirer les ficelles pour récupérer ce qui lui convenait ; une action de lâches, tapis dans la Brume.

Mes sourcils légèrement froncés, une expression toujours perplexe, j’écoutais les derniers intervenants dans cette rencontre. Il était certain que les paroles du sabreur en feraient réagir plus d’un. Cependant, de mon côté, les paroles des Kirijin ne me poussaient pas à vouloir négocier davantage. Et Kishimojin savait à quel point je me mordais la langue face à un mode de raisonnement qui ne me convenait pas.

« Si vous pensez que le souffle d’Izanami nous a bénis du chakra pour découvrir, peu à peu, ces pouvoirs oubliés… qu’il en soit ainsi. Il n’est pas loin le temps où les Empires se sont laissés surprendre par les dons chakratiques, ne connaissant ni leur étendu, nature ou force… L’histoire nous offre des pistes dé réflexion sur ce qui a suivi. » dis-je m’adressant au sabreur.

Mes iris de cristal se tournèrent vers la jeune Maître de l’Eau. « Le Shogunat a fait ce qu’il pensait de plus juste en venant vous parler et nous vous remercions de nous avoir écoutés. Je prierais personnellement pour que les dispositions que prendront les États soient suffisantes à calmer la soif d’Izanagi qui sommeille en chacun de nous et dans les forces qui se cachent dans le Yussei. »

Je fis donc ce que je savais faire de mieux : exposer la délicatesse de ma politesse. Un des nombreux arts cristallins que je tenais de ma mère.

« Votre magnanimité pour nous laisser ainsi passer et vous rencontrer ne sera pas oubliée, Mizukage-sama. De retour à Homura, nous ne manquerons pas de vanter les plats marins de votre île, place maîtresse des eaux brumeuses. » je marquai une pause. « Tout comme sa force et son implacabilité. »

Je m’inclinai respectueusement.

Au moment de quitter la pièce, je lançai un regard à Nara Gansei. Il savait que j’écrivais à un jeune Nara dans le but de donner des informations de toutes natures, mais surtout cartographiques, à Nara Kuenai, rencontrée au Festival. Cependant, sa présence m’épargnait un rapport au mandokoro sur la Brume et sur la possibilité que Kiri ne dévoile pas d’information en cas de nouvelles découvertes. Ils chercheraient à conserver le secret des « armes » chakratiques qu’ils trouveraient. Du moins, si la jeune Ombre de l’Eau prête l’oreille à ses cruels conseillers.



tonight i'll need

you to stay #a53486
ANAPHORE
Eien no Weihan
[Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin EmptyJeu 18 Avr - 4:32

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Eien no WeihanChûnin 中忍 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin
Le comparer à un Kirijin… Weihan avait simplement soufflé métalliquement en guise de réponse. Quelle hérésie. Pour autant, ça semblait une sorte de compliment, ainsi Weihan se contenta de baisser la tête légèrement sans ajouter quoique ce soit. Sa partie dans cette histoire était venue et partie. Weihan n’avait vraiment rien à ajouter. Le prochain Boucher mourrait comme le premier. Qu’il soit un laquais de Janome, un étranger… Ou un Kirijin, d’ailleurs.

« … »

Quelle atmosphère déplaisante. Ces chefs de clan qui se cunnilinguaient les uns les autres, confortés dans l’assurance que cette brume les rend tout-puissants. À prendre une étrange fierté de voir Homura et le continent faire ce trajet pour partager leurs connaissances. Ils étaient comme cet étrange homme qui l’avait suivi dans les rues de la ville… Des tigres de papier. Y avait-il un moindre guerrier dans cette salle ?

Depuis l’heaume, son regard indéfini se portait vers Ashin. Le médecin avait poussé son audace trop loin, du moins pour ces gens étranglés par leur égo, asphyxiés par leur orgueil. Les intentions du Gakusha étaient bonnes, mais également naïves, et la Mizukage semblait en prendre avantage à présent. Gansei n’avait rien dit, mais c’était probablement parce qu’à l’image des autres incidents survenus pendant ce voyage, il préférait laisser les Genins faire leurs propres expériences. Il fallait maintenant espérer qu’Ashin n’allait pas encore s’auto-mutiler comme protestation au refus de l’ombre de la Brume. Cette rencontre diplomatique avait déjà eu bien trop de blessures inutiles.

Il ne partageait aucun des mots de Miyuki non plus. Elle avait peut-être raison sur l’origine divine des pouvoirs oubliés, mais il n’y avait aucune omniscience derrière pour y donner une intention. Izanami et Izanagi, ces fausses idoles destinées à motiver les foules et amuser les enfants. Il était dommage qu’une femme si intelligente s’y cramponne comme une bouée de sauvetage. Pour autant, ces superstitions étaient nécessaires. Car sans le chaos de cette hérésie, la Voie perdait ses occasions de gloire.

Et Seto ? La rousse semblait la seule à vraiment mesurer ses mots. À son habitude, elle s'était tû après ses introductions, préférant tout entendre plutôt que trop dire. Le Clan Uzumaki avait probablement ses propres ambitions dans l'affaire... Mais Weihan n'en avait que faire. Ce qui lui importait était de savoir qu'Homura gagnerait de la sagesse d'une telle femme. Peut-être aurait-il un jour l'opportunité de mieux la connaitre, qui sait. Mais en attendant...

« … »

La rencontre touchait à sa fin, sur des dents de scie. Kiri avait pris bien davantage qu’elle n’avait donné, mais ça n’aurait vraiment dû être une surprise pour personne. Peu importe, ou plutôt, peu lui importait. Il avait beaucoup appris de ce voyage, mais maintenant il avait hâte de revenir chez lui. En des terres où l’honneur voulait dire quelque chose.

Miyuki se retirait et Weihan fit de même machinalement, se redressant dans un grincement métallique.

« … C’est ainsi. Mizukage. »

Une fois sorti de la pièce, il se surprenait à se perdre dans ses propres pensées. On aurait aisément pu penser que toute l’affaire avait été une perte de temps, mais Weihan n’en était moins certain. Pour toute l’immaturité de leur société, Kiri était fascinante à sa manière. Et tout aussi humide soit sa surface alourdie par sa Brume…  Elle brûlerait aussi bien que tout autre. Son jour viendrait.

Mais pour l’instant, il devait apprendre et grandir. Voir cette hérésie comme une opportunité. Remercier la Voie du travail qu’elle déposait devant lui. Sa voix métallique fut un murmure dans les couloirs de la tour du Mizukage.

« … Avec Éternité, Kiri. »



EIEN NOWEIHAN

i'll show you the Way, Invité

Gakusha Ashin
[Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin EmptyJeu 18 Avr - 7:49

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Gakusha AshinChûnin 中忍 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin



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Bien que la remarque de Taosu s’avéra de nature provoquante, ce ne fut pas ce qui interpella le guérisseur dans un premier temps. Malgré sa désignation de noble en pensant que le système des clans majeurs fonctionnait comme celle du Shogunat, celle-ci ne semblait pas réagir avec ses codes ni avec la même fierté. Cela pouvait sûrement paraître plus naturel pour ses coéquipiers qui avaient pour certains déjà voyagé en dehors des terres du feu ou simplement originaire d’une autre nation, mais pas pour le médecin. Il réalisait que ce n’était visiblement pas une règle universelle et que ce clan Kaguya n’appartenait visiblement … À aucune forme de caste ?

Vous ne semblez pas avoir l’habitude d’être désigné du caractère de la noblesse. Il ne s’agissait pas de flatterie ; C’est une désignation commune du statut, de l’honneur et du prestige des clans fondateurs de notre nation. Il est cependant vrai que je n’ai jamais eu affaire au système et considérations d’autres pays, ainsi n’êtes vous peut-être pas de cette caste ou de ce genre de système. Mettez cela sur le compte du caractère premier de ce périple me concernant.

