Enjeu n°1 :

Dim 21 Juil - 21:37 Expérience : 1438 Messages : 730

▶ Sujet: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

事象2 ● ヤスミ

À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION

KUMOGAKURE, GROUPE 2

@Aburame Wari, @Nobu, @Shiratsuchi Mizuki, @Seijuu Suzumi

Automne 83, sanctuaire du Shinobi primodial.

Sous les cieux lourds de Kumo, la menace de la Corruption grandissait de jour en jour. Le sceau qui contenait ce pouvoir maléfique était fragilisé, et le Dragon de la Foudre, jadis symbole de puissance et de protection, avait été perverti. Sa rage corrompue menaçait maintenant le village lui-même. Le Raikage, Yamamoto Nobu, sentait l'urgence de la situation. Deux escouades furent formées, chacune portant un fardeau crucial pour la survie de Kumo.
Dans la salle du Conseil, les quatre membres de la deuxième escouade étaient rassemblés. Un homme de main du Raikage, au centre, les toisa avec gravité.

« Vous êtes chargés d'une mission de la plus haute importance, », commença le fidèle de Yamamoto Nobu, sa voix résonnant avec autorité. « Le sceau de Corruption du Shinobi Primordial doit être restauré. Votre tâche consiste à ouvrir la route à celle qui vous rejoindra. »

Il les observa tour à tour, s'assurant que chacun comprenait l'ampleur de la tâche. « Le succès de votre mission est vital. Si vous échouez, la Corruption continuera de se répandre, menaçant non seulement Kumo, mais tout ce qui est cher à notre monde. Vous partirez immédiatement. Que la foudre vous guide. »

Au sein des bâtiments les plus sécurisés de Kumogâkure, le Raikage s’était personnellement déplacé afin d’assurer la tranquillité des lieux.

***
Le groupe quitta Kumo à l'aube, leur chemin serpentant à travers les sapins et des montagnes escarpées. Plus ils avançaient, plus l'atmosphère devenait oppressante, comme si l'air lui-même portait une charge sinistre. Ensemble, ils gravirent le sentier rocailleux lorsqu'ils atteignirent la vallée menant au temple.

Le temple souterrain se révéla enfin, niché entre deux montagnes reculées, difficilement accessible. Autour de l'entrée, des torii anciens se dressaient en cercle, leurs piliers de bois usés par le temps et couverts de mousse. De lourdes cordes shimenawa et des talismans protecteurs flottaient doucement dans l'air immobile. Les murs du temple, malgré les fissures et l'usure, témoignaient d'une résilience impressionnante face à l'abandon et aux siècles passés.
L'atmosphère y était lourde, comme si la corruption elle-même suintait des pierres. Chaque pas résonnait étrangement, le silence étant seulement perturbé par des chuchotements insidieux, vestiges de la puissance corruptrice du sceau.

À l'entrée du temple, cinq silhouettes les attendaient. Deux hommes et trois yokai, immobiles, semblaient regarder au loin, gardant silencieusement leur poste. Les hommes étaient des figures connues, des serviteurs du Daimyo : Toriyama, notable perfide avide de pouvoir, et Yugo, guerrier sadique et violent, toujours prêt à relever des défis mortels.
Toriyama, avec son regard fuyant et ses manières doucereuses, paraissait encore plus sinistre sous l'influence de la Corruption. Yugo, par contre, affichait un sourire cruel, ses yeux brillant d'une lueur malsaine.

Toriyama, notable au service du Daimyo

Yugo, jônin de Kumo

Les trois yokai, créations monstrueuses de la Corruption, émanaient une aura de malveillance pure. Leur présence à côté des hommes du Daimyo était une aberration en soi, mais le fait qu'ils se tenaient paisiblement côte à côte ajoutait une note de terreur supplémentaire. Il était évident que la Corruption avait réussi à les unifier d'une manière perverse et antinaturelle.
Quelle serait la réaction du quatuor, face à la vue de ces gardiens hétéroclites ?

récapitulatif:

Mar 23 Juil - 16:14 Expérience : 792 Messages : 177

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL 3bfl

J’avais souvenir de mon escapade dans les antiques monts opalescents qui me coûtèrent force introspection et vigueur pour surmonter l’inhospitalité d’un territoire où régnait plus la non-vie que la vie. J’y avais saisi l’occasion de faire le point sur mon parcours et mes aspirations, d’y lutter contre les démons qui s’agitaient à l’intérieur de moi, d’y semer mon temps perdu en endurcissant à la fois ma volonté et mon corps, et tout ce que ce continent lactescent m’avait appris, c’était l’ordre des grandeurs qui nous séparait, moi, petit homme, d’elles, immortelles falaises frôlant le début des cieux et perçant à travers les brumes grises et pompeuses des lourds oripeaux de nuages flottant.

A présent ma réalité était tout autre. J’avais été vaincu, il y a deux jours à peine, par un homme du nom de Nakano (Nobu), ceci après avoir moi-même jeté le gant compte tenu d’un acte de négligence qui m’avait déplu. L’échauffourée qui s’en était suivie lui avait donné raison sur ma vindicte provocation, et ne pouvant me soustraire à toutes les questions d’honneur qui pèsent sur moi depuis que je suis né, j’ai accepté le résultat avec une fierté mise en berne et cela impliquait d’acheter son pardon par le prix de reddition, si l’on puit dire, prix qu’il estimerait le plus juste. En d’autres termes, je devenais son obligé pour un temps donné, et je le restais tant que je n’avais pas régularisé le coût de cette défaite.

Dans le même temps, j’avais perçu grâce à mes éclaireuses un acte coupable de félonie. Aussi haut était le butin, aussi grands étaient les risques et périls auxquels s’étaient exposées Mizuki, du clan Shiratsuchi établi à Kumogakure, et Suzumi, du clan Seijuu étranger à nos terres. Trop ambitieuses sans doute, les deux arachnophiles avaient entamé des pourparlers pour tirer toute la part des bénéfices relatifs à la possession d’une tablette sacrée, découverte dans un dédale labyrinthique des temps anciens, où nous avions erré au milieu des vestiges d’une civilisation éteinte, que l’immensité et le splendide de son architecture troglodyte rendaient éminemment mystique, peut-être sous la coupe directe d’une divinité secrète. J’avais été saisi par une telle découverte, par les traces archéologiques d’une telle civilisation à fortiori en avance sur son âge technologique, ou à minima, supérieure à tout autre trace d’édification relative à cet autrefois. Bien entendu, cette tablette d’argile subtilisée par celles qui avaient pris les devants tandis que je terminais de conclure l’ordalie avaient une nature sans doute divine, sacrée, et si nous devions l’extraire de ces décombres, sûrement était-ce au fait de sa valeur historique, religieuse, voire politique et divine. Aussi, lorsque mes guetteuses avaient appris l’impair, j’eus décidé de tout mettre en œuvre pour récupérer ce dû, et j’eus lors prévenu Nakano, et empêché que la caverne ne s’écrase sur elles, ce que par le concours de nos arcanes shinobi nous parvînmes à empêcher. Lors, c’est Nakano qui décida de leur sort.

A peine de retour à Kumogakure, nous fûmes toutefois missionnés sur une délicate intervention qui tenait de l’urgence et nous repartîmes de plus belle en quête d’héroïsme pour sauvegarder les murs de la cité, menacée par la fragilisation d’un antique sceau sensé détenir le pouvoir d’un Shinobi Primordial. J’avais vaguement entendu parler de cette légende, mais l’idée de l’approcher de manière physique me laissa coi. D’autant que je trouvais cela terriblement surprenant que le Raikage me choisisse pour faire partie de l’escouade chargée d’empêcher la rupture de ce sceau, au regard de la position qui était la mienne au sein de notre institution.

Ancien Chûnin destitué de mon rang face à la nature rebelle de mes actes et de mes accusations, coupable d’indiscipline pour ne pas dire de déloyauté, espionné perpétuellement par les sentinelles d’Aburame Yokoshima ma cheffe de clan, placé au rang des parias et des désavoués, des indésirables de la pire espèce, j’avais écopé d’une très mauvaise amende et frôlé la mort que la main du Raikage elle-même avait tenté de m’administrer, quand bien même eussé-je fait preuve de toute la bravoure qu’on exige d’un guerrier lors de l’attaque du Yokai qui avait décimé le clan Aburame, et que nous eûmes occis par le concours de deux étrangers ainsi que grâce à mes sortilèges ; ainsi que de toute l’honnêteté que l’on peut attendre d’un sujet de la cour du Raikage. Cela hélas impliquait une très large remise en question de son autorité et de son efficacité à prendre les commandes ainsi que des confidences au sujet des soupçons que je pouvais exprimer vis-à-vis de Yokoshima, que j’appris finalement être celle qui tirait les rennes dans l’ombre, à mes dépends, puisque pour taire ces infamies Yamamotu Nobu, notre mal-aimé Nidaime Raikage, successeur d’Inuzuka Gestumen par l’intermédiaire de la mort de ce dernier, fit rugir le fil de sa lame pour me déchirer la poitrine.

Après ma rétrogradation, on m’avait fait faire tout un tas de vilaines choses, au point que les missions que j’écopais tournaient, qu’on me pardonne la familiarité, autour du trou de balle. Retrouver des caleçons perdus, rétablir la bonne réputation d’une dame pour sauver un mariage, espionner des prêtres soupçonnés de pratiques sectaires, plonger dans un tunnel pour y retrouver une tablette d’argile sacrée… elle était loin, la notoriété de l’Aburame sauveur des derniers shinobi de son clan. Loin, la notoriété de l’Aburame tricoteur des délégataires, révélateur des desseins secrets d’Homura et de la capture du Démon-Renard. Loin, la notoriété de l’homme qui sauva toutes les pupilles de la nation lors des émeutes contre l’élévation au pouvoir d’Inuzuka Gestumen. Loin, finalement, ma récompense pour tous ces sacrifices.

Sacrifice, au demeurant, que l’on me demandait encore de faire. A ce propos, le souvenir de mon compagnon Sumashâ refit surface, et je le revis brandir son espadon, ses muscles gonflés sous le poids de son arme massive, son regard tourné vers l’avenir. De lui, nous n’avons retrouvé que la main, et depuis je persiste à douter quant aux raisons de son trépas. D’aucun dirait qu’il a été éliminé, reste à savoir pourquoi. Dussé-je périr, je préfère encore connaître mon ennemi véritable, et mon petit doigt bien bavard me dit que Yokoshima n’est pas étrangère à toutes ces histoires.

Alors, il y a ce tourment qui me taraude, qui chahute mes idées, qui fornique avec mes appréhensions. L’adrénaline coule déjà dans mes veines, tant je sais que cette mission, comme la précédente…

… pue la merde.

Je me suis équipé en circonstances. Ce fut une drôle d’idée de dépêcher la même équipe que celle composée pour la caverne, surtout au regard des enjeux. A quel point Kumogakure devait-elle être ringarde pour dépêcher une misérable escouade de petits Genin pour empêcher l’éclatement d’un sceau dantesque capable de répandre la Corruption tout autour de lui et de semer un chaos sans précédent ? Quid de nos Jônins, de nos unités d’élite, de l’implication de la DRK et du Raikage lui-même, des milices armées du Daimyô, des légendes de notre cité ? Il convient de s’appliquer à analyser objectivement les faits pour saisir, à la lumière de ce danger que les conseillers de la Salle du Conseil du Raikage estiment être une menace mondiale, pour réaliser à quel point les choix de nos têtes pensantes sont absurdes, ridicules, lunaires.
Que peuvent deux escouades de Genin face à la menace du Sceau de Corruption du Shinobi Primordial ?

Au demeurant, je me plais à penser que cela ne changerait de toute manière. Il suffit d’analyser à quel point ma vie a été chaotique jusque-là, ballotée par la félonie des uns et des autres, à quel point la direction du village de Kumogakure a été bancale depuis le début, à quel point notre Daimyô peut déjà être corrompu, pour se rendre à l’évidence qu’il est difficile de faire pire.
Précisons les choses et disons-le clairement : Kumogakure, depuis qu’elle existe, est poreuse au point de laisser passer des créatures ravageuses en dépit du très large dispositif de surveillance et de sécurité mis en place par Yokoshima et les siens qui, de plaisance, se préoccupent visiblement plus de ma personne que des dangers qui peuvent décimer tout un clan ; Kumogakure, depuis qu’elle existe, est instable au point de promouvoir des coquilles vides comme Yamamoto Nobu, Raikage de pacotille incapable de donner un ordre clair ou de prendre une décision indépendamment de ce qu’on lui ordonne de faire, tout en rétrogradant des Shinobi qui risquent leur vie et cueillent des informations juteuses au nez et à la barde de leurs voisins ; Kumogakure, depuis qu’elle existe, est si minable qu’elle dépêche des escouades de Genin qui ont encore des dents de lait pour réaliser des missions destinées à des ninja d’élite.
Qu’est-ce que je pense de tout ça, me direz-vous ?

C’est de l’amateurisme, et c’est toujours moi qui me coltine les frais de toute cette niaiserie et de cette organisation bancale ; moi qui dois troquer mon kimono de détente pour porter l’uniforme et l’emblème de la Foudre ; moi qui dois éteindre le brasier à mains nues, et qui écope du retour de flamme, et qu’on retrouve sur le lit d’hôpital à faire des papouilles à la mort ou à ramasser de la merde dans les fosses septiques. Alors, à la fin, je continue de faire ce que j’ai toujours fait : je m’avance hardi, la langue bien pendue, le froc en bas du cul, j’enfile deux gorgées de saké et je crache sur l’institution tout en continuant de lui donner l’énergie qui lui permet de vivre.
Car à la fin de l’histoire, il devient difficile de faire pire. Alors, je songe qu’il y aura peut-être du mieux… qui sait ?

L’âme sceptique, c’est pourquoi je prononce ces quelques mots en présence de mes camarades.

« N’imaginez pas que je risquerais ma vie pour cette tâche, il me semble honnête de vous prévenir. Nous n’avons tout simplement pas le niveau face à cette menace ; faut dire qu’on a failli tous crever, dans cette caverne, alors qu’il n’y avait aucun ennemi, et que vous avez juste marché sur la mauvaise plaque et tiré des bras d’un squelette un truc… bidon. Vous avez vu nos élites quelque part ? J’ai envoyé mes escadrilles, et vous savez comme elles ont du flair et des yeux partout… hein, les filles ? Mais rien. Que nenni, pas un pèlerin de chez nous à la ronde, exception faite de l’autre escouade, encore moins bien qualifiée que la nôtre. Vous savez ce que ça veut dire ? »

Je désangle de mes épaules la ruche que je porte. Je sens le danger tout proche, et il convient donc de se préparer aux hostilités. Sur mon uniforme, on trouve un petit sceau estampillé en forme de fleur de lotus ainsi qu’un petit ruban parcheminé qui porte toute une liste de noms : ceux de tous les camarades que j’ai perdus. Je les garde près de la poitrine. Il y en a une trentaine rien que sur la face recto, et la face verso en ajoute au moins vingt. Je plonge mes doigts près de ma ceinture et délie une attache qui me permet de tirer une gourde, aussitôt j’enfile une rasade de saké. A mon cou, j’ai gardé un foulard que portait Sumashâ : il est rouge comme tout le sang que les valeureux shinobi de Kumogakure ont versé. J’ai dans le fond de la bouche le goût amer de la traîtrise et du chagrin, ainsi qu’un zeste de désillusion, fruit de mon esprit désabusé et las de toutes ces conneries.

« Qu’ils s’astiquent le manche à Kumogakure tandis qu’on crève ici. Qu’on soit clair : le sceau va éclater. Deux bandes de Genin ne peuvent pas le contenir, ce qui signifie que tout est joué d’avance. Tout cela, au fond, c’est une question de destin. La suite de notre histoire est déjà écrite, et elle est ailleurs, derrière les remparts de notre cité. Quoique vous fassiez, gardez à l’esprit que votre vie est trop précieuse pour que vous la gâchiez pour quelque chose que vous ne pourrez, de toute manière, jamais maîtriser. Et je suppose que vous avez le même état d’âme et la même compréhension des faits : on nous envoie à perte, et notre tâche consiste uniquement à survivre le plus longtemps possible. »

Ceci étant dit, il convient alors de concocter un plan. Mes doigts s’agitent et je prononce une incantation qui fait s’élever autour de moi un nuage de fumée pour produire une copie conforme. C’est cette dernière qui termine mon discours.

« Commençons par envoyer un émissaire qui ne risque rien. Après cela, nous aurons à peu près une idée du danger qui nous guette, n’est-ce pas ? »

Avant de s'avancer avec nonchalance vers son destin, prêt à discutailler avant tout.

Résumé:

Mer 24 Juil - 17:19 Expérience : 220 Messages : 50

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

Comment me suis-je retrouvé là? La réponse, je la connaissais... j'ai été maladroite et me suis fais prendre la main dans le sac. Je m'attendais à être executée ou mise en prison, mais mon sort ne saurait être aussi gentil avec moi, car je me retrouvais maintenant à la merci de deus enfoirées, la maîtrise de mon destin m'échappait alors, et j'étais forcé de faire ce qu'ils voulaient, sous peine d'être tuer ou pire. Nakano et Wari ne m'avait pas balancer aux autorités... et de fait, je me retrouvais dans le batiment le plus oppressant de tout le Pays de la Foudre, à recevoir des ordres d'un des pantins les plus hauts placers de tout ce spectacle désolant qu'était le village caché des nuages. Je n'étais pas à ma place... je sentais les insectes insidieux des Aburame partout autour de moi, et la pression des ordres que je recevais, alors que je n'avais jamais accepté de faire partie de ce maudit village... du moins, pas dans ces termes-ci.

La mission était claire, ils nous envoyaient affronter la plus grande menace que le village ai connue... nous, 4 pauvres shinobis. Je n'étais même pas loyale à Kumo, et on me faisait 'confiance' pour ce genre de tâche, ce qui en disait long sur la réalité de la situation... on nous envoyait à notre mort, en échange d'un peu d'information sur la situation sans doute, qui aiderait la véritable force de Kumo à s'en sortir sans trop de risque. Honnêtement, j'aurais fais pareil, alors je ne peux pas exactement leur en vouloir... enfin si, mais pas sur l'execution. À la sortie de la réunion, j'aperçoit le grand pantin en chef, que l'on surnomme l'ombre de la foudre... quel blague ouais, c'est à peine si le fil qui le guide dans ses actions est plus dorée que les autres, pauvre batard.

Le chemin du retour est silencieux; les autorités aveugles de Kumo nous on remis en groupe tel que l'on était à la récupération de la tablette, citant le rapport de notre incapable d'argent du DRK qui avait mentionné les moyens déployés par Wari et Nakano pour nous sauver, Suzumi et moi. Il avait une mémoire bien selective ce con... ou alors il avait fait exprès. Lors du voyage, je me tiens près de Mizuki, et guête un moment pour nous échapper. Mon amie de pacte à la vie plus facile, et sans doute pourrait-elle me sacrifier pour s'enfuir à dos de son oiseau explosif, m'utilisant comme diversion, mais elle ne l'avait pas fait jusqu'à maintenant, ce que je prenais avec une touche d'appréciation. Il fallait se rendre à l'évidence, les deux hommes étaient largement capable de nous soumettre par la force s'il en voyait le besoin. Non, si l'on voulait retrouver notre liberté, il allait falloir guêter l'occasion, tout en jouant le jeu d'ici là.

Nous arrivons sur la scène de notre mission, et devant nous se trouve un groupe bizarre, deux shinobis et trois yokais, qui me glace le sang sur place. Je me doutais que l'on nous envoyais à notre mort, mais là c'était un peu trop évident à mon goût! Je n'ai aucunement l'intention de mourir ici... pas après avoir échappé à la mort de manière aussi humiliante quelques jours auparavant... non, si j'ai survécu à la montagne, si on me force à me soumettre, c'est pour survivre! Dans cet élan de pensé, je me sens prête à déchiré nos adversaires avec mes propres mains, mais le bon sens m'empêche de faire quelque chose de stupide... et puis, Wari parle, aussi bien l'écouter tiens.

Le petit monologue de notre Aburame de service me rassure, nous somme sur la même longueur d'onde au moins. Aucunes raisons de sacrifier nos vies pour quelque chose en vain, et l'absence de notre contact, le fameux Uzumaki surprise, ne semble pas s'être présenter. Une idée me traverse alors l'esprit, mais j'attend que le plein d'insecte finisse de parler pour la partager.

'' L'Uzumaki qui était sensé nous rejoindre... croyez-vous qu'il est simplement dissimulé? Qu'il attend tout simplement qu'on se fasse engager pour éclater par eux pour se faufiler et réussir sa mission? Parce qu'à être vos supérieurs, ça aurait été mon plan personellement.''

Je veux bien que ses insectes soient très efficaces dans l'espionnage, mais je serait prêt à parier que j'y échapperais si je m'y mettais à fond, alors l'idée qu'un shinobi doué en dissimulation en soit capable aussi me parrait plausible.

Je regarde le clone de Wari s'avancer vers nos adversaires, observant si ceux-ci y trouveront une offense. Je me permet d'effectuer quelque mudras, après quoi ma peau se teindrait aux couleurs de notre entourage. Avec un peu de chance, je ne serais pas la première cible qui serait détecter au moment où, après avoir tuer le clone à vue, les Yokais fonderaient sur notre groupe .

Arcanes Arachnides: Embuscade Camouflée — C

Dissimulation

Après quelques signes, l'utilisatrice se dissimule à l'aide d'un camouflage visuel et au niveau du chakra afin de passer inaperçu. À la moindre utilisation du chakra, il perd sa dissimulation.

UtilitairePuissance Rang C-

'' Voyons ce qui arrive quand on tappe une rûche avec un baton.''

Résumé:

Jeu 25 Juil - 23:55 Expérience : 270 Messages : 73

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

L’étrange mission dans la montagne avait laissé la jeune femme dubitative. Si la tablette était si importante, pourquoi ont-ils juste envoyé quelques genins ? Une chose était claire, l’autorité de Kumo faisait pitié, bien trop préoccupé à envoyer à la mort ces effectifs pour maintenir au pouvoir quelques bras cassés dont on se demande pourquoi ils étaient encore en place… Peut-être étaient-ils juste des marionnettes et que les vrais maîtres de Kumo se cachaient dans l’ombre. La pièce de théâtre qu’était devenu Kumo n’amusait pas grand monde tant la chose était devenue vulgaire et pourtant, chacun devait jouer son rôle.

Le succès de l’équipe dans la montagne était indéniable, non vraiment ! Ils avaient réussi à détruire une montagne et c’était suffisant pour les envoyer dans une mission encore plus importante et cruciale ! Leur objectif était d’empêcher qu’un grand sceau magique ne se brise définitivement et laisse toute la corruption détruire Kumo ou… Quelque chose comme ça, la jeune femme n’était pas certaine des détails à ce stade. Elle avait retenu une histoire de fin du monde ! Le shinobi primordial ne semblait guère très heureux de cette histoire, bien qu’elle soit curieuse de voir la tête de cet individu ou chose…

L’explosive n’était pas emballée par son équipe, ils n’étaient pas réellement dignes de confiance. Toute la question qui se posait maintenant était la suivante : de quelle façon les différents membres de cette équipe allaient tenter de se poignarder dans le dos ? Il ne faisait aucun doute pour la Shiratsuchi que la chose allait arriver alors, elle devait s’assurer que ses arrières seraient sûrs cette fois !

Quant à la mission, elle comprit qu’ils étaient envoyés au suicide, pour ne pas changer. La stratégie de Kumo était très simple et claire : on envoie des vagues de genins stupides à leur mort. On ne pouvait que deviner ce que les élites allaient faire pour résoudre ce problème, peut-être boire une tasse de thé. Dans le fond, la jeune femme espérait voir la mission échouer, le sceau se briser et la corruption détruire Kumo… Oui, voir ce village disparaître de la carte réchaufferait grandement son cœur.

La troupe s’avançait dans un certain silence vers le lieu souhaité. La corruption se fit de plus en plus ressentir, rendant l’endroit lourd, pesant. Elle ressentait un brin de curiosité quant à la nature réelle de ce phénomène et s’il pouvait influencer la vie…. Néanmoins, le besoin de juste partir se faisait ressentir, pourquoi étaient-ils déjà là ? Ah oui, pour se sacrifier pour un village de branques…

Le discours de l’Aburame ne rendait pas la motivation plus importante et il n’avait pas tort. Il était stupide de se sacrifier pour un tel village et dont le résultat final était certainement déjà clair… Ou souhaitable en tout cas. Pourquoi sauver ce village ? Les ennemis qui gardaient le temple semblaient particulièrement solides et l’équipe n’était certainement pas en mesure de gagner. Elle hausse les épaules en direction de Suzumi quant à sa question sur l’Uzumaki. Elle lui souffle alors.

J’imagine qu’il a quelques putes à satisfaire avant…

Wari suggère d’envoyer son clone et elle ne compte pas s’y opposer. Ainsi, elle recule un peu pour rester derrière l’équipe. Après tout, s’ils sont remarqués, autant que ce soient eux qui s’en prennent plein la poire avant, n’est-ce pas ? Elle glisse ses deux mains dans sa sacoche pleine d’argile explosive, arrachant avidement du matériau magique pour le mâcher. Ils recrachent alors trois petits oiseaux qu’elle observe et sourit, satisfaite. Elle ne comptait pas les agrandir dans l’immédiat, mais les avoir sous la main rapidement quand les choses allaient dégénérer n’était pas une mauvaise chose. Elle détache son regard de ses créations pour observer la suite des événements.

Spoiler:

Sam 27 Juil - 13:13 Expérience : 506 Messages : 133

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

Sanctuaire du shinobi primordial - Automne 83, Kumo

À peine revenu d'une mission qui avait failli tourner au désastre à cause de ces imbéciles égoïstes, prêtes à nous condamner tous par leur ineptie et leur flagrante incompétence, que je devais déjà repartir pour une nouvelle tâche, bien plus périlleuse que la précédente. Malheureusement, les autorités avaient jugé bon de reformer cette même équipe de bras cassés. Rien qu'à l'idée de devoir les supporter à nouveau, un soupir d'exaspération m'échappa.

L'objectif de cette mission, semblait-il, était de restaurer le sceau d'un prétendu Shinobi Primordial, sans quoi l'équilibre du pays, voire du monde, serait gravement compromis. Franchement, je n'avais que faire du sort du Pays de la Foudre et cela ne me dérangeait pas le moins du monde s'il venait à vaciller. En vérité, c'était même ce que je désirais plus que tout : voir Kaminari à genoux, que ce soit par ma propre action ou par celle d'un autre. Et si je pouvais être aux premières loges pour assister à l'effondrement de ce pays, j'en serais plus que ravie.

Devenu une seconde nature, le masque recouvrant mon visage ne me quittait jamais. Équipé pour cette opération, je rejoignis ce groupe de traîtres, et ensemble, nous nous dirigeâmes vers le lieu de la mission. Nous traversâmes des forêts de sapins et des montagnes escarpées, jusqu'à atteindre une vallée menant directement à un temple. Il était hors de question que je mette un orteil dans ce bâtiment, surtout pour risquer de subir un énième effondrement provoqué par ces imbéciles, l'araignée et la manipulatrice d'argile.

Le plus loquace du groupe, l'Aburame, rompit le silence qui régnait depuis notre départ du village et saisit cet instant pour exposer le fond de sa pensée. Paradoxalement, c'était la première fois que notre équipe semblait sur la même longueur d'onde : aucun de nous ne souhaitait se sacrifier pour le bien de la mission et, par conséquent, pour les intérêts de Kumo. C'était le seul point sur lequel nous étions tous d'accord. Mais comment éviter de mourir quand on est entouré d'incompétents ? Pour l'instant, je n'avais aucune réponse à cette question.

Désormais en position, nous avions une vue dégagée sur l'entrée du temple et les cinq silhouettes qui y étaient postées, dont deux me semblaient particulièrement familières. Un sourire sournois étira mes lèvres en apercevant Yugo, un ninja d'élite à la botte du Daimyo, pour lequel je travaillais officieusement. Il semblait que chaque fois qu'une situation devenait chaotique, ce type était toujours dans les parages, comme s'il attirait toute cette pagaille avec lui.

Alors que mes camarades se préparaient chacun de leur côté, je m'installais tranquillement au pied d'un arbre, m'y adossant avec une nonchalance étudiée. J'avais l'air complètement détaché de la situation, bien que cela fût loin d'être la vérité.

Il est évident qu'aucun de nous ne se fait confiance, surtout après les événements survenus dans la caverne la dernière fois. Avant de plonger dans la gueule du loup, il y a une chose que vous devez savoir… Mon regard parcourut chacun d'eux avant de se fixer particulièrement sur l'Azurée. Voyez-vous le balafré, là-bas ? Vous n'avez aucune chance contre lui. Sa vitesse est fulgurante, que ce soit dans les airs ou sur terre. Maître du corps-à-corps, il peut également vous bombarder à distance en solidifiant son chakra. En d'autres termes, s'il décide de vous prendre en chasse, vous êtes condamnés. Je me contentais de leur transmettre tout ce que j'avais observé de Yugo ces derniers temps. Si, malgré cela, ils choisissaient d'ignorer mes avertissements, ce ne serait plus de mon ressort. Du moins, ils ne pourraient pas prétendre qu'ils n'avaient pas été avertis.

Ensuite, je réalisais un premier mudra spécifique à ma capacité clanique, ce qui me permit d'explorer les environs à la recherche de présences dissimulées. Je traquais ainsi tous les signaux neuronaux dans les parages, scrutant chaque ombre pour détecter la moindre présence.

精神的信号 Arcane secrète | Seishin-teki shingō — C

Ninjutsu Spécial | Détection

En effectuant le mûdra avec précision, Nobu active ses capacités claniques pour scruter attentivement l'environnement qui l'entoure, révélant ainsi la présence d'individus situés dans un périmètre moyen. À travers sa sensibilité accrue aux signaux mentaux émis par ces individus, il est capable de détecter leur existence. Cependant, les informations qu'il affiche se limitent principalement à une estimation approximative du nombre de personnes présentes et à une indication générale de leur position.

UTILITAIREMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG C

N’étant pas un combattant, il est préférable que je reste ici. Je m’occupe de veiller sur vos arrières et vous contacterais au besoin en cas de danger. dis-je simplement à l’attention de chacun d’eux.

Je réalisais maintenant un nouveau mudra, cette fois pour établir une connexion télépathique avec mon prétendu supérieur hiérarchique, Yugo. Il était crucial de converser avec lui en toute discrétion, à l'abri des oreilles trop curieuses.

心のコミュニケーション Arcane secrète | Kokoro no komyunikēshon — D

Ninjutsu Spécial

Après avoir composé un mûdras, Nobu utilise ses pouvoirs mystiques claniques pour sélectionner une personne et établir un lien mental avec elle. Grâce à cette connexion spéciale, lui et l'individu choisi peuvent converser en toute confidentialité, car leur échange se déroule exclusivement dans le sanctuaire de leurs esprits. . Cependant, technique peut être prolongée au risque d'une consommation continue de chakra.

UTILITAIREMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG D

Yugo, tu m’entends ? C’est Nakano. Ne t’inquiètes pas, personne d’autre ne peut nous entendre, on peut discuter en toute tranquillité. Si t’es là, ça veut donc dire que c’est le Daimyo qui t’envoie, n’est-ce pas ? Et tu peux me dire à quoi rythme ce bordel avec ce soi-disant Shinobi Primordial ? C’est quoi la procédure à suivre à présent ? Et les trois monstres là, ils sont sous tes ordres, c’est bien ça ?

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Lun 29 Juil - 20:51 Expérience : 1438 Messages : 730

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

事象2 ● ヤスミ

CORRUPTION

KUMOGAKURE, GROUPE 2

@Aburame Wari, @Nobu, @Shiratsuchi Mizuki, @Seijuu Suzumi

Automne 83, sanctuaire du Shinobi primodial.

Wari, Suzumi, Mizuki et Nobu se tenaient à l'orée de la forêt montagneuse, les yeux fixés sur le temple. Si les deux duo avaient un historique quasi-conflictuel, tous accordérent leurs violons : ils ne risqueraient pas leurs vies pour une mission suicide d’un village qu’il ne souhaient guére servir. Mais si certains étaient prêts à tout condamner de leurs mains ou celles d’un tiers, les autres avaient-il la force de vivre un futur qui s’annonçait peu prometteur ?

Wari, le premier à réagir, envoya une escadrille d'insectes en reconnaissance. Les petites créatures s'éparpillèrent, rampant, volant silencieusement vers le temple, leurs mouvements désordonnés mimant une anarchie nouvelle. Les insectes progressèrent discrètement, certains se détachant du lot pour explorer d’autres recoins. À mesure qu'ils pénétraient dans l'enceinte, une étrange folie s'empara d'eux. Ils se retournèrent les uns contre les autres, se déchirant, s'attaquant avec une violence incompréhensible. Les rares survivants mutilés, toutes doyennes renforcées du chakra de leur manipulateur, revinrent vers Wari, lui transmettant une vision fragmentée et troublante de ce qui se passait à l'intérieur.

Nobu cherchait à sonder la présence des ennemis en embuscade. Il pouvait sentir les fluctuations dans les émotions des insectes de son compagnon, les vagues de haine, de peur, de détermination. Et une présence diffuse, un signal oppressant qui menaçait de les engloutir tous. Les deux maîtresses arachnides optèrent pour une stratégie similaire. Suzumi préparait une embuscade, échappant à la vigilance de ses cibles afin de mieux leur fondre dessus au moment venu, quand Mizuki plus directe, ne faisait qu'accroître sa puissance de feu immédiatement disponible lui assurant une dangerosité explosive. A son tour, Wari se dissimulait et il pouvait constater, avec Suzumi, que nombres d’arbres présentaient un cerclage d’une corde épaisse sur lesquelles des amulettes, des statues, des parchemins, des écriteaux et autres talismans protecteurs s’accumulaient.

Nobu continuait à scanner la zone, ses sens exacerbés par la Corruption. Des signaux cérébraux d’agression et de malveillance envahissaient son esprit, comme des aiguilles empoisonnées perçant sa conscience. Les deux humains corrompus, Toriyama et Yugo, émettaient des ondes de cruauté et de sadisme, leurs esprits baignés dans les ténèbres. Les trois yokai, par leur nature même, résonnaient d’une malfaisance palpable. Mais ce qui ébranla le plus Nobu fut cette présence diffuse, omniprésente, nulle part et partout à la fois, un flot continu d'émotions négatives qui se propageait comme une onde de choc, brouillant ses sens et martelant son esprit.

Les Yamanaka avait l’habitude de réceptionner les sentiments d’autruis, il en connaissait les multiples palettes et intensité, et l’être humain n’était à leurs yeux qu’un mélange de sentiment dont le triste constat aussi virulent soit-il, atteignait un plafond de verre. Néanmoins, cette fois-ci était différente. Cette fois-ci, ce signal, cette émotion hors de portée d’un être humain démentait ce savoir. Elle pulsait dans son esprit, une vague incessante de négativité et de violence. Ce qu’il trouva le fit vaciller. Une goutte de sang coula de sa narine gauche, signe d’une l'intensité rarement égalée. Une source, quelque chose au-delà de ces “gardiens”, alimentait la corruption. En établissant la connexion télépathique avec son supérieur officieux, Yugo, la réponse de ce dernier fut un murmure rempli de malice, résonnant dans l'esprit de Nobu avec une clarté glaciale.

*Ah, Nakano. Toujours si direct. Oui, le Daimyo m’a envoyé et se tient à mes côtés. Tu oses l’insulter de monstre alors qu’il a de grands plans pour le Shinobi Primordial, et que nous devons nous assurer qu’ils se réalisent. Quant à la procédure, elle est simple : te détruire. Tu te méfies de moi alors que nous sommes du même côté ? Ne me force pas à activer la marque, si tu veux survivre, tu ferais mieux de te joindre à nous.*

Pendant ce temps, le clone de Wari s'avança vers les gardiens du temple, les deux hommes corrompus et les trois yokai. L'original se dissimula dans les fourrés, prêt à observer et à réagir en fonction de ce qui se passerait. À mesure que le clone de Wari s'approchait, les gardiens restèrent immobiles, leurs regards fixés sur lui avec une intensité malsaine. Toriyama fut le premier à bouger, levant une main en un geste théâtral.

Toriyama, notable au service du Daimyo

Yugo, jônin de Kumo

– Bienvenue, chers invités, dit-il, sa voix suintant d'une fausse courtoisie. Vous êtes attendu, mais vous devrez d'abord passer par nous.

Toriyama esquissa un sourire perfide, mais ce fut Yugo qui réagit le premier. Avec une rapidité déconcertante, dans un éclat de rire, il généra une armure de chakra autour de lui, ses bras se transformant en armes massives. D'un coup fulgurant, il tehta d'écraser le clone de Wari, qui disparaitrait en une fumée évanescente une fois touché. Yugo vacilla légèrement, des gouttes de sueur perlèrent sur son front. La démonstration de force, bien que puissante, semblait lui avoir coûté. Il respirait difficilement, son visage affichant des signes évidents de fatigue. La corruption rongeait non seulement son esprit mais aussi sa santé physique. Il se releva néanmoins, marchant pas après l’autre en direction de laquelle le clone était apparu, cherchant "Nakano" du regard. A l’instant qu’il s’apprêtait à traverser l’un des Torii disposé en cercle autour du temple, un cri traversait l’air :

???,
Subordonné

???,
Chef Yokai

???,
Subordonné

– [G]я ϋN ϋN

Son pied à moitié levé se posa à nouveau au sol, avant de faire demi-tour jusqu’au Yokai qui avait annoncé son ordre. Les deux autres monstruosités à chacun de ses côtés s’animaient, rejoignant l’orée de la forêt afin d’y débusquer le quatuor. Chacun de leurs côtés, ils refermaient leurs étaux jusqu'à y distinguer deux silhouettes : celles de Mizuki et Nobu. Les arbres tremblaient sous l'ombre menaçante des yokai qui approchaient en roulant, provoquant la chute d’un pan de bois. Le premier yokai à émerger était une créature aux traits déformés par ses propres congénères qui poussaient en son sein, aux yeux inexistants. Ses dents longues et acérées, sortaient de son ventre à l’ouverture béante, telle une langue de caméléon pour venir saisir celui réfugié en hauteur. Le second, semblable au premier, fermait sa mâchoire en sectionnant quelques mains monstrueuses afin de prendre de la vitesse pour venir s’écraser de tout son poids sur la Shiratsuchi, abattant les arbres et faisant trembler le sol.

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Mar 30 Juil - 13:47 Expérience : 270 Messages : 73

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

Les choses se mettaient progressivement en place pour leur plan foireux. Il avait été décidé de prendre contact avec l’ennemi, mais la chose ne s’était pas passée comme prévu. Le clone de l’Aburame passa un mauvais moment quand l’un des ennemis créa une énorme forme de chakra pour l’abattre d’un coup violent. La brutalité de l’attaque ne laissait rien présager de bon pour l’équipe et encore moins pour la Shiratsuchi dont les capacités n’allaient guère l’aider contre une telle attaque.

Leur plan avait clairement foiré, mais c’était une habitude avec cette équipe. L’ennemi était parti pour les attaquer et deux yokais ressemblant à des aberrations s’activaient. Malheureusement pour la bleuter, ses compétences de dissimulation étaient aussi existantes que le soleil était une planète glaciale. Elle se leva en sentant le sol trembler face à la créature qui roulait en sa direction. L’ambiance générale de l’endroit n’arrangeait en rien sa confiance en la situation.

Putain de diplomatie…

Marmonnait-elle pour elle-même, frustrée qu’ils avaient choisie cette voie plutôt que la violence. En voyant cette horrible créature déformée lui foncer dessus comme un rocher, elle fit une série de mudras pour manipuler le vent autour d’elle. Rapidement, un dôme de vent compressé se formait autour d’elle pour protéger son utilisatrice de cet assaut.

La jeune kunoichi fit une nouvelle série de mudras et un nouveau dôme de vent se formait rapidement autour d’elle. Cette fois, il n’avait pas pour vocation à la protéger, mais de repousser la créature devant elle. Le vent s’étendait rapidement vers l’extérieur, repoussant tout ce qui se trouvait autour de la Shiratsuchi. Elle n’avait pas envie de se retrouver au corps-à-corps contre une immonde créature.

Désolé ! Je ne donne pas d’autographe !

S’exclama-t-elle d’un ton moqueur vers le yokai. Elle était consciente qu’elle n’allait pas pouvoir rester ici sur le sol. Elle risquait bien trop de combat de proximité pour lequel elle n’était tout simplement pas faite. Si partir dans les airs impliquaient des risques, elle avait jugé utile de le faire. Elle jeta son petit oiseau d’argile dans les airs avant d’exécuter un mudra. Pouf, le petit oiseau d’argile s’agrandit dans un petit nuage pour devenir une monture à part entière. Sans attendre, la kunoichi sauta sur sa création pour s’envoler dans les airs, dépassant les arbres pour une meilleure vue et, elle l’espérait, de la sécurité.

Sur l’instant, elle ne se préoccupait pas réellement de savoir ce que Nakano subissait ni s’il allait survivre. Elle glissa ses deux mains dans ses sacoches d’argiles, prenant une certaine quantité de cette délicieuse matière première. Après quelques secondes, elle fit deux vastes mouvements de ses mains devant elle pour laisser tomber d'innombrables boules d’argiles au sol. Celles-ci se transformaient rapidement en petites araignées avant de se diriger en toute vitesse en direction du yokai qui avait eu le malheur de menacer leur maîtresse. Telle une nuée de petites araignées, celles-ci sautaient sur le yokai de toutes parts, ne lui laissant aucun répit.

Allez-y mes petits ! Niquez-moi ce bâtard !

S’exclama la jeune femme joyeusement depuis les airs sur son oiseau en entendant les petites explosions de ses araignées, suivi de quelques rires. Quoi ? N’a-t-elle pas le droit d’être heureuse de faire du mal à son ennemi ? Elle gardait ces deux C2 en réserve pour le moment, au cas où il fallait l’un ou l’autre grand boom de plaisir.

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Mer 31 Juil - 9:52 Expérience : 792 Messages : 177

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL Aqmw

Nous volons. Nous volons, et notre maître nous regarde. Chaque fois qu’il ferme les yeux, c’est à travers les nôtres qu’il observe et scrute le paysage. C’est comme si sa conscience se détachait de son corps, à la manière d’un esprit qui se désincarne du monde matériel, et qu’elle se logeait à l’intérieur de nous pour que notre volonté ne fasse plus qu’une. C’est ainsi que s’opère la symbiose. Longtemps notre maître a pris soin de nous, jusqu’à sacrifier son corps pour nous l’offrir en pitance. Son chakra est notre sève, et c’est aussi ce qui nous ensorcelle, à la manière d’un philtre d’amour que l’on boirait goulument, et qui fait de nous ses esclaves. Ce sortilège de passion nous assermente à sa doxa. Alors nous volons. Nous volons, et notre maître nous regarde.
Mais pourquoi est-ce que certaines de nos sœurs se détournent de sa volonté ?

Nous naviguons en vents troubles, nos ailes combattant l’air lourd comme chargé de plomb. Plusieurs d’entre nous atterrissent et se faufilent, leurs petites pattes rampant sur l’écorce d’un chêne, sur le basalte noir d’une roche, sur la plaine d’une feuille. Les plus jeunes filles deviennent étrangement sottes et se révoltent, une lutte commence et nous sentons en nous quelque chose qui tente de nous détourner de la voie qui a été tracée depuis notre naissance. Comme si un parasite se logeait dans notre cortex et cherchait à briser cette harmonie qui nous lie à la fontaine de sève qui palpite dans le corps du maître. Heureusement, pour les plus âgées d’entre nous, notre loyauté n’est plus à prouver et nous déchargeons dans les airs des phéromones qui repoussent nos propres congénères pour qu’elles orientent leur folie destructrice vers d’autres créature de notre monde miniature. Nous scrutons, et ce que nous scrutons, notre maître le scrute aussi.

Il y a deux hommes et trois créatures, deux de forme sphérique, une qui emprunte un squelette humanoïde. Tout est titan pour nous. L’un des deux hommes se précipite sur la réplique du maître et abat sur lui une frappe monumentale. La terre tremble, tous nos sens sont en alerte. Alors qu’un nouveau conflit éclate entre nos sœurs sur la paroi rocheuse du site défendu, nous tentons vaille que vaille de revenir à la base. C’est ici qu’il se sépare de nous.

Accroupi dans les fourrés, je guette. Je guette l’itinéraire de mon clone qui embrasse son destin, à peine mot dit, aussitôt foudroyé, si bien qu’il ne tarde pas à disparaître dans une volute de fumée après exterminé par la frappe du Jônin, ce dernier soudainement drapé d’un extraordinaire exosquelette d’énergie pure, si condensée qu’elle se solidifie autour de son corps pour former autour de lui cette étrange représentation spectrale. La vision de cette redoutable mutation me glace le sang, aussi je m’enfonce un peu plus dans le taillis épais qui dissimule ma position réelle. Je l’ai décrété quelques secondes plus tôt : je ne mourrais pas aujourd’hui, pas pour le compte d’un homme imbu de sa personne et tyrannique comme seuls peuvent l’être les monstres. Aussi, la situation me paraît si irréelle que je peine à admettre ce que je suis en train de concevoir par tous les flux d’informations qui parviennent jusqu’à moi. Rassemblant tous ces éléments, je comprends que l’ordre de marche a été donné et que nos ennemis attaquent.

Nakano nous a alerté sur les capacités de l’homme balafré ainsi que sur nos chances de nous en tirer face à lui. Maintenant qu’il est passé à l’attaque, les estimations de notre tricoteur d’esprit indiquent que la probabilité que nous survivions à ce duel est quasiment nulle. Notre mission qui consiste à ouvrir la voie pour un ambassadeur du clan Uzumaki semble naturellement compromise, et je m’interroge toujours sur la causalité de notre mobilisation pour colmater la faille, ainsi que sur les origines de cette turbulence capable visiblement de rompre l’allégeance que mes filles me portent. Quoiqu’il en soit, c’est bien la première fois que je vois l’Homme et le Yokai s’unir pour une cause commune. A quoi pourrais-je attribuer cette alliance incongrue ? Opèrent-ils ainsi depuis longue date, ou bien serait-ce l’influence du Sceau de la Corruption ? La mémoire de la créature qui s’en est prise à notre clan me revient, après quoi je me remémore son invincibilité physique. Ce monstre, dont on ne sait d’où il venait et pourquoi il était là, est parvenu naguère à décimer presque tout mon clan. J’en suis l’un des rares survivants. Mais face à tous les indices récoltés lors de cette attaque, j’ai pu déduire que cette embuscade avait été orchestrée par l’Alliance, et qu’elle était à ce point chirurgicale qu’elle ne pouvait être préparée que par quelqu’un qui vivait parmi nous au préalable. Un traître. Un traître qui avait voulu s’emparer d’un autre homme, que je présumais être l’hôte d’un Dieu puisque tel me semblait être le but de l’Alliance, et qui s’incarnait à mon avis en un étrange protagoniste originaire de mon clan que j’eus brièvement croisé et sauvé des griffes de ce monstre indestructible à grand renforts d’arts martiaux.

Ce traître serait-il ce balafré ? Si mon compère le connait si bien, se pourrait-il qu’il appartienne à notre armée ? J’ignore à qui ces deux hommes ont réellement prêté allégeance, alors j’ordonne à mon second clone de s’approcher de Nakano que je trouve, finalement, un tantinet douteux, visiblement trop peu avare en détails sur les origines de cette rencontre et sur leur employeur.

« Nakano. Cet homme balafré que tu dis connaître, qui est-il ? Qui sert-il ? Connais-tu son associé ? »

Au moment où je pose cette question, je ne laisse qu’une toute petite fenêtre pour répondre car toute une armada de coléoptères surgit tout à coup autour de ma réplique. Pas un signe n’a averti de cette soudaine invasion, cette grande colonie arrive par surprise sans que le moindre mûdra n’ait prévenu de son assaut. La silhouette de mon clone est totalement avalée par une nuée noire et violente qui le traverse sans le toucher, contournant ses membres inconsistants pour terminer sa course vers le festin qui les attend. Nakano peut se rassurer, il n’est pas cible. L’objectif de mes scarabées-tueurs n’est autre que cette créature sphérique et massive que j’ai vu à travers les yeux de mes fidèles faire irruption dans notre échange et qui a fait l’erreur d’ouvrir grand sa gueule et de découvrir l’intérieur de cette dernière. Autant de muqueuses et de membranes baveuses que mes Kidaïchu trouvent exquises et digestes, plus faciles à démantibuler que l’épiderme souvent épais de ces horreurs. La nuée se jette dans la gueule du monstre, et voici autant d’insectes voraces qui ont une tâche bien précise : dévorer tout à partir à la base de l’appendice, en l’occurrence, la langue qui s’est étirée comme un membre pour trouver Nakano.

Certes aurais-je pu défendre le Yamanaka de manière plus directe et frontale, à travers l’édification d’une défense rocheuse par exemple, mais j’eus au préalable le désir équivoque de le voir se débrouiller par ses propres moyens pour se tirer de l’embarras. J’espère fort bien qu’il se trouve tout d’abord empêtré dans cette langoureuse étreinte, après quoi mes insectes pourront commencer leur travail ; et lors, lui sauvant une belle mise, j’épongerais sûrement ma dette.

Dans les ombres des fourrés qui me dissimulent toujours, je continue d’observer tandis que mon clone trouve une rapide occupation en décomposant des mûdras pour une tout autre affaire. J’en profite pour en incanter moi-même, caché derrière branches et feuillages, résolu à prendre ma chance pendant qu’ils sont occupés à regarder ailleurs.

Comment prédire ce que je m’apprête à faire s’ils ne me voient pas ?

C’est là l’aubaine. Je joins mes mains puis les pose sur le sol, et le sortilège se répand alors que je me glisse hors des fourrés et je me révèle tout entier, sombre et cruel, un feu brûlant dans les yeux.

À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL Cncq

« Yomi Numa. Point ne seront assez grandes vos gueules pour engloutir les ténèbres de cet abîme. »

Nakano est à quelques pas de là et les autres ont pris de la hauteur. Mes insectes s’essaiment en direction de la gueule du globe vorace qu’est le Yokai qui a jeté son dévolu sur l’objet de ma dette d’honneur. Ce sont autant d’informations visuelles, spatiales et évènementielles qui sabotent les chances de mes ennemis de guetter directement sous leurs pieds. A présent s’étalent sous ces apôtres de la corruption les limbes marécageux destinés à les emprisonner tous.

Alors que je tente d’engloutir la partie basse de leur corps, mon clone passe à l’action. Un nouvel épiderme couvre désormais ses bras, une large couche rocailleuse destinée à renforcer ses chances de survie en cas d’attaque. Si j’ai bel et bien compris une chose en observant ce qui se trame plus loin, c’est que la débauche d’énergie du personnel allié à Nakano pour conserver cette aura mortelle et terrifiante ne peut pas durer indéfiniment : autant lui faire perdre du temps. Contournant autant que possible la zone marécageuse, le bunshin s’approche d’eux avec sa nouvelle enveloppe tandis que moi-même, je recule un peu pour me mettre au niveau de Nakano : en retrait, prêt à prendre la poudre d’escampette. Maintenant que je suis découvert, je suis d’autant plus vigilant.

Dès que mon clone est à portée de voix, il débute les échanges. Non avec cet homme protégé par son enveloppe spectrale de chakra, mais avec celui qui, toujours en retrait, se pourvoie d’un air malicieux.

« Puis-je m’enchanter de cette rencontre en sachant qui nous fait l’honneur d’un tel accueil ?
Je suis Aburame Wari, Shinobi de Kumogakure. Permettez-moi de vous apprendre que ma loyauté va à ceux qui remporteront la victoire et… visiblement, cette dernière semble promise à votre côté. C’est pourquoi je vous propose de nous allier pour que nous puissions écrire un nouveau chapitre ensemble. Figurez-vous que ma présence ici me semble être un coup du destin, s’agissant du Sceau de la Corruption : il n’y a pas plus corrompu que moi, m’en soit témoin tous ceux qui ont croisé ma route. Je le suis à tel point que j’ai été destitué du grade de Chûnin, c’est vous dire le degré d’avilissement qui s’élève en moi. »

Mon clone se profile pour indiquer une destination, de l’autre côté. Pendant ce temps, je me mets moi-même en posture de combat.

« Pour vous prouver mon intention de me rallier à votre cause, acceptez l’information que je vous livre dès maintenant : notre mission consiste à ouvrir la voie pour un membre du clan Uzumaki. Nous ne sommes qu’une escouade sacrifiée pour lui permettre d’accéder au Sceau de la Corruption. De l’autre côté de notre position, là-bas, il y a une autre escouade également. Ils sont bien plus dangereux que nous ; mais je suis sûr que votre allié ne ferait qu'une bouchée d'eux. »

Résumé:

Dim 4 Aoû - 14:38 Expérience : 506 Messages : 133

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

Sanctuaire du shinobi primordial - Automne 83, Kumo

Dans les replis les plus sombres de ce monde, où la lumière semble absente et l'espoir éteint, se cache une beauté insoupçonnée; car c'est dans la noirceur même que l'âme trouve la profondeur nécessaire pour découvrir la lumière qui danse au cœur des ténèbres.

À cet instant précis, ma mémoire fit un bond en arrière, me plongeant dans de lointains souvenirs qui ravivèrent en moi des blessures psychologiques que je pensais cicatrisées depuis longtemps. Je me revoyais enfant, esclave de mes propres pairs, subissant des sévices physiques et psychologiques incessants. Pour le gamin que j'étais, cela était insupportable, et j'en étais brisé.

L'atmosphère que je ressentais en ce moment était bien différente de tout ce que j'avais expérimenté au cours de ma vie. Même si une partie de mes congénères Yamanaka était empreinte de noirceur d'âme, le danger qui se dressait devant nous était bien plus grand encore. Mon corps ne manqua pas de me le faire comprendre, laissant échapper une goutte de sang de ma narine.

Au lieu de rebrousser chemin comme une personne sensée fuyant le danger, je restai sur place, le corps tremblant, non de peur mais d'excitation. J'étais exalté à l'idée de confronter cette profonde corruption, et les propos menaçants de mon supérieur me firent esquisser un sourire malicieux, prêt à relever le défi. Selon ses mots, Yugo voulait me détruire par tous les moyens mis à sa disposition, quitte à activer la marque qu'il m'avait apposée par le passé. En voilà un homme qui n'avait pas froid aux yeux !

En travaillant sous tes ordres, je me place également sous l'autorité de notre vénérable Daimyo, ne l'oublie pas. Enfin bref, quoi que je puisse dire, je doute que cela te fasse changer d'avis quant à tes intentions d'activer cette fameuse marque.

À l'instar des personnes atteintes de somnambulisme, je ne voulais pas le brusquer. Il était en plein délire, persuadé que cette chose immonde était Tomio Koriki. J'en étais désormais certain : son esprit avait été corrompu par cette entité. Mais par quel moyen ? Par un pouvoir de manipulation mentale supérieur à celui des Yamanaka ? Tout semblait indiquer que c'était effectivement le cas.

Heureusement que j'avais sondé les environs auparavant. Non seulement cela me permit de percevoir ce maléfice ambiant, mais aussi de connaître la position de chacun de mes partenaires. Presque instinctivement, je me liai à eux mentalement pour pouvoir communiquer par la pensée. En me relevant, je fis jaillir un geyser pour intercepter la langue qui m'était destinée, formant ainsi un rempart protecteur.

複数の通信 ARCANE SECRÈTE | FUKUSŪ NO TSŪSHIN — C

Ninjutsu Spécial

Après avoir composé un mûdras, Nobu utilise ses pouvoirs mystiques claniques pour sélectionner plusieurs personnes dans son champ de vision et établir un lien mental avec elles. Grâce à cette connexion spéciale, lui et les individus choisi peuvent converser en toute confidentialité, car leur échange se déroule exclusivement dans le sanctuaire de leurs esprits. La connexion ne permet pas pour autant aux individus selectionnés de pouvoir échanger entre elles. La technique peut être prolongée au risque d'une consommation continue de chakra.

UTILITAIREMULTICIBLESPUISSANCE DE RANG C

間欠泉 Suiton | Kanketsusen — B

Ninjutsu affinitaire - Suiton

En exploitant sa maîtrise élémentaire de l'eau, Nobu déploie son affinité défensive avec cette substance. Utilisant l'eau environnante ou en la créant à volonté, il est capable de générer à proximité un geyser dans la direction de son choix, agissant comme une barrière protectrice contre les attaques dirigées contre lui. Cette technique peut également être employée pour protéger efficacement une tierce personne à proximité.

DEFENSEMONODIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG B

Je ne comptais pas m’arrêter en si bon chemin, évidemment que non. Dans l'enchaînement, de nombreuses bulles denses furent expulsées par mes soins et envoyées en direction de cette créature hideuse qui avait osé s’en prendre à moi. Ces bulles ne servaient que de leurre pour la technique qui allait suivre.

まぶしい泡 Suiton | Mabushī awa — C

Ninjutsu affinitaire - Suiton

Grâce à son lien naturel avec l'élément de l'eau, Nobu canalise son affinité de manière utilitaire en créant une multitude de bulles de taille moyenne, toutes dirigées vers une cible spécifique. Ces bulles, compactes et nombreuses, s'agrègent pour former un écran dense qui enveloppe la cible de toute part, réduisant ainsi son champ de vision.

UTILITAIREDESTABILISATIONMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG C

Profitant de l’aveuglement généré par cet écran de bulle, je lançais à présent une technique d’immobilisation pour affecter ses membres inférieurs, pour ainsi le contraindre dans ses futurs mouvements, si tenté qu’il souhaitait s’approcher de ma personne. Au moins, là, je le tenais à distance pour un certain temps, du moins je l’espérais.

メンタルブロック Arcane secrète | Mentaruburokku — B

Ninjutsu Spécial

Après avoir formé un mudra unique, Nobu exploite ses capacités claniques en libérant un flux de chakra invisible en direction de sa cible. Lorsque le chakra atteint sa cible, deux de ses membres se retrouvent paralysés, limitant ainsi sa mobilité. La paralysie persiste pendant une période de temps importante. Cette technique lui confère un pouvoir de contrôle et de neutralisation, lui permettant d'immobiliser son adversaire.

ATTAQUEENTRAVE PARTIELLEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG B

Et pour parachever cette manœuvre sournoise, je remédiais à nouveau à mes talents clanique, afin de perturber le plus possible ce foutu Yokai lorsqu’il était en présence et ou en contact avec un élément aquatique.

水生疾患 Arcane secrète | Suisei shikkan — B

Ninjutsu Spécial

Suite à l'incantation d'un mudra unique, Nobu parvient à établir une connexion mentale avec plusieurs individus, où il insuffle en eux des émotions négatives. Il suscite en eux un sentiment d'anxiété, qui peut rapidement se muer en comportement désorganisé et/ou en une certaine agitation lorsque les victimes sont exposées à l'eau, que ce soit sous sa forme naturelle ou apparaît à travers des techniques Suiton.

UTILITAIREMUTICIBLESDESTABILISATIONPUISSANCE DE RANG B-

Ma stratégie se mettait peu à peu en place mais j’en avais encore sous le coude si cette raclure se montrait capricieuse. Tout en gardant ma cible de vue, je m’adressais mentalement à mes partenaires, tout en fermant ponctuellement la réception avec Yugo, afin qu’il ne perçoive pas cet échange.

Vous l’avez vu tout comme moi que ces deux-là ne sont pas dans leur état normal. Yugo est persuadé que le Daimyo se tient à ses côtés et semble lui obéir comme un bon toutou. Il faudra donc casser la gueule à celui qui semble les commander, pour espérer avoir Yugo de notre côté. Mais je n’ai aucune garantie que ça fonctionne.

Spoiler:

Dim 4 Aoû - 17:28 Expérience : 220 Messages : 50

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

Comment me suis-je retrouvé ici ? Il y a même pas quelques jours, je complotais dans mon coin un plan pour me glisser dans les hautes sphères de Kumo, afin d'y fonder finalement mon chez moi, une ancre solide du clan Seijuu, et de pouvoir enfin cesser de courrir. J'excellais dans l'infiltration et dans l'assassinat, pas dans le combat contre des monstres! Pourtant, j'avais bel et bien cette flamme en moi, qui me criais de tous les déchirer, qu'entre eux et moi, il n'y avait pas de question à avoir sur qui devrait s'en sortir en vie. J'étais sur mes genoux, aux services d'autres qui n'en on rien à faire de moi, pas question que ce soit la dernière chose que j'ai fait! Ma survie dépend donc de celle de mes camarades d'infortune... ou d'une fuite prodigieuse... voyont où je me retrouverai alors.

La stratégie de Wari échoue de manière prodigieuse, quand l'un des shinobis de Kumo, visiblement contrôler par l'imposante créature humanoide, envoi vers le clone une attaque dévastatrice! Bon, notre couverture est sauté, et les yokais ne vont pas tarder à fondre sur notre position... il n'y a pas beaucoup de possibilité quant à la provenance du clone, et leur supériorité numérique va certainement jouer en leur faveur dans cette situation. Deux grotesques créatures sont donc envoyés pour nous débusquer, et avec une vitesse certaines, ils arrivent sur nos positions, détectant immédiatement Nakano et Mizuki, qui contrairement à la ruche et à moi, se tenait encore bien visible, bien que derrière la colline toujours.

J'observe avec attention la suite des événements de notre coté, délaissant la situation vers notre objectif pour me concentrer sur l'assaut en cours. Mizuki et Nakano s'en sorte plutôt bien, il faut dire que l'assaut était plutôt simple de nature. Les duos sont claires donc, et l'élimination rapide des monstres serait un miracle que nous avons désespérément besoin pour la suite des choses, bien que ce sont clairement les moindres menaces dans cette situation. Ma cible se retrouve en proie à des explosions, j'attend la fin de ceux-ci pour me mettre en marche. Esperant que mon camouflage, aider de la distraction, me donne le temps de frapper.

Mon camouflage tombe au moment où, utilisant ma nature, je fit naitre un puissant venin sur mes crochets... enfin, ce sont toujours mes dents pour l'instant, puis j'en dépose délicatement sur ma main droite. Mon venin est inoffensif tant qu'il n'est pas exposer au sang de sa cible. J'envoi alors un poing en direction de la créature, ma main se transformant alors en patte accéré au moment du contact. Avec de la chance, j'arriverai à glisser mon venin à l'intérieur de l'immonde bête. Voilà qui devrait attirer son attention sur moi, ce qui n'est pas exactement une bonne chose, tout compte fait.

Réalisant que je serai très certainement sa prochaine cible, je métamorphose brièvement le bas de mon corps en ma forme arachnide, projetant une toile vers la créature afin de l'ancré au sol, puis je me recule pour mettre un peu de distance entre nous. Mon corps retrouve son état normale rapidement, car je n'ai aucune envie de dépenser trop de chakra contre l'entré de ce repas, trop de chance que ce soit mon dernier pour me permettre de sous-performer.

Et puis bâtard, ne s'en sortira pas indemne celui qui tente de me prendre ma seule amie.

Tiens c'est nouveau ça, normalement mes pensés sont relativement silencieuses, mais là j'ai bel et bien entendu ma voix à travers mon esprit, qu'est-ce qu...

La voix de Nakano raisonne alors dans mon esprit! Quel genre de sorcellerie terrifiante m'a-t'il fait subir?! J'aurais bien envie de m'insurger, mais la situation ne me permet pas de perdre mon sang froid... tout de même, c'est une invasion de mon esprit que je n'apprécie pas beaucoup. Je lui ferai savoir ce que j'en pense bien asser tôt... après avoir survécu à toute cette merde, et m'être tenu triomphante au dessus des corps de ses monstres.

Comme les abeilles donc ? Si on fait tomber la reine, la rûche tombe avec elle ? Je suis prête à prendre le risque.

Une expression évidemment, car j'aurais tout fait sauf prendre ce genre de risque si j'en avais réellement l'occasion... mais soyons réaliste, si l'on devait simplement fuire en cet instant, nous serions rattraper par nos opposants sans doutes.

Résumé:

Ven 9 Aoû - 18:41 Expérience : 1438 Messages : 730

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

事象2 ● ヤスミ

CORRUPTION

KUMOGAKURE, GROUPE 2

@Aburame Wari, @Nobu, @Shiratsuchi Mizuki, @Seijuu Suzumi

Automne 83, sanctuaire du Shinobi primodial.

Le vent se mit à tourbillonner autour de Mizuki, une danse furieuse d’éléments invisibles répondant à son appel presque silencieux mais assurément ironique. La moquerie tenait bon face à la masse démoniaque qui souhaitait l’écraser, suspendue dans les airs. Elle fit vibrer l'air qui les séparait, l’envoyant valser plus loin, profitant pour activer sa monture céleste et d’argile. Des petites araignées de même composition furent lachées depuis le bombardier, qui tel des parachutistes se dirigeaient de leurs pattes plus nombreuses. Les petites kamikazes profitaient du vol plané du Yokai afin de le réceptionner. La déflagration frappa la créature de plein fouet, faisant onduler sa peau épaisse comme un tissu sous l’impact. Mais le yokai, même marqué par la brûlure, tenait bon. Sa chair fumante demeurait intacte, presque provocante dans sa résistance.

Nobu, concentré au milieu du tumulte, érigea une barrière d’eau entre lui et l'attaque imminente. La langue écœurante d’horreur se fracassa contre l’eau cristalline, vibrant sous l'impact et voyant sa vitesse se réduire. Les créatures minuscules dans les replis de l’organe du goût, furent écrasés mettant fin à leur existence, mais d’autres remontaient déjà depuis la base. Les autres stratagèmes du ninja masqué venait s’échouer les unes après les autres. Le Yokai dénué d’yeux ignorait les bulles censées le rendre aveugle, et les manipulations et effets mentaux ne l’affectait en rien par sa nature.

C’est alors que Suzumi, tapie dans les ombres, venait à prendre d’assaut la boule roulante d’un sens puis dans l’autre comme une vulgaire balle, traversant décors après décors. Armée d’un poison létal, elle attendait son moment avec une patience mortelle afin que son unique assaut fasse mouche. Son acolyte grossière et malappris - bien que ces termes désignaient la majorité du groupe - celle à l’humour taquin lui avait servis sur un plateau l'opportunité attendue. Sa lame arachnoïde, enduite de la substance de son espèce, s’enfonça dans la chair cramoisie et rôtie du yokai. Le premier sang fut versé, et avec lui, une souffrance incommensurable. La blessure était modérée mais la morsure laissait sa trace, les chairs du Yokai dépérissaient se mirent à gonfler après quelques instants.

Le yokai gémit, ses voix multiples se mêlant en un cri de détresse qui résonna comme une mélodie dissonante. La chair autour de la blessure se mit à gonfler, la créature déjà ignoble gagnait en laideur, se déformant en un spectacle grotesque. Des boursouflures se formèrent, sa peau se tendit et éclata en une série de pustules répugnantes. Méconnaissable, il gonfla à nouveau d’une excroissance qui aspirait les chairs corrompues et s’en détachait, gisant à même le sol. Le démon retrouva son faux-calme, réduit de moitié, tant en taille qu’en puissance, dépossédé de ses petits congénères, ne ressemblant plus qu’à un amas de tissu, sa férocité arrachée par le poison perfide.

Sur le flanc opposé du champ de bataille, Wari ne se cachait plus, employant des attaques visibles mais redoutables. Un instant, il profita de la confusion pour invoquer une armée d’insectes, les Kidaichū. Les petites créatures voraces se ruèrent sur le premier yokai, se frayant un chemin dans sa gueule béante. Mais la lutte fut réciproque. Tandis que les insectes dévoraient la chair, le yokai répliquait en les broyant entre ses mâchoires. Une bataille dans la bataille émergeait, d’un côté l’armée d’insectes, de l'autre la multitude de petits yokai aux dents et griffes acérées. La guerre éclatait sur le fils de la langue en tant que champ de bataille. où chaque centimètre de chair était arraché au prix d’un combat impitoyable. Finalement, une ligne de front aux entitées de plus petites tailles, luttaient afin d’atteindre Nobu, ou à contrario le défendre.

Le sol lui-même se transforma sous le Yokai, pris dans cette embuscade boueuse, se retrouva englué, ses mouvements ralentis par la terre devenue traîtresse. Son homologue, projeté par Mizuki, et rejoint par Suzumi se trouvait à l'extérieur de la zone marécageuse, évitant le piège. Cependant, Nobu se retrouva en mauvaise posture. La langue du yokai, bien que ralentie et difforme, s’était enroulée autour de lui, dépossédée des dents et des griffes que les insectes s'évertuaient de combattre juste devant lui, le tirant inexorablement vers les marécages. De l’autre côté du marécage, Suzumi s'affairait à la même stratégie à l’aide de ses toiles, avec néanmoins moins de succès, l’amas de chair semblait encore en capacité de faire face. De sa nouvelle difformité, ses machoirs saisissant un tronc d’arbre auparavant déraciné, afin de l’envoyer sur l’araignée métamorphe tel un bâton tournoyant.

Précisions:

***
L’atmosphère pesante semblait s’accrocher au quatuor comme une ombre malveillante. Bien qu’il n’y ait eu aucun danger immédiat, le malaise grandissait en chacun d’eux, comme si leur âme était grattée par des griffes invisibles. L’endroit lui-même exhalait une corruption profonde, une souillure ancienne qui envahissait leur esprit, s’insinuant dans leurs pensées comme un poison lent. Depuis sa prison, l’entité exerçait une influence sinistre, projetant sa corruption sur le Pays de la Foudre. Ses effets, bien que concentrés en certains lieux, étaient suffisamment puissants pour distordre l’esprit des plus braves.

L’aura amplifiait les vices, attisait la violence, et noircissait les pensées les plus secrètes. Les doutes, autrefois simples murmures, devenaient des hurlements intérieurs. Chaque exposition à ces miasmes sombres rapprochait les esprits de la corruption, les plongeant dans des tourments intérieurs où seuls les désirs les plus inavouables ou autodestructeurs pouvaient offrir un semblant de répit. La Corruption n’agissait pas comme un contrôle mental, elle n’était pas une force coercitive mais plutôt une tempête qui ravageait l’esprit, le laissant malade, le poussant à des actions insensées et névrosées.

Wari sentait une colère sourde monter en lui, une rancœur longtemps contenue mais désormais irrésistible. Il se revoyait rétrogradé, déchu de son statut au sein de Kumo. Sa loyauté, autrefois plus solide mais s’étant montrée vacillante, s’érodait du peu qu’il lui en restait. Comment pouvait-il rester fidèle à un village qui ne montrait aucune gratitude, qui le traitait avec une telle indifférence ? Les instances de Kumo ne voyaient-elles pas sa valeur ? À quoi bon continuer à servir une cause - dont il prenait soin à l’accoutumé de s’éloigner - qui ne lui apportait que dédain et rejet ?

Suzumi, quant à elle, était envahie par le doute. Pourquoi risquait-elle sa vie pour Kumo, un village auquel elle n’appartenait même pas réellement ? Ses efforts semblaient être jetés au vent. Peut-être serait-elle mieux accueillie ailleurs, dans une autre faction, peut-être même celle qui se trouvait juste en face d’elle. Pourquoi continuer à se battre pour des gens qui la voyaient comme une étrangère, une simple mercenaire à utiliser puis à jeter ? Le reste du clan Seijuu n’avait peut-être pas sa place..

Mizuki se surprit à réfléchir aux possibilités qui s’offraient à elle. Cette situation, ce chaos naissant, n’était-il pas une opportunité en or ? Et ces deux ninjas, Wari et Nakano, ne savaient-ils pas déjà pour ses manigances ? Peut-être qu’un petit accident était à prévoir. Une explosion bien placée réglerait tous les problèmes, les siens et ceux de cette mission, tout en plaçant une bonne épine dans les pieds du Daimyo.

Quant à Nobu, une méfiance rampante se frayait un chemin dans son esprit. Yugo, son supérieur, n’était-il pas un obstacle à ses propres ambitions ? Et Wari, lié à lui par un simple contrat d’honneur, n’était-il pas capable de trahir à tout moment ? Les deux kunoichis étaient déjà des traîtresses avérées, leurs allégeances vacillantes. Ils étaient tous des menaces potentielles, des épines dans son chemin vers la réalisation de ses plans ô combien ambitieux et dominateurs.

Chaque pensée nourrissait la méfiance, jusqu’à ce que le quator réalise que ces pensées étaient bel et bien les leurs. Elles naissaient en leurs seins, sans manipulation externe, comme Nobu l’aurait suspecté d’un Yamanaka. Le même sentiment le saisissait qu’auparavant, lorsque l’épistaxis s’était manifesté : tout cela était plus profond, plus.. Primordial. La Corruption encore en surface pouvait être déjouée, mais une démotivation généralisée s’emparait de l’escouade de Kumo.

Précisions:

***
Nobu, couvert de la langue visqueuse du yokai sentait la force de traction qui le menaçait. Yugo, d’ordinaire si lucide, si imperturbable, n’était plus lui-même. Dans son délire, Nobu, entravé par la langue du yokai, n’était plus un allié, mais un traître, un ennemi à abattre. Sans la moindre hésitation, Yugo activa le Sceau de la Loyauté. Nobu sentit immédiatement le chakra se répandre dans son corps, remontant avec une froideur mortelle à travers son réseau de chakra, en direction de son cœur.

Ce sceau, une complexité de chakra et de symboles gravés dans l’âme même de Nobu, était un contrat inébranlable. Il contraignait celui qui le portait à obéir strictement aux règles convenues, qu’elles aient été énoncées par parole ou par écrit. La trahison n’était pas une option ; la désobéissance n’entraînait que la mort, rapide et inexorable. Nobu l’avait accepté, comme on accepte une arme à double tranchant. Mais aujourd’hui, alors que le combat faisait rage, cette arme se retournait contre lui.

Il pouvait sentir la mort l’embrasser, une agonie glacée consumant le chemin de la vie. Alors que le chakra du sceau atteignait son cœur, l’impulsion mortelle vacilla. Le sceau, aussi puissant soit-il, fonctionnait sur des principes inviolables, ne pouvant être dupé par la folie de Yugo. Le processus refusa de s’activer pleinement, laissant Nobu pantelant, mais vivant. Yugo, sidéré. refusait d’accepter ce qui venait de se passer, reconstituant des forces qu’il s’apprêtait à déchainer prochainement, poussé par sa fierté, contraint par la Corruption.

Le combat contre les yokai, ces abominations venues des profondeurs du chaos, se poursuivait sans relâche, tandis qu’à l’intérieur du cercle de toori le calme n’était perturbé que par quelques paroles. Les trois gardiens pouvaient profiter des échanges une fois les ninjas débusqués et l’orée de sapin rasée par les deux démons de chair. Toriyama, toujours si sophistiqué mais pompeux, épousait à merveille le rôle qu’on semblait lui avoir attribué.

– Ö, mais qu’avons-nous là ? Un invité de marque ! D’une petite courbette, il montrait patte blanche tout en souriant d’un air complice. Avec la grâce calculée d’un acteur, sa voix douce était teintée de yeux perçant posés sur Wari avec une curiosité avide. Je vous présente mes plus plates excuses face à cette re-gre-tta-ble erreur, Monsieur Wari. Prenez place, je vous en prie. Vous n’avez beau être qu’un clone, il nous faut bien convaincre la copie pour en recruter l’original !

L’interruption première de Toriyama l’invitait finalement à poursuivre ce que le clone avait commencé, faisait fit de la protection rocheuse qui poussait sur l’Aburame. Cependant, ce fut le chef yokai, une créature humanoïde, tout en bois noueux et champignons pestilentiels, qui attira soudain l’attention. Jusqu’ici, il semblait comprendre les paroles échangées sans jamais y répondre directement. Mais à la mention du nom "Uzumaki", un frémissement parcourut son corps massif. Ses cornes ancienne, se tendirent légèrement en avant, comme s’il réagissait à un signal longtemps attendu. Sa main démesurée, gangrenée par la pestilence, se crispa sur l’ensemble de clés anciennes qu’il portait à sa ceinture. Le yokai répétait lentement, avec une voix rauque et étrangère :

– [ป]ẕüɱ∂ќỊ

Le mot résonna comme un écho de malheur. Ce nom avait une signification particulière, un pouvoir ancien. Le Yokai aux clés savait que seul un membre du clan Uzumaki pouvait réparer ou manipuler le Sceau de la Corruption.Toriyama, dont le sourire n’avait jamais quitté ses lèvres, se redressa légèrement, comprenant l’importance de ce moment. Un sourire encore plus large fendit son visage, laissant apparaître ses dents blanches contrastant avec la noirceur du décor.

– L’un d’entre eux serait donc parvenu à se rendre jusqu’au pays de la foudre… Voilà qui change tout ! Que diriez-vous de vous joindre à nous pour cet acte, il pourrait devenir l’un des plus mémorables. Si vous parvenez à l’éliminer ou la repousser, considérez l’un de vos désirs les plus profonds comme étant promis. Ce n’est pas que le poids de ma parole qu’il s’agit, mais également…

D’un geste théâtral, il fit un pas en arrière, levant les bras comme pour révéler un secret bien gardé. Une allée, dénuée de tout danger, s’étendit soudainement du sanctuaire jusqu’à Wari, créée par la croissance rapide de champignons et d’autres excroissances morbides, ouvrant un chemin sinistre mais invitant. Le chemin se formait de telle manière à venir protéger Wari des prochaines menaces qui le visaient, que ce soit les Yokai comme les humains. La poigne polypore du Yokai humanoïde s’abaissait, fixant Wari et le choix qui s’offrait à lui.

Précisions:

Sam 10 Aoû - 13:44 Expérience : 792 Messages : 177

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

Ce monde m’a vu naître il y a trente-huit automnes. Mes parents avaient espéré mettre au monde le digne héritier de mon grand paternel, mais j’ose croire que leurs aspirations se sont vite effondrées au moment où j’ai commencé à devenir incontrôlable. Mon père s’est tant absenté que je dois toute mon éducation à ma tendre mère, tendresse que j’ai appris à partager avec les inconnus qui venaient lui rendre visite pour soulever sa jupe. Trente-huit automnes après ma naissance, je crois désormais qu’elle a baissé les bras. Ma mère ne m’a pas appris que la vilénie et le parjure, l’immoralité et les plaisirs débridés, la trahison et le mensonge.
Ma mère m’a appris qu’on est libre de choisir son destin. Ma mère m’a appris que l’amour existe même dans les heures les plus noires. Ma mère m’a appris à perdre, et à patauger dans la défaite en dépeçant tous les chagrins liés aux histoires de notoriété, de promesses, d’honneur.

Vous me voyez venir.

Les choses vont mal ici. Ces monstres nous dépassent. Nos techniques n’ont pas eu l’efficacité que nous espérions. Dix abeilles contre un frelon ne sont que des abeilles. Leur bravoure est une arme létale lorsque les chances sont équilibrées ; c’est à contrario une arme émoussée face à un envahisseur d’un autre calibre. Ce qui me différencie de ces insectes au demeurant, c’est que je ne suis pas pourvu de la même dose de bravoure.
La vérité, c’est que je suis un lâche.

Je jette un œil en arrière. Je vois Nakano encore aux prises avec la langue peuplée du Yokai que j’ai tenté de rendre inapte. Pire, je vois mes filles se faire grignoter par une foule de petites créatures immondes, incarnations sataniques et horrifiantes qui paraissent tout droit sorties des songes cauchemardesques d’Izanami, Parlant de la Déesse de la Mort et de la Création, j’ai souvenir des contes qui parlent de son divorce et de ses sorcières invoquées dans les dédales des enfers pour retrouver son époux, et je me dis que je pourrais tout aussi bien être le fils d’une de ces harpies décharnées. Le clan Aburame m’a toujours paru être une communauté tournée vers les ténèbres, m’en soit témoin l’association qui est toujours faite entre l’apocalypse et les nuées d’insectes ravageurs dévoreurs d’hommes.
Je sais de quoi je parle. Durant mon enfance, j’ai failli crever dans une fosse à cause de ces petites bêtes voraces au moment de la symbiose. La fameuse symbiose où toute une colonie d’insectes anthropophages peuple votre corps, soit pour y faire niche, soit pour le dévorer s’il n’est pas estimé habitable. Je sais ce que ça fait, d’avoir ces petites bêtes qui vous bouffent de l’intérieur, qui sortent de vos yeux, de vos oreilles et de votre bouche, qui mastiquent votre cervelle et vos organes, qui vous rongent une partie des intestins, qui vous vident de votre sang. Je me rappelle avoir hurlé et imploré. Je me rappelle que d’autres nuées se sont abattues sur moi pour décimer cette colonie mortelle. Des millions de petites créatures dans mon corps.

Des millions de petites créatures dans mon corps.

Comme cette sorcellerie est immonde, n’est-ce pas ? Qui d’autre qu’un Aburame pourrait dormir tranquille en sentant des petites pattes grouiller à l’intérieur de lui ? En découvrant que des créatures mortelles pour l’homme lui sortent par les pores de la peau et font des allers-retours avec le corps devenue leur ruche, et le dehors devenu leur terrain de chasse ?

Je regarde alors la voie qui s’ouvre à moi. Dois-je regretter Kumogakure et toute cette souffrance ? J’ai contracté une sorte de pacte avec Nakano, quelque chose qui me lie à la défaite, laquelle m’a poursuivi toute ma vie. Je n’ai rien signé. Tout se joue près du cœur. Je me suis lié par l’honneur ; il se trouve que j’en ai peu, d’honneur. Alors oui.

À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL Wari-child

Je suis peut-être le méchant de cette histoire.

Il n’y a pas que Nakano. Suzumi et Mizuki consentent aussi à mettre leur vie en péril pour conjurer le désespoir qui promet de s’abattre sur tout le Kaminari si ce sceau n’est pas contenu. Leur courage me fascine. Accepter ce danger et ce sacrifice, c’est mettre sa vie au second plan, après celle de tous nos concitoyens. Cela en vaut-il seulement la peine ? A quoi bon sauver la population si c’est au prix de sa propre vie et que nous sommes aussitôt exclus de la communauté du vivant ? Dois-je préférer mon intérêt personnel ou prioriser l’intérêt commun quitte à me sacrifier ?

Je sens que le doute commence à me hanter plus qu’il ne devrait le faire. J’ai toujours eu une sorte de petit remède contre cela, et si je dois remercier les bestioles qui pissent et chient à l’intérieur de moi en plus de sucer mon chakra comme si c’était le nectar d’une fleur, c’est qu’outre me sauver d’un tas d’embarras, elles m’ont appris à réfléchir comme elles.

Elles m’ont appris à réfléchir comme elles…

Notre escadrille s’envole dès que le maître se met en marche. Tout naturellement, puisque la colonie commence à se déplacer, nous suivons la cadence et nous commençons à prendre un peu d’avance pour éclairer la voie. Nos ailes bourdonnent au cœur des vents qui nous portent. Un corridor infâme vient de naître : nous observons champignons, excroissances morbides, branchages anarchiques qui forment pêle-mêle, de chaque côté du couloir, comme des remparts végétaux et nécromantiques. Le maître avance : sa décision est prise. Notre rôle consiste à précéder sa position. Nous l’observons. Il a l’air plus grave, soudain. Ses yeux s’assombrissent. Sa bouche aux canines d’or ne rit plus. Nous ne sommes pas foncièrement en accord avec cette décision, et de nombreuses questions nous habitent aussi.
Nous vous supplions, maître, n’empruntez pas cette voie. Vous vous enfoncez dans vos travers. Nul ne doit vous détourner de la lumière que vous commenciez tout juste à trouver !

…

…

« Désolé… »

J’expire ces mots en tournant le dos à mes alliés, et je m’enfonce dans le corridor. En quelques instants à peine, j’arrive près de Toriyama, tout sourire et plein d’élégance, heureux à priori de m’accueillir dans le cercle très fermé des shinobi loyaux à la Corruption. N’est-ce pas notre destin, finalement, que de retourner à nos racines ?

« Comment dois-je vous nommer ? »

Fais-je à l’adresse de l’homme en question au moment où je passe près de sa position.

« L’Uzumaki n’est pas seule. J’ai croisé trois de ces héritiers aux cheveux de feu durant ces dernières saisons. Deux d’entre eux siègent d’ailleurs à Kumogakure.
La première d’entre elles est Uzumaki Ran. Elle a aidé le clan Aburame à éliminer un Yokai lors d’une attaque contre la cité. La créature en question a dévasté notre clan, mais grâce au concours de cette étrangère, la menace a été éliminée. Elle détient désormais l’une nos reliques sacrées. Ce que j’en pense ?
Ce sont des voleurs. Elle n’est même plus au Kaminari à présent.
Le deuxième se nomme Uzumaki Tensai. C’est un jeune homme impétueux et plein de potentiel. Je ne suis pas certain qu’il représente une menace pour l’heure, mais il serait sage de l’éliminer avant qu’il ne développe ses capacités et qu’il devienne une épine dans le pied.
La troisième, enfin, se nomme Uzumaki Aeonya. J’ai déjà réalisé plusieurs missions avec elle. J’ignore son potentiel réel, mais il y a une chose que je peux vous apprendre : elle se trouve là-bas. »

Je pointe en direction de l’autre côté de la caverne.

« Un Uzumaki arrive de ce côté-ci, une autre est déjà présente à l’opposé : c’est une tactique de prise en tenaille. Les ennemis du Shinobi Primordial veulent doubler leur chance de sceller la Corruption en couvrant tous les angles. La principale force de frappe est ici, devant vous. Le plus dangereux des shinobi que je connaisse parmi nos escortes, c’est cet homme. »

Je pointe en direction de Nakano.

« Il est, comme moi, contre le régime actuel de Kumogakure. Si vous voulez éliminer l’Uzumaki qui s’en vient, je jugerais sage de le rallier à notre cause afin d’assurer nos chances de victoire. Sachez qu’il ne sera pas difficile à convaincre : il suffit de l’épargner, lui et les deux autres, en exigeant d’eux qu’ils affrontent le scelleur. »

Au moment où je soumets cette proposition, je m’illumine d’un petit espoir : celui de sauver la vie de mes camarades, à condition qu’ils trahissent Kumogakure et affrontent l’Uzumaki. Après quoi Mizuki et Suzumi auraient en quelque sorte une dette envers mon illustre personne ; et moi, je n’en aurais plus auprès de Nakano.
L’être humain n’est qu’un animal comme les autres, après tout. Seule compte la survie. Tandis que je baigne dans la Corruption, j’ai l’impression de m’envelopper d’une étoffe qui me colle à merveille : j’ai toujours vécu là-dedans. Je suis né pour ça.

Kumogakure peut désormais sombrer, je n’aurais aucun regret.

Résumé:

Mar 13 Aoû - 9:09 Expérience : 506 Messages : 133

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

Sanctuaire du shinobi primordial - Automne 83, Kumo

Alors que beaucoup voyaient cette situation comme désespérée, je la percevais tout autrement. Ces créatures indomptables, loin d’être une menace, incarnaient à mes yeux une occasion inespérée pour nourrir mes ambitions sans limites. Nos ennemis du jour m’offraient cette opportunité sur un plateau d’argent, et il ne me restait plus qu’à la saisir. Était-ce là une trahison envers Kaminari ? Absolument pas, car je n’avais que faire de ses habitants. Mon seul objectif était de plier ce pays sous mon joug, et si cela impliquait de m’allier avec des forces bien supérieures, je n’hésiterais pas un instant. Pour moi, les fins justifiaient les moyens, sans le moindre remords.

Mais avant de poursuivre mes plans, il me fallait d'abord me débarrasser de cette langue tenace qui s'accrochait à moi comme une ombre indésirable. Ce maudit yokai agissait tel un fanatique obsessionnel, tentant de me suivre à la trace, mais, malheureusement pour lui, je n’étais pas du genre à me laisser faire. Pour m'en libérer, je convoquai un banc de piranhas affamés, avec pour seule mission de dévorer la petite créature surgie de cette langue visqueuse, ainsi que cette maudite langue elle-même.

ピラニアの学校 Suiton | Pirania no gakkō — B

Ninjutsu affinitaire - Suiton

En puisant dans son lien profond avec l'élément de l'eau, Nobu exploite son pouvoir de manière offensive. Que ce soit en manipulant habilement l'eau qui l'entoure ou en la projetant avec une force dévastatrice, il est capable de libérer un imposant banc de piranhas en direction de sa cible. Ces redoutables créatures aquatiques attaquent avec une férocité inégalée, infligeant des blessures profondes qui peuvent déchirer la chair de leur victime jusqu'à l'os.

ATTAQUEMONOCIBLEMONODIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG B

Une fois libéré de cette entrave, je bondis de côté, prenant un court instant pour évaluer la situation de mes alliés. Bien que l'observation fût rapide, il était évident que de leur côté non plus, tout ne se déroulait pas comme prévu. Tous, à l'exception peut-être de l'Aburame, qui avait sagement choisi de tourner le dos à cette équipe de bras cassés que nous formions. Il avait entièrement raison, et ignorer la sagesse de ce choix aurait été une grave erreur. Même Wari, habituellement peu éclairé, avait pris une décision sensée pour une fois, un fait rare venant de lui.

Quant aux filles, les plus faibles du groupe, leur situation était loin d’être enviable. Je n'avais absolument aucune intention de lever le moindre petit doigt pour les tirer de ce bourbier. Tel un sadique désireux de voir la catastrophe se déployer sous ses yeux, je déclenchai une puissante technique Yamanaka à l'encontre de la traîtresse originelle, celle qui avait dérobé la tablette. En un instant, je lui ôtai tout goût à la vie, la réduisant à une coquille vide. Pour ce qui est de la manipulatrice d'argile, son sort restait en suspens, mais je savais que ma vengeance viendrait en temps voulu, implacable et inévitable.

内なる空虚 Arcane secrète | Uchinaru kūkyo — B

Ninjutsu Spécial

En utilisant un mûdra habilement effectué, Nobu établit une connexion mentale avec sa cible, insufflant avec précision un profond sentiment de tristesse et de vide dans son esprit. Il alimente ce sentiment en se remémorant les souvenirs personnels qui l'avaient plongé dans cet état émotionnel. Cette émotion puissante a le pouvoir de troubler la victime, remettant en question sa propre existence et suscitant le doute profond sur sa place dans le monde.

UTILITAIREMONOCIBLEMONODIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG B

Après avoir rétabli la connexion avec Yugo et coupé celle avec mes alliés, j'allumai une cigarette, laissant la fumée s'enrouler paresseusement autour de moi. Chaque bouffée enivrante apportait une sensation de calme, apaisant mon corps et mon esprit, tandis que je savourais ce moment de répit.

Il serait peut-être judicieux d'avertir notre cher Daimyo que Kaminari et les Uzumaki ne seront pas les seuls à se dresser contre la venue du Shinobi Primordial. Si Kumo venait à chanceler, le Shogunat d’Homura, l’un de ses plus fidèles alliés, interviendrait pour lui porter secours. Afin de neutraliser ces perturbateurs et de protéger ce projet, il suffirait de détruire la route sécurisée que Homura a tracée en direction de Kumo. Il en existe également une autre menant vers Kiri. Si ces voies d'accès étaient anéanties, cela ralentirait considérablement l’arrivée des renforts.

Ces informations s’avéraient en effet exactes, obtenues après avoir subtilement infiltré l’esprit de ce cher papillon, qui avait, sans le savoir, été en contact direct avec les émissaires du Shogunat. Ces derniers, trop bavards pour leur propre bien, avaient révélé des données cruciales. L'objectif de cette manœuvre était double : d'abord, il s'agissait d'isoler autant que possible Kaminari de toute aide extérieure, et ensuite de désigner les Pays du Feu et de l’Eau comme les seules nations suffisamment puissantes pour contrecarrer les plans du "Daimyo".

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Mar 13 Aoû - 15:23 Expérience : 270 Messages : 73

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

L’attaque contre le yokai n’avait pas vraiment eu un effet particulièrement intéressant. Il avait réduit de taille, mais au-delà de ça, rien ne semblait avoir changé. Il avait pour ainsi dire ignoré tout le reste et les dégâts ne paraissaient pas le déranger outre mesure. Peut-être que cette réalité était fausse, mais elle ne pouvait guère deviner le ressenti de la créature.

Heureusement pour Mizuki, elle était laissée tranquille alors qu’elle observait depuis les airs la situation qui évoluait. La corruption continuait à faire son effet et son envie de détruire Nobu devenait de plus en plus forte, mais devait-elle essayer maintenant ou attendre une meilleure occasion ? Il aimait violer les esprits comme si tout lui revenait de droit, il l’avait fait en ce moment même ! Elle ne voulait pas l’accepter, mais elle devait bien choisir son moment et elle ne le sentait pas comme d’actualité.

Elle regardait le yokai avec lequel Suzumi était aux prises, celui qui paraissait intuable. Quel intérêt de gaspiller son chakra et ses bombes sur une créature qui n’allait que jeter quelques morceaux pour continuer comme si de rien n’était ? Non, c’était stupide, elle devait faire autre chose.

La jeune kunoichi ordonna à son oiseau d’argile de prendre plus d’altitude, se réfugier dans les cieux et de se faire oublier de tout le monde… Ou tout du moins était-ce ce qu’elle espérait allait arriver. Elle ne doutait pas qