SPIRIT OF SHINOBI

embrace your power




  1. ANNONCES

    12.10.24 evenement L'évènement se termine officiellement avec son épilogue, qui révèle de nombreux éléments de la trame. De nouveaux enjeux arriveront dans les semaines à venir pour chaque faction !

    04.10.24 patch Le Patch .03 est disponible !

    21.07.24 evenement Le deuxième Évènement du forum, « Les voix du passé » est lancé ! L'ensemble des RPs sont disponibles dans la catégorie qui lui est dédiée !

    15.06.24 changement Le forum passe à l'automne 83 avec le lancement des RPs de pré-évènement !

    22.04.24 patch Le Patch .02 est disponible !

    01.02.24 patch Le Patch .01 est disponible !

    Automne 83

    Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.

    Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.

    Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.

    Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.

    Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.

    Lire la suite


    XP

    Homura

    personnages, +30 XP


    Kiri

    personnages, +10 XP


    Kumo

    personnages, +15 XP


    Errants

    personnages


  2. Image decoration
    shogunat printemps 83
    Contexte d'Homura

    Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.

    ❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.

    ❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).

    ❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
    Image Personnage

    FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.

    Image Personnage

    HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.

    Image Personnage

    NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.

    Enjeu n°1 :

    RENFORCER LES SHINOBIS

    0%

    Enjeu n°2 :

    RALLIER AU SHOGUNAT

    0%

    Enjeu n°3 :

    LA CONFIANCE DES CIVILS

    0%

    Derniers RP

    Retour au temple souterrain

    À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.

    Le massacre du boucher

    À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ».
    Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance.
    À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.

    Évènement

    ÉVÈNEMENT 2 : À charge de revanche

    La venue de l'automne fut le théâtre de la plus grande attaque de l'Alliance contre le Shogunat d'Homura. Suite à la récupération d'Uzumaki Sadame – Jinchuuriki de Kyuubi que tous pensaient décédé – par les forces armées à la fin de l'été, l'Alliance se mit en chemin pour le reprendre par la force, de crainte qu'il puisse confier aux shinobis d'Homura tout ce qu'il connaissait malgré lui à leur sujet, lors de sa captivité.

    Alors, si une escouade s'occupa de protéger le Jinchuuriki dans sa chambre d'hôpital, le reste du village, lui, dû s'occuper de Janome et de ses alliés qui tentèrent de mettre la Capitale à feu et à sang pour disperser leurs forces.

    ÉVÈNEMENT 1 : L'ombre derrière la guerre

    En hiver de l’an 82, Homura fut prise pour cible par les forces armées du Pays du Son qui attaquèrent de front la capitale de l’Empire.
    Rejoints par les autorités du Shogunat, les Genin firent face à de nombreux guerriers d'Oto, une dizaine de yokai éveillés ainsi qu'à Yamamoto Janome, qui se révéla chef d'orchestre de ce conflit.
    Alors que ce face à face tournait en défaveur d'Homura, Naga, un shinobi ayant rejoint leurs forces armées, s'énonça comme un traître qui avait enfin récupéré ce qu'il cherchait depuis toutes ces années.
    Il invoqua Kyuubi, le Démon Renard, avant de prendre la fuite avec Janome sur son dos... non sans avoir occis tous les yokai de ce dernier, comme pour le punir pour sa cruauté qu'il n'avait pas prévue au programme.

    Culture & religion

    → La chasse 春・狩猟期 – printemps
    → Festival de la Lune Rouge 夏・赤月の祭り – été
    → Virée aux morts 秋・死者への旅行 – automne
    → Nouvel an guerrier 冬・戦士新年 – hiver

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  3. Image decoration
    kirigakure printemps 83
    Contexte de Kiri

    S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.

    ▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.

    ▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.

    ▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.

    ▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.

    ▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.

    ▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.

    ▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
    Image Personnage

    YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.

    Image Personnage

    KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.

    Image Personnage

    SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.

    Enjeu n°1 :

    SE RENSEIGNER À L'INTERNATIONAL

    20%

    Enjeu n°2 :

    LES ORIGINES DE LA BRUME SANGLANTE

    60%

    Enjeu n°3 :

    LA LIGNÉE DU SEIGNEUR

    0%

    Derniers RP

    Post-évènement/Kiri : Le visage de la Brume

    TBA

    Enjeu : les origines de la Brume Sanglante & La Brume du Seigneur

    Trois soldats de l'Eau sont approchés par Fuuha, une errante appartenant autrefois au clan Yuki dont elle a renié le nom.
    Si elle décide de partager le fruit de ses enquêtes sur la Brume sanglante avec quelques uns, d'autres n'acquièrent pas sa confiance – à l'image d'un certain archer jouant un double jeu, en faisant un rapport au Seigneur de l'Eau et à la Shodaime sur ses agissements.

    La lutte contre le yokai originel, groupe 1 et groupe 2

    Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.

    Évènement

    ÉVÈNEMENT 2 : Tout homme doit mourir

    À l'automne 83, Naga foule du pied le Village caché de la Brume en pénétrant dans la Tour de la Mizukage. Pressentant le danger qu'il représente, la Shodaime s'engage immédiatement dans un combat qui l'oppose à l'étranger, épaulée par la Brume sanglante qui, pour une raison que l'on ignore, ne parvient pas à le tuer malgré tous ses efforts.

    Au sein du village, les autorités de Kiri se dispersent sur deux flancs : à l'Ouest, face à une yokai connue sous le nom de la Mariée sans visage ; et à l'Est, face à un homme nommé « Shuushin », un adorateur d'Izanagi qui se dit être immortel...

    ÉVÈNEMENT 1 : Désastres sous une brume de sang

    À l'hiver de l'an 82, Kiri souffrit simultanément la disparition d’un grand nombre de ses habitants et la désertion apparente de trois de ses éléments les plus prometteurs
    Les enquêtes menées révélèrent d’une part que les civils avaient été massacrés par des Yokais, dont le plus imposant était Shinchū, dit « le Yokai Originel », et d’autre part que les déserteurs avaient été tués par deux individus restés non identifiés, mais dont l’un d’eux manipulait une forme d'orage.
    L’hypothèse d’une alliance entre ces deux menaces n’était pas exclue.

    Culture & religion

    → Soutien aux cultures 春・米農業のサポート – printemps
    → Grande marée 夏・大潮 – été
    → Parade de sang 秋・血液示威運動 – automne
    → Hymne à la Brume 冬・霧に賛美歌 – hiver

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  4. Image decoration
    kumogakure printemps 83
    Contexte de Kumo

    Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.

    ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.

    ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.

    ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.

    ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
    Image Personnage

    SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.

    Image Personnage

    ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.

    Image Personnage

    INUZUKA “JINMENJUSHIN” Autrefois rejeton auquel l'on ne daigna pas donner de nom, abandonnée à la naissance au large du domaine en espérant que le nouveau-né pourrirait parmi les yokai pour être simplement née femme, celle que l'on connaît aujourd'hui sous celui d'une « bête à forme humaine » passa sa vie entière à lutter pour ne serait-ce que pouvoir voir une autre aube se lever. Les cicatrices comme les sévices qui marbrent son corps et son visages sont les reliques des nombreux affrontements qu'elle a endossé au cours de son existence, au point de devenir une vétérante du clan Inuzuka dont la force et la hargne était aussi crainte qu'elle était respectée. Les murmures des membres de son clan à son propos lui donnèrent, avec le temps, ce qu'une mère ne lui avait jamais offert – un nom ; celui de « Jinmenjushin », aussi rompue à la bataille qu'à la victoire. Une vieille et large balafre fend sa joue, faisant horriblement entrevoir l'arche de sa mâchoire jusqu'à son ossature, qu'elle arbore comme un trophée.
    À l'automne 83, elle invoqua une ancienne clause de son clan pour défier le frère de Getsumen – qui aurait naturellement hérité de son titre de chef de clan – dans un combat à mort pour obtenir le droit de guider les siens, ce qu'elle obtint en laissant derrière elle le dernier cadavre de cette lignée. Elle ordonna qu'il soit laissé à l'endroit où elle l'avait occis pendant deux jours, afin de faire passer son message : celui que les Inuzuka seraient désormais menés par une bête qu'ils avaient passés des décennies à renier.

    Enjeu n°1 :

    PURIFIER KUMO DES TRAÎTRES

    0%

    Enjeu n°2 :

    ASSERVIR LE GRAND DRAGON

    0%

    Enjeu n°3 :

    SUITE DE L'AMULETTE

    20%

    Derniers RP

    L'histoire se répète : tour du raikage

    À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.

    L'histoire se répète : domaine aburame

    Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.

    L'histoire se répète : domaine shiratsuchi

    Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan.
    Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant.
    À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.

    Évènement

    ÉVÈNEMENT 2 : À la hauteur de sa corruption

    Suite à de nombreux rapports attestant de la présence grandissante de yokai dans les montagnes, une escouade est envoyée par le Nidaime Raikage au début de l'automne 83 pour régler la situation – avant de réaliser que tout cela est dû à la présence de Corruption, l'un des quatre Shinobi Primordiaux, dont le sceau a été fragilisé.

    Une seconde escouade est envoyée dans les profondeurs des monts de Kaminari, où l'un des Grands dragons est apparu dans le ciel, corrompu par les miasmes que laisse s'échapper le sceau de Corruption. Les kumojins se doivent alors d'affronter ces engeances sur les deux fronts, afin d'empêcher l'influence du Shinobi Primordial de s'étendre jusqu'au village, malgré le manque de coopération de certaines de ces forces...

    >ÉVÈNEMENT 1 : Insurrection

    À l'hiver de l'an 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio.
    Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.

    Culture & religion

    → Grande collecte 春・大採取 – printemps
    → Célébration d'Antan 夏・昨年のお祝い – été
    → Cérémonie des chandelles 秋・キャンドルの式 – automne
    → Jeux d'hiver 冬・冬季ゲーム – hiver

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À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital

Narrateur
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyDim 21 Juil - 21:00

Expérience : 1525
Messages : 780

À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital Empty
Narrateur

Message Sujet: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital


事象2 ● ヤスミ


À CHARGE DE REVANCHE


HOMURA, GROUPE 3
@Ryokyaku Shinjirō, @Matsurika Hanabi, @Uzumaki Seto, @Maneko Matamune

Automne 83, Homura, capitale du Shogunat.

Vous l’aviez récupéré. Uzumaki Sadame, Jinchûuriki de Kyuubi – et sûrement ex-Jinchûuriki si l’on considérait les dernières bribes de chakra vivantes en lui –, était enfin entre les mains d’Homura et, bien qu’inconscient, vous saviez que vous veniez de récupérer un nid d’informations. On ne parlait pas d’informations anodines. Il était le réceptacle de déclarations sur l’Alliance qui avaient la prétention de pouvoir orchestrer futurement tant de contre-attaques sur le camp ennemi. Garder Sadame et le préserver, c’était permettre toutes ces possibilités. C’était peut-être permettre de retrouver Naga, Janome et tant d’autres. C’était peut-être connaître enfin le but de l’Alliance. C’était peut-être l’occasion d’établir un plan afin d’affaiblir une bonne fois pour toutes la structure même de tous ceux qui, infiltrés ou non, menaçaient visiblement la paix dans le Yuusei.

Face au retour de Sadame, qui était logé dans une chambre de l’hôpital d’Homura, une escouade avait été conviée à sa protection. La Shogun accompagnée des grandes têtes pensantes et des shinobis les plus avertis étaient dispersés au sein même de la Capitale après avoir donné des ordres à l’intégralité des troupes shinobis. Uzumaki Seto, Matsurika Hanabi, Ryokyaku Shinjirō et Maneko Matamune furent conviés à cette protection. Ils devaient être disposés dans la salle, à côté du corps même du Jinchûuriki qui se reposait, au contact de la cible potentielle. Leur ordre était simple. Le protéger et le préserver, en vie, tout au long de l’attaque qui devait venir, et ce même si l’âme de ces ninjas devait s’échapper de leur corps.

Puis, deux escouades furent réparties au nord et au sud-ouest de la Capitale, d’un côté des remparts puis à l’Arche Sacrée. Katsuki, Amano, Kaïto et Kyojin furent conviés à vérifier le nord de la Capitale. Ils devaient signaler le moindre élément louche, le moindre détail qui pouvait leur sauter aux yeux. Il en allait de même pour le groupe de l’Arche Sacrée. Haruko, Weihan, Shānyùe et Yui devaient scanner la zone, la vérifier, car comme lorsque la guerre d’Oto éclata quelques mois auparavant, ce fut également cet endroit que les ennemis abordèrent.

Vous fûtes tous dans une tension constante. Homura le savait. Un conflit allait éclater, bientôt, sous peu. Cette fois, les ordres avaient été donnés et l’effet de surprise allait être amoindri. Il était hors de question de perdre cet avantage que vous veniez de récupérer.

Uzumaki Sadame devait plus que tout être récupéré par le Shogunat. Et c’était exactement pour cette raison que les autorités s’attendaient au pire.

Et dieu qu’ils avaient raison.

Informations:

Matsurika Hanabi
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyDim 21 Juil - 22:20

Expérience : 1529
Messages : 397

À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital Empty
Matsurika HanabiChûnin 中忍 de rang A

Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital
Les yeux de la Tatouée se posèrent sur Sadame, l’Uzumaki encore inconscient était allongé sur le lit de l’hôpital à ses côtés, peinant visiblement à se remettre des épreuves qu’il avait dû traverser. Voilà plusieurs mois que l’hôte du demon renard était déclaré disparu, au point où la plupart -dont l’artiste- le supposé mort, victime du terrifiant Naga qui avait convoqué par un biais encore inconnu le Kyubi aux portes d’Homura il y a quelques saisons de cela.

Fixant le visage marqué de fatigue de l’Uzujin, elle se mit à repenser à son affrontement précédent avec vraisemblablement les chasseurs de l’Alliance dont faisait parti Naga mais aussi Janome l’Incendiaire. Des noms que chaque habitants du Pays du Feu avait apprit à connaître tant la menace qu’ils représentaient était grande. Mais ils avaient réussis ! Ils avaient déjoué la traque du frère d’Otsuge et l’avaient ramené à Homura.

La capitale connut alors un moment d’effervescence que la jeune femme expérimentée pour la première fois: le tout puissant Shogunat se préparait à un siège, une guerre qu’il n’était pas sûr de gagner tant les forces de l’opposition
leurs étaient inconnus. Depuis l’attaque d’Oto, les rumeurs allaient bon train et il ne fallût pas longtemps avant que le risque que l’Alliance possède des ninjas infiltres au sein même de la cité n’émerge. Si aucune preuve n’avait surgie à ce jour, le risque était présent.

Il ne fallut pas longtemps pour que l’organisation de la defense de la cité ne se fasse, la kunoichi encore ankylosée de sa mission surprise d’exfiltration avait été assignée à la protection rapprochée du Jinchûriki dont la survie avait le pouvoir de faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre dans cette guerre de l’ombre qui s’apprêtait à éclater au grand jour. En sa compagnie se trouvait Seto, l’Uzumaki avait aussi participé au sauvetage de Sadame et semblait entretenir des liens particuliers avec ce dernier. Tant mieux, une concurrente de moins pour le coeur de son beau marin. En attendant, elle ne put se retenir de ricaner en songeant que la pièce abritait plus de natif du Pays des Tourbillons que de véritables Homurajins. Quelle drôle de cité cosmopolite qu’était Homura, un endroit sans pareil qui valait de risquer sa vie pour le protéger.

Au moins, elle n’était pas postée en première ligne, elle pouvait aisément se sentir en sécurité dans cet hôpital au cœur de la capitale. Cependant, une petite voix, peut être celle que certains appellent « instinct », bourdonna entre ses oreilles, lui rappelant la menace de l’ennemi infiltré. Il était peut être déjà présent. Seto était d’office écartée, une Uzumaki ne saurait s’allier à Naga. Son regard plongea dans les yeux noires de Shinjiro, shinobi qu’elle avait pu croiser lors d’un entraînement et qui partageait avec elle le don de la manipulation d’encre. Peut être était-ce le lien invisible qui liés deux individus qui partageaient la même capacité mais elle n’arrivait pas à se résoudre à le considérer comme un espion à la solde de l’Alliance. Restait le dénommé Matamune, le ninja à la carrure imposante et aux cheveux d’un blanc pur était inconnu d’Hanabi et attira sa suspicion.

Une fois avoir dévisagé sans vergogne chacun des ninjas présents, elle se racla la gorge et prit la parole:

« hmm… hmm… et bien… malgré les circonstances je me considère heureuse d’être ici en votre compagnie. Sans plus tarder je propose que chacun mette en place tout dispositif de défense qu’il juge nécessaire. N’oubliez pas que la menace peut être plus proche que l’on ne le croit… »

Tandis que ses yeux s’appesantir sur l’énigmatique Matamune, ses doigts se mirent à effectuer un ballet virevoltant, déliant et manipulant l’encre de chacun de ses tatouages qui semblèrent prendre vie sur le corps de la jeune femme, deux masses imposantes prirent la forme de deux êtres mythiques gardiens de temples, deux Komainu se mirent à se mouvoir sur le torse de la Tatouée, leurs yeux se fixant sur les différentes personnes présentes. Une autre partie de son encre s’agglutina le long de ses bras et prit le forme de nombreux rats qui s’extirpèrent aussitôt de la peau de la jeune femme, sautant de ses bras pour se faufiler dans chaque recoin que pouvait offrir l’établissement de santé.

Enfin, elle laissa son chakra courir dans la pièce, pénétrer les murs et envahir le bâtiment à la recherche d’une source de chakra inconnue.

