▶ Sujet: Pré-évènement de Kiri, groupe 1 / Quel que soit ton nom...

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Tu n'avais extérieurement manifesté aucune animosité à l'égard du donneur d'ordre vers lequel toi et tes équipiers aviez été conduits, à l'issue de votre brève entrevue avec lui qui vous avait permise de récupérer le vélin sur lequel était couché vos ordres du jour. En ton for intérieur, cependant, tu avais pris bonne note de son nom, mémorisé la teinte singulière de son chakra altier caractéristique du clan Yuki et avais pris soin de garder logé dans un coin de ton esprit la raison pour laquelle tu escomptais garder pour ce Shun'u une place de choix dans tes songes. Les directives qui échouaient à ton unité avaient cependant amplement préséance, et c'est donc avec une hâte toute coutumière, frappée du sceau de l'efficacité rompue à ce genre d'exercice que toi et ton cousin Bankichi, accompagnés par la détentrice de Sagiri avec laquelle tu avais également déjà officié, vous étiez mis en route pour l'agglomération provinciale d'Azemichi. Tu avais dernièrement eu fort à faire et beaucoup à penser, suite à ton entrevue macabre et sanguinaire avec l'alpha de ton clan. De bien des manières, cette nuit avait pour toi marqué un tournant, une épiphanie synthétique qui t'avait permise, au cœur de son creuset rempli de mélasse noire et d'ossements brisés, de trouver la voie que tu pouvais et devais emprunter. Ballotté par la souffrance, dragué et tiré en tout sens par la puissance de sa séduction, tu avais pendant ta convalescence mûri le fruit de ton union, avec celle qui avait mis tout autant ta nature que ta résilience à l'épreuve. De cette dernière, tu avais émergé changé et identique à la fois, avais accordé ton étreinte à la plus pure des monstruosités auxquelles tu étais capable de t'adonner.

Ainsi apparaissais-tu à présent sous tes traits, ceux par lesquels le monde avait d'abord appris à te connaître, fines et fragiles étendues de chair pâle qui donnaient à ton expression l'illusion de la civilité et l'apparat de la supposée moralité. Un costume, enfilé à présent par tes soins en toute occasion, culmination du jeu sanguinaire que tu avais commencé à parfaire depuis ton retour au cœur de l'Archipel. Un jeu à somme divine, songeas-tu, qui pourrait bien prendre une tournure aussi captivante qu'inattendue, quand entraient en considération les prémisses de votre mission.

La Brume, semblait-il, avait reculé. Abandonné du terrain sur son hégémonie passée sur tous les environs de Kirigakure et ses bourgades environnantes. La chose pouvait sembler intrinsèquement inquiétante, pour qui avait toujours connu son égide meurtrière et absolue, mais tu n'y voyais pour ta part qu'incongrue opportunité, si tant était que la véracité de l'hypothèse venait à se vérifier. Rien de plus stimulant, pour un artiste en proie à quelque carcan, que de percevoir l'avenir possible d'une dissolution de l'un des plus grands. Tu te gardas bien cependant de formuler tout haut la moindre de ces réflexions, absorbé en toi-même par la perception nouvelle que t'offrait cette nouvelle peau que tu arborais, et dont le caractère fictif ne trouvait d'égal que dans la perfection de l'égide d'ivoire qui se trouvait immuablement en dessous. Une mue de dupe pour laquelle tu étais à présent fin prêt, et drapé de laquelle tu arrivas en compagnie de ton cousin et de Heizu aux abords du village d'Azemichi. Tu ne pipas mot, en approchant des quelques signes d'activité, remarquas sans peine la seule silhouette adulte esseulée qui se trouvait là comme une singulière étrangeté. Des enfants se trouvaient là, hermétiques au moindre malheur, tels autant de mouches voletant dans l'orbite de l'individu marqué d'un triangle écarlate. Tu choisis cependant d'ignorer celui-ci sans pour autant négliger de lui accorder l'attention nécessaire à l'appréhension de toute menace, laissant tes pas te diriger vers le brasier mourant qui avait vraisemblablement servi à cuir le fruit de la chasse récente.

Ostensiblement, tu te rapprochas du fumet encore vivace à tes papilles éveillées, laissas tes coéquipiers échanger les premiers mots avec l'inconnu tandis que tu tâchais d'identifier ce qui avait pu être le dernier repas de tous ceux qui brillaient par leur absence.

Résumé

Zetsumei apparaît dès le début de la mission aux yeux de tous sous l'apparence de l'homme "normal" qu'il aurait pu être sans les blessures, cicatrices,... ou autres plaques d'armure caractéristiques. Qu'il porte malgré tout sous ce déguisement comme de coutume.

Senshin Henge no Jutsu — A

Dissimulation

L'utilisateur utilise son chakra et sa maîtrise avancée de la tromperie pour se transformer en quelqu'un d'autre ou en un objet, sans que les chocs modérés ou que l'acuité visuelle d'autrui ne puissent percer à jour ce camouflage. Il dissimule également ses émanations de chakra afin de duper les techniques de sensorialité d’un niveau égal ou inférieur d'apparaître comme un simple civil.

UTILITAIREPUISSANCE DE RANG A-

Kaijû no Yoroi — A

Ninjutsu Spécial

L'utilisateur crée tout autour de lui une armure d'os à base de cartilages renforcés. Une fois entièrement entouré, celui-ci se verra protégé d'attaques à la puissance importante et pourra les encaisser sans broncher.

DEFENSEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG A

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Quel que soit ton nom, le mien est BANKICHI
Ft. Heizetsu

Bankichi fit une moue désapprobatrice à l'encontre du Yuki qui semblait faire preuve de tout sauf d'admiration à son égard. Un péché mortel. Cela n'allait pas améliorer la réputation que la shinobi avait sur ce clan d'incompétents dont seuls Misaki, et peut-être Mamoru s'il apprenait à garder ses allusions sexuels dans sa bouche, semblaient remonter le niveau.

Faites-moi voir ça.

Il demanda à consulter l'un des rouleaux, avant de le rendre. Les informations étaient pauvres. Et ne présageaient rien de très bons. Par contre, il y avait peut-être un point positif à cette histoire - si la Brume possédait un point faible, il fallait investiguer pour saisir cette opportunité. Elle ne se présenterait peut-être pas souvent, et il n'aurait qu'une seule chance pour tuer la Mizukage.

Retenant un sourire, il se tourna vers ses deux compagnons désignés. Zetsumei, un Kaguya de sa cousinerie, un membre de sa chasse sauvage. Un gars solide, à l'armure d'ivoire omniprésente et résistante à souhait - il pouvait compter sur son soutient dans une bagarre. Un gars complètement claqué et sauvage à souhait, dont le peu de neurone semblaient être resté sur son île lors de l'application de la clause familiale. Il venait de gagner l'inimité de Taosu, et cela en faisant un allié potentiel pour sa prise de pouvoir. Bankichi l'aimait bien, malgré son absolu manque de discipline.

Bien que, cette fois-ci, il était habillé. Ce qui étonna bien sûr le chunin. Il se retint de faire une quelconque remarque.

Heizu était une sabreuse, donc par définition dangereuse. Son sabre était habité par le fragment d'un yokaï excessivement puissant que Bankichi avait daigné épargner (grand seigneur qu'il était) en échange de l'emplacement d'une arme légendaire à la hauteur de son talent et de sa charmante personnalité. Elle était une potentielle recrue de la chasse sauvage, et avait également survécut à Shinchu ce qui... rendait Bankichi un rien plus comfortable avec elle que ce qu'il n'aurait bien voulut avouer sous la torture.

Bankichi proposa une petite aide logistique, si typique de la chasse sauvage, même si ici... il ne portait point de déguisement.

Empruntons des chevaux à ma taverne, cela permettra d'être un peu plus rapide sur le chemin. Avez-vous... déjà entendu d'un tel comportement de la Brume ?

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La scène était étrange. Pas de Brume. Un seul adulte. Des enfants. Le seul témoin responsable était là, assit au milieu de nul part comme si c'était tout à fait normal. Il ne se présenta pas - ce qui en soi était une certaine forme d'agression passive bien que très limitée.

Bankichi voyait mal se faire prendre de haut, encore plus par un sombre inconnu.

Kaguya Bankichi, chunin de la brume.

Un coup d'oeil et il vit que son compère Kaguya allait vérifier le feu. Bankichi avait cette idée qui traversait sa tête, celle que la chaire de la chasse qui allait s'y trouver n'allait rien à voir avec du gibier classique. Au fond de ses entrailles, il avait déjà une sombre théorie. Il allait néanmoins donner un peu le change, et donner le temps à Zetsumei de faire une rapide investigation avant de risquer d'alerter qui que ce soit.

Veuillez décliner votre identité monsieur, votre version sur ce qui s'est passé ici. Peut-être la signification de ce sceau sur votre front. Et puis j'aurais une dernière question après...

Bankichi laissa tout le loisir au "témoin" de s'expliquer pour s'approcher de lui doucement, lentement, à dos de son invocation. Il observait les alentours. Les enfants - à la recherche de détails hors du commun sur ceux-ci. Il regardait s'il y avait des objets abandonnés au sol, des trâces de conflits ou de brûlures. Le tout en gardant une bonne oreille sur son interlocuteur - puis, enfin.

Il fut en face de lui, après avoir gagné le plus de temps possible. Le futur khan dégaina sa lance en la pointant vers lui.

Sa théorie... que cette chasse avait visé des êtres humains.

Me donner une bonne raison de ne pas vous considérer comme un suspect sur le drame qui s'est vraisemblablement passé ici ? Qui êtes-vous ?

Un rien autoritaire, un rien menaçant.

Un rien suscipieux.

Très paranoïaque, sans doute. Et prêt à réagir très rapidement en cas du moindre mouvement suspect de celui qui, à ses yeux, n'avait d'humain que son apparence, et qu'il avait déjà catégorisé comme Yokaï.

© Bankichi

résumé:

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récapitulatif:

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Tandis que tu t'accroupissais au chevet des braises mourantes, vestiges en devenir d'un repas qui t'apparut par son odeur et sa texture comme tout à fait orthodoxe, tu entendis ton comparse Kaguya s'introduire et commencer à questionner l'étrange inconnu qui s'était présenté à vous. Son tempérament régalien et autoritaire, tu le savais, le vouait à approcher cette situation sous cet angle, méthode que tu avais attendu de lui, et dont tu examinas passivement les fruits en pivotant doucement la tête en direction des deux hommes. L'inconnu était resté là, impassible et immobile face à la pointe de la lance, dénué de toute aspérité sur laquelle l'agressivité de Bankichi aurait pu s'accrocher, et alors que tu te redressais pour te tourner tout entier vers l'échange qui avait lieu, tu vis d'autant mieux avec quelle sérénité désarmante l'individu avait commencé à s'éloigner, draguant avec lui la monture de ton cousin, pour venir te contourner sans hâte ni méfiance. Impassible, tu le fus également en retour, attendis que l'inconnu te tourne le dos avant de rassembler tes mains afin de te gorger de l'empreinte sensorielle de celui-ci ainsi que des enfants qui vaquaient à leurs jeux. Pour la première et peut-être la dernière fois, l'individu daigna alors répondre à l'une des interrogations posées par Bankichi après s'être retourné vers vous, suscitant dès lors pour toi plus de questions encore qu'auparavant.

Tu ne laissas pas toutefois tes incertitudes quant à la situation paraître sur ton faciès artificiel, miroir tronqué de la bête qui se languissait en dessous. Tu sentais presque danser sous ta peau les courants de tes pulsions disciplinées, ta sauvagerie parfaitement dissimulée par ce rideau de chair falsifiée, et te délectais bien plus encore qu'auparavant, courtoisie que tu devais à ton alpha, de l'appréhension de la chasse en devenir. Une chasse à priori bien différente de celle qui occupait à priori les habitants du village d'Azemichi, si tant était que prendre les allégations de cet énergumène au sérieux pouvait s'avérer approprié. Attentif et sans sourciller, tu observas la scène en te décalant de quelques pas, fus témoin de la perte de contrôle presque inconséquente de ton cousin sur sa monture. Tant avec les enfants qui peuplaient encore les lieux qu'avec les animaux, l'inconnu semblait apte à tisser des liens forts aux apparences de la sincérité. Un magnétisme, une empathie qui rimait à tes sens et ton expérience avec la plus grande propension à la cruauté. Intrigué, tu suivis le déliement des corps en détaillant les gestes de votre hôte pour y déceler le moindre signe de duplicité et avanças vers le flanc de la maisonnée dans laquelle il s'était engouffré, laissant alors s'attarder ton regard sur les enfants qui jouaient un peu plus loin. Du coin de l'oeil, tu vis ressortir l'individu, service à thé à la main, entreprendre de le présenter et de le servir sur une haute souche toute proche.

Il but, bien sûr, mais ne prouva ainsi en rien sa bonne foi à tes yeux. Mille façons existaient de duper et de tromper en mettant en œuvre la cérémonie du thé. En particulier, songeas-tu dans un éclair réflexif, lorsque la personne concernée trahissait sa connaissance intime de l'un des Sabres à pouvoir de Kirigakure. Une façon comme une autre, pensas-tu, pour cet homme de partiellement se présenter sans se nommer. Lui tournant le dos de trois-quart de ta position, tu fis alors pour la première fois toner le son de ta voix au cœur du village, grave et suave à la fois, moins caverneuse que de coutume.

Et vous, pourquoi êtes-vous venu.

Tu te retournas lentement vers l'inconnu aux longs cheveux sombres et t'approchas à une allure égale des tasses disposées sur la souche.

Inquiet pour les enfants, peut-être.

Tu trempas un index dans l'une des tasses et le portas à ta bouche pour goûter au breuvage sans pour autant toucher son contenant ; Ouvrant tes papilles à cette dégustation inquisitrice, tu ne départis pas ton regard de celui de l'homme, dont les iris évoquaient un froid aussi serein qu'assassin.

Ou bien vous, avez fait déguerpir la Brume. La question, alors, est de savoir : pourquoi ici. Et comment.

Tes yeux ambrés divaguèrent un instant vers les enfants joyeux qui s'enivraient de l'absence de leurs parents, laissant voir ostensiblement où tu portais ton regard.

Répondez vite, et bien. Ou vous pourriez faillir à vos devoirs en ces lieux. Si tant est que vous ayez une raison, d'être ici.

Résumé

Utilisée pendant que l'individu lui tourne le dos :

Chakura no Toshokan — D

Détection

Avec un mudra, l'utilisateur est capable de prélever les identités chakratiques de toutes les personnes l'entourant. Cela lui permettra, à terme, de les identifier s'il doit effectuer une prochaine technique de détection quelconque. Cette technique n'a pas besoin de s'effectuer pour un personnage isolé, cela se fait automatiquement. Les identités chakratiques sont retenues tout au long de la vie du shinobi.

UTILITAIREPUISSANCE DE RANG D

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Quel que soit ton nom, le mien est BANKICHI
Ft. Heizetsu

Le trio était à l'affût. Derrière, Heizu commençait à libérer une brume à son tour - et si le sabre n'était qu'un fragment d'un yokai particulièrement puissant, le Kaguya avait suffisamment vu par lui-même sur ce que cette brume pouvait faire pour ne pas être rassuré.

Bankichi s'était adressé à l'étrange personne marqué au front qui esquivait ses questions comme un Kaguya esquivait ses bains - de manière peu habile. Il semblait avoir un effet apaisant sur sa montûre. Et mine de rien...

Cela apaisait également Bankichi. Pour quelle raison, il ignorait, mais il avait un sentiment; une impression de bienveillance qui découlait de cette personne. Et malgré sa suspicion, les enfants semblaient quand même jouer, les animaux ne semblaient pas avoir peur de cette personne. Et souvent l'ont racontait que les bêtes étaient bons juges de caractères.

Les autres sont partis. Pas vous. Pourquoi ?

Il revint avec du thé. Zetsumei revint de son inspection des restants de repas avec une moue dépitée, puis goûta le thé d'une façon très clanique. Il parla à sa manière, enroué. Sèche. Bankichi le laissa s'exprimer, puis se décida à parler à son tour.

Je n'ai pas l'habitude de prendre du thé avec des gens qui ne sont pas présenté - alors que j'ai déjà offert mon nom et mon grade. Et si ce n'est pas l'argument de la plus haute autorité du Pays de l'eau, cela reste un argument d'autorité, quelque soit mon orgueil et ma fierté. Car oui, je suis fier, je le revendique. Il n'empêche qu'un chunin de la Brume vous demande des explications et n'en reçoit encore aucune, alors que vous êtes visiblement à la fois familier avec la Brume, et avec le Sabre de celle qui m'accompagne.

Oui, la mention du sabre l'avait rassuré, également. Pour autant, il n'avait pas à faire confiance à un parfait inconnu dans une situation aussi étrange. Il se devait d'obtenir des informations. Et des informations, il aurait !

© Bankichi

résumé: