12.10.24evenement L'évènement se termine officiellement avec son épilogue, qui révèle de nombreux éléments de la trame. De nouveaux enjeux arriveront dans les semaines à venir pour chaque faction !
21.07.24evenement Le deuxième Évènement du forum, « Les voix du passé » est lancé ! L'ensemble des RPs sont disponibles dans la catégorie qui lui est dédiée !
Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.
Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.
Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.
Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.
Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.
Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.
❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.
❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.
❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.
❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.
❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.
❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.
❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).
❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.
HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.
NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.
À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.
À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ». Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance. À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.
La venue de l'automne fut le théâtre de la plus grande attaque de l'Alliance contre le Shogunat d'Homura. Suite à la récupération d'Uzumaki Sadame – Jinchuuriki de Kyuubi que tous pensaient décédé – par les forces armées à la fin de l'été, l'Alliance se mit en chemin pour le reprendre par la force, de crainte qu'il puisse confier aux shinobis d'Homura tout ce qu'il connaissait malgré lui à leur sujet, lors de sa captivité.
Alors, si une escouade s'occupa de protéger le Jinchuuriki dans sa chambre d'hôpital, le reste du village, lui, dû s'occuper de Janome et de ses alliés qui tentèrent de mettre la Capitale à feu et à sang pour disperser leurs forces.
En hiver de l’an 82, Homura fut prise pour cible par les forces armées du Pays du Son qui attaquèrent de front la capitale de l’Empire. Rejoints par les autorités du Shogunat, les Genin firent face à de nombreux guerriers d'Oto, une dizaine de yokai éveillés ainsi qu'à Yamamoto Janome, qui se révéla chef d'orchestre de ce conflit. Alors que ce face à face tournait en défaveur d'Homura, Naga, un shinobi ayant rejoint leurs forces armées, s'énonça comme un traître qui avait enfin récupéré ce qu'il cherchait depuis toutes ces années. Il invoqua Kyuubi, le Démon Renard, avant de prendre la fuite avec Janome sur son dos... non sans avoir occis tous les yokai de ce dernier, comme pour le punir pour sa cruauté qu'il n'avait pas prévue au programme.
S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.
▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.
▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.
▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.
▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.
▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.
▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.
▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.
KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.
SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.
Trois soldats de l'Eau sont approchés par Fuuha, une errante appartenant autrefois au clan Yuki dont elle a renié le nom. Si elle décide de partager le fruit de ses enquêtes sur la Brume sanglante avec quelques uns, d'autres n'acquièrent pas sa confiance – à l'image d'un certain archer jouant un double jeu, en faisant un rapport au Seigneur de l'Eau et à la Shodaime sur ses agissements.
Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.
À l'automne 83, Naga foule du pied le Village caché de la Brume en pénétrant dans la Tour de la Mizukage. Pressentant le danger qu'il représente, la Shodaime s'engage immédiatement dans un combat qui l'oppose à l'étranger, épaulée par la Brume sanglante qui, pour une raison que l'on ignore, ne parvient pas à le tuer malgré tous ses efforts.
Au sein du village, les autorités de Kiri se dispersent sur deux flancs : à l'Ouest, face à une yokai connue sous le nom de la Mariée sans visage ; et à l'Est, face à un homme nommé « Shuushin », un adorateur d'Izanagi qui se dit être immortel...
À l'hiver de l'an 82, Kiri souffrit simultanément la disparition d’un grand nombre de ses habitants et la désertion apparente de trois de ses éléments les plus prometteurs Les enquêtes menées révélèrent d’une part que les civils avaient été massacrés par des Yokais, dont le plus imposant était Shinchū, dit « le Yokai Originel », et d’autre part que les déserteurs avaient été tués par deux individus restés non identifiés, mais dont l’un d’eux manipulait une forme d'orage. L’hypothèse d’une alliance entre ces deux menaces n’était pas exclue.
Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.
ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.
ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.
ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.
ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.
ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.
ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.
ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.
INUZUKA “JINMENJUSHIN” Autrefois rejeton auquel l'on ne daigna pas donner de nom, abandonnée à la naissance au large du domaine en espérant que le nouveau-né pourrirait parmi les yokai pour être simplement née femme, celle que l'on connaît aujourd'hui sous celui d'une « bête à forme humaine » passa sa vie entière à lutter pour ne serait-ce que pouvoir voir une autre aube se lever. Les cicatrices comme les sévices qui marbrent son corps et son visages sont les reliques des nombreux affrontements qu'elle a endossé au cours de son existence, au point de devenir une vétérante du clan Inuzuka dont la force et la hargne était aussi crainte qu'elle était respectée. Les murmures des membres de son clan à son propos lui donnèrent, avec le temps, ce qu'une mère ne lui avait jamais offert – un nom ; celui de « Jinmenjushin », aussi rompue à la bataille qu'à la victoire. Une vieille et large balafre fend sa joue, faisant horriblement entrevoir l'arche de sa mâchoire jusqu'à son ossature, qu'elle arbore comme un trophée. À l'automne 83, elle invoqua une ancienne clause de son clan pour défier le frère de Getsumen – qui aurait naturellement hérité de son titre de chef de clan – dans un combat à mort pour obtenir le droit de guider les siens, ce qu'elle obtint en laissant derrière elle le dernier cadavre de cette lignée. Elle ordonna qu'il soit laissé à l'endroit où elle l'avait occis pendant deux jours, afin de faire passer son message : celui que les Inuzuka seraient désormais menés par une bête qu'ils avaient passés des décennies à renier.
À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.
Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.
Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan. Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant. À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.
Suite à de nombreux rapports attestant de la présence grandissante de yokai dans les montagnes, une escouade est envoyée par le Nidaime Raikage au début de l'automne 83 pour régler la situation – avant de réaliser que tout cela est dû à la présence de Corruption, l'un des quatre Shinobi Primordiaux, dont le sceau a été fragilisé.
Une seconde escouade est envoyée dans les profondeurs des monts de Kaminari, où l'un des Grands dragons est apparu dans le ciel, corrompu par les miasmes que laisse s'échapper le sceau de Corruption. Les kumojins se doivent alors d'affronter ces engeances sur les deux fronts, afin d'empêcher l'influence du Shinobi Primordial de s'étendre jusqu'au village, malgré le manque de coopération de certaines de ces forces...
À l'hiver de l'an 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio. Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.
▶ Sujet: Re: Life imitates Art | Expédition B [Weihan, Hanabi]
Weihan eut la même surprise qu’Hanabi au sujet des origines de la prétendante. Une Nara au sein du clan des artistes ? On ne pouvait que s’interroger sur ce qui avait mené à une telle conclusion. Et alors qu’ils longeaient ces murs aux étranges couleurs, ces tableaux qui semblaient trop extravagants pour une ancienne forteresse militaire… Weihan songeait qu’il était complètement hors de son élément. « … »
Et la dénommée Midori ne faisait rien pour alléger cet inconfort, au point où Weihan se contentait de rester droit et en retrait, sentinelle alors qu’Hanabi engageait la conversation. Le chuunin songea qu’il semblait impensable que la Nara soit enthousiaste à l’idée de vivre dans un endroit si pauvre pour toujours une fois mariée. Avait-elle accepté l’objectif politique de la chose, où avait-elle un plan pour le justifier.
Il hochait ainsi simplement de la tête une fois introduit avant d’écouter attentivement, l’hallebarde tanguant légèrement dans son dos dans un cillement métallique habituel. Et détournait les yeux brièvement pendant que sa collègue dévoilait la couleur de ses tatouages, et la peau qui allait avec, un embarras qui ne lui était pas coutume. « … »
Hanabi voulait en savoir plus sur les origines de la femme, répondant à une interrogation commune. Le silence vint bien vite et Weihan eut l’impression qu’il était censé le combler. L’armuré sembla réfléchir quelques secondes alors que l’heaume grinçait sur son axe, les grilles considérant Midori. « Une des forces principales, et à l’aube de prendre contrôle de la région frontalière au pays du feu. C’est un avantage non négligeable. Nous espérions en savoir davantage sur vous, afin de mieux conseiller notre hôte à tous. Ou à l’inverse, peut-être pourriez-vous nous parler de cet endroit et votre futur époux ? »
Il hocha de la tête lentement. « N’y voyez aucune indiscrétion. Puisque vous semblez connaître Homura, vous comprenez certainement notre point de vue dans cette affaire. Nous sommes là pour maintenir la Paix, et assurer nos intérêts, aussi égoïste que cela puisse sembler. Acceptez nos excuses sur la chose. »
EIEN NOWEIHAN
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Ven 6 Sep - 20:28
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Narrateur
▶ Sujet: Re: Life imitates Art | Expédition B [Weihan, Hanabi]
“Woah! Je m’attendais pas à ce qu’il laisse l’une des nôtres rejoindre les services secrets, ahaha! J’dois te dire, je trouve très joli et tes couleurs sont resplendissantes! Comment est-ce que tu as réussi ça?! C’est pas à Ame qu’on atteint ce genre de pigment, je te le dis de suite.”
La demoiselle se retourna, arrangeant la position de diverses couches d’encres à l’aide de mudras et de mouvements excentriques de ses bras. Elle semblait s’être fatiguée de l’apparence actuelle de ses créations, les réarrangeant à son aise. Combien de fois avait-elle procédé à ce genre de manège dans les derniers jours?
“Oh, par contre, je ne suis pas membre du clan Nara ni du Shogunat, malgré c’que vous pensez. Je suis parti après avoir découvert mes dons, comme tant de mes camarades. Être membre d’un clan signifie de s’y conformer. Ne pas manipuler les ombres était inacceptable pour ma famille, et il n’était pas question que je refuse mes dons de puissance et de beauté. Ici, des Artistes de par le monde se rassemblent.”
Un sourire malin apparut entre les lèvres de la demoiselle. L’encre se mouvait devant vos yeux, illustrant ses propos dans des peintures représentatives, une histoire bleue. Sa découverte, son rejet, le groupe des Artistes l’acceptant… Les crimes qu’elle avait commise sous leur direction, son groupe allant de village en village, demandant des taxes impayables pour la protection du territoire. Les conflits avec les Yokais et les Yamanaka ainsi que d’autres bandits sans importance. Une vie Amejin.
“Les Yamanaka… Ces Agresseurs Mentaux ont commis une grave insulte envers les Artistes dans le passé. Une trahison inacceptable, inoubliable. Peu importe les générations, les décennies et les années, nous ne leur pardonnerons pas. Nous sommes en conflit ouvert eux depuis. De par le Yuusei, nous nous rassemblons pour les combattre, les punir d’avoir brisé notre alliance. Un couteau dans le dos de notre créateur.”
L’encre sur les murs fit simplement exploser, les murs se recouvrant de part et d’autre d’une véritable pièce absurde sans aucun sens. Les fenêtres, les meubles, le sol, rien n’avait été épargné par la couleur bleu. Mais ça ne dura qu’un instant, le calme reprenant le visage de l’ancienne Homurajin, l’encre retournant sur les murs dans des douces, magnifiques formes, la tempête ayant passé… Mais elle semblait continuer derrière vous, dans les escaliers de la tour. Des bruits de violence, des cris étouffés… avant qu’un homme entièrement masqué vous bondisse dessus, agitant ses deux sabres dans un océan de coups sur chacun des deux ninjas d’Homura.
Série de coupures - A
Kenjutsu
L’utilisateur agite ses sabres dans des coups rapides et puissants sur sa cible.
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Jeu 12 Sep - 2:19
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Eien no WeihanChûnin 中忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: Life imitates Art | Expédition B [Weihan, Hanabi]
Des aggresseurs mentaux… C’était une éloquente description. La seule Yamanaka qu’il eut connu avait été plutôt respectueuse dans la portée de ses pouvoirs, pourtant… Mais si ce l’avait été sous la menace d’une mort expéditive à ce moment-là. Weihan restait silencieux à écouter la conversation, son regard naturellement attiré vers les fresques qui s’animaient sur les murs. L’univers des artistes, et par extension Hanabi, en était un des plus distincts. Les yeux de l’armuré s’attardaient d’ailleurs sur la silhouette de la chuunin, et il soufflait longuement. Peut-être n’était-il pas destiné à la comprendre. Même leur vision de l’art était différente. Le fusain dans sa main était froid et utilitaire. Le pinceau dans la sienne était tout l’inverse.
L’histoire de la Nara le surprit, sans qu’il puisse s’empêcher de le soulever. « Étrange… L’un des plus proéminents membres du clan à Homura n’est pas non plus capable de manier les ombres. »
Et il avait pourtant été accepté et respecté au sein de sa famille. Peut-être que les valeurs variaient même au sein du même sang. Cela lui donnait beaucoup à réfléchir sur la question songeait-il. Peut-être que l’histoire était plus compliquée que cela, si on en jugeait à l’histoire que racontait les fresques sur les murs. La candidate pouvait bien sourire comme un enfant, mais ses mains étaient aussi noircies que le plus endurci des adultes. Cette naïveté qu’elle projetait semblait être un piège, un qu’elle assumait totalement.
Elle parlait enfin du mystérieux conflit. Les deux groupes semblaient avoir été autrefois des alliés. La nature du gouffre qui les séparait restait innommée, mais semblait des plus profondes. Weihan songea que ce n’était pas à lui de juger de la pertinence d’une telle rancœur. La Voie se voulait tout aussi absolues dans sa volonté, après tout. Les derniers mots de la femme furent les plus intrigants. Notre créateur ? Que voulait-elle dire par là ?
Il allait poser la question quand des bruits derrière lui l’interrompirent. Weihan se retournait dans un grincement métallique. « … Hanabi ! »
Tout se déclara en moins d’un instant alors qu’un homme masqué surgit subitement dans la pièce, agitant des sabres frénétiquement tout en bondissant sur eux. Weihan n’eut le temps de porter la main à son dos pour saisir son arme, mais n’avait nul besoin de le faire alors qu’il se jetait de côté pour faire écran à la fois à la prétendante mais également sa coéquipière. Il fit un geste circulaire de son bras armuré, les coups rebondissant sur le métal qui le recouvrait. L’efficacité d’une armure était lié non pas seulement à son épaisseur, mais également à l’angle d’impact. Et entre ses mains, même un apparage défensif était une arme lourde.
KATAPHRAKT DEFENSIVE FORM IV MOD B - A
Juukakijutsu
Weihan utilise le poids d'une arme lourde pour effectuer un rapide mouvement défensif, lui permettant de parer un assaut violent.
DEFENSEMONOCIBLERAPIDEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG A-
Le geste l’avait naturellement amené à ramener son gantelet vers la hampe de l’hallebarde, et il la déploya avec force en l’assénant directement sur l’impromptu adversaire, mais rien n’était aussi simple. Au même moment, les lames jumelles se déployaient depuis son arme, les longs couteaux cherchant à transpercer les flancs et le dos de l’ennemi avec une vélocité ahurissante. Le résultat était une attaque martiale en étau qui prouverait, si rien d’autre, que Weihan n’était pas le bon adversaire à attaquer de près.
KATAPHRAKT OFFENSIVE FORM IV - A
Juukakijutsu
Weihan utilise le poids d’une arme lourde pour frapper subitement un adversaire d’un ou plusieurs coups capables de causer des dommages sérieux à la cible selon la nature de l’arme.
ATTAQUERAPIDEMONOCIBLEMONODIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG A-
Une chose certaine, Weihan ne comptait pas tenter de le capturer, de négocier ou encore de le laisser fuir. « … »
Cet homme, qui qu’il soit, avait rendu sa vie forfaite aux yeux de la Voie.
Spoiler:
Chakra : A + A + B Santé : Ok Résumé : Weihan utilise une parade rapide pour bloquer l’attaque de l’ennemi, puis tente de le trancher rapidement tout en utilisant son artefact pour le transpercer de l’arrière tout aussi rapidement (stylisé, c’est englobé dans l’attaque totale).
KATAPHRAKT DEFENSIVE FORM IV MOD B - A
Juukakijutsu
Weihan utilise le poids d'une arme lourde pour effectuer un rapide mouvement défensif, lui permettant de parer un assaut violent.
DEFENSEMONOCIBLERAPIDEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG A-
KATAPHRAKT OFFENSIVE FORM IV - A
Juukakijutsu
Weihan utilise le poids d’une arme lourde pour frapper subitement un adversaire d’un ou plusieurs coups capables de causer des dommages sérieux à la cible selon la nature de l’arme.
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Harnois d’Éternité Mk.II
OBJET COMMUN
Une version militarisée de la tenue des cultistes de l’Eien, l’harnois est une lourde armure de plaques couvrant le corps en entier. D’un poids excessif et impropre à la furtivité, elle semble peu adaptée au arts ninjas, mais entre les mains d’un utilisateur d’armement lourd, sa masse est utilisée à bon escient et aussi létale que toute arme ordinaire. Détruite lors d’une confrontation avec le déserteur Janome, cette nouvelle version comporte des insignes discrets du Culte et un emblème d’Homura sur chaque épaule. Obtenu dans RÉSURRECTION
Hallebarde d’Homura Mk.II
OBJET COMMUN
L’arme de prédilection de Weihan est une hallebarde, une longue et lourde lance militaire comportant une pointe affûtée et un tranchant semblable à celui d’une hache surdimensionnée. De facture homurajine, elle n’a rien de particulier si ce n’est que de sa taille excessive comparé à la version utilisée par les soldats d’Homura. Endommagée lors d’une confrontation avec le déserteur Janome, sa pointe et l’extrémité de sa hampe peuvent être remplacées avec les lames jumelles, un artefact récupéré lors du même incident. La hampe est creuse, permettant d’y passer le fil des jumelles. Obtenu dans RÉSURRECTION
Lames Jumelles - S
OBJET MYTHIQUE
Les lames jumelles constituent un ensemble de deux petites épées (ou grandes dagues) de couleur noir. Reliées par un fil, cette arme dispose d'un fonctionnement très particulier : l'utilisateur a juste à diffuser son chakra dans l'un des objets le composant pour manipuler par la volonté les lames jumelles conjointement. Les fils ne peuvent s'étendre qu'à une dizaine de mètres mais les lames peuvent ainsi se téléguider à distance, tant que l'utilisateur maintient un contact avec une partie des Lames Jumelles (que cela soit les lames ou le fil). Les lames jumelles peuvent avoir une technique par rang. Obtenu dans Le Massacre du boucher
EIEN NOWEIHAN
i'll show you the Way, Invité
Jeu 12 Sep - 9:55
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Matsurika HanabiChûnin 中忍 de rang A
▶ Sujet: Re: Life imitates Art | Expédition B [Weihan, Hanabi]
La Tatouée rougit légèrement sous les exclamations et les compliments de sa consœur artiste à propos de ses pigments. Ces poudres -pour la plupart minérale- était aussi bien la source de son Art que sa finalité, elle avait cherchée et expérimentée durant des années, risquant sa vie comme lors de son passage au sein de l’Abysse d’Heremar qui lui avait permis de récupérer son bleu phosphorescent trouvable nul part ailleurs. Qu’une kunoichi partageant les mêmes capacités qu’elle puisse reconnaître la qualité de son trésor coloré ne pouvait que l’enorgueillir davantage.
L’ancienne Homurajin continua son récit, laissant a son encre répandue sur les murs le soin d’illustrer son histoire, de son départ du Pays du Feu à son établissement au sein du clan des Artistes de la Pluie en passant par l’opposition entre manipulateur d’encre et manipulateur d’esprit. Son style était fin et concis bien que laissant une place certaine aux zones d’ombres, la prétendante avait assurément grandit au sein du clan Nara.
Un détail dans son récit l’a fit tout de même tressaillir. Elle connaissait déjà les rumeurs évoquant un conflit entre les deux grandes factions de la Pluie causait par un tort et une humiliation que les Artistes ne sauraient oubliés. Cependant, la jeune femme qui semblait apprécier particulièrement le bleu parlait d’une Alliance entre les deux groupes. Jamais la kunoichi n’avait entendue parler d’une possible coopération entre eux. Des liens amicaux existait donc autrefois mais dans quel but ? Qu’est-ce qui vaut ou motiver une telle entente ? Et pourquoi y mettre fin d’une telle manière ?
Autant de questions qu’elle n’eut le temps de poser puisqu’un bruit résonna derrière elle, un bruit de pas, de métal et de fracas. Elle n’eut pas le temps de tourner la tête que le colosse en armure à ses côtés la saisit pour la faire basculer sans ménagement derrière lui tandis qu’il déployait largement son arme et fit face à ce qui semblait être un unique assaillant. Et peu discret en plus de cela.
D’une agile roulade, la rosâtre se mit entre l’Armure vivante et la prétendante. Elle ne put que constater l’aisance avec laquelle son coéquipier se débarrassa de l’homme, quelques secondes suffirent pour que non content de lui opposer une barrage défensif, il lui fit subir une véritable tempête d’acier.
La jeune femme composa plusieurs mûdras avant de libérer son chakra dans son environnement proche et ainsi s’assurer qu’il n’y ait d’autres ennemis.
Détection — B
Détection
En gardant un mudra activé ou non (cela décidera du maintien de la détection), l'utilisateur est capable de percevoir toutes les cibles présentes dans une grande zone. S'il a déjà rencontré les identités chakratiques, il peut les reconnaître.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG B
Elle continua ses signes incantatoires, provoquant un étrange remous parmi les nombreux tatouages visibles sur sa peau. Elle plaqua ensuite sa main au sol, son énergie se déchargeait dans son environnement, emplissant les couloirs et escaliers sous la forme d’un grand sceau d’encre qui recouvrit rapidement tout le relief afin d’informer la peintre de tout contact physique avec sa surface.
Art Onirique: Sceau de Territoire — B
Ninjutsu Spécial – Fûinjutsu – Détection
Après quelques signes, Hanabi projette son encre qui prend alors la forme d’un sceau imposant recouvrant entièrement la surface et le relief d’une zone conséquente, rendant son utilisation difficile. Celui ci, une fois actif, informera la peintre de tout contact physique avec le sceau, lui permettant notamment de localiser des entités dissimulées par d’autres moyens.
UtilitaireModifie le TerrainPuissance de rang B-
« Bien, maintenant interrogeons ce pauvre bougre… » Elle ne finit sa phrase, s’avisant que l’assaillant ne saurait révéler quoi que ce soit après sa confrontation avec Weihan.
« … »
Elle adressa un regard accusateur à son ami l’Armure avant de souffler.
« La Voie hein… »
Elle resta à l’affût de toute menace ou manifestation de chakra tandis qu’elle observait le corps encore chaud de l’assaillant, cherchant à discerner un détail qui pourrait trahir son identité, son appartenance ou ses motivations.
Spoiler:
Actions: - Hanabi est heureuse qu’une Artiste reconnaisse la qualité de ses pigments. - Elle s’interroge sur cette notion d’Alliance entre Artiste et Yamanaka. - Elle laisse Weihan deal avec l’assaillant et exécute une détection basique + sceau sur le sol qui détecte le contact (les 2 B) en maintenu - Elle observe le corps de l’assaillant pour essayer de repérer les détails visibles et ainsi en déduire son appartenance ou ses motivations.
Techniques Utilisées:
Détection — B
Détection
En gardant un mudra activé ou non (cela décidera du maintien de la détection), l'utilisateur est capable de percevoir toutes les cibles présentes dans une grande zone. S'il a déjà rencontré les identités chakratiques, il peut les reconnaître.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG B
Art Onirique: Sceau de Territoire — B
Ninjutsu Spécial – Fûinjutsu – Détection
Après quelques signes, Hanabi projette son encre qui prend alors la forme d’un sceau imposant recouvrant entièrement la surface et le relief d’une zone conséquente, rendant son utilisation difficile. Celui ci, une fois actif, informera la peintre de tout contact physique avec le sceau, lui permettant notamment de localiser des entités dissimulées par d’autres moyens.
UtilitaireModifie le TerrainPuissance de rang B-
MATSURIKA HANABI
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Mar 8 Oct - 11:16
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▶ Sujet: Re: Life imitates Art | Expédition B [Weihan, Hanabi]
“Quel étrange énergumène… Je me demande bien qui a pu organiser ce genre de chose, haha!”
Tel une femme d’expérience ayant du faire face a moult assassinats, de sa part ou envers elle, Midori se contenta de rester assise pendant le bref affrontement qui vit le chevalier d’Homura simplement détruire le crâne de l’assassin. La peinture s’agitait doucement sur les murs et sur sa peau avant et après… mais durant la brève fenêtre temporelle de détection d’Hanabi, elle put détecter des douzaines de tentacules d’encre bleu prêts à percer quiconque elle désirait détruire. Une shinobi assez puissante pour faire face au duo, si elle le désirait. Heureusement pour les ninjas du pays du feu, elle n’en avait pas l’intention.
“Sans hésitation, à ce que je vois, grand gaillard. Je me demandais à quoi pouvait servir cette tonne d’acier, mais on dirait que je n’aurais pas besoin de poser la question, hein?”
Le silence était tombé dans la tour, le sang des collègues de l’Artiste marquant l’escalier, se mélangeant avec la peinture de détection de la shinobi d’Homura. Les grognements de douleur et de surprise après avoir été coupé et défaits résonnaient depuis les étages inférieurs. L’examen du cadavre de l’assassin ne révéla qu’un homme des plus normaux, ses habits noirs et ses sabres étant les seules possessions sur sa personne. Tel un missile, il avait tenté d'accomplir une mission ou un contrat et avait simplement échoué, explosant avant de toucher cible contre l’armure de Weihan.
Les gardes du corps toujours en vie et disponibles s’occupèrent de disposer sur corps tandis que Midori observait par la seule grande fenêtre de la tour les plaines entourant la colline. Tournant dos au duo, ils ne pouvait discerner ses émotions autrement que par les fluctuations enthousiastes des encres sur les murs. Il était clair que la demoiselle avait des grands projets pour cet endroit, des ambitions grandioses dans son cheminement dans cette organisation artistique.
“Il semble que votre arrivée accélère les choses. Quelqu’un doit craindre que votre opinion n’influence le cours des choses, hm? Fâcheuse coïncidence.”
Elle se tourna, l’art peinturé sur la pièce retournant lentement à des formes abstraites, un calme se posant dans la pièce autour du sourire narquois de la demoiselle. Le jour tirait doucement à sa fin, les dernières questions se devaient d’être posés, car le lendemain serait sans conteste la visite chez les manipulateurs d’esprits. Le sang avait coulé, la question était combien d’événements de ce genre cette petite ville se verrait accueillir?
Sam 12 Oct - 9:11
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Matsurika HanabiChûnin 中忍 de rang A
▶ Sujet: Re: Life imitates Art | Expédition B [Weihan, Hanabi]
L’affrontement, si l’on pouvait appeler cela ainsi, n’avait durer qu’une poignée de secondes. Une fois que le renégat fut maîtrisé par Weihan le calme revint aussi vite qu’il avait disparu, quelques gardes du corps survivants arrivèrent prestement et aucune des techniques de détections de la Tatouée ne révéla d’autres assassins.
« Bizarre… » Marmonna la jeune femme pour elle même.
Comment et pourquoi un homme seul avait percé les défenses de la candidate au mariage de l’héritier de la Forteresse d’Ivoire ? Bien sûr, son premier réflexe était de penser à l’intervention de la seconde candidate, la Yamanaka. La kunoichi du Feu ne comprenait pas réellement comment fonctionner l’étrange et effrayant pouvoir des manipulateurs d’esprit mais elle savait que ce genre de menace était totalement dans leurs cordes. Après tout, si elle se fiait aux ragots, ils avaient déjà par le passé infiltré et contrôlé l’esprit d’un manipulateur d’Encre, plongeant les relations entre les deux groupes dans un chaos vengeur.
Elle se retourna vers l’Artiste qui n’avait bougé d’un iota devant la menace contrairement à son encre qui recouvrait les murs et qui semblait prête à protéger la manipulatrice à tout moment.
L’agitation picturale se calma rapidement et le regard de Midori se tourna vers sa fenêtre. Que voyait elle de là ? Hanabi ne put s’y intéresser davantage puisque la Nara semblait semblait impliquer que l’arrivée du duo Homurajin accélérait le cours des événements.
« Vous semblez vous douter de quelques chose, Midori… est-ce le premier événement du genre ? »
Si les suspicions de l’Artiste de la Pluie semblait évidemment diriger vers sa concurrente, son calme impliquait que ce genre d’événement n’était pas le premier du genre vécu par la jeune femme.
Voyant la lumière solaire déclinée à travers la fenêtre, la Tatouée sut leur temps compté, cette première journée riche en rebondissements s’apprêtait à prendre fin et le duo devrait certainement rencontrer la seconde prétendante le lendemain. Elle n’avait d’autres choix que de presser ses questions, peut être les dernières qu’elle pourrait poser à l’Artiste avant la cérémonie de mariage.
« Pardonnez moi ma curiosité mais… qu’attendez vous de ce mariage ? Pourquoi risquer votre vie pour épouser l’héritier ? Qu’est-ce que cela apporterait aux Artistes ? »
Son questionnement était légitime, ayant rencontré Jinsei juste avant elle savait que l’amour n’avait rien à voir dans cette histoire, comme bien souvent.
« Quant à cette offense passée des Yamanaka à l’égard des manipulateurs d’Encre que vous avez mentionné, pouvez vous m’en dire plus ? Comme vous pouvez le constater, je ne découvre que récemment l’existence d’une communauté partageant les mêmes dons artistiques que moi et mes seuls connaissances de leur histoire se résument à quelques ragots entendus par ci par là… » Ajouta-t-elle d’un ton honnête et réellement curieux.
Une fois les réponses entendues, elle écouta ce que le Colosse en Armure avait lui aussi à dire. Sûrement allaient ils regagner leurs appartements pour la nuit, l’occasion d’échanger entre eux sur les récents événements et leurs premières impressions.
Spoiler:
Actions - Hanabi pense de facto à l’intervention de la prétendante Yamanaka. - Elle a conscience de l’heure avancée et se presse de poser ses dernières questions. - Elle demande qu’est-ce que Midori souhaitait gagner de ce mariage, qu’est-ce qui motivait les Artistes à s’impliquer ainsi ? - Elle demande également plus de détails sur cette affaire d’humiliation qu’on connus les Artistes à cause des Yamanaka (Info NS) - Une fois les réponses entendues, elle se met en retrait et laisse Weihan à son tour poser ses questions.
MATSURIKA HANABI
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Dim 13 Oct - 15:55
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▶ Sujet: Re: Life imitates Art | Expédition B [Weihan, Hanabi]
L’Hallebarde s’enfonça avec aisance dans le crâne de l’assassin, le choc si violent qu’il écrasa le maintenant cadavre sur le sol dans une gerbe de sang. Weihan songea que son assaut avait été de la même ampleur que l’offensive repoussée, pourtant le tueur avait été incapable d’y opposer la moindre résistance. Sans doute avait-il espéré les prendre par surprise…
Le sabaton de son pied se posait sur l’épaule du meurtrier et Weihan arrachait la lame de son arme de la tête de sa victime dans un bruit sec. La voix d’Hanabi l’arranguait et il relevait l’heaume vers la femme, d’abord sans comprendre, puis interprétant ensuite sa posture et le ton de sa voix. L’armuré restait immobile et silencieux quelques instants, son regard indéfini défilant entre le cadavre et sa partenaire, avant de se redresser en posant l’hallebarde ensanglantée sur son épaule. « … La Voie, oui. Désolé. »
Weihan n’était pas une créature d’intrigue et d’enquête. Il avait vu le chaos et y avait amené la Paix. C’est ainsi.
La prétendante semblait peu inquiète malgré le nombre de blessés ou tués dans sa garde rapprochée. Le chuunin était aux aguets, mais Hanabi semblait lui signifier qu’aucun autre danger n’était à prévoir, remarque ils n’avaient pas détecté celui-ci à temps non plus…
L’inspection du cadavre ne semblait rien donner, et Weihan s’accroupit pour lui examiner les sabres de son défunt adversaire. Le métal était son sujet de prédilection après tout. Malheureusement, hormis leur mauvaise condition digne d’Ame, elles n’avaient rien de particulier.
Les questions d’Hanabi lui semblaient justifiées, en réalité il avait peu à ajouter alors qu’il se remettait debout dans un grincement d’acier. Son arme aurait besoin d’un bon nettoyage. « Il n’y a pas de coïncidence… Et je songe que notre présence lors de cet attentat ne l’est pas non plus. »
Ils écoutèrent les derniers mots de l’intrigante Nara avant de prendre congé. L’idée lui venait d’errer et explorer, mais nul doute que cela aurait été inapproprié dans leurs circonstances. Tout en marchant vers leurs quartiers, l’heaume considérait Hanabi. « Comment vous sentez-vous face à ce que nous avons vu aujourd’hui ? De voir d’autres artistes mêlées à cette querelle ? »
Hanabi semblait avoir des liens forts avec sa famille, après tout. D’une certaine manière, c’était une journée riche en émotions et révélations. « Il me vient en idée de surveiller les quartiers de ces prétendantes le reste de la nuit mais… Notre accord avec le seigneur de la cité n’est pas de les garder en vie. »
Une fois dans leurs appartements, Weihan prenait un chiffon pour nettoyer la surface de la hache de la hallebarde. « Et le fils ne semble pas avoir besoin de notre aide non plus, en vérité. Ces gens sont au moins aussi puissants que nous. N’a-t-il pas nombre de conseillers qui l’aiguillerait à choisir sa fiancée ? »
Il souffla métalliquement. « Notre rôle dans cette histoire me semble de plus en plus incertain. La Voie nous en dira plus demain, si telle est son intention. Les Yamanaka… Nous devrons être sur nos gardes. »
Spoiler:
- Weihan est sorry-not-sorry sur la mort expéditive de l’assassin. - Weihan trouve la situation et la conduite de la Nara suspecte, mais n’a aucune preuve. - En chemin vers leurs logis pour la nuit, Weihan pose quelques questions à Hanabi. Je ne sais pas si ça vaut la peine pour Hanabi de répondre avant le narrateur question timing, je laisse cela à sa discrétion !
EIEN NOWEIHAN
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Mer 16 Oct - 11:45
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▶ Sujet: Re: Life imitates Art | Expédition B [Weihan, Hanabi]
Midori avait commencé à s’étirer, semblant être déçu que la discussion avec sa “cousine” et son garde du corps tire à sa fin, qu’elle n’ait pas pu avoir le plaisir du combat qui avait été réservé au titan d’acier. Déambulant dans ses quartiers en écoutant les questions de sa semblable, l’Artiste se saisit d’une assiette de mochis qu’elle commença doucement mais sûrement entamer, les yeux fixés sur Hanabi, un petit sourire déformé par les petites bouchées qu’elle mâchait.
“Personne n’a encore été assez fou pour tenter de briser l’équilibre de Shirokami-jo… Jusqu’à votre arrivée. Après tout, les Yamanaka comme nous avions autant de chances de convaincre les maîtres des lieux. Mais par votre présence, vous pouvez pencher la balance, et certains peuvent en être mécontents. Qui? Je ne suis pas assez arrogante pour formuler cela…”
Le soleil se couchait dans son dos, éclairant sa chevelure et créant milles et unes étincelles de lumières sur la peinture éternellement mouvante sur les murs. Le doute planait sur le duo. Après tout, à qui pouvaient-ils réellement faire confiance dans ce chaos politique dans lequel ils n'avaient pas leur place? La désinvolture de la demoiselle devant eux ne faisait certainement pas grand chose pour les faire sentir confortables.
“Aux Artistes? Une forteresse régnant sur l’est de la Pluie. À moi? Une position beaucoup plus prestigieuse. Je suis loin d’être très élevé socialement dans notre rassemblement. Ce mariage me propulserait vers le haut. Quant à ma vie, elle est à risque assez souvent que ceci n’est qu’une autre opportunitée. Vous devriez me comprendre en tant que Shinobis d’Homura, après tout.”
La mention du conflit entre Yamanaka et Artistes crispa le corps entier de Midori, qui, clairement, avait connaissance de la chose et ne l’avait pas digéré après tant de générations. La rancœur avait transpercé plusieurs dizaines d’années pour atteindre le cœur d’Artistes à travers le monde, les unissant non pas par patriotisme, loyauté et honneur, mais par désir de vengeance.
“Autrefois nous étions alliés aux Yamanakas. Enfin, nous ne sommes pas un clan, donc vous comprendrez que c’était un groupe d’Artiste de l’époque. Ensemble, ils régnaient sur une part signifiante du pays. La force de l’encre et la subtilité de la maîtrise d’esprit nous donnaient une force qui valait beaucoup au sein de l’Empire, puisque cela remonte à cette époque. Nous aurions pu être des rois, et nous ne sommes que des bandes de vagabonds aujourd’hui. Tout cela parce qu’ils ont manipulé notre chef, pour tout lui voler, envoyer promener notre groupe, causer notre perte totale! Ces couards n’ont même pas osé nous détruire, ils se sont contentés de nous trahir et de détruire nos chances d’un avenir radieux!”
Après le défoulement de la vérité sur le passé, Midori ne semblait tout simplement plus en état de continuer des discussions, et le duo d’Homura prirent la direction de leur quartier. La pluie s’était calmée, le soleil pouvant percer les nuages de ses derniers rayons avant de céder le passage à la lune à moitié pleine. Les astres réussiraient-ils à illuminer un peu ce pays gris?
Infos annexes :
Vous êtes libres de RP jusqu'au matin et à la suite de vos actions!
Dim 20 Oct - 18:34
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Matsurika HanabiChûnin 中忍 de rang A
▶ Sujet: Re: Life imitates Art | Expédition B [Weihan, Hanabi]
La Tatouée observait la prétendante mastiquer quelques mochis tout en leur expliquant que leur arrivée avait brisée l’équilibre précaire qui semblait régner dans la forteresse d’ivoire. Sans la nommer, l’ancienne Homurajin pointait la responsabilité de l’attaque précédente en direction de sa concurrente. Et effectivement il était aisé de faire le rapprochement entre une tentative de meurtre aussi peu raffinée et les capacités clanique des manipulateurs d’esprit. Aisé mais non évident. La balance mentionnée par Midori était complexe car plus que deux poids elle en possédait quatre, les deux prétendantes mais aussi les deux seigneurs locaux. L’actuel et vieux seigneur de la forteresse reste un objet de mystère et son envie d’impliquer deux étrangers dans ses affaires de familles restait tout du moins suspicieuse. Quant à l’héritier, son manque d’entrain à l’idée de diriger la seigneurie restait un élément important dans cette affaire complexe.
La prétendante enchaîna sur ses motivations qui paraissaient pour le moins légitime, bien qu’empruntes d’une vénalité qui fit se demander à la Tatouée si il s’agissait d’un trait commun aux Artistes.
Enfin, la jeune femme s’expliqua sur le conflit ancien qui liait Yamanaka et Artistes. La tension qui l’entourait prouvait combien le sujet demeurait une affaire sensible pour les manipulateurs d’encre. Son récit était intéressant mais ne faisait que valider les rumeurs qu’elle avait déjà entendues.
« Nous vous remercions, Dame Midori, pour votre temps et cette entrevue riche en enseignement. Je vous souhaite une bonne soirée. » Dit elle en guise d’adieu tout en s’inclinant.
Elles se reverraient à la cérémonie, où peut être avant.
Tandis que le duo traversait les labyrinthiques couloirs de la forteresse afin de regagner leurs quartiers, Weihan s’enquit des pensées de la Tatouée concernant la présence des "Artistes" au cœur de l’intrigue qui se déroulait sous leurs yeux. La kunoichi resta silencieuse le long du trajet et ne répondit au géant en armure qu’une fois leurs appartements regagnés.
« C’est… quelque peu déconcertant. Je suis heureuse de pouvoir enfin rencontrer des personnes qui partage le même don que moi et qui se sentent liés les uns aux autres sur ces seuls critères, c’était, je dois l’avouer, l’un des objectifs de cette mission d’exploration. Mais… » Elle fit une pause, songeuse. « Mais je n’ai pas senti de lien particulier… rien qui ne se rapproche de ceux que j’ai pu établir avec mes coéquipiers. » Ses pupilles s’est relevèrent brièvement en direction de l’Armure qui était tout autant un confrère du shogunat mais aussi son pupille dans l’art du dessin au fusain.
Ce dernier se livra à plusieurs interrogations et réflexions sur la situation rocambolesque dans laquelle ils avaient été invités.
« Je partage tes observations. Notre présence et notre rôle dans ce mariage me semble bien trop hasardeux venant de la part du seigneur qui a conquis et gardé Shirokami-jo toutes ces années. Le fils ne m’a pas l’air plus emballé à la perspective d’hériter du domaine, ses pensées sont toutes dirigées vers le Pays du Bois. Et puis, forcement, les deux prétendantes opposées dans leur lutte pour accéder au domaine tout autant qu’animées d’une haine centenaire pour la faction opposée. Y’a pas à dire, c’est la merde… » Avoua la jeune femme en se jetant sans manière sur un large coussin trônant au sol.
« Ceci dit, je suis d’accord avec toi. Un petit coup d’œil à la tour seigneuriale pourrait épancher ma curiosité. Si l’on n’a aucun devoir de protection envers ces gens, il est de notre devoir d’assurer notre part du contrat: observer.» Dit elle accompagné d’un rire sournois.
Elle exécuta quelques mudras ce qui eut pour effet d’animer les différents tatouages jonchant son corps, plongeant ce dernier dans un capharnaüm coloré un bref instant avant que ne surgissent de ce chaos d’encre et de pigment un grand nombre d’animaux d’encre qui s’échappèrent de la peau de la Tatouée.
« Hoï les gribouillages ! Fouillez l’aile seigneuriale, je veux savoir tout ce qui s’y passe cette nuit ! » Ordonna-t-elle aux créations hétéroclites composées de rats, chats, corbeaux et autres animaux communs.
« Et ne vous faites pas prendre hein ! » Ajouta-t-elle tandis que les premières créations d’encre se faufilaient pour accomplir leur glorieuse tâche.
« … »
Elle se retourna, perplexe, en direction de son coéquipier.
« Je ne suis pas sûre qu’ils aient tous entendus… »
Elle soupira puis fixa à nouveau ses pupilles sur le colosse de fer, un sourire amusé au coin des lèvres.
« Baaaah ! De toute façon si il y en a un qui bronche tu pourras lui asséner ce super coup de hallebarde dont tu as le secret ! » Dit elle amusée, faisant écho à la brève opposition qu’ils avaient vécus précédemment.
« Bon, maintenant place aux commérages. » Se réjouit elle, visiblement enthousiasmée.
Elle exécuta à nouveau quelques signes afin de partager les sens de ces créations d’encre, passant de l’une à l’autre en fonction de leurs lieux.
Spoiler:
Actions: - Hanabi écoute attentivement Midori et trouve ses raisons légitime. La haine opposant Yamanaka et Sumiton user la rende tout de même objet de suspicion. - Elle pense tout de même elle aussi à un acte de sa concurrente Yamanaka qui reste de par son clan un objet de suspicion. - Elle fait le point et garde le vieux seigneur malicieux comme objet de suspicion. - Elle fait le point et garde l’héritier aux envies d’ailleurs comme objet de suspicion. - Vous l’aurez compris, tout est objet de suspicion… - Une fois leurs appartements regagnés, elle génère un grand nombre d’animaux d’encre (principalement chat rat oiseau…) afin d’espionner les différents objets de suspicions soit absolument tout les protagonistes de cette histoire. - Elle exécute ensuite une technique pour partager les sens de ses créations, passant de l’une à l’autre en mode caméra de surveillance. - Elle vanne Weihan sur son côté je tape et après je discute.
Techniques Utilisées:
Art Onirique: Toile des Mille Traqueurs — B
Ninjutsu Spécial – Détection
Hanabi dessine et relâche d’un parchemin un grand nombre de petites créations d’encre d’encre dont la morphologie est au choix de l’artiste et capables de se faufiler furtivement dans chaque recoins d’une large zone tel un village ninja. S’appuyant sur leurs sens et leur capacité à traquer un chakra préalablement mémorisé, ils transmettent à la peintre un grand nombre de d’informations.
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Partage de Sens — C
Ninjutsu Spécial – Détection
Après quelques signes, Hanabi connecte un de ces sens à celui d’une création d’encre se trouvant à une légère distance.
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MATSURIKA HANABI
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Sam 26 Oct - 8:25
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Eien no WeihanChûnin 中忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: Life imitates Art | Expédition B [Weihan, Hanabi]
Comme il l’avait pensé, Hanabi semblait mitigée sur sa rencontre envers ses semblables. Weihan songea que l’adage voulant qu’il était préférable de ne jamais rencontré son héros était sans doute plus véridique qu’on n’y aurait cru. L’armuré aurait voulu avoir les bons mots pour la soutenir… Mais il n’était qu’un simple guerrier. « Je… Je suis désolé que cela ne se soit pas mieux passé. Je sais que c’était important à vos yeux, et par conséquent, aux miens. »
Elle prenait place sur un coussin et Weihan lui approchait d’un comptoir, ouvrant les tiroirs un à un pour découvrir le contenu de leurs appartements, tout en écoutant ses réflexions. « … Nul doute que le père est aux courant des pensées divergées du fils. Mais… Quel autre choix va-t-il ? Les arts shinobis ralentissent souvent l’apparence de l’âge. Pour ce que nous en savons, Masuko pourrait être presque centenaire, et plus qu’aux bords d’une fin prochaine. Son empressement le prouve. Il a besoin d’un héritier, ce que celui-ci soit dédié à Ame ou non. C’est une question de devoir. »
Jamais longtemps abattue, l’artiste avait déjà une idée pour continuer leur enquête et Weihan s’esclaffa légèrement. Au même moment, il ouvrait un tiroir qui contenait ce qu’il cherchait depuis le début de leur conversation. Il souleva le paquet de feuilles de thé sèches, triomphal. « Eh bien, ma contribution durant cet exercice sera celle d’une tasse de thé, Dame Hanabi. »
Elle savait très bien que Weihan n’avait aucun talent en sensorialité. Comme elle le faisait si bien remarquer, il ne savait que combattre. Et l’armuré était loin d’en ressentir la moindre honte. Il était un agent de Paix, et la Paix était aussi simple qu’il ne l’était, au fond des choses.
Il mit l’eau à bouillir, tout en observant les diverses créations de l’artiste. Même dans des simples gribouillages, son talent naturel éclipsait les efforts de Weihan. L’homme songea qu’il allait devoir redoubler ses déjà nombreuses heures de pratiques. Soupirant légèrement, il mettait l’eau à bouillir. « Si on ne peut espérer réparer les ponts entre les artistes et les Yamanaka, tout ce qu’on peut faire à présent c’est tenter de discerner laquelle des deux factions sera la plus bénéfique à Homura, je suppose. »
Et si ce n’était pas les artistes ? Hanabi en serait-elle affectée ? Mais Weihan savait mieux que de même suggérer que cela aurait la quelconque influence sur elle. Sa partenaire n’avait qu’Homura à cœur en ces circonstances.
Weihan se mit à chercher et trouver des tasses alors qu’elle lui lançait une autre pique qui le fit secouer la tête de dérision. « Je suis presque certain de vous avoir averti de mon approche lorsque vous m’avez invité à cette expédition ! »
Et il ne serait jamais autre chose que lui-même. Weihan versait le liquide bouillant dans les tasses. Le thé n’était pas extrêmement frais – rien ne l’était en ce pays de pluie – mais même un mauvais thé serait plus que réconfortant. Dans les murs de cette gigantesque baraque constamment humide et battue, les courants d’air étaient froids même à travers l’armure. Il proposait d’ailleurs une couverture trouvée dans un tiroir à la femme avant de s’asseoir de son côté. Posant sa tasse sur la table basse, il sortait un chiffon pour nettoyer la lame de l’hallebarde encore écarlate. « Nous devrions d’ailleurs discuter de notre position si une fois une faction choisie, l’autre tente un coup d’état. Sommes-nous censés intervenir ? Je ne sais pas si nous avons l’autorité nécessaire pour prendre cette décision au nom d’Homura. »
Il prenait une gorgée de thé, qui malheureusement était aussi amère que ce pays de misère. « … Puisse vos espions nous apporter conseil. »
Une fois le nettoyage terminé, sa prochaine quête serait de trouver des coussins susceptibles de faire un matelas de fortune. Il risquait bien de dormir sur le sol une fois de plus, vu la configuration de ces quartiers…
EIEN NOWEIHAN
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