Étrangement, la phrase du médecin semblait dénuée de toute forme de provocation mais réellement de l’ignorance des différences de considérations entre clans majeurs. Son propre projet et ambitions côté médecines l’avaient naturellement poussés à apprendre les codes des familles fondateurs d’Homura pour obtenir leur appuis sur ce genre d’affaires. Au vue de la sauvagerie visible dans les expressions et agissement des enfants de la brume, du moins une part de ces derniers.

Mais, pour avoir écopé d’une flèche tirée sur une délégation même de la part d'un vos gardes stressé voir apeuré à l’idée de celle-ci, d’une armure simple, je ne dirais pas que les choses reflètent vos impressions. Assurément, un geste qui ne sera jamais induit, pas même la vue de l’arme d’un de vos sabreurs chez mes confrères.

Jusqu’ici, d’aucun n’avait remis cela sur le tapis, mais le jeune homme y voyait une occasion opportune face à la provocation de Taosu, surtout suite aux menaces concernant la venue d’un sabre. Si la crainte inspirée dans un premier temps lui parut comme une forme de respect, il s’attendait sûrement davantage qu’à une remarque aussi banale voir cliché concernant les poings. Cependant, laissant Miyuki réagir de façon global aux remarques, Ashin se retira dans une posture plus à l’écart de la conversation, se contentant de sélectionner les réponses succinctes qui permettraient de garder un statut neutre même si tout au fond de lui intimait de réagir par impulsivité et indignation quant à la passivité des autorités pour faire accélérer une forme de coopération.

Le refus de la Mizukage ne l’étonna pas grandement en réalité, il savait de base que c’était une demande osée au vue des circonstances. Mais ce qui lui fit changer d’idée demeura les paroles des autres dirigeants de clans, du positionnement de ces derniers. Finalement, ce n’était pas tant le processus qui semblaient les préoccuper que les pouvoirs en eux-même, naturellement. A ses débuts à Homura en tant que ninja, le guérisseur aurait sûrement réagit d’emblée, sur le coup de l’émotion et sans aucune forme de réflexion quant aux conséquences militaires de ce sujet. Cependant ici, ce revirement représentait une sorte de compromis pas plus mal, sachant que les réelles raisons derrière les actions de Kurogane et ce processus n’avaient pas été dévoilés.

Ma considération demeure du prisme de la médecine et de la science, notamment de leurs impacts non maîtrisés auprès des populations civiles. Je ne doute pas de la puissance des nations ninjas, mais ils ne sont pas forcément les plus vulnérables dans cette histoire. Cela diffère sûrement d’une considération purement militaire, mais je suis obligé de demeurer dans une forme d'anticipation plutôt que d’exagération. Ma logique sera toujours portée à votre disposition même en dehors de toute considération politique.

Les propos du Genin se noyaient dans la discussion globale, presque superposés à d’autres interventions de ses alliés et hors de celles-cis, profitant de sa posture plus avancée. Ashin avait conscience que les méfiances et différences ne lui permettraient pas d’entretenir quelconque privilèges au stade des accomplissements où il se trouvait. Ainsi, il se contentait d’un profit plus mineur de son grade encore débutant pour couvrir son zèle, offrant une sorte de raison aux paroles de Yuki Zenryō tout autant qu’une porte ouverte quant au fait d’être disponible si l’impact de ce phénomène ou fléau débordait d’une façon ou d’une autre sur les civils.

Une intervention sur quoi Ashin recula, s’étant subitement retiré dans sa démarche. Ce n’était pas forcément parfait, mais la brume semblait quelque peu sous-estimer l’ampleur de ce phénomène, chose qui n’était pas forcément mauvaise. De toute façon, Miyuki et Seto semblaient en maîtrise totale de l’aspect diplomatique de cette entrevue et Weihan lui incarnait visiblement l’esprit Kirijin à merveille … Une note qui ne manqua pas de faire sourire intérieurement le guérisseur, d’une attitude plus fermé et protocolaire.

Je comprend parfaitement, inutile de vous faire perdre du temps.

En dépit d’une frustration avérée bien qu’escompté sur sa demande, le shaman se retira dans la même note diplomatique que Miyuki, ne partageant pas forcément encore de liens ou d’explication avec ses compagnons pour le moment. Il fallait encore voir ce que Kumo réservait quant à ce phénomène pour s’avancer encore plus sur les informations à partager ou non, les coopérations à entreprendre ou non avec d’autres pays.



Spoiler:




Uzumaki Seto
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Uzumaki SetoGenin 下忍 de rang C+

Message Sujet: Re: [Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin

Percer la brume et les embruns, suite été 83, tour de la mizukage – ft. gakusha ashin, akimichi miyuki & eien no weihan

Seto avait adressé un regard encourageant à la manieuse de cristal lorsqu'elle avait cherché ses yeux suite à son geste, sans pour autant laisser ses mots lui répondre. Elle s'était contentée d'écouter, muette, les fruits que ces échanges feraient mûrir : aigre, pour le médecin, immuable pour l'armure, incertain pour la troisième. La jeune femme ignorait tout des observations qu'Ashin avait fait au sujet de ces rizières – elle ne le connaissait que peu et les discussions s'étaient faites maigres depuis leur écart au centre de soin. Cela n'empêcha pas ses lèvres de se pincer lorsque le refus de la Mizukage sonna comme un glas de clôture à sa tentative. Sûrement l'avait-elle trouvé un peu cavalier ; après-tout, ils étaient venus ici sans invitation, sans grade, sans légitimité. Ils ne s'étaient forgé aucun nom. Les âmes en ces lieux avaient beau n'avoir rien à craindre grâce à cette bruine sentinelle qui gardait leurs flancs, elle doutait que la Shogun Iwao aurait accepté une telle demande si les rôles étaient inversés. Écarter ses chefs de clan au profit des dires d'un inconnu qui ne lui annoncerait certainement rien qu'elle ne savait pas déjà.
Elle repensa à la façon dont ils avaient présenté l'adorateur de la Voie comme un digne soldat de l'Eau. Dans un autre contexte, cette audace hérétique, aux yeux du concerné, l'aurait certainement fait sourire. Une partie d'elle souhaitait partir, une autre étudier la Brume et ses morsures diligentes. Il n'y avait de place pour aucune de ces choses : alors Seto leur imposa le joug de la parole, pour condamner ses chairs à l'immobilisme.

« À vrai dire, il y a encore un sujet que j'aimerais aborder avec vous, Shodaime. »


La jeune femme releva son menton face à la générale, son ton ne trahissant ni supériorité, ni crainte. Elle s'efforçait de l'isoler au creux de ses ongles ravageant sa peau de nervosité dans l'ombre de son dos, leurs traces fraîches et rougies dans ses paumes.

« Lorsque vos soldats nous ont accueilli aux portes du village, l'un d'entre eux a déclaré que les Uzumaki étaient, selon lui, de “passables serviteurs”. », souffla-t-elle en plongeant ses iris au creux des abîmes de sa vis-à-vis, sans pour autant faire un pas dans sa direction. « Je me demandais simplement s'il s'agissait d'un point de vue que l'administration de la Brume partage. »


Il n'y avait pas besoin de plus – sa question seule laissait entendre qu'une réponse par l'affirmative serait communiquée à son clan comme à la Shogun Iwao, consignée à l'encre de son rapport sur cette délégation. En s'y opposant, la punition s'abattrait naturellement sur le coupable, sans nulle nécessité de l'imposer d'elle-même.
Si elle avait réclamé qu’on le blâme, Seto se serait montrée sous les atours de la colère, d'un ego bruissé trop étouffé par sa grandeur qu'il était incapable de reconnaître son propre ridicule. Cette phrase avait été lancée dans l'air par un regard à ses brins pourpres, il y a des jours de cela : elle n'avait été qu'une injure volatile, formulée par un simple soldat d'un autre pays dont elle ignorait le nom et dont les siens se fichaient éperdument. Un grain de sable dans l'immensité du désert, un remoud muet dans les abysses des océans bordant le monde. Insignifiant : il n'y avait d'autres mots pour le qualifier.

Mais aussi insignifiant soit-il, cela n'induisait pas pour autant qu'elle se contenterait d'encaisser le poids d'un crachat sur sa figure. Elle le balayerait d'un revers de main, tamiserait le remous sans en créer d'autres. Et la mer reviendrait calme, immobile, souveraine.

Alors elle attendit patiemment l'écho de sa rétorque avant de s'incliner, presque docile, face à ces instances qu'elle ne reverrait certainement pas avant bien longtemps – si ce n'est jamais. Son regard trouva, un instant, le visage de chacun de ses comparses qui avaient d'ores et déjà laissé leurs pas quitter les lieux ; et il ne suffit que d'un échange silencieux entre elle et Weihan pour qu'elle le laisse clôturer la marche en se glissant devant l'armure, comme à son habitude.

Fin du RP.





a mere ripple can become a tidal wave, child

元号は、皇位の継承があった場合に限り改める


Narrateur
[Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin EmptyDim 21 Avr - 15:47

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Narrateur

Message Sujet: Re: [Mission A - Officielle] Percer la Brume et les embruns (2) ft. Homurajin/Kirijin
Hadō Oboroge,
Shodaime Mizukage


La Shodaime se contenta d'un simple signe de tête envers l'armure et la native de la Terre lorsqu'ils lui présentèrent ses salutations – et en adressa un autre au manieur des ombres qui clôtura l'entrevue à sa façon, échangeant quelques mots de politesse et de questions de praticité pour le restant de leur séjour avec Zenryō.
Cela ne l'empêcha pas d'adresser un coup d'œil amusé à Ashin, qui avait finalement fait machine arrière sur son entrevue cruciale, en seul à seul.

« Je suppose que ce n'était pas si important que ça, finalement. », lâcha-t-elle à l'adresse du médecin qui avait abandonné le sujet, un sourire courbant malicieusement ses lèvres lorsqu'il se rétractait.

Elle ajouta, au sujet de la flèche : « Je me méprends peut-être, médecin, mais pendant une seconde j’ai bien cru que vous me demandiez de m’expliquer pour les actions de mes subordonnés. Peut-être devrais-je retourner l’injonction à la Shogun qui ne manquera pas d’apprécier. Je suis garante de leur loyauté, pas leur caractère. »
La Mizukage lia ses paumes sous son menton, son regard glissant sur les trois ombres à son flanc comme pour appuyer ses propos ; « Certains Kirijins ne réalisent pas encore l'ampleur du pouvoir de la Brume. Si votre ami avait montré des intentions hostiles, il n'aurait pas pu se présenter devant moi. N’ayez crainte, ils le comprendront bien vite. », elle finit par glisser son attention sur Miyuki, une seconde – vraisemblablement loin d’avoir été aveugle à la réaction qu'elle avait eu envers l'enfant du vent, contrairement à ses autres camarades. « Après tout, même la peur que vous évoquez a changé de camp. »

Elle aurait pu les congédier sur ces mots, mais ceux de la rouquine la forcèrent à la considérer à son tour, ses lèvres pincées par un sourire crispé ; ses paroles avaient beau être détournées, la Shodaime n’était pas ignorante aux sous-entendus qu’elle plaçait entre les lignes.

Aussi lui répondit-elle simplement – genin ou chûnin, l'homme qui avait prononcé ces dires n'impacterait jamais des ententes qui le dépassaient mille fois : « Bien sûr que non. Le Pays de l'Eau jouit une bonne relation avec Uzushio. Quelle qu'offense que ce soit, elle ne saurait être remise en cause par les paroles d'un simple soldat envers une autre. », appuya-t-elle en décochant un sourire forcé à l'Uzumaki. « Toutefois, je veillerais à ce que son point de vue soit corrigé. Il serait embêtant qu'il profère de tels propos à nouveau et que d'autres se questionnent comme vous sur les intentions de la Brume. Je n'apprécierais pas de rumeurs infondées. »

Ses paumes liées épousèrent les reliefs de son bureau, presque accoudée pour observer leur départ.
« J'imagine que vous n'aurez pas besoin que l'on vous montre le chemin vers la sortie. Ce fut un plaisir, Homurajins. », elle considéra Gansei, ultimement. « J'espère avoir rapidement des nouvelles de votre Shogun. »

récapitulatif:


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