Spoiler:



MATSURIKA
HANABI

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Ryokyaku Shinjirō
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyVen 26 Juil - 17:51

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Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital
La paix n'était qu'instable, incapable de persister. Ce constat était aussi affligeant qu'il lui avait seulement fallu rentrer au bercail pour que, quelques jours seulement après, le Shogunat soit déjà en état d'alerte. Ses plaies avaient été pansées, pour les quelques unes qui lui restaient après l'horreur de la guerre à Oto, et ses sabres nécessitant quelques entretiens également avaient été limés, frottés soigneusement puis lotis dans de l'huile minérale afin de les préserver de l'humidité. Au bout de quelques jours, tout était comme neuf, Shinjirō était déjà en mesure de repartir en mission ou de se battre et le conflit tombait à pic, bien qu'il ne le souhaitait pas.

Armé, il franchit le pas de sa porte lorsque l'heure et le jour vinrent. Il prit directement la direction de l'hôpital là où il était attendu par trois de ses pairs et pour la première fois de sa vie, il put prendre le temps de regarder le corps inerte du Jinchûuriki. Le premier qu'il put voir. Il contempla ses traits comme s'il pouvait lui révéler quelques secrets, il toisa son visage et il ne lui fallut que quelques instants pour ressentir toute la gravité de la situation. Les ordres avaient beau lui avoir été donnés, il n'avait pu prendre le temps de prendre conscience de la dangerosité. Il était un fuyard, un survivant. Un homme que les shinobis de l'Alliance recherchaient assidûment. Une personne qu'ils avaient sûrement déjà repéré et qu'ils étaient en train de chasser.

Il essaya de se représenter le pire scénario. Le fait que les adversaires ne les prennent par surprise, en ayant déjà toutes connaissances de combien ils étaient et de ce qu'ils valaient. Une goutte de sueur perla sur son front, la pression commençait à monter et il avait beau s'être tiré d'affaires de la guerre à l'aide de son épée aux origines divines, il savait Susanoo-no-Mikoto indésireux de l'aider une nouvelle fois, sauf s'il était question d'un adversaire qu'il préférait voir mort.

Il entra dans la salle, accompagné de ses pairs, puis il reconnut certains d'entre eux qu'il connaissait déjà.

« Hanabi, Seto, Matamune-kun. »

Il ne connaissait pas le dernier, mais appartenant au même grade que lui, il se contenta de la simplicité.

« Nous ne savons ni combien ils seront, ni comment ils attaqueront. Nous pouvons imaginer qu'il n'y a que peu de chances que nous soyons pris par surprise mais j'aurai peur de sous-estimer nos adversaires. »

Sa moue se tirailla alors qu'il réfléchissait. Partager l'ensemble de ses doutes et de ses réflexions, c'était prendre le risque que ses alliés ne cèdent à la panique. Ils n'étaient après tout tous que des novices qui n'y connaissaient rien au monde des puissants, et du peu qu'il avait pu entendre des agissements de l'Alliance, ils avaient tout intérêt à craindre le pire. Puis il réfléchit également à la posture qu'il devait prendre, s'il devait déjà dégainer ses deux sabres ou s'il préférait plutôt se reposer sur son Ninjutsu. La salle n'était pas bien grande, même si elle était protégée. Il n'y avait que peu de place pour laisser le chakra parler et c'était d'ailleurs peut-être sur ça que leurs ennemis allaient jouer.

Il n'en savait rien. Il ne fit qu'effectuer un mūdra afin d'améliorer ses sens. Peut-être qu'en anticipant bien mieux ce qui allait arriver, il pourrait réagir de la meilleure manière qu'il soit.



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shinjiro

Maneko Matamune
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyVen 26 Juil - 18:51

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Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital


Je savais déjà ce que m’aurait martelé mon ancien  maître s’il avait capté les fluctuations de chakra présent dans mon flux, il étati doué à ce jeu là. C’était le Zen, me disait-il, même si je ne comprenais jamais rien à cette compétence, même si je connaissais la méthode de relaxation et de méditation par la pleine conscience.

On ne peut ni deviner, ni savoir pourquoi les gens agissent comme ils le font ! Prédire l’avenir ? Ce n’était que des sornettes, du m’as-tu vu ! Enfin bon, entré dans la salle le premier, je m’étais assis sur l’une des chaises de la pièce, je me contentais de regarder le gratin arrivé… Héros de guerre, Haut gradée aux pouvoirs intriguants et à la beauté peu orthodoxe, j’avais l’impression de faire tâche dans le lot…Même pas sûr de pouvoir combattre correctement, avec mon épaule encore en convalescence, huit mois après la bataille contre Oto ! C’était vous dire à quel point ma blessure avait faillit me couter un bras.

J’espérais que cette mission pour le moins cruciale, mais aussi dangereuse, n’allait pas me priver encore de mon intégrité physique. L’espoir fait vivre, mais on oublie qu’associé à la témérité, il fait aussi mourir. Il fallait un certains équilibre, une mesure, un autre moyen … La violence n’était pas toujours la solution la plus pérenne.

J’inspirais par le nez, aussi discrètement que possible, pour relâcher la pression que me collait le regard farouche de la plus gradé du coin. Elle activa ses pouvoirs de détection, et je me sentis tout de suite plus rassuré.

Quand le deuxième Genin à pénétrer la salle ou reposait le fameux réceptacle de Kyuubi, se présenta, je me frappais le front avec la main en me levant de manière subite, comme si j’avais une envie pressente sauf que … Je m’inclinais et prononçais les mots suivants : Pardonnez mon impolitesse, Hanabi-sempai, Shinjiro-kun … Je me présente, Matamune, de la maison Maneko, j’espère que notre collaboration sera efficace … ! Bon, dire le nom d’un petit déserteur reconnu du coin, ça n’allait peut être pas aider mais …Eh, je suis fier de mes origines.

Ma mère était une sacrée Eisen nin. Et mon père le meilleur aubergiste que je connaissaos, alors c’est pas ce débile de frangin qui allait tout gâcher pour ce qui devait être une de ses dernières lubie, hobby ou bien un caprice du moment.

Je me souviens encore quand il avait voulu absolument prendre des cours de Shimasen, quelle horreur ! Une angoisse. Le pire était qu’il se trouvait doué, donc siphonnait le budget déjà rétrécit de la famille pour ses histoires d’art et de musique… Alors qu’à l’époque il était meilleur ninja que moi et qu’il aurait pu aider aux dépenses.

C’est pour ça que j’avais mis les bouchée s doubles, pour aider ma famille, mon village, ma patrie… Tel était mon crédo. Je devais protéger ce qui ne pouvait le faire seul, le fort au service du faible.

Je me rassis après ma présentation, mains sur mon katana, une sensation étrange dans l’estomac…. Peut être des flatulences ? Ou bien le stress et cette situation plus tendue que la corde d’un arc, ou j’avais l’impression d’être regarder sur toutes les coutures
.
Il me fallu toute ma volonté, ma maturité et ma zenitude, pour arriver à faire bonne figure.

résumé:





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Uzumaki Seto
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyDim 28 Juil - 0:44

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Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital

Évènement 2 d'Homura – À charge de revanche, hôpital automne 83, pays du feu – ft. Matsurika Hanabi, Ryokyaku Shinjiro & Maneko Matamune


Seto avait senti son corps être projeté dans les airs, perçu le craquement de ses os sous une caresse bien trop entrainée à tuer, avant que son souffle ne se rompe. Le bois mort avait cédé, sa sylve fragmentée par le poids de leurs ricochets contre sa chair. Elle n'avait pas eu le temps d'avoir mal ; seulement celui de ressentir l'épieu de douleur – ou était-ce les branchages d'un arbre ? – qui avait tranché son flanc avant de sombrer dans l'inconscience, perdue dans les limbes que Morphée s'était vu forcé de dresser.

***

Ses yeux s'éveillèrent de longues heures plus tard, lorsque l'écho de la nuit avait glané celui du ciel pour l'assombrir de son blason. Un râle avait percé la quiétude de cette chambre – ô si modeste – d'hôpital, d'un corps reprenant vie comme si l'on avait là de nouveau tissé son âme sur ses revers. Deux yeux choyés par l'océan s'étaient écrasés sur la pénombre, tremblants au rythme de ce cœur si timide, dans sa poitrine, qui cisaillait ses paumes d'autant de frémissements incontrôlés que de heurts parant ses poumons. Ses traits s'étaient durcis, un temps ; suffisant pour qu'elle comprenne la mélodie que son corps n'avait cessé de chanter depuis que les abysses le lui avaient inculqué. La jeune femme avait avisé les bandages sur ses bras, irradiés par la chaleur d'un condamné – senti ceux qui cernaient son torse jusqu'à l'aube de son dos lorsqu'une respiration plus agile que ses consœurs en avait resserré l'étau.
Son être se révulsa sous une toux, qui annonçait une seconde. Ses doigts s'étaient resserrés contre les draps, penchée vers l'avant pour l'en empêcher ; mais le sang avait marbré ses lèvres de sa viscosité, maculé le linge lorsqu'elle ne pouvait le contenir à leur lisière. La toux s'était fait plus sévère, vestige de stigmates ancrés sur des poumons bien trop jeunes pour en supporter la morsure. L'hémoglobine avait révoqué ses draps comme ses lèvres – et pendant un instant, Seto se senti hoqueter comme elle le fit de nombreuses fois au fond des eaux des Tourbillons, incapable de retrouver la bénédiction d'un air nouveau. Une ombre s'était affairée autour d'elle, attirée par l'écho de sa peine ; mais la jeune femme l'avait faiblement repoussée, pour la simple raison qu’elle avait vécu cette douleur de nombreuses nuits avant celle-ci – et qu’elle s’éteindrait comme toutes les autres, dusse-t-on simplement lui donner du temps.

Elle s'était levée, d'abord faiblement, malgré les soupirs de la silhouette mandatée à ses soins et à ses flancs. Elle avait laissé derrière elle conseils soupirés et ordres de demeurer, sous le revers d'un astre pale qui n'avait fait que l'appeler, lui qui régissait sur les eaux et leurs marées. Seto avait trouvé sans peine une porte de bois, puis une seconde – là, l'air frais s'était engouffré dans le couloir à en lover sa peau comme un amant qui en fut trop privé. Sa manche avait essuyé les reliques pourpres sur ses lèvres, le bout de ses ongles chassé les brins asservis par la sueur de la nuit et de la convalescence. Lorsqu'elle eut passé le seuil de ce jardin – une cour bien frugale, dédié aux herbes de soin – son regard baigné par l'écume avait trouvé les remous de la lune, dessiné les marques ferrées de ses cratères lui offrant mille nouveaux visages.

Ses genoux avaient fléchis – à dire vrai, son ombre avait chuté, presque involontaire. Ses chevilles l'avaient abandonné, le sifflement qui courait sur sa poitrine aussi. La brise peinait à trouver ses poumons ; mais là, au contact du bois, sa dextre avait dessiné chaque nervure du bout des doigts avant de s'y allonger, bercée, veillée par le doux concours d'une lune ronde et de son alizée. La fraîcheur de la nuit avait revigoré ses joues, ramené les couleurs de l'hémoglobine et de la vie – et Seto se laissa aller au sommeil sous la caresse de l'astre d'argent, dans une quiétude nocturne qu'elle savait seule apte à endiguer ses heurts.

***

L'aurore était venue bien tôt, doucereuse et brûlante sur sa peau ayant révéré son amante obscure. Les yeux de la jeune femme avaient papillonné, trouvé les décors du jardin parmi les senteurs âcre du shiso et de l'armoise. Sa forme s'était levée, doucement, marquée des stries d'un plancher qui n'était pas destiné à l'accueillir ; et elle avait erré, à travers les couloirs encore muets de cet hôpital. Trouvé chaque détour, chaque forme abstraite – s'était attardée, parfois, devant l'encadrement d'être moins chanceux. Jusqu'à ce que ses pas la mènent auprès d'une aile où sa présence n'était pas requise ; toutefois pas encore. Une ombre était passée devant elle, avait soupiré une interdiction qui ne laissait place à aucune négociation. Elle avait observé, doucement, les brins irradiés de chaleur de cet homme allongé. Elle l'avait reconnu, en avait dessiné le nom sur le bout de sa langue sans jamais le prononcer. Sadame. Elle l'avait laissé vivre comme un souvenir à l'aube de ses pensées, avait constaté la vie qui s'écoulait faiblement dans ses veines. Celui que l'on eût pensé mort avait été retrouvé, et désormais, était protégé, veillé.

Les jours s'étaient succédé – avec eux, les visites à cet enfant de Morphée épurées. Elle n'avait pas tranché ce qu'on lui avait décliné : peut-être était-ce pour cette raison qu'une silhouette vint la trouver, un sceau placé entre ses doigts sur les courbes d'un papier. Un ordre, une mission, alors qu'elle s'habillait de nouveau de ses armes et vêtements. Celui de protéger et de veiller.
Elle le ferait ; pas simplement parce qu'on le lui avait demandé. Mais car une dette subsistait encore aujourd'hui, envers lui. Sa vie, elle la lui devait : et comme tout jeu téméraire du hasard, la sienne lui était désormais offerte pour s'assurer qu'elle subsiste sur cette terre. Seto en avait accepté la tâche aveuglément, par devoir, envers elle, envers son clan.

Envers tout ce qui lui fut jamais donné à contempler, depuis ce jour où la sienne aurait du s'arrêter.
Peut-être était-ce pour cela que lorsque d'autres silhouettes s'étaient pressées à l'intérieur de la chambre, la jeune femme était déjà à ses côtés. Elle avait siégé au flanc du miraculé, observé les traits des ninjas qui se succédaient dans cette entrée. Hanabi. Shinjiro. Le troisième ne lui était pas familier : mais elle ne se doutait pas qu'il abandonnerait cette distance bien assez vite pour le devenir, comme toute âme de ce monde.

Un sourire trouva ses lèvres au goût marbré de fer, adressé à Matamune. Ses traits n'étaient plus fatigués, revigorés par des soins que l'on avait longuement fait de lui prodiguer. Sa voix fut simple, son ton accueillant. « Seto, enchantée. » Il n'y avait rien de plus à dire ou à faire que d'attendre, d'éroder leurs nerfs à l'inattendu. Et c'est ce qu'elle ferait, tant que c'était-là ce qu'on attendait d'elle.






a mere ripple can become a tidal wave, child

元号は、皇位の継承があった場合に限り改める


Narrateur
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyLun 29 Juil - 12:33

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Narrateur

Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital
Un silence de mort planait tout autour de vous, préfigurant des atrocités promises par l'Alliance.

Vous voilà terrés au cœur de l'hôpital de Homura, bastion des infirmes, des moribonds et autres miséreux. Vous étiez au chevet d'un homme inconscient. Couché sur son futon, il ne payait guère de mine, avec ses quelques bandages, son visage endormi et le confort modeste d'une chambre sommaire. Pourtant, lorsque quelques rais du soleil filtrèrent à travers les cloisons et le quadrillage des fenêtres pour se déposer candidement sur cette silhouette éteinte, on se rappelait soudainement de l'importance de cette personne. Il était Uzumaki Sadame. Et malgré ce que les derniers incidents tendaient à altérer, il demeurait encore l'hôte du démon-renard à neuf queues. En définitive : un îlot d'espoir dans un océan d'incertitude. A vous incombait dorénavant la tâche ingrate d'assurer sa protection, dans cette cité qui symbolisait la splendeur d'un bakufu flamboyant ayant pourtant sombré dans les affres de la guerre.

Tous dans ce lieu craignaient la résurgence de ce conflit, et se terraient dès lors dans l'exécution hâtive de leurs tâches quotidiennes pour étouffer leurs tourments. Vous le sentiez dans leurs gestes tremblants, leurs regards hésitants, leurs paroles confuses. Tous, soignants, accompagnants, administrateurs, partageaient cette peine commune, en anticipation d'un mal bien plus grand à venir. Dans cet air suffocant, se chargeait un triste sentiment d'inéluctabilité. Ce n'était plus une question de savoir si l'Alliance allait frapper sur la capitale shogunale, mais bien quand. Et cette simple précision changea profondément l'atmosphère du lieu dans lequel vous vous trouviez.

Quant à la question du comment, les huiles du clan Nara avaient fait de leur mieux pour éluder cette interrogation. Aussi vaste et crucial était Homura, seule l'existence du réceptacle de Kyūbi importait aux yeux des complices de Janome. Aussi, vous étiez pêtris de la certitude que cette invasion de grande envergure qui menaçait votre lieu de vie ne serait que le prétexte à une diversion pour capturer l'Uzumaki au cœur du chaos. Ainsi, votre rôle capital imposait à la préparation des plus minutieuses dans ce sanctuaire. A prendre connaissance de vos alentours : une chambre à peine grande pour accueillir deux lits et quelques chaises pour les visiteurs, isolée à l’extrémité d'un couloir au dernier étage de l'édifice, le tout pour ralentir autant que possible la moindre invasion. Au-delà de ce simple tour d'horizon, votre chakra fut de mise afin de vous approprier ce lieu peu enclin à d'épiques affrontements au nom de l'équilibre du Yūsei. L'armée des rongeurs d'encre investit l'établissement, jusque dans ses moindres recoins. Vos sens furent affûtés pour ressentir la menace qu'importe sa manifestation si tôt elle foulerait le parquet de ce lieu dédié au repos.  


Alors, au pinacle de vos perceptions, vous attendîtes avec la patience d'un condamné au couloir de la mort. Chaque minute qui s'écoulait faussait l'imminence de la catastrophe. Bientôt, vous fûtes laissés seuls dans cet étage, le reste des patients évacués dans une autre aile du bâtiment. Sadame, lui, respirait paisiblement. Il paraissait défier la gravité de la situation dans sa paisible léthargie. Puis, dans un long soupir, l'enfant des tourbillons annonça l'apocalypse.

Le ciel se déchira au loin. Plus proche de vous, la terre dégueula des torrents de flamme et de métal en fusion. Par le feu, le fer et les éclairs, l'enfer s'abattait une fois encore sur le shogunat. Un vacarme titanesque vous alerta aussitôt de l'attaque. Un brouhaha insupportable couvant l'assourdissante symphonie des cigales. Des quartiers entiers périssaient sous le courroux de l'ennemi. Une pluie de projectiles meurtrissaient des ruelles et des habitations. Vos frères et sœurs d'armes se heurtaient maintenant à l'Alliance. Et les civils assistaient impuissants à ce spectacle dantesque. Mais vous, dans ce dernier bastion de l'humanité ingénue, vous paraissiez à l'abri de ce triste sort qui frappait vos congénères. Un calme paradoxal régnait à votre échelle. Vous étiez en contrôle de la situation jusqu'à présent. Mais si jusqu'à présent, tout semblait se dérouler selon les projections de Kuenai, une ultime question irrésolue commençait lentement à faire écho dans vos esprits : d'où frapperait la menace ?

« Genbu 4. Seiryu 220. Byakko 39. Suzaku -11. »

Le mur donnant sur le couloir trembla soudainement. La mince cloison de bois et de papier qui vous séparait de l'extérieur fut brutalisée par une myriade d'ombres inhumaines et les cinq premiers sens de Hanabi parurent s'opposer à son troisième œil. Pourtant, la conclusion était aussi terrible qu'évidente : des sources de chakra surgirent subitement au seuil de la chambre de Sadame. Pas même les souris de chakra ne parvinrent à prévenir d'un tel péril, alors pourtant qu'elles occupaient tout point de cet hôpital. L'instant d'après, éprouvé par une horde de crocs et de griffes, la paroi se déchira sous vos yeux et révéla par endroits l'identité de l'envahisseur venu d'ailleurs.



Ils étaient trois à vous scruter, mus par une pulsion carnassière inextinguible et accompagnés sur leurs flancs de leurs congénères. Au total, une horde de dix de ces créatures venait de surgir face à vous pour ravager l'entrée de la chambre afin de fondre sur vous. Au-delà de cette cloison fébrile, c'était une autre barrière intangible qui venait de s'effondrer : la certitude qu'en ces lieux, vous étiez en sécurité et certains de voir venir la menace, qui désormais se jouait de toutes vos précautions.

Spoiler:

Ryokyaku Shinjirō
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyMar 30 Juil - 12:39

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Ryokyaku ShinjirōChûnin 中忍 de rang B+

Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital
Il ne fallut que quelques dizaines de secondes pour que tout n'explose, pour que la guerre ne frappe à nouveau à la porte du Shogunat. Le Ryokyaku n'avait au départ aucun son, que quelques images qu'il pouvait tout juste envisager par les deux ou trois fenêtres, mais les quelques visions de désastre et de chaos qui allumaient la capitale en la faisant en même temps fondre sous un océan de métal firent naître en lui instinctivement un sentiment de culpabilité.

En voyant toute cette discorde, il ne put s'empêcher de penser aux innocents. Il ne pouvait s'empêcher de penser que derrière ces murs qui semblaient pourtant le protéger, lui, de tout, il y avait des âmes qui hurlaient au désespoir, des parents qui perdaient leurs enfants sous les débris de bois, de briques et de pierres qui s'effondraient sur eux. A l'inverse, il imaginait des enfants devenus rapidement orphelins sous la protection de leurs géniteurs, altruistes comme ils étaient aimants, se sacrifiant dans un ordre biologique pourtant logique mais à la fois si douloureux. Il se représenta brièvement les corps amochés, handicapés pour certains, meurtris par les flammes, par la foudre ou par les créatures qui apparurent sur le champ de bataille.

En cela il voulut faire un grand bond par la fenêtre pour aller les aider, mais le plan fut bien trop machiavélique. Tout cela était désiré, si l'on en croyait Kuenai, il se passait justement une horreur à l'extérieur pour que l'intérieur soit plus délaissé. Ce peuple, il était destiné à être tourmenté si cela pouvait permettre à l'Alliance de récupérer Sadame, et c'était justement en voulant les sauver qu'on s'intégrait parfaitement à cet ambition si malsaine. Sauter pour aller les sauver, c'était justement les aider à obtenir ce qu'ils voulaient.

Ce à quoi Shinjirō se permit de penser en quelques instants...

Était-ce réellement si important de protéger Sadame si cela était au prix d'innombrables innocents ?
Toutes ces vies valaient vraiment la liberté d'une seule ?

Sa mâchoire se crispa à cette idée, comme sa poigne. Il y avait autant d'inconnues que de doutes quant à cette ambition. Et puis, enfin, il repensa simplement à sa position et à sa posture au Shogunat. Était-il réellement à même de discuter les ordres ? Ne devait-il pas tout simplement exécuter le plan de Kuenai sans oser le remettre en question ? Il devait rester ferme sur sa position et efficace. Il repensa au simple honneur qu'on lui avait donné en l'attribuant à la protection d'un être aussi important. Car sûrement qu'en le sauvant lui, ils pourraient mieux envisager l'attaque qu'ils mèneraient plus tard contre l'Alliance, afin d'empêcher justement ces situations de se reproduire.


« Fais chier... »

Alors il se concentra de nouveau. Il se reposa quelques peu, avec l'idée que les innombrables bestioles qu'avait libérée Hanabi leur assurait quelque part une protection supplémentaire. Ajouté à ces mūdras dignes d'un senseur expérimenté, sa propre technique d'anticipation ne devait être qu'un plus normalement facultatif. Il resta prêt au combat, mais bien assuré sur le fait de pouvoir être prévenu par la Matsurika...

Puis le mur trembla. Le même mur, celui qui était le plus proche d'eux, qui donnait directement sur le couloir. Celui qui ne se situait qu'à quelques mètres d'eux, tout au plus, et qui donnait directement accès à leurs propres vies.


« Hey Hanabi, pourquoi tu ne nous dis rien sur ce qu'il se passe ?! »

L'inquiétude et la tension se ressentait dans sa voix. Son ton se voulait presque agressif, mais surtout pénible. Il voulait des réponses, claires et nettes sur ce qui était en train de se passer, lorsque le silence se faisait aussi lourd que douloureux. Sa réflexion se voulait simple : comment pouvait-il se passer la moindre chose dans ce bâtiment alors qu'elle le couvrait sous tous les angles... ?

Était-elle, elle aussi, une infiltrée de l'Alliance et complice de leur entreprise ?

Mais ses pensées furent stoppées net par la porte qui s'effondra sous le poids des Yokai. Des trous, d'abord créés par leur apparition et par leur rage, firent finalement s'écrouler la paroi murale pour les faire apparaître complètement.


« DES YOKAÏS ! »

Instinctivement, il bondit devant Seto. Il s'arma de ses deux sabres, Masayume et l'Esprit de la Tempête, puis exécuta un enchaînement de mouvements envers ceux qui tentèrent de s'en prendre à eux deux. Ses lames tentèrent du mieux qu'elles le pouvaient d'alterner afin de pouvoir s'occuper de leurs coups de griffes et de leurs crocs, et lorsqu'il eut pensé terminer avec ses défenses, il recommença une nouvelle fois sa technique d'anticipation en se fiant à ses camarades pour se débarrasser de ces monstres.


« L'ennemi est imprévisible ! Occupez vous de ces monstres, je vais essayer de me préparer à sa prochaine attaque ! »

Ses deux sabres en main, il était prêt à réagir, et dans cette pensée presque candide, de pouvoir sauver toutes les personnes présentes dans cette pièce. Surtout l'Uzumaki.


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shinjiro

Maneko Matamune
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyMer 31 Juil - 17:45

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Maneko MatamuneGenin 下忍 de rang C

Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital

Tandis que le mur se mit à trembler, c’était toute la ville qui semblait en émulsions, même sans sens affutés par des techniques ninjas, ou bien une sensibilité particulière, ou un sort de détection, il était évident que cela avait commencé. Que la menace n’était plus théorique mais s’apprêtait à frapper, de la théorie à la pratique. Il fallait dire que le réceptacle de Kyuubi, ca, c’était un gros poisson. Je me demandais s’ils avaient fait exprès de le garder à un seul endroit, pour attirer les huiles de l’alliance, ou bien s’ils oubliaient leur fondamentaux, là-haut. S’ils en avaient fait une cible mobile dans tout le shogunat, accompagné d’une équipe de talentueux, d’élites, de spécialistes de la dissimulation ou que sais-je, peut être que le village en souffrirait moins aujourd'hui. Encore un truc de noble que je devais pas pouvoir comprendre du haut de mon prolétarisme ?

Mais non, on se retrouvait avec des tempêtes de feu et de fer, le village mis en danger. Trop tard pour soumettre des idées neuves, je parie ? Contrairement à Shinjiro, qui semblait en avoir gros sur la patate, et méfiant, je laissais le droit à l’erreur à Hanabi-sempai, on ne peut pas toujours être parfait, les erreurs arrivaient.

Quand la paroi fut sur le point de se briser, je me mis devant le jinchuriki, et formant une longue série de mudras, monta non pas une, mais deux barrière de chakra pur, de couleur jaune orangée, elles  tinrent le choc bon gré, malgré face aux créatures, qui ne tarderaient pas à les briser vu ce qu’il nous tombait dessus. Une vraie petite armée de cochonneries sur pattes. Ils auraient presque pu être mignons, mais les dents proéminentes et leur petit cris qui semblaient réclamer notre mort à tous, étaient des indicateurs que ces choses étaient le mal incarné, des yokais domestiqués.

Quand je vis que mes barrières ne seraient pas suffisantes, j’attrapais mon sabre et me lança dans une série d’attaques de nombreuses fois étrennées contre du bois, de la chaire, du vent, malgré la pluie et les azalées, malgré les intempéries et le printemps. Cet enchainement était mon va-tout pour le moment, j’avançais face à la créature face a moi en essayant d’écraser un maximum mes coups pour rejoindre Hanabi, vu que le Ryokyaku avait sauté à la rescousse de l’Uzumaki, cela me semblait être le mouvement le plus juste, le plus droit et le plus efficace.

J’arrêtais mon mouvement, quand j’arrivais à sa hauteur.

- Du calme Shinjiro, il doit y avoir une astuce, une manœuvre … Restons concentrés et soudés, si nous devons mourir et tomber aujourd’hui, nous le ferons avec dignité et honneur …

Je disais ça, mais je n’avais absolument pas envie de mourir aujourd’hui. Tant de choses à faire, à découvrir, c’était pas des taupes enragées qui allaient dicter leurs lois sur moi ou un de mes camarades ! Je ne laisserais tomber personne, et surtout, je protégerais les miens comme je l’avais promis à maître Hitoki.


HRP et infos:





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Matsurika Hanabi
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyDim 4 Aoû - 11:54

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Matsurika HanabiChûnin 中忍 de rang A

Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital
La tension dans la petite pièce au sommet de l’hôpital augmentait au fur et à mesure que les minutes de calme et de silence s’écoulaient. Tandis que le reste du bâtiment avait été scrupuleusement évacué, ne laissant que la petite équipe et le Jinchûriki du clan Uzumaki sur les lieux. Étais-ce pour faciliter la protection de ce dernier ou pour servir plus efficacement d’appât ? Ils le savaient tous, toutes les forces Shinobis du shogunat le savait, l’Alliance arrivait. Les seules questions étaient qui, où, quand et comment.
Les réponses à ces interrogations arrivèrent rapidement, se révélant à travers l’illumination du ciel et le tremblement de la terre.

« Ils sont là… » Constata amèrement la Tatouée tandis que son regard se tourna vers la petite fenêtre qui laissait percevoir la fureur des éléments qui embrasait la capitale du Feu.

Ses yeux se fermèrent brièvement, le temps d’une prière adressée à une quelconque entité ayant le pouvoir de protéger les ninjas du shogunat. Elle savait que plusieurs d’entre eux avaient été mobilisés ailleurs au sein de la cité, combien pourrait elle revoir après cette journée ? Serait elle encore en vie ? Les murs tremblèrent devant la puissance des offensives ennemies. Elle pensa brièvement à son échoppe et la ruelle Yumemon qu’elle considérait presque comme une extension d’elle même. Que resterait il du shogunat le lendemain ?

Ses pensées fusèrent tandis qu’une part de son esprit se déployait dans le bâtiment, pour le moment aucune présence ne venait perturber la quiétude des lieux. Pourtant, malgré ses créations d’encre qui grouillaient dans chaque recoin et sa perception supérieure, elle ne put percevoir l’apparition d’une dizaine d’étranges Yokais semblant surgirent des ombres du mur de la chambre. Ceux ci s’élancèrent immédiatement sur les Shinobis présents.

Prise dans ses pensées et confiante dans ses talents de senseur, la kunoichi aux cheveux roses ne put qu’observer d’un air ahuri les monstres se jeter sur elle. Heureusement, ses protecteurs d’encre se libérèrent du corps de la jeune femme et se placèrent en opposition aux griffes et aux crocs des monstruosités. Les quelques secondes que lui offrirent ses Komainus protecteurs suffirent aux réflexes de la Tatouée de prendre l’ascendant sur la surprise et l’incompréhension qui l’animait, des doigts s’agitèrent, formant une série de mûdras qui générèrent un grand nombre de papillons multicolores sur ses bras. Les créations prirent aussitôt leur envol et se jetèrent à une vitesse effrénée en direction des monstres, les lacérants des toutes parts tandis que les yeux de la kunoichi balayèrent la pièce, s’informant sur la capacité à manipuler le chakra du dénommé Matamune tout en remarquant sa remarquable aptitude au sabre qui semblait presque égaler celle de Shinjiro le peintre bretteur qui lui aussi avait dégainé ses sabres dont l’un en particulier semblait émaner un chakra particulier et puissant.

Le ninja a la crinière brune se tourna alors vers Hanabi et l’apostropha, elle avait confiance en ses capacités de détection, elle avait naturellement prit ce rôle et elle avait échouée, elle n’avait réussie à prédire l’attaque des Yokais et ce faisant, elle avait risqué la vie de ses coéquipiers qui avaient confiance en ses aptitudes.

« Je… je n’ai rien senti venir… » Dit elle d’abord « C’est comme ci ces monstres avaient surgit des ombres de l’autre côté du mur… Pourtant… je peux vous assurer qu’aucune de mes créations n’a remarqué quoique ce soit et aucun de mes sens ne m’a alerté… 

Comment cela était il possible ?

« Bon… si c’est comme ça… on va essayer autre chose ! » Dit elle soudainement tandis que ses doigts s’agitèrent. Enfin, elle a posa sa paume sur le sol et de longs traits d’encre surgirent, recouvrant toutes les surfaces les entourants dans un large périmètre d’étranges glyphes que l’Uzumaki pouvait potentiellement reconnaître selon son savoir dans l’Art des Sceaux.

« Ce sceau me permet de recouvrir les surfaces tout en décelant tout contact physique se faisant avec l’encre… même si notre ennemi est invisible, il ne saurait exécuter sa tâche sans se déplacer ou briser le sceau… »

Et si, malgré cela elle ne pouvait percevoir leur cible ? Une hypothèse terrifiante à laquelle elle devait réfléchir.
Finalement, elle se tourna vers un petit rat d’encre à ses côtés et lui murmura:

« Surveillez les ombres… »

Le rongeur d’encre noir s’éclipsa afin de livrer les nouvelles consignes à ses congénères.

Spoiler:



MATSURIKA
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Uzumaki Seto
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyLun 5 Aoû - 18:05

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Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital

Évènement 2 d'Homura – À charge de revanche, hôpital automne 83, pays du feu – ft. Matsurika Hanabi, Ryokyaku Shinjiro & Maneko Matamune

Seto avait été surprise par le sursaut qui avait épris les silhouettes de ses comparses – leurs corps s'étaient tétanisés sous l'arche de l'appréhension, tandis que le sien s'était recroquevillé, à peine, à l'aube de ces draps où la vie peinait à battre. Son regard d'océan avait dardé chacun d'entre eux, avisé les lames de bois qui constituaient la simple échappatoire et entrée vers ces lieux que tous s'efforçaient de garder. Son attention avait lové les traits de Shinjirō dont les lèvres frémissaient de malédictions à l'encontre de l'autre native des Tourbillons, ses sourcils froncés par l'incompréhension qui lézardait entre les envoyés du Feu. Panique, soupçon et poison glissé sur leurs lèvres – voilà ce que l'attente leur réservait, au compte-goutte qui éprouvait leurs nerfs comme leur patience.

Les yokai s'étaient élancés vers eux, perçant le sol et les murs en traversant leurs ombres comme si ces édifices n'avaient jamais été érigés. Le crissement d'une lame s'était élevée entre elle et leurs griffes, ôté cette morsure si désireuse de gouter sa peau pour ne lui laisser à dévorer que les reliefs de la brise et de l'alizée.
La jeune femme avait répliqué sans attendre qu'ils rebroussent chemin ; ses poings s'étaient chargés de l'arche d'une vapeur qu'elle n'avait jamais relâché et, là, ses membres s'étaient élancés pour les rattraper, s'effondrant contre leurs corps maigres pour mieux les pourfendre et les chasser, dans l'ombre de l'assaut porté par Hanabi et Matamune.
Elle serait retournée, sans attendre, auprès de celui que tous devaient préserver – laissé son regard s'écouler sur tous les murs et leurs recoins, dans la crainte que d'autres émergent là où ils les attendraient le moins.

récapitulatif:




a mere ripple can become a tidal wave, child

元号は、皇位の継承があった場合に限り改める


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À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyMar 6 Aoû - 0:30

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Narrateur

Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital

La guerre avait frappé à vos portes. L'instant d'après, elle entrait sans prévenir dans vos foyers. Les quelques yōkais qui firent irruption au chevet de Sadame incarnaient pleinement la menace qui guettait depuis voilà quelques jours. Une brutalité inhumaine. Aucune considération pour les civils et autres innocents. Mais surtout, un parfum d'insécurité qui planait au plus profond de la cité. Car après tout, même loin des théâtres d'affrontement, même munis de toutes vos précautions, l'ennemi se jouait de toutes ces considérations. Voilà que trois, et bientôt davantage, de ces carnassiers se ruaient vers vous, toutes dents pointées vers vous pour vous dévorer.

Mais dans leur course sauvage vers l'appel de la chair, ces créatures connurent une féroce opposition de votre part. Après avoir parachevé de détruire l'ultime frontière entre vous et l'extérieur incertain, voilà qu'ils bondissaient sur vous, mais s'écrasèrent sur vos défenses. Les premiers furent repoussés par vos assauts, bientôt enjoints par le reste du groupe, attisés par les grognements des éclaireurs. En cet instant, vos réflexes furent bons, comme si l'apparition soudaine de ces monstres avait élevé vos sens dans une autre dimension gouvernée par l'urgence. Seto put en faire la vive expérience. Sa gorge fut prise pour cible, mais la paire de mâchoires acérées rencontra le chemin du sabre de Shinjirō. L'Uzumaki fit face à une gueule béante cernée de canines à la sinistre lueur cobalt, se jetant dans un vide absolu. Pas même la lumière semblait fuir cet horizon démoniaque, qui fut l'instant d'après projeté en arrière contre un des restes du mur précédemment dévoré.

Si tôt la meute entreprit de riposter, elle fut accueillie par une pluie de fer et d'encre. Les trois premiers yōkais furent transpercés, et leur rugissement surnaturel ne fit que s'intensifier dans la douleur. Quatre autres les enjoignirent, mais subirent un sort similaire sous vous coups, maintenant de concert avec ceux de Seto. Dehors, la lutte se poursuivait. Et si, peut-être au fond de vous, vous aviez l'impression que votre situation paraissait démesurément inégale au regard du sort de vos comparses, par-delà les murs fébriles de cet hôpital, l'ampleur des évènements vous maintenait en permanence aux côtés du péril subi par les vôtres. Entre chaque échange de coup, vous pouviez sentir le ciel et la terre gronder chaotiquement, parfois accompagnée d'une brise au curieux relent mêlé d'ozone, de fumée et de poussière. Homura convulsait par l'entremise de l'Alliance, et c'était comme si à chacune de vos attaques, le sol manquait de se dérober sous vos pieds.

« Genbu 4. Seiryu 30. Byakko 9. Suzaku -6. »

Ils n'étaient plus que trois yōkais. Par-delà la cloison éventrée, ils vous toisaient, jaugeant à la fois vos crocs et griffes que l'état de délabrement des leurs. A défaut de sang, leurs congénères se décomposaient en une sorte de cendre sombre, avant de se disloquer comme des amas charbonneux. La meute amoindrie progressa à votre encontre à pas feutrés, et leur grognement affaibli fut étouffé de plus belle par le fracas des batailles au dehors.

Pourtant, lorsque le plafond trembla, il ne faisait aucun doute que la menace qui suivrait vous était destinés.

En comparaison avec l'agression précédente, l'apparition soudaine de la meute de crocs tenait presque d'une visite de courtoisie. Le choc fut immédiat, massif. On eut dit une chute de météorite ayant le malheur de vous atteindre par-dessus vos têtes. Poussières et débris tombèrent à la dérive, sans jamais toutefois perturber le sommeil profond de Sadame. Du dessus émergea aussitôt la nouvelle menace, qui une fois encore avait échappé au dispositif de surveillance avancé de Hanabi, jusqu'au moment décisif. L'attention permanente de Seto ne fit que seconder la réaction de Hanabi d'un cheveu, suivi enfin par l'instinct aiguisé de Shinjirō, tant l'impact fut brusque. Car lorsque cette gueule désormais familière, mais ici si disproportionnée, se déploya au-dessus de vous, tous les voyants mis en place par la maîtresse de l'encre virèrent au rouge.



La créature, bien plus imposante que ses congénères, poussa un terrible hurlement qui, dans son intensité, projeta quelques poussières et débris supplémentaires dans une ébauche de tempête, à la mesure de la dangerosité de la bête. Les trois yōkais se sentirent gargarisés par ce renfort bienvenu et bondirent à leur tour en votre direction. Le colosse, quant à lui, se fraya un chemin à coups de griffes sombres comme l'obsidienne, quitte à vous alléger d'un poids sur vos épaules, avant de laisser la gravité l'accompagner jusqu'à vous.   


Voilà que le danger venait en tout point. L’exiguïté de cette chambre fut réduite en charpie, ouvrant vos perceptions davantage vers l'apocalypse qui régnait en maître sur la cité flamboyante. Pour Hanabi, c'était un festival de signaux d'alerte déclenchés en série par l'ennemi. Des souris assistant trop tard à l'apparition funeste de ces yōkais, à leur créatrice percevant leur essence néfaste. Bientôt, ce fut au tour du sceau d'être piétiné avec fracas par ce nouvel ennemi. Tout autour de Hanabi, la confusion régnait en de multiples manifestations, et ces sens conventionnels ne purent que supporter cette triste conclusion.

Et dans cette danse folle du chaos, se manifesta enfin l'écho du néant. Un soubresaut silencieux, imperceptible au prime abord. Car son expression n'appartenait pas au domaine des réalités. Il était la distorsion même de cette réalité. Dans l'interstice entre le mur et le lit du jinchuriki, il se manifesta. C'était un écran. Une sorte de voile flou. Un mirage réel qui déformait l'espace bidimensionnel dans lequel il prenait place. Lorsque le rideau se leva, il apparut. Dans la fureur et le fracas, il évoluait dans l'interstice avec la quiétude de la nuit. Une silhouette macabre se dessina par-delà le Voile. Difforme dans un premier temps, elle confirma sa monstruosité tandis qu'une main famélique s'accrocha au cadre invisible de cette porte vers l'infini. Une seconde imita sa dextre dominante, révélant de longs bras enrobés dans une toge aux manches amples. Enfin, un visage émergea de la surface du Voile. Il n'avait rien des yōkais qui précédèrent sa venue. Pourtant, son faciès était repoussant. Deux billes cérulescentes semblaient incrustées sur cette peau cireuse et vous scrutaient par-delà le Voile. C'était un visage de poupée de porcelaine figé dans le temps, mû par une inexpressivité dont l'inertie n'avait d'égale que l'importance de la terrible quête qui lui fut confiée : dérober au nez et à la barbe d'une nation entière leur plus précieux patient.

Wasuka
???

Ses doigts se liaient et se déliaient à un rythme indécent comme s'il jouait d'un instrument de musique dans le vide. Ses phalanges s'articulaient avec la rigidité d'un pantin, et pourtant Wasuka était tout à fait vivant. Ses inquiétantes pupilles s'agitaient dans tous les sens, et il vous considéra au même titre que chaque parcelle d'espace qui composait son environnement proche. Mais son attention fut en réalité toute portée vers sa cible. L'étrange personnage enjamba la frontière invisible qui le séparait du sol de l'hôpital pour prendre appui, sa grande stature contrastant avec la maigre ouverture qui le conduisit ici. Ce fut là sa seule et unique erreur. Une variable qui avait échappé à ses plans. En foulant ce sol poussiéreux, la figure filiforme déclencha l'ultime piège de Hanabi, donnant enfin un avantage sur celui qui se jouait des distances. Mais cet avantage serait de courte durée ; car tout juste Hanabi pourrait se rendre compte de la supercherie dimensionnelle que déjà Wasuka agripperait la manche de Sadame pour l'attirer à lui et l'emporter dans le Voile. Cette perception salvatrice précéderait un frisson partant du fourreau de Susanoo-no-Mikoto, et se propageant jusqu'à l'échine de son porteur, annonciateur de l'arrivée de l'envoyé de l'Alliance.

Spoiler:

Matsurika Hanabi
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyMar 6 Aoû - 10:37

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Matsurika HanabiChûnin 中忍 de rang A

Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital
Les différents assauts de l’équipe chargée de la protection de l’hôte du Démon Renard avaient fait mouche, réduisant une grande partie des assaillants. Sur la petite dizaine, seulement trois réussirent à survivre. Il serait aisé de s’en débarrasser mais que faire ensuite ? Les Yokai aux gueules béantes avaient surgit du néant. Aucune cible et aucun passage n’était remarquable et cette situation les laissait dans une situation des plus inconfortables. Le bâtiment était il compromis ? L’idée de bouger le corps comateux de l’Uzumaki s’immisça dans son esprit avant qu’elle ne balaye rapidement l’idée, ils n’avaient aucun plan de secours, aucun autre abri face à la tempête de chakra qui s’abattait à l’extérieur.

Une fois n’est pas coutume, c’est toujours plongée dans ses pensées qu’elle fut prise à nouveau par surprise par l’apparition de l’énorme monstruosité à la peau noire et aux crocs d’ivoire au dessus d’eux. Son apparition eut pour effet de signaler sa position à la Tatouée avant même que ses yeux ne se relèvent. La bête était bien plus grosse que celles affrontées précédemment et son apparition eut pour effet d’exciter les trois petites bestioles restantes, certainement l’apparition de leur version colossale les fit s’imaginer vainqueurs.

Le colosse aux dents pointues s’ébroua, brisant pilier et mur a l’aide de ses larges griffes, propulsant de nombreux débris dans leur direction tandis que les trois Yokai survivants se jetèrent à leur tour sur le petit groupe. Le sceau de détection se mit aussitôt à réagir, n’oyant davantage s’il en fallait les sens de la traqueuse sous les informations. En quelques fractions de seconde, elle établit un ordre de priorité, mettant de côté le mystère des origines de ces monstres. Ils n’avaient qu’une mission, qu’une raison d’exister à ce moment: protéger Sadame Uzumaki.

Ses doigts se mirent à danser au rythme des explosions, craquements et destructions qui se manifestaient aussi bien à l’extérieur des murs qu’au sein même de la petite pièce exiguë de l’hôpital. Le combat contre l’Alliance se menait sur tout les fronts et chaque shinobi présent dans la capitale luttait pour sa vie et la pérennité du Shogunat. Le dernier mûdras effectué, celui de la grue, une grande grue d’encre se matérialisa depuis le corps de l’Horishi, rappelant probablement à Seto les grands oiseaux de son île natale. Le colossal volatile d’encre se mit en opposition à la folie destructrice des petits Yokai, protégeant le petit groupe de leurs assauts. Elle laissa le soin de se charger du gros Yokai en fureur au reste de l’unité, Seto, Matamune et Shinjiro étaient tous plus que capable de gérer cette menace et elle savait qu’elle ne saurait tout faire, individuellement elle était faible mais en équipe, avec la confiance dans la force et l’analyse de ses alliés, elle les savait de taille à affronter la plupart des menaces qui se présenteraient à eux.

Mais alors qu’elle envisager sa prochaine action, son sceau réagit à nouveau à l’arrivée d’une nouvelle créature. Enfin, c’est ce qu’elle avait cru d’abord avant de s’apercevoir que l’étrange entité était humaine. D’un mystérieux pouvoir, elle avait réussi à apparaître au plus près de Sadame, pointant une main d’une maigreur de cadavre vers le Jinchûriki afin de le voler au nez et à la barbe du Shogunat. Était-il l’invocateur des Yokai ? Elle ne pouvait l’affirmer mais il représentait le danger le plus important pour le petit groupe tant son apparition soudaine les pris au dépourvu. Ses doigts se remirent aussitôt à danser tandis que la suite de ses actions se formaient dans son esprit.

Les créations d’encre qu’elle avait généré un peu plus tôt pour épier l’ensemble de l’hôpital se délitèrent, ne laissant que d’étranges flaques d’encre dans tout le bâtiment. Leur utilité c’était montré bien trop limité face à cet ennemi qui semblait pouvoir apparaître et disparaître à sa guise, seul son sceau de territoire lui avait permis de remarquer son apparition, et, au vu de la tournure des événements, quelques économies de chakra ne serait pas de trop.

Enfin, ses doigts finissant leur ballet, plusieurs crapauds aux silhouette vaguement humaine et voletant à quelques centimètres du sol grâce à leurs petites ailes surgirent des tatouages de la Tatouée. Aussitôt, ils emplirent l’espace et tous visèrent d’un déroulement rapide de leurs langues le nouvel arrivant, cherchant à l’immobiliser complètement en saisissant chacun de ses membres dans leur organe extensible.

Ses chimères volantes à peine en action qu’elle se mit à nouveau à exécuter plusieurs mudras, libérant l’encre bleue phosphorescente qu’elle avait obtenue lors de sa découverte de l’Abysse d’Heremar et qui recouvrait le haut de son corps en une énorme gerbe d’encre qui, avec urgence, prit la forme d’un tsunami de tentacules d’encre qui vint s’abattre dans toute la pièce, saisissant et immobilisant par des contractions nerveuses toutes les entités et l’individu menaçant présents.

« Maintenant ! » Hurla-t-elle en direction de ses coéquipiers, leur laissant la lourde tâche de protéger l’hôte de bijuu et mettre fin aux existences qui les menaçaient tandis que dans un effort elle s’essayait à maintenir l’ensemble des cibles dans leur étau d’encre bleu.

Spoiler:



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Ryokyaku Shinjirō
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyMar 6 Aoû - 15:36

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Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital

Ses sens furent alertes. Le chakra qui circulait dans son corps alimentait constamment son esprit et tentait de lui faire appréhender ce qui ne lui était pas encore visible, pas encore détectable. Son corps tentait d'être vif en suivant les signaux que lui envoyaient ses neurones, il tenta de percevoir ce qu'Hanabi ne parvenait visiblement à capter malgré tous les efforts qu'elle mettait dans les techniques de détection. Il ne comprenait pas. Il y avait ce flou qui résidait dans sa tête : elle était toute aussi prompte que le groupe à l'idée de se défendre et de protéger Sadame, mais jamais n'avait-elle prévenu ses camarades sur ce qui arrivait.

Alors son premier réflexe fut de regarder ses yeux. Il voulait voir la peur ou la surprise dans ceux-ci, des mots qui n'existaient pas dans sa bouche et qui pouvaient révéler sa réelle appartenance. Il tenta d'y trouver peut-être des timbres rassurants, des choses qui lui feraient comprendre qu'elle était bien de leur côté. Et bien qu'évidemment il ne put en tirer des conclusions parfaites, c'était sûrement la brutalité de la situation qui ne lui laissa pas le choix. Même si elle devait les trahir, elle ne le dévoilait pas tout de suite, et ils profiteraient ainsi pour le moment de sa coopération pour agir.

Ses lames percutèrent avec violence les griffes et les crocs de ceux qui s'étaient élancés contre lui. Accompagné de la kunoichi qu'il devançait – par rapport à leur position –, il la laissa entièrement contre-attaquer et lui laisser l'opportunité de l'offensive ; tout fut rapidement plus clair, car il ne fallut que quelques longues secondes pour que le nombre d'attaquants ne soit drastiquement diminué. De dix bêtes il n'en resta plus que trois, il ne fallut malheureusement que quelques instants supplémentaires pour que le plafond, cette fois, ne soit secoué à son tour.

« Je... là-haut ! »

Les tremblements se firent ressentir. Une grande et violente secousse avait suffit à amorcer la prochaine attaque de leur adversaire. Une chute rude qui avait causé quelques effondrements, que le revers de main du Ryokyaku déposé au-dessus de ses yeux lui permit de ne pas se voir aveuglé par la poussière et les débris. Elle hurla également, d'une voix si rauque et puissante que l'hôpital chavira encore une fois.

La moue du Voyageur se crispa, visiblement embêté par la spontanéité des techniques envoyées. C'était comme si elles étaient invoquées au fur et à mesure par un shinobi qui avait déjà auparavant déposé des sceaux spécifiques.

Mais il se reprit directement en voyant les petits monstres se galvaniser suite à l'appel de la plus grosse bête. Tous attaquèrent en même temps, dans une synchronisation qui le laissèrent dubitatif. Il n'avait que deux sabres, ne pouvait être qu'à un endroit à la fois et surtout, il ne pouvait se défendre de partout.

« Hanabi, Matamune-kun, Seto ! Couvrez mes arrières ! Je vais m'occuper du gros au-dessus ! »

Il empoigna fermement ses deux sabres et une nouvelle fois, il partit en direction de la bête. Face à sa férocité, il fit rencontrer ses deux lames avec ses griffes et ses énormes pattes et ce fut avec toute la fougue qu'il pouvait concentrer et réunir qu'il se confronta à cette immense et féroce bête. Ses bras furent repoussés par toute la force que le Yokai pouvait mettre, ce qui démontrait une puissance physique plus importante que la sienne, alors après s'être attelé à se protéger lui ainsi que ses alliés, il effectua un petit saut en arrière et se prépara à la suite. Mais ce fut sans compter...

« ... DERRIÈRE ! SADAME ! »

Il venait de remarquer l'apparition soudaine de cette silhouette, provenant de cet étrange portail. Cela lui fit penser à Monpi, le Yokai qu'avait utilisé le Magicien afin de faire apparaître des Yokai qu'il stockait, mais il se décida à ne pas prolonger les réflexions plus que ça, le temps ne lui permettant pas. Hanabi venait d'offrir une porte non négligeable avec sa technique d'immobilisation, il allait pouvoir en profiter. Concentrant son chakra dans la plante de ses pieds, il effectua alors une grande ruée avec une grande vitesse en direction de l'inconnu. Sabres en main, bien décidé à l'empêcher de récupérer Sadame si cela signifiait le priver de ses membres supérieurs, il envoya ses deux lames valser sur ses bras alors qu'il les tendit pour récupérer l'Uzumaki.


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À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyDim 11 Aoû - 7:13

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Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital

Une certaine alchimie était entrain de naître entre nous, le genre d’entente qui nous souderaient dans le sang, la sueur et les épreuves toutes plus bizarres les unes que les autres. Les deux sempais de notre unité, les deux piliers si j’osais parler ainsi en cet instant, avait fait un boulot monstrueux, à nous –seto et moi-même, de nous assurer que les finitions permettraient d’emplir le cahier des charges du monstrueux adversaire qui apparut d’abord par le toit de l’hôpital. Un cri à glacer le sang, une gueule à faire pâlir n’importe quelle Shinobi et pourtant … Ce fut d’abords Hanabi et Shinjiro qui s’illustrèrent en bloquant tout ce monde étrange et soudain qui s’était imposé à nous. L’espèce de bouche monstrueuse apparut par le toit et ses griffes plantèrent le décor  apocalyptique qui semblait régner sur tout le Shogunat en cet instant. L’alliance attaquait de toutes ses forces, du moins je l’espérais, dans un va tout qu’il nous fallait repousser à tout prix.

Hors de question de perdre Sadame. Le moindre je pouvais faire, c’était me débarrasser des rejetons du maître des yokais, pour couvrir tout le monde, je fis danser ma lame dans un ballet appris par cœur, sans aucune hésitation, sans aucune pitié, sans aucune arrière pensée. Ils étaient des ennemis redoutable, mais j’espérais que mes katas, tiré d’un samouraï talentueux et affinés au court du temps, serait suffisant pour éliminer les horreurs coincés par Hanabi, je me concentrai là-dessus pour le moment, essayant d’achever les trois par trois mouvements de tailles, de revers et d'estoc, suivis d’un mouvement du haut vers le bas, de quoi éventrer les moins rudes de nos adversaire.  

Ce fut le moment ou les sens de Shinjiro virent le danger avant moi. Bien sûr, je n’étais pas aussi affuté que lui, et je n’avais pas la possibilité de faire autre chose que de jouer mon va tout. Pas sur l’être étrange qui essayait de nous enlever notre cible, mais bel et bien sur la bouche remplie de crocs et les pattes de griffes que ce que j’identifiais maintenant comme un camarade, un frère de fer, avait brillamment repoussé.
Je pianotais des signes incantatoires en me présentant en dessous de l’énorme créature, et tandis que mon chakra disparaissait, trois lances de chakra orangé, qui semblait être des épées car constituées d’une garde précaire, comme un semblant de croix, apparurent au dessus de moi, et dans une direction décidé à l’avance, partirent à la rencontre de la bête cauchemardesque, une première partie en direction de sa bouche, les deux autres, dans une trajectoires évasées, plantèrent les pattes griffeuse à la pierre du bâtiment, ce qui, je l’espérait, terminerait de la clouer sur place et laisserait une occasion à la manieuse d’encre et au sabreur de s’occuper de la réelle menace qui essayait de nous voler notre Kyuubi.

J’espérais ne pas avoir déçu, ni n’avoir faillit dans ma mission.

Protéger Sadame, protéger mon équipe, faire honneur à mon maître et au shogunat.


résumé:





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Uzumaki Seto
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyLun 12 Aoû - 14:45

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Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital

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Seto avait gardé les flancs de Sadame comme une sentinelle ; un gardien qui n'avait trouvé d'autre but auquel se rattacher ou sur lequel crisper la main de son épée. Elle avait observé ces créatures s'amonceler les unes sur les autres pour former, pour celles qui n'avaient point été occises, d'autres plus grandes encore. Trois demeuraient, trois nouvelles s'étaient ajoutées à leur nombre – plus larges et téméraires que ce que les premières avaient laissées soupçonner. La jeune femme connaissait son rôle – garder l'homme inconscient qui partageait son sang qu'importe les heurts, demeurer au plus près de celui qui ne pouvait se défendre pour incarner son vigile, sans laisser son regard se détourner de sa forme condamnée au repos. Les marques de l'éreintement se lisaient comme le récit d'un livre sur son visage, dont les traits soupiraient des douleurs que tous ne pouvaient que supposer.
La mâchoire de Seto s'était serrée à cette pensée, son corps tétanisé par les coups qui s'échangeaient devant elle. Le crissement de la lame de Shinjirō retentit à nouveau pour condamner l'un de leurs assauts, celle de Matamune pour décimer les derniers, l'encre d'Hanabi pour sceller leurs mouvements comme les pensées insidieuses qui leur avaient été ordonnées. Seto n'avait pas bougé, ses poings serrés par l'appréhension lorsque ses yeux avisèrent l'ombre de la peintre ; elle ne doutait pas de ses intentions, pour l'avoir observée sur les berges du Pays dont elles partageaient la naissance. Leur présence ne lui étaient pas parvenues pour une raison qu'elle ignorait – mais la jeune femme était certaine qu'elle n'était ni celle de la duplicité, ni de la trahison. Et sa voix le lui confirma, lorsque la peinturlurée se retourna vers Shinjirō pour bafouiller quelques mots qui sauraient l'exempter.

Mais lorsqu'un frisson épousa son échine, Seto releva son regard du corps immobile de l'hôte du Renard pour aviser les courbes d'un portail fendant la sylve et l'acier pour traverser les obstacles qu'ils s'étaient efforcés d'ériger – murs, hauteur, qu'importe leurs noms lorsqu'ils étaient ainsi aussi aisément bafoués. Sa chair était pâle, aussi blanche que ses cheveux, ses lèvres celles d'un macchabé, peintes d'une nuance violine. Elle vit son attention s'échouer sur Sadame ; et tandis que les cris de ses comparses résonnaient dans son ombre, peinant à réagir aussi férocement qu'elle aurait pu le faire, aussi proche qu'elle l'était, ses poings fusèrent sur son corps, portés par l'instinct qui résonnait au creux de son être. Ses membres furent fardés d'une brume épousant les attraits de la vapeur tandis qu’ils s’écrasaient sur son ombre ; celle de l'arme de Shinjirō non loin derrière les premiers qu'elle avait porté.

Il ne pouvait pas le toucher. Encore moins l'emmener. Que ce soit sous ses yeux ou ceux d'un autre, elle lui refusait ce destin qu'il avait déjà bien trop de fois enduré, en payant une dette qu'elle avait trop longtemps regrettée.

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À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyMer 14 Aoû - 0:13

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Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital

Que voyaient ces yeux fantomatiques surgissant du Voile ? Que contemplaient ces lugubres orbes cyans dans l’œil du cyclone, matérialisé par cette chambre en ruines au beau milieu d'un village en proie à un bien pire sort ? Si tôt émergé d'un néant virtuel, voilà que la silhouette s'en prenait à l'existence la plus précieuse aux yeux des nombreux soldats de la Flamme. Et pour accomplir ce triste dessein, l'individu s'exposait à une périlleuse situation. Dans l’exiguïté de cette chambre ravagée, il se tenait sans un bruit devant quatre représentants de Homura, sa maigre présence occultée par la menace de ses comparses monstrueux, comme autant d'ombres dévorant la faible lueur d'une fine bougie. Alors, dans ce guêpier géant, que voyait-il ?

De la rétine au cerveau, sa vision se perdait en une matrice complexe de symboles et de chiffres. A son égard, vous, les yōkais, tout son environnement, n'était qu'une suite de chiffres complexes, que son esprit décryptait au gré du chakra. Un univers de vecteurs, d'équations flottantes doucement autour de lui. Une harmonie mathématique qui échappait à la perception d'un humain normalement conçu. Au rythme de ses doigts, il calculait. Il composait sur son soroban invisible une partition arithmétique gouvernée par son chakra qui retranscrivait chacun de vos faits et gestes en données. Vos existences, en tant qu'obstacle à la capture de Sadame, furent converties en une longue suite de chiffres qui s'écoulait dans sa conscience pareillement à une mélodie froide et impersonnelle.

Il n'y avait pas de menace. Seulement des aléas.
Pas de crainte, seulement des réactions corporelles à corriger par la force de l'esprit.
En somme, votre attaque n'était qu'un problème à plusieurs inconnues à résoudre pour l'envoyé de l'Alliance.

Tandis que votre chakra bouillonnait pour l'éliminer, ses yeux scrutèrent les alentours, sa tête s'agitant comme un insecte volant en chasse. Il apposait une main sur le corps inerte de Sadame, de l'autre, de l'autre il fit apparaître une nouvelle manifestation du Voile sous ses pieds. Le maillage spatio-temporel retranscrit par les lattes du parquet se distordit, se contracta, se voila, avant que la gravité ne fasse son office. Les premières lucioles amphibiennes étirèrent leur langue pétroleuse, et des comètes vaporeuses fusèrent dans l'espace de l'hôpital. Bientôt, Shinjirō tirerait le fer pour pourfendre l'envahisseur, mais il serait déjà trop tard ; Wasuka ressentait vos tenketsus comme s'il lisait un plateau de go à trois dimensions. Ce dernier fut englouti par un portail invisible, et disparut aux côtés de Sadame.

Néanmoins, malgré l'intellect démoniaque de l'érudit en toge, ses capacités d'analyse avaient atteint une limite physique. Car l'instant d'après, l'homme au visage cireux et son nouveau camarade atterrirent juste au-dessus à quelques pas du yōkai immense qui se débattait avec les tentacules d'encre de Hanabi. Malgré la préparation qui précéda l'invasion de Homura, le sceau de Hanabi n'avait pas fait partie des calculs de Wasuka. Ce qui causa une perturbation dans ses plans. Une faille, aussi infime soit-elle, qui l'avait conduit à se présenter dans le guêpier de plein jour. Au lieu de vous cueillir au beau milieu de la nuit, plongé dans la torpeur et les ombres garnies de crocs qui précédèrent son arrivée. En catastrophe, et par l'entremise de sa technique de perception algébrique, il fut contraint de fuir non loin de là in extremis, au lieu de regagner le réconfort des grandes distances.

De la même manière, lorsque le Voile se fit une place parmi les géodésiques qui s'écoulaient sur le toit de l'hôpital, Wasuka n'arriva pas avec la seule compagnie de Sadame. Là, s'écroulant au sol en compagnie de l'Uzumaki inconscient, il emmena dans son escarcelle quelques unes des projections de vapeur qui sifflèrent dans l'air. Certaines s'écrasèrent sur son dos, son épaule et sa hanche. Dans le même temps, il luttait contre les entraves qui commençaient à agripper son corps à travers le Voile. L'étreinte fut vive, ceignant des membres malingres et fragiles qui ne manqueraient pas de se briser au fil du temps. Wasuka désactiva derechef le portail, déchirant en deux les langues d'encre qui le clouaient au sol. Il avait échappé d'un cheveu au sabre de l'épéiste, mais la vapeur brûlait sa chair. Une vive douleur s'empara de lui, qui s'extériorisa en un cri glaçant.

Ce n'était pas l'expression d'un homme chétif en proie à quelque jutsu qui dépassait sa condition. Uniquement une réponse mécanique à un stimuli physiologique incontrôlable. Pour endiguer la souffrance, il se contenta de psalmodier quelques mots inintelligibles pour détourner son attention, et progressivement rediriger sa conscience sur de plus augustes desseins. Une sorte de protocole à la croisée entre prière et algorithme psychosomatique. Sa chair était faillible ; mais son esprit profondément cartésien céderait à l'injonction d'une logique ineffable. Aussi précis étaient ses calculs, il avait beau connaître les trajectoires de toute chose, son corps frêle le limitait dans sa capacité à déjouer ces mêmes trajectoires. Sa peau, virant d'un blanc laiteux à un rouge sombre, en fit la douloureuse expérience.

A ses côtés, l'immense yōkai brisa ses entraves au moyen d'un hurlement plus puissant que précédemment. Épuisé, il essaya tant bien que mal de se soustraire aux trois épieux projetés par sa proie. Quand bien même son corps avait réagi, les javelots d'énergie trouvèrent le chemin de sa chair charbonneuse, malgré le choc entre l'une d'entre elles et ses longues griffes qui dévia le projectile en l'air. La créature s'effondra sous vos têtes dans un nuage épais d'obsidienne poudreuse en lieu et place de son sang. Ses trois comparses de plus faible envergure connurent un châtiment analogue, et dès lors, Wasuka se retrouva seul face à vous.

Il fallait agir vite. L'énigmatique personnage adressa un unique jet d’œil vers les enceintes fumantes de la cité. Il hocha la tête à l'égard de ses camarades, puis se remit activement au travail. Le souffle court, Wasuka examina avec parcimonie ses réserves de chakra. Il devait repartir d'ici, quoiqu'il en coûte. Pour cette raison, il fut contraint de cesser de jouer avec les suites numériques qu'étaient ses adversaires, pour trouver les coordonnées du retour à travers le Voile. Cela prendrait du temps. Il connaissait la contrainte qui pesait sur les grandes distances rapprochées par le Voile.

Pour cette raison, il initia un assaut de grande ampleur destiné à leur donner le temps nécessaire à incanter le chemin du retour. De multiples portails surgirent sur vos flancs. Wasuka agitait chacune de ses mains sur ces bouliers aériens pour rééquilibrer les équations. D'intempestifs croassements annoncèrent la menace, avant que ne pleuve sur vous une nuée de corbeaux aux yeux surnuméraires. Souvent trois. Parfois plus, à des endroits aléatoires qui accentuaient leur nature démoniaque. Mais il fallait un oeil bien avisé pour s'en rendre compte dans ce raz de marée aviaire. Tant leur vélocité égalait de violentes rafales infernales. Les monstres ailés rejoignirent promptement l'imposant goliath aux crocs de cobalt pour vous nuire par leurs griffes et leurs becs, profitant de la promiscuité du lieu pour accentuer leur dangerosité. A leur allure, leurs ailes semblaient d'acier. Une véritable tempête de plumes noires sévissait. Au point de déborder dans le couloir, lacérer les dernières parois qui constituaient la pièce et vous exposer toujours plus à l'apocalypse grondant à travers la ville.

« Kimon. »

D'autres portails, situés là où reposait autrefois le plafond de la pièce, ne virent aucune créature surgir d'enfers cauchemardesques. A la place de ces ténèbres ailées, par-delà le Voile se dessinait la courbure lumineuse d'un astre familier, dupliqué à l'envie par le calculateur dément. La machine humaine vous offrait une vue insupportable : celle d'un soleil multiplié à l'envie, et dont les rayons vous assaillaient par-delà les frontières dimensionnelles du Voile pour brûler vos yeux. Ombres et lumières dansaient tout autour de vous pour vous éprouver, tant dans vos chairs qu'à travers vos rétines.

« Tentō. »

Dans la même foulée, le massif yōkai qui s'était écrasé en votre compagnie en profiterait pour déployer ses rangées de crocs sur l'un d'entre vous afin de l'engloutir dans le néant de ses entrailles tout en balançant ses griffes de manière désordonnée. Bientôt, la chambre qui accueillit Sadame ne serait plus qu'un tas de confettis de bois et de pierre rejoignant les cendres et la fumée suspendues dans l'air de Homura.


Agonisante, la bête tenta d'emporter avec elle quiconque serait sur son chemin. Wasuka, lui, essaya de tirer quelques mètres en arrière son précieux colis tout en préparant sa retraite. Son esprit retourna à l'analyse sibylline des vecteurs et formules qui flottaient dans cet espace tridimensionnel et le séparaient de l'Alliance. Celle-là même qui avait fait reposer sur ses épaules une lourde responsabilité. Mais cela encore, il s'en fichait : ce n'était qu'une énième équation qui lui fut gracieusement donnée à résoudre.

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Matsurika Hanabi
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptySam 17 Aoû - 11:23

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Matsurika HanabiChûnin 中忍 de rang A

Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital
Le goût de la poussière et de la défaite lui emplissait la bouche, au milieu du chaos qui se prolongeait depuis quelques minutes et qui tirait de chaque intervenant le maximum de ses capacités dans ce jeu d’action-réaction qui c’était mis en place entre les protecteurs de l’Uzumaki et l’envoyé de l’alliance, la Tatouée ne put qu’observer, stupéfaite, l’étrange créature aux formes humaines se défaire d’une grande partie de leurs jutsus et endurer le reste, sa main atteignant finalement sa cible endormie et disparaître en quelques instants. Ils avaient échoués à sauver Sadame malgré leur nombre et l’implication que chacun avait mit à la tâche, au péril de leurs propres vies, mais cela n’avait pas suffit. Son visage voulait se lever en direction du ciel pour hurler sa rage et son désespoir mais même cela lui était refusé par les rayons lumineux insoutenables que le cadavre teleporteur avait invoqué.

« Merde. Merde et merde ! » Pesta-t-elle, voyant ses efforts pour maintenir la balance des pouvoirs entre l’Alliance et le Shogunat échoués. Pour qui se prenait-elle ? Elle n’était qu’une simple artiste après tout, que pouvait elle faire face à la puissance d’une organisation qui n’avait aucune peur à affronter le plus puissant état du Yûsei.

Ses doigts s’agitèrent pour faire émerger avec grâce un énorme lotus d’encre qui vint l’entourer, elle et ses coéquipiers, et les protéger de l’apparition soudaine de nombreux volatiles semblables à des corbeaux. Son corps réagissait tandis que son esprit cherchait encore une ultime possibilité de sauver l’hôte du Démon Renard. Et là elle ressentit la présence de leur ennemi grâce à son sceau qui emplissait les lieux, couvrant entièrement le bâtiment.  Il était sur le toit. Certainement touché, il n’avait vraisemblablement réussi à s’exfiltrer totalement de l’hôpital.

« Au dessus ! Il est sur le toit ! S’exclama-t-elle, ses yeux lorgnant ses bras dont l’encre ne semblait cesser de s’écouler depuis le début de leur affrontement, s’arrêtant un court instant sur l’encre bleu phosphorescent qu’elle avait hérité de son voyage au sein de l’Abysse d’Heremar. Elle n’était pas inutile. Aucun d’eux ne l’était. Certes, son pouvoir paraissait bien futile face aux incroyables capacités de leurs opposants. Cependant, même elle, une simple artiste aux grands rêves pouvait être ce simple caillou qui viendrait faire dérailler cette machine infernale qu’était l’Alliance, et si sa seule présence ne saurait être suffisante, ses coéquipiers étaient tout aussi investis qu’elle.

Son dôme floral les protégeant tout autant des corbeaux que tamisant l’intense clarté des mini soleils, elle s’avisa de ses partenaires qui se jetèrent au devant du yokai géant, contrant son ultime acte de violence avant de s’écrouler.

« Désolé on n’a pas le temps pour ça ! » Murmura-t-elle en direction de la monstruosité qui s’effondrait.

De quelques mudras, elle invoqua habilement un sceau au cœur de la paume de sa sénestre qu’elle dirigea en direction du monstre. Un instant plus tard, un certain nombre de tentacules rosâtres en sorties et se saisirent du bestiaux avant de le tirer à l’intérieur du sceau, mettant un terme à ses rugissements et ses débats. Il avait disparu, absorber par le tatouage de l’Artiste.

Ce court moment suffit à Shinjiro pour générer de son encre de jais un grand oiseau, les invitants a monter dessus afin de rejoindre leur ennemi. Ils devaient faire vite afin de s’offrirent une ultime résistance à l’enlèvement du si précieux Sadame. Elle sauta donc lestement sur le volatile en compagnie du reste du groupe et se dirigèrent aussitôt en direction du toit tandis que ses doigts se mirent aussitôt en mouvement, se plongeant à nouveau dans un ballet de mûdras.

Lorsqu’ils furent en vue de leur cible, elle libéra de ses bras un grand nombre de papillons d’encre multicolores qui, tel un nuage, s’amoncelèrent autour l’ennemi, plongeant le toit dans une grande cacophonie. Ses doigts ne s’arrêtèrent pas pour autant et, aussitôt que le nuage de papillon commença à remplir son objectif de déstabiliser l’ennemi, brouillant sa vue et ses mouvements, elle libéra un nouveau nuage de papillons similaire au précédent à l’exception que celui ci s’envola prestement vers leur cible non pas pour l’entraver mais pour le perforer en tout sens. Elle sentait son chakra l’abandonner de manière dangereuse mais elle ne pouvait y prêter plus d’attention, pas quand le futur du Shogunat, voir du Yûsei, se jouer sous ses yeux.

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Ryokyaku Shinjirō
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyLun 19 Aoû - 23:35

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Ryokyaku ShinjirōChûnin 中忍 de rang B+

Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital
Il vit l'humanoïde ouvrir son portail et le traverser avec tant d'aisance ; que ce soit dans l'espace ou dans les airs, dans cette poigne qui vint se refermer sur celle de l'Uzumaki malgré toutes les précautions qu'ils avaient prises, Shinjirō réalisa la compétence de celui qui avait été missionné ici. Tout avait été orchestré avec un soin et une vigilance remarquable, la manière avec laquelle les corps s'étaient dérobés sous ses propres lames lui donnaient le sentiment d'être piégé dans une matrice qu'il manipulait complètement, à souhait. Son coup fut alors vain. Ses deux sabres coupèrent le vide et il reprit un appui certain sur le sol afin de se rééquilibrer tout en l'arrêtant.

Il regarda autour de lui. Son cerveau se perdit dans tout ce qu'il avait à penser alors même que l'adversaire disparaissait de nouveau, le Jinchuuriki entre ses mains. Ses mâchoires se crispèrent, ses poignes aussi sur ses deux lames, puis il s'empêcha de les ranger à nouveau dans leur fourreau alors que la situation évoluait. Il vit les portails se créer et se rapprocha rapidement de ses camarades. Ils devaient, dans une optique plus défensive, rester proches et soudés afin de se protéger mutuellement. Il peina à regarder dans les portails, le soleil en personne le privant de toute vision, mais les quelques bruits ainsi que les quelques silhouettes qu'il parvint à repérer le fit réagir en conséquence.

Ses mains dansèrent, et il invoqua le vent dans tout ce qu'il pouvait faire afin d'envoyer aveuglément des propulsions tout autour du groupe. Il compta sur l'accompagnement d'Hanabi et de ses techniques afin de les protéger autant que possible, alors que les Yokai furent stoppés et repoussés par l'éther qui fut expédié, et reposa toute sa confiance sur ces deux techniques afin de procéder à la suite. Il considéra cette fois le Yokai qui vivait ses derniers instants, celui que les techniques de Matamune avaient condamné à une mort certaine, mais ce fut en voyant sa rage qu'il extirpa à nouveau ses deux lames.

Il les mis devant sa gueule d'abord, afin de l'empêcher de dévorer qui que ce soit. En s'avançant vers lui et en concentrant son chakra dans les muscles de ses bras et mains, et en s'approchant dangereusement de ce qui devait être un vide dans lequel on pouvait tomber, il tint bon, bien décidé à préserver la vie de tous ceux qui se tenaient derrière lui. Sa carcasse tomba, et devant elle de nombreux mouvements de lames et de pommeaux permirent justement d'empêcher quiconque d'être blessé, et que ce fut par sa mâchoire agrandie ou par ses coups de pattes effrénés, tout fut confronté à l'Esprit du Vent et à celui de la Tempête.

« Approchez vous de l'extérieur ! Je vais vous emmener tout en haut de l'hôpital ! »

Lourdement, il fut reculé par la lourdeur des frappes du monstre qu'il était en train d'encaisser. Mais lorsque tout fut achevé, alors que son corps s'effondra sur le sol et que tout le monde fut approché de l'extérieur, il rangea ses sabres et sortit son pinceau ainsi que son parchemin.

Il y dessina des traits bien spécifiques : ceux de Garuda, l'humanoïde ailé qui pouvait transporter toute l'escouade. Il sauta d'ailleurs sur son large dos et tendit la main à Seto afin qu'elle ne le rejoigne, bien que tous furent invités, et lorsque ce fut fait, l'animal prit de la hauteur jusqu'à rejoindre leur ennemi.

« Je m'occupe de maintenir la technique. Attaquez le comme vous le pouvez ! »

Ils pendaient dans les airs sur le dos de sa création, qu'il maintenait d'ailleurs avec son propre chakra. La situation était critique, d'autant plus depuis qu'ils l'avaient perdu... Ils devraient redoubler d'efforts pour récupérer ce trésor d'information.

Uzumaki Sadame ne devait pas s'échapper.



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Uzumaki Seto
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyLun 26 Aoû - 21:06

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Uzumaki SetoGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital

Évènement 2 d'Homura – À charge de revanche, hôpital automne 83, pays du feu – ft. Matsurika Hanabi, Ryokyaku Shinjiro & Maneko Matamune


Les yeux de la jeune femme s'écarquillèrent avec horreur lorsque le corps de Sadame disparut de leur reflet, emporté par le tourbillon d'un portail altérant l'espace, au gré de la volonté d'un inconnu duquel elle s'était efforcée de le protéger. Ses doigts effleurèrent le tissu de son vêtements – sentant, à peine, le poids de leur fuite sur sa peau – avant que l'obsidienne enferme sa forme pour la hisser ailleurs, tandis que sa silhouette, elle, s'effondrait vers le sol ; incapable de frapper ce vers quoi son poing l'avait dirigée. Son attention s'écrasa sur chaque parcelle de cette chambre que l'on avait pourtant érigée dans l'unique but auquel ils venaient d'échouer ; cherchait, avide, une manière de le retrouver, de le traquer pour lui refuser une échappatoire si aisée.

Elle ne trouva que la senestre tendue de Shinjirō, planant dans l'ombre de la peintre et du soldat.

La mâchoire serrée par le poids de sa propre incompétence, deux iris épousant les marées croisèrent ceux du bretteur dont la lame demeurait scellée ; et ce fut tout ce que son être demanda d'elle avant que sa dextre trouve la sienne. Son corps fut hissé sur les revers du nuage qui, déjà, emportait leurs formes au-delà de ces carcans de bois – les guidaient vers l'inconnu qui leur avait dérobé un être plus précieux que tout autre, en ce maigre instant où sa survie importait plus que la leur. Ses pieds trouvèrent le renfort des tuiles lorsque leurs ombres s'échouèrent sur leurs revers, la paume de sa main glissée sur leurs stries ocres, entaillées par endroit – vieillies par le temps ou le passage de l'homme et des yokai à ses flancs.

Seto éleva son attention sur l'arche du ciel, où la silhouette de l'homme se dressait face au soleil ; elle le vit se tenir devant les dédales d'un nouveau de ces portails, bien plus lent à se dessiner sous les courbes de ses doigts. Elle vit l'éclat pourpre des brins de Sadame s'épancher sur son épaule, son corps encore étreint par la torpeur que l'on lui avait si longuement refusé sous la torture et le refus de toute contestation. Les poings de la jeune femme se tétanisèrent sur la terre cuite, son échine taraudée par le fantôme d'une agitation sourde – celle d'un torrent que l'on commandait à quitter son lit après bien trop d'injures, d'agacement qui lui avait longuement été étranger.
Ses pas voulurent l'élancer une nouvelle fois dans sa direction pour le saisir ; mais ce fut à cet instant que ses yeux se révulsèrent sous le poids d'une onde solaire, contraignant ses bras à se hisser devant eux pour les protéger. Elle pouvait sentir la chaleur des rayons grignoter sa peau petit à petit, rougir ses plaies et son épiderme jusqu'à ce qu'il craquèle. Un gémissement s'échappa de ses lèvres, pressé sur ses détours par la douleur qui serpentait dans ses veines – et si ce ne fut pour l'ombrage qu'une centaine papillons venait de déployer au commandement de l'artiste, l'astre se serait sans nul doute nourrit de sa chair jusqu'à la drainer de tout ce qui lui donnait vie. Une goutte roula le long de son visage, suivi d'une seconde – son regard s'écrasa sur les traits de Shinjirō au milieu de cette nuée de lépidoptères, distinguant, finement, ceux de Matamune non loin de là. Elle devait agir – et l'ordre intimé par le bretteur suffisait à animer son corps de cette même volonté. Ses yeux se nichèrent sur la silhouette de cet inconnu au cœur d‘un milers d'ailes obsidiennes s’opposant au vent.

Dans leur frondaison, la jeune femme reposa l'une de ses chevilles contre un appui plus servile, ses paupières plissées pour mieux discerner celui qui se cachait, involontairement, au centre de cette nuée. Lorsqu'Hanabi intima à un second escadron de l'attaquer, Seto bondit à son tour, couverte par le bourdonnement incessant de ces insectes qu'un pinceau avait animé de vie ; elle n'avait là qu'un but, qu'une volonté – celle de récupérer l'homme que l'on avait trop de fois dérobé. Couverte par ce manteau d'ailes, son pied s'éleva une première fois pour frapper ; s'enfonça dans la chair du membre qui s'efforçait tant de retenir l'Uzumaki entre ses mains pour en briser l'étau comme les os. Il s'abattit, comme sa dextre, sur les revers de cuivre de ces tuiles avant que son ombre vrille sur elle-même pour mieux le faire chavirer, attiré par l'assaut que les papillons menaient si ardemment contre lui.

Et lorsque son poids chuterait à son tour, dépossédé de ces appuis, le poing de Seto viendrait le trouver – cueillir son âme pour l'abattre, à autant de reprises qu'il le faudrait pour endiguer son toucher du corps de Sadame.

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Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital
Les nombres s'affinaient au gré du temps. Les vecteurs, ces poissons conceptuels nageant dans un océan de dimensions, prenaient vie aux côtés de Wasuka. Dans leur bal océanique, ils traçaient la voie pour l'érudit au visage de poupon. Un pont immatériel qui se jouait des distances. Le chemin du salut pour l'Alliance. Le temps que s'effondrent les longueurs entre le savant et les siens, ce dernier laissa ses autres alliés, ceux qui n'avaient rien d'humain, s'en prendre à ses adversaires. Un vortex d'ébène déchirait les ruines de cette chambre et ses occupants dans le même temps. Et dans le sillage de cette tempête, l'agonisante créature déploya ses ultimes ressources dans la bataille.

Au cœur du chaos dansaient lumières et ombres. Vos yeux vous trahissaient, mais votre intuition demeurait toujours intacte. La tempête paraissait insurmontable, et déjà la volée noire venait réclamer votre sang pour qu'il se mêle dans la bourrasque. Un premier répit fut trouvé lorsque Shinjirō opposa à cette rafale sanguinaire un autre rafale. Vos chairs à vive furent épargnées transitoirement, assez longtemps pour que le nénuphar éthéré de Hanabi puisse éclore. Ses pétales de jais couvrirent vos flancs et éprouvèrent le contact des corvidés monstrueux à votre place. Hanabi avait repoussé la terrible menace grâce à son lotus d'encre. Et si l'accalmie ne fut que fugace, elle vous épargna d'un funeste sort. L'instant d'après, la volée reprit sa chasse. Les pétales se déchirèrent petit à petit, puis à un rythme décousu, votre protection florale se dispersa comme une brume de goudron, pareille à celle chassée au petit matin par le soleil. A l'exception que ce dernier, répliquée en autant de miroirs vers la surface que d'yeux surnuméraires peuplaient ces corbeaux, vous dardait directement au plus près de ses flèches de lumière. Et ce fut comme si ces carreaux de clarté, non content de percer le fond de vos rétines, venaient en prime vous taillader. Une fois encore, le sang coula, mais une dernière fois la volée tournoya autour de vous. Elle s'épuisa brutalement, et ses membres chutèrent au sol dans un étrange spectacle. Vos pas foulaient dorénavant un parterre de plumes gorgées d'hémoglobine, qu'un léger croassement sifflant accompagnait.

Dans le même temps, Shinjirō luttait péniblement contre ce yōkai à l'acmé de son existence. Dans l'ombre du lotus, il trouva la ressource pour museler la bête. Ses crocs se figèrent au contact du fer de son arme, puis se furent au tour de ses griffes acérées. Mais si le souffle fétide de la créature, tout comme son cri profond suffisait à se repérer dans ce monde de contrejour et d'éclat, la démarche désespérée et erratique du yōkai, couplée à la démarche de l'escrimeur se traduisit par une joute aléatoire entre les deux opposants. Au milieu de ce combat de borgnes, le reste de la troupe fit les frais des errances du yōkai, avant qu'enfin le porteur de la lame de Susanoo termine les agissements du monstre à la gueule béante. Foudroyée de torpeur, cette dernière s'effondra à son tour au milieu des volatiles, mâchoires grandes ouvertes, tandis que son enveloppe charnelle imita le sort du lotus de Hanabi en s'effritant en un nuage charbonneux. Là, son essence crépusculaire fut capturée dans la toile de l'artiste. La peintre y retrouverait l'expression finale d'un monstre mû par un instinct vorace, et dont les crocs déployés laissaient s'échapper son dernier soupir, comme attendaient une dernière bouchée condamnée paradoxalement à retourner au néant.

Loin d'être traumatisés de cette épreuve, Wasuka vous confronta directement du regard sur le dos d'un nouvel oiseau, cette fois placé sous le contrôle calligraphique du sabreur. Il vous accueillit avec la même œillade froide et impersonnelle que lorsqu'il fit son apparition, vous dévisageant au plus profond de votre être. Comme si votre existence était insignifiante, noyée dans le grand ensemble des nombres que sa conscience exaltée percevait à l'excès. L'ordinateur humain parachevait ses pénultièmes préparatifs avant que ne se déverse sur lui tout un enfer dessiné à la pointe de votre pinceau. Mais la première vague n'eut aucun effet sur le comportement de Wasuka, qui se contenta de l'accueillir comme une nouvelle variable dans sa vaste équation métaphysique. Un brouillard d'encre se déversait sur lui, et pourtant il demeura impassible. Ses yeux virevoltaient de papillon en papillon. En un sens, vous sentiez qu'il en était capable. Qu'il lisait dans les trajectoires erratiques comme dans un livre grand ouvert. Il en fut de même lorsque la seconde vague déferla sur lui. A la différence près que ces deux assauts firent la démonstration de la différence flagrante entre omniscience et omnipotence.

Bien qu'il put ressentir les premiers sursauts d'une seconde technique à son encontre, Wasuka fut naturellement freiné dans ses mouvements par la horde d'insectes volants. Aussi clairvoyant demeurait-il, il avait beau s'affranchir des frontières matérielles de ce monde, son frêle corps n'en demeurait pas moins soumis à ses lois les plus élémentaires. Sa partition de soroban s'en retrouva considérablement affectée, au point que l'intervention de son bienfaiteur en fut retardée. Pareil au reflet de la tempête de corvidés qui s'abattit sur vous, le boulier humain fit l'expérience d'une attaque d'une rare intensité. Sa peau fut lacéré en de nombreux endroits. Ses vêtements déchirés en d'autres, et son sang fut à son tour répandu au sol. Mais si ses réflexes primaires suscitèrent une accélération de son rythme cardiaque, de sa respiration et une mydriase, sa psyché cartésienne ignora ces signaux somatiques. Son regard continuait inlassablement d'explorer les vecteurs. Lorsque ses mains enfin formulèrent l'annonce de sa technique, un portail massif surgit de biais face à lui.

« Ki…mon. »

De cette porte vers le néant s'extirpa une immonde créature. Pour terrasser ces lépidoptères, il fallait opposer un autre insecte. Ainsi ce fut une sorte de scolopendre géant qui s'enroula autour de Wasuka. Ou plutôt, dicté par la course du Voile, le myriapode se dévoila ainsi que l'exigeait Wasuka. Elle n'eut guère le temps de comprendre ce qu'il se passait, et par un instinct stupide, se contracta autour de son invocateur. Son exosquelette de chitine fut violenté par la nuée de papillons, et ses sucs se mêlèrent au sang du savant.

Mais lorsqu'à son tour la tempête se dissipa, Wasuka ne put goûter à son tour au répit. Dans son étreinte avec la bête, il sentit son poignet frappé par quelqu'un. Seto, en contrepartie, fit l'expérience d'un contact désagréable avec une peau froide et qui, bien qu'elle semblait indiquer le contraire, était pourtant bien humaine. Aussitôt, il lâcha prise avec sa cible, et Sadame échappa au contrôle de l'Alliance. L'instant d'après, ses coordonnées spatiales furent modifiées sous l'effet conjoint de l'effort de l'Uzumaki et de la gravité. Si l'insecte disproportionné amorti sa chute, ce ne fut que pour mieux réaliser à son contact que son état périclitait. Et qu'il cesserait du bout des doigts joints en un poing bien fermé de Seto. Une première série de coups débarrassa Wasuka de son imposante ceinture de chitine, laissant le sang couler à l'air libre. Mis à nu, le savant fut exposé à une seconde salve, qu'une émanation du Voile, bien qu'apparu au moment propice, ne put expédier au néant.

Pareille à une ode à la victoire, le craquement des os et des articulations du savant parvint aux oreilles de l'artiste martiale et ses acolytes au rythme des poings. Son cri tranchait avec le reste. Une simple émanation de son programme corporel. A mesure que les coups dévisageaient le personnage, Seto put réaliser que ce dernier, si son corps réagissait bien comme tout être humain, possédait quelque chose d'autre. Ses hanches, puis son dos à nu, exposèrent aux yeux courroucés de l'Uzumaki un étrange appareillage. Une curieuse mécanique faite de bois et de parchemins, greffés à fleur de peau. Tout d'un coup, ce fut comme si la vue repoussante de cette barbarie atténuait la violence des coups par contraste. Des sceaux gravés par des cicatrices remontaient le long de l'échine de l'ordinateur humain, avant qu'un autre appareillage de bois et de parchemins ne vienne prendre le relais à hauteur de nuque. Tout, dans cette macabre horlogerie, donnait à Wasuka des airs d'humain augmenté, dès lors que le tissu s'évaporait.

La victime des coups fut enfin projeté quelques mètres plus loin, incapable de s'y opposer. Une fois encore, son regard avait beau ne pas flancher pour lire le ballet des coups, ses muscles malingres demeuraient incapables de les bloquer. Brutalisé, privé de l'objet de sa venue, Wasuka était une coquille vide. Un filet de sang coulait depuis sa bouche, aggravé par une quinte de toux sanguinolente. Sa peau laiteuse avait une teinte roussie, sinon trop cuite. Il était à bout de forces. Mais, même tremblant, son esprit persistait dans sa lucidité surnaturelle. Son chakra compensa sa condition. Presque sans réfléchir, il se lança à corps perdu dans un pari risqué. Son bras encore valide écarta quelques morceaux de chitine, tandis que l'autre fouillait dans ses haillons. L'instant d'après, il trouva la ressource pour composer quelques signes aériens à la force fébrile de ses phalanges. Vous étiez dorénavant familier avec ces gestes, bien qu'affligés d'un lourd traumatisme, pour savoir qu'il convoquait le Voile. Mais à ses côtés, ni à proximité de vos environs, pas une seule manifestation de cette contraction des dimensions.


A la place, un grondement tellurique se diffusa quelques lourdes secondes plus tard du sol jusqu'au sommet de l'hôpital. Il se répéta par trois fois avant que le tremblement ne devienne plus inquiétant. Puis finalement, le bâtiment commença à s'effondrer par sa base. Bientôt, les occupants de l'établissement s'alarmèrent de la situation, et leurs cris désemparés parvinrent à vos oreilles. Ils fuyaient pour la plupart, tentant tant bien que mal d'évacuer les infirmes parmi les éclairs et le déluge des flammes. La poussière se mêlait aux débris. La chambre éventrée de Sadame n'était à présent qu'un maigre avant-goût du sort réservée à la structure toute entière. Wasuka assistait à ce spectacle tragique sans ciller. Pire encore, il poursuivit son sombre dessein en générant enfin une émanation du Voile. Une petite porte, qui reliait sa vie à celle de Sadame.

« C'est… terminé. »

Alors que le toit fut parcouru de tressaillements, vous pûtes assister à la folie raisonnée du savant. Un maigre portail faisait apparaître sa main tremblante, garnie d'une dague pointée sur la gorge de l'Uzumaki toujours inconscient. L'immeuble se tordait sous son propre poids au même moment, si bien qu'il commença à s'écrouler et à faire basculer doucement sa pente quelques étages plus bas.

« Solution A : fuyez, abandonnez le réceptacle.
Solution B : désobéissez, le réceptacle aura la gorge tranchée.
Solution C : hésitez, et vous périrez sur ce toit.
»

L'hésitation de Wasuka qui empoignait la voix fluette du savant ne tenait qu'à son piètre état. Il ne bluffait pas. Mais pour autant, ce qu'il vous proposait tenait d'un terrifiant coup de poker. S'il perdait, alors il ferait tout pour que vous perdiez aussi. Car, au même moment, le ciel grondait, au même titre que les entrailles de la terre quelques instants plus tôt. Une menace guettait à l'horizon, plus grande encore que l'effondrement de la tour sur laquelle vous étiez perchés. Et pas même les derniers rongeurs de Hanabi ne sauraient imaginer le sort que réservait Wasuka aux vies humaines qui occupaient l'hôpital…

Spoiler:

Ryokyaku Shinjirō
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyMar 3 Sep - 16:05

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Ryokyaku ShinjirōChûnin 中忍 de rang B+

Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital
Sous cette tornade ailée, sa peau se déchira en de multiples lacérations visibles et sanguinolentes. Ses nerfs se tendirent au même prix que ses muscles qui le maintinrent droit, la douleur fut telle qu'il manqua de grogner à de nombreuses reprises et sous cette vue rougie par le sang, son enveloppe s'écharpa. Les griffes et crocs se plantèrent à quelques reprises dans ses bras, sur ses joues et sur ses flancs, leur tranchant et la force qu'ils y mirent eurent la prétention de s'approcher de ses os et il ne s'agit pas seulement de cela ; les mouvements denses, brusques et forts des pattes du plus gros des monstres les percutèrent également, lui et Hanabi.

Sa constitution et son entraînement lui permirent de tenir bon. Dans celle-ci comme dans celle de tous ceux qui mettaient leur corps à rude épreuve dans l'apprentissage d'arts martiaux, il fut à même de résister lorsque son corps lui criait de laisser tomber. Afin de s'immerger dans un repos bien mérité, il lui susurrait quelques pulsions de faiblesse, quelques sentiments de feignantise.

Mais c'était bien en cela que le ninja le devenait, lui s'entraînait toute sa vie à lutter contre la paresse et la facilité.

« Gh... gh... »

Sa respiration devenait lourde tout comme ses membres. Ce fut par l'appel de son devoir qu'il se redressa alors et qu'il créa sa propre créature d'encre, Garuda, afin d'emmener toute son escouade vers l'étage supérieur. Ainsi pouvaient-ils se battre librement, loin de toutes les autres vies humaines qui pouvaient encore roder dans les couloirs de l'hôpital.





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Les civils étaient pourtant toujours parqués dans les ruelles du Shogunat. Il y avait beau avoir une situation d'urgence, ils ne pouvaient toujours pas se permettre de lancer des techniques si puissantes qu'elles pouvaient risquer de les blesser. Ils restaient toujours coincés sous la menace de l'Alliance et du danger qu'ils représentaient pour tous les innocents qu'ils mettaient en péril à chaque seconde. Ce fut toutefois ce qu'il eut compris du défi que relevaient tous les autres ninjas du village, au regard des maisonnées détruites et des civils qui s'entretuaient pour une raison qu'il ignorait, l'Alliance se jouait des vies de ceux qui avaient pourtant souhaité s'éloigner d'une vie sinistre et périlleuse.

Puis ses prunelles se retournèrent à nouveau sur son propre combat. Il ne pouvait se permettre de se distraire. Il constata les nouvelles attaques qui avaient eu le mérite de nuire à leur ennemi commun, sous le poids des volatiles d'encre qui voilaient sa vue et des frappes de Seto qui avaient percé ce rideau, mais rien ne fut véritablement arrangé. Sadame fut extirpé de l'emprise de Wasuka et alors que les créatures d'encre finirent leur travail, lorsque le paysage redevint visible, le Ryokyaku exécuta des signes de main. En enchaînant ces signes si spécifiques, il convoqua l'air afin qu'il l'accompagne dans ses mouvements et en quelques temps, sa silhouette entière fut comme animée d'une énergie nouvelle.

Son corps s'était comme allégé, il fut fin prêt à enchaîner avec la suite de son plan.

Et ce fut au-dessus de la vision de l'hôpital qui se fragilisait jusqu'à se balancer dans les airs qu'il comprit qu'il n'allait pas pouvoir perdre plus de temps. Sadame glissait, tout comme le faisaient l'Uzumaki et son ennemi commun, et dans toutes ces dégringolades, dans tous ses sentiments si forts et mélangés, dans la peur de perdre les deux Uzumaki sous de futurs décombres, il s'apprêta à s'élancer.

« Hanabi. Penses-tu qu'il choisira sa vie à celle de Sadame... ? »

Un sourire fin et déchiré se dessina sur son visage, mélangé avec de la crainte et de l'amertume. Il n'était lui-même pas réellement sûr de la réponse, mais face à la potentielle mort de celui qu'ils devaient sauver, ce fut la seule conclusion qu'il pensa tirer. Car peut-être que s'ils le maintenaient en vie parmi eux, c'était qu'ils en avaient eux aussi finalement besoin.

Il devait essayer.

« Avec moi ! »


Son corps se propulsa à grande vitesse, ses pieds chargés en chakra ayant pris appui sur Garuda afin de le faire progresser vers Wasuka. Le vent, plus que l'entourer, lui fouetta le visage à mesure qu'il avançait à cette allure et puis, dans son mouvement, il dégaina le sabre de Susanoo-no-Mikoto. L'attrapant dans une poigne assurée et plus que déterminée, il arriva en très peu de temps au niveau de l'homme aux portails.


Son mouvement fut fluide et limpide, rapide et dévastateur. La puissance qu'il avait généré dans ses membres supérieurs lui donnait peut-être la capacité de le trancher en deux, c'était ce qu'il espérait, car entre perdre Seto et Sadame au prix de sa survie et l'inverse, son choix fut on ne peut plus clair. Alors, lorsque Garuda se dirigea vers Seto et Sadame afin de leur octroyer une porte de sortie, lui se retrouva face-à-face avec un antagoniste si mystérieux et charismatique. Il se savait bien moins puissant et robuste que lui mais, dans cette configuration, c'était à son devoir de primer sur sa peur.

L'idée selon laquelle son âme pourrait rester éternellement en paix ne lui était finalement pas si déplaisante.



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a sealed blade can do no harm

shinjiro

Matsurika Hanabi
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyMer 4 Sep - 11:16

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Matsurika HanabiChûnin 中忍 de rang A

Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital
La tatouée observait avec un air résigné la succession d’événements qui semblait mener inexorablement à l’échec de leur mission et la perte de l’Uzumaki, le dernier hôte du demon renard qui était, aux yeux de la kunoichi, l’unique clef qui leur permettrait de déverrouiller la boîte de Pandore qu’était l’objectif de l’Alliance et leur plan. Lui seul semblait capable d’informer le Shogunat et le Yûsei de la véritable menace que représentait Naga, lui seul pouvait confirmer que Naga et ses sbires c’étaient rendus à Uzu où ils avaient affronté l’un ou l’entièreté du Trio de la Balance et visiblement les avait vaincus puisque le Démon Renard apparut à ses côtés aux portes d’Homura peu après et que le Trio qu’Hanabi avait rencontré avait vraisemblablement perdu tout souvenir de leur opposition. Seul le masque que Tsukiyo avait trouvé au milieu de des débris du village de la côte Uzujin avait permis de souligner l’étrangeté de la situation.

Privée de parole, du moins sur ce sujet majeur, la rosâtre avait vu la menace grandir. Uzu, Homura, Rindo, le sauvetage de Sadame et maintenant une guerre ouverte au sein de la capitale du Feu. La menace de l’Alliance se propageait à une vitesse terrible et menaçait la survie même du Shogunat. Sans parler des troubles qui semblait affecter les autres villages ninjas du Yûsei comme avait pu le mettre en lumière les récents échanges diplomatiques entre les puissances Shinobis du Feu, de l’Eau et de la Foudre.

Lorsque l’équipe qu’elle avait rejoint en urgence quelques temps plus tôt avait réussi à retrouver l’Uzumaki supposé mort par beaucoup, Hanabi avait retrouvé un bref sentiment d’espoir, l’espoir de pouvoir redistribuer les cartes et d’avoir la possibilité de lutter efficacement contre l’Alliance plutôt que de subir et réagir uniquement à leur rythme. Cet espoir, elle le voyait s’effritait sous ses yeux tandis que la main cadavérique du cadavre vivant empoignait un poignard et menacé la gorge de l’Uzumaki inconscient à travers un de ses mystérieux portails. Lui aussi jouer le tout pour le tout, il avait subi de nombreux dégâts qui aurait certainement fait s’écrouler même le plus valeureux des hommes mais qu’il subissait avec un détachement effrayant. Son corps qu’elle avait pu brièvement observer ne se mouvait qu’en grande partie grâce aux articulations mécaniques et les sceaux dont la complexité et l’enchevêtrement ne pouvait que la rendre démunie. Issus du mariage de l’ingénierie et de l’art des sceaux, l’entité face à eux ne semblait que l’ombre d’un humain, un corps désincarné que seul un esprit de réflexion aiguë incarnait. Aucune hésitation ne venait arrêter cette main qui annonçait la mort des espoirs de l’Horishi.

Seul la question tout à fait réthorique de son partenaire Shinjiro la tira de sa torpeur. Face au choix entre sa vie et celle de Sadame, qu’elle réponse choisirait l’humain désincarné ?

« Malheureusement, je ne suis pas très optimiste… » Avoua-t-elle.

Malgré tout, le rictus qui apparut sur le visage du peintre guerrier inspira la jeune femme, lui donnant une froide résolution de tout tenter pour sauver ce maigre espoir qu’elle avait de sauver l’hôte et rebattre les cartes entre eux et l’Alliance.

Au moment où elle vit la crinière brune de son équipier s’élancer d’un bond rapide en direction de leur cible, elle se mit a exécuter quelques signes afin de soutenir dans une ultime tentative l’offensive de Shinjiro. Du sang ruisselait le long de son visage, vestiges de l’attaque subie précédemment dans la pièce de l’hôpital. Ses bras aux formes et couleurs mouvantes se levèrent péniblement, engourdie par les coups, et son corps entier semblait se déliter en un nuage de coton tandis qu’elle se sentait puiser dans ses dernières gouttes de chakra. Elle ne saurait tenir plus longtemps, cette certitude l’abima d’autant plus, Shinjiro et Seto était eux aussi présents et en danger, elle devait jeter ses dernières forces dans la bataille sous peine de le regretter toute sa vie.

De l’encre vivante sur son corps, l’Horishi généra plusieurs crapauds d’encre ailés qui projetèrent leurs longues langues vers la main qui menaçaient la vie de Sadame, s’enroulant autour du membre visé et le plaçant dans un étau aussi solide que multiple, l’empêchant -Elle l’esperait- de menacer davantage la vie du Jinchûriki, ou du moins laisser une ouverture à l’attaque du peintre au sabre. Est-ce que leur ennemi saurait répondre à leurs actions tandis que son corps était visé d’un côté et un de ses membres immobilisé de l’autre ? Sa vie ou celle de Sadame, telle était la question qu’ils lui posaient à leur tour.

Elle sentit son corps s’effondrait sous elle tandis que le chakra s’écoulait de ses membres pour maintenir ses créations d’encre. Cependant, son regard tomba sur le bâtiment qui s’effondrait sur lui même et menaçait les civils, malades, blessés et soignants confondus. Elle ne pouvait regarder ces gens se faire engloutir sous la masse de pierre et de bois sans rien faire tout comme elle ne pouvait laisser Sadame se faire tuer.

Ses doigts se mirent à danser dans un ultime effort, laissant apparaître un sceau sur un parchemin qu’elle lança sur le toit de l’édifice avant de l’activer d’un signe.

« Scellement… »

Le sceau sur le bout de lin se mit à briller puis à aspirer la partie supérieure du bâtiment s’effondrant, ajoutant au chaos sur le toit mais libérant les personnes en bas d’un danger mortel.

Sous l’effet de la fatigue, ses yeux se fermèrent pour ce qui lui parut être quelques secondes…

Spoiler:



MATSURIKA
HANABI

i'll paint your soul a bloody shade of red

Uzumaki Seto
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptySam 14 Sep - 14:39

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Uzumaki SetoGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital

Évènement 2 d'Homura – À charge de revanche, hôpital automne 83, pays du feu – ft. Matsurika Hanabi, Ryokyaku Shinjiro & Maneko Matamune


Sa dextre avait flanché. Suffisamment pour laisser s'échapper l'emprise qui c'était le cou de Sadame ; suffisamment pour laisser s'éfiler l'ombre de son corps hors de ces doigts blêmes. Ses coups avaient heurté sa peau froide, outragée par la vapeur criarde qui les avaient pressés sur son être. L'homme – ou la chose, ce qu'il était importait peu quand bien même sa nature lui était étrangère – s'encastra dans ce qui restait de cette pièce et de ce toit. Alors la jeune femme se rua vers celui qui demeurait encore inconscient, libéré du poids mortifère d'un objet que tous s'arrachaient au prix de leurs propres vies. Ses bras entourèrent sa forme endormie, ses mains se glissèrent autour de son buste pour mieux le soutenir, de brins écarlates en couvrant d'autres – et elle n'eut pas même le temps de réagir que, déjà, le reflet d'un couteau se dressait dans son cou, face à son regard transi de froid.

Ses yeux s'effondrèrent instantanément sur la silhouette de Shinjirō, puis celle d'Hanabi, au-delà de sa position. Un linceul d'ailes floua sa vue – celui de Garuda, dont l'ordre intimé le condamnait à la rejoindre, malgré l'épée de Damoclès qui siégeait aussi illusoire que ses reflets n'étaient réels au flanc de leurs nuques. La jeune femme pouvait sentir son ombre s'étioler sur les reflets de son teint d'ivoire, sa peau s'hérisser à la simple idée qu'elle y trouve là un socle où se planter. Mais elle pouvait sentir, tout contre elle, le cœur faible – et pourtant battant – de Sadame pressé contre son poitrail ; et cette simple chose suffisait à en chasser la crainte comme la terreur. Car dès que le bretteur s'était élancé, prêt à abattre la morsure de son épée, leur destin fut scellé ; la peintre s'était jouée de son injure à son tour, avait invoqué sur ses courbes un flot d'ébène qui stopperait le geste de la machine avant qu'il ne s'amorce.

Ses pieds glissèrent contre le renfort des tuiles comme l'écume des moissons sur leur argile, crissant, ployant à l'image de son genou tant ses appuis se rompaient les uns après les autres. Ses doigts s'ancrèrent dans les vêtements de l'Uzumaki, ses pas tentèrent de stabiliser la course de son corps – de remonter cette pente qui les precipiterait jusqu'à la terre et jusqu'à la tombe. Son regard trouva le ciel que l'oiseau fendait de chacun de ses battements d'ailes ; et là, à l'instant où leur offensive s'ancrait dans l'esprit et les calculs de l'inconnu, l'urgence régit celui de l'enfant des Tourbillons, au point d'ôter toute voix de prudence ou de survie.

Sa senestre s'effaça de la silhouette de Sadame au moment où sa dextre raffermissait son emprise, saisit l'acier couvert de cuir disséminé sur les courbes de ses cuisses. Sa poigne se referma sur les dédales du kunai, arracha les liens qui retenaient ses note explosives et lui en légua le devoir – alors l'arme fusa à travers la brise et son corps vrilla sur lui-même, présenta son épaule et sa chair à la lame fratricide lieu de sa gorge. L'ombre de Sadame trouva celle dans laquelle Seto se longeait quelques secondes auparavant, son cou dénudé offert au lieu du sien pour l'en préserver ; et les yeux ainsi détourné de ce qui adviendrait d'elle, sa main revint soutenir le poids de l'hôte, tandis qu'elle se muait, seule, sous les sigles du Tigre pour tronquer la vue de la machine.

« Baku ! »


Et sa silhouette s'effondra sur les rivages de Garuda, écrasée par celle de Sadame au creux de son plumage.

récapitulatif:




a mere ripple can become a tidal wave, child

元号は、皇位の継承があった場合に限り改める


Narrateur
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyLun 16 Sep - 21:25

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Narrateur

Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital
Il était à bout de forces. Brisé. Calciné. Exsangue. Ensanglanté. Ce qui restait de cette terrifiante menace de l'Alliance ne tenait plus qu'à un tas de chair en piteux état au sommet d'un hôpital. Mais pourtant, malgré vos efforts héroïques pour nuire à néant ses obscures machinations, et votre bravoure pour encaisser ses sombres manigances, quelque part sur cet amas de chair fumante, de mécanique exotique et de sang séché, quelque part deux yeux à l'éclat surnaturel continuaient de vous observer. Le poids du monde pouvait s'exercer sur sa silhouette chancelante comme une bougie en plein désert, que ce regard continuerait de vous toiser, vous considérant comme un tout insignifiant parmi l'infinité qu'il percevait autour de lui. Une immense fresque arithmétique, où dansaient les coordonnées dans une valse de vecteurs au rythme des lois abstraites qui construisaient ce monde par-dessus le monde. Un horizon asymptotique qui structurait toute la pensée de Wasuka. Lui, autrefois simple fonctionnaire anonyme du bakufu de Homura, l'Alliance lui avait offert une seconde vie, où son talent s'exprimerait véritablement. Qu'importe que pour cela, il devienne un ennemi du peuple au lieu de le servir. Dorénavant, il avait la possibilité d'étudier ce monde sous toutes ses coutures. Quitte à devenir un calculateur du mal.

Vous aviez poussé dans ses derniers retranchements cette vieille carne. Cet être insignifiant que rien ne destinait à s'élever au-dessus d'un champ de ruines, pour être à son tour l'ingénieur du chaos. Seulement pourvu de son don anormal, et d'une consigne précise, il s'était élancé sans aucune expérience de l'art du combat, croisant le fer contre vous par la seule force de son intellect machiavélique. Et dorénavant, son visage se tournait vers sa main, suspendue au-dessus du vide, dont l'arme pointée vers le cou endormi du Jinchuriki scellait le sort de votre affrontement. Un seul geste, et il condamnait le sort d'innombrables vies. Une décision de sa part, et les plateaux de la balance du destin pencheraient d'un côté ou de l'autre, plus lourdement encore que toute intervention titanesque de ses camarades. En cet instant crucial, il était tel le deus ex machina, le dieu sorti du mécanisme.

Alors, il fallait choisir. A la façon d'un génie, d'un autre genre, il vous avait exposé trois vœux, mais vous ne pouviez en choisir qu'un. Pire encore, vous deviez en choisir un. Wasuka, dans son monde de formules en suspension et de calculs incessants, vous plongeait dans les abysses de l'inéluctabilité, froide et désespérante. Il connaissait les limites de toute chose, et son corps en avait fait la terrible expérience, incapable de suivre la cadence de vos coups, et il en allait de même pour vos réflexes, pour la nature de toute chose qui coexistaient autour de lui et vous. Vous étiez pris sur un plateau de go, où chacun de vous était un pion tentant de renverser l'unique pion qu'était Wasuka, alors que ses perceptions renversaient la supériorité numérique, et étendait les frontières du plateau aussi loin que ses sens le lui permettaient. Aussi, si tôt Shinjirō entreprit de composer des signes incantatoires, que sa main commença à tomber lentement vers la gorge offerte à son arme. La maigre distance qui séparait votre sursis de l'échec se réduisait péniblement. Wasuka parvenait tout juste à tenir ce kunai, comme la plume d'un lettré, pour perforer plutôt que lacérer le fil artériel qui retenait vos existences.


Mais à faire miroiter des certitudes insurmontables, Wasuka se cachait bien de révéler une réalité à laquelle il allait se confronter tristement. Cette réalité, où les manifestations jusqu'à des échelles infinies ou infinitésimales, nageaient dans un bain continu de probabilités, bien souvent gommées par des approximations pour soulager l'empirisme des consciences. Une réalité où une pièce ne tombait jamais exactement à moitié sur une face, et à moitié sur l'autre, où la théorie se heurtait à l'expérience en bien des façons. Et, dans l'interstice entre l'absolu et la probabilité, le chakra avait donné aux Hommes la promesse de réaliser des miracles. Voilà à peu de choses près dans quoi le concours acharné de Shinjirō, Hanabi et Seto prenait forme, en dépit des prédictions et des axiomes de Wasuka.

Face à la réactivité de vos actions, Wasuka fut tout simplement démuni. Son corps n'avait aucune prise sur la réalité. Seul son esprit interagissait avec les multiples dimensions de ce plan d'existence, mais étant bien incapable d'incarner ce maigre pourcentage qui faisait la différence auquel vous vous accrochiez. Subitement, sa dextre se figea, en proie à de multiples liens bitumeux, et sa carcasse désordonnée fut livrée en pâture à la lame où était scellée un dieu, et aux poings déjà entachés de son propre sang. Spontanément, son échine s'illumina des multiples glyphes gravées le long de sa peau, conférant à l'ordinateur humain une échappatoire répondant à la consigne cachée dans sa consigne : survivre pour l'Alliance. Indépendamment de sa volonté, le Voile contracta les distances de la toile d'araignée que constituait la réalité, et offrit à son corps une voie de sortie. Son enveloppe charnelle s'enfonça dans le sol, avant que celui-ci ne disparaisse, avec le reste de la moitié de l'immeuble, à l'initiative de la tenace peintre. Mais il rencontra dans sa fuite une résistance : les fils de la propre toile tendue par Hanabi empêchèrent sa main de rejoindre le reste de son corps. Mais sans interruption, comme s'il connaissait déjà la fin de la pièce, Wasuka hurla en lui, plus fort que sa gorge broyée n'aurait pu lui permettre. L'instant d'après, il prit la décision de dissiper le Voile qui suspendait la main gracile du pantin de chair, dorénavant menaçant la nuque de l'Uzumaki. La dite dextre fut derechef sectionnée et chuta de quelques étages sans un bruit.

Son visage se figea dans une expression de douleur alors que le reste de son corps estropié s'enfonça dans les limbes du Voile pour retourner auprès des siens. Ses propositions volèrent en éclat par la force de vos actions. Vous aviez gagné. Et il avait perdu. En contrebas, les fuyards circonspects de cette scène se sentirent soulagés du sort de ceux mis à l'abri dans le parchemin de Hanabi, tandis que d'autres s'inquiétaient des fondations de l'hôpital, ayant comme subitement disparus. Wasuka, lui, réchappait in extremis à l'assaut terrible conjugué de l'escrimeur et de la sauveuse de Sadame. Bientôt, seul son visage moucheté de sang et d'ecchymoses se dessina par-dessus cette flaque d'espace contracté, et son regard continuait de lorgner dans les alentours avec la même intensité qu'auparavant. Au loin, l'orage grondait de plus belle, mais il ne s'agissait guère d'éclairs qu'il était question. Puis, dans un ultime instant séparant sa disparition, une lueur chaleureuse habita ses yeux, et ce fut comme si on avait rendu son humanité au crépuscule de sa vie.


Mais ce n'était là qu'un leurre.

« …pé…rissez. »

Le reflet incandescent qui se dessinait sur la surface cristalline du savant révéla bien assez tôt sa véritable nature. L'orage qui crépitait sur vos têtes accoucha de lueurs menaçantes et projeta de terribles ombres à travers les quartiers dévastés de la ville. Dorénavant, vous découvrîtes enfin le sort des fondations de l'hôpital qui avaient disparu sous vos pieds. Le sol s'était dérobé à travers le Voile, et par le Voile encore il revenait à des lieues de hauteur, sous la forme de débris que les frottements de l'air et la pesanteur changèrent en d'imposants météores filant droit sur les restes de l'hôpital. En place de dénouement, le savant de l'Alliance vous quittait avec la promesse que votre hésitation conduirait à votre perte. Un triste spectacle, qui résultait de la maîtrise grandissante du calculateur à l'égard de son don. Grâce à vos efforts, vous aviez poussé l'intellect de ce génie du mal dans ses retranchements, qui avait maturé son don auprès de l'Alliance que comme une passerelle entre les dimensions. Par vos actes, vous aviez donné à cet homme, incapable de manipuler son chakra pour faire le mal, les moyens de répandre à son tour le chaos.

Et si, perchés sur votre esquisse animée d'oiseau, vous pourriez sans doute échapper à la pluie incandescente qui ne tarderait pas à s'abattre sur vous, nul doute que vous seriez aux premières loges pour assister à la destruction de cet hôpital, dont l'autre moitié s'enfonçait encore dans le sol. Et avec, les derniers locataires de l'édifice, et tous ceux qui l'avoisinaient, exposés à ces bolides venus d'en-dessous qui se fragmentaient en une pluie mortelle de feu.

Spoiler:

Ryokyaku Shinjirō
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital EmptyJeu 19 Sep - 10:44

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Ryokyaku ShinjirōChûnin 中忍 de rang B+

Message Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpital
Son souffle était court, ses réserves aussi. Dans son corps, il pouvait ressentir l’ensemble de toutes les sensations de fatigue possible. Cela était dû à la tension, à l'adrénaline qui rechutait de force, à toutes ces frappes dans lesquelles il avait mis autant d'envie que de détermination et surtout à la quantité de chakra qui lui restait à utiliser et qui, à ce moment-là, se rapprochait du vide le plus total. Il le sentit lorsque sa frappe fouetta l'air, après que Wasuka se soit de nouveau dérobé. En s'arrêtant à quelques millimètres du sol, en ayant manqué une nouvelle fois cette cible qui était aussi prévenante, sa lame s'arrêta près de la roche du plafond qui s’effondrait, comme sa technique de vent s'estompa. Wasuka n'était plus présent, et son état laissait présager que quelque chose venait de s’achever.

Son regard se tourna tout autour de lui. Ses sens étaient encore en éveil mais face à ce temps de répit, il voulait s’assurer que ses camarades, eux au moins, allaient bien. Lui était comme sauf, mais Hanabi semblait visiblement peiner à se garder debout et consciente tandis que Seto, ayant Sadame dans ses bras, avait également l’air à bout de forces. Garuda était probablement la seule chose qu'il pouvait encore maintenir. Il retrouva un appui rapide et aussi stable que possible pour récupérer son invocation tandis qu’il l’invitait également à les rejoindre, afin de faciliter la tâche à tout le monde, mais ce court moment d'absence qu'ils pouvaient se permettre pour réunir tout le monde fut terni d'un grondement.

Un portail, d’une grande taille, se dessina dans le ciel. Un autre voile dans lequel il était compliqué de percevoir autre chose qu’une énorme quantité de gravats. Et en se concentrant dessus, il était possible d’en reconnaître les traits ; Shinjirō, sur le dos de Garuda, s’en éloignait une fois qu’il s'était assuré que Seto, Sadame et Hanabi soient également présents sur son dos. Ses yeux s’écarquillèrent de terreur, sûrement comme ceux de ses pairs, car il n'était pas difficile de comprendre quel cauchemar s'apprêtait à s'abattre sur leur tête. Les morceaux d'hôpital pour certains étaient divisés en d’innombrables roches qui prenaient feu dans l'atmosphère, tandis que d’autres furent des parts plus importantes, encore en un seul morceau.

De son point de vue, c'était comme si le monde s’effondrait sur lui-même. Sans chakra, sans aucune capacité de défense, il tâcha sur le dos de Garuda de s'éloigner autant que possible de la position, incapable d’intervenir d’une quelconque façon.

Il ne restait que ce goût amer en bouche qui refusait de s’enlever, que cette lourdeur qui pesait sur des paupières endolories par le poids des morts.

« ... Je suis désolé… je ne peux… »

Son poing se crispa sur le pommeau de son sabre, celui de Susanoo.

« Même toi, tu n’agiras pas, n’est ce pas…? », dit-il, la voix déchirée par la colère, son regard orienté vers son épée.

L’esprit ne lui répondit pas, si ce n'était autrement qu'une sensation qu’il lui accorda. Celle qu’il lui riait au nez, amèrement, alors qu'il se moquait bien du massacre qui allait se perpétrer sous leurs yeux. Susanoo n’avait jamais été une divinité qui agissait au service de tous, ou peut-être pas tant que qu’il était scellé sous cette arme.

Et peut-être même allait-il lui faire payer de ne pas réussir à avoir tué un membre de l’Alliance.

Le bruit fut sourd mais les dégâts furent immenses, les vies avaient sûrement toutes été annihilées sous ces énormes masses qui pouvaient tout écraser, et si aucun cri n’avait pu être entendu, si aucune trace de sang ne pouvait être perçue de leur point de vue… nul doute qu'entre ces murs, on ne pouvait même plus parler que d’un simple carnage.

Avaient-ils pu récupérer Sadame, cela en restait au prix d’innombrables vies.



Spoiler:



a sealed blade can do no harm

shinjiro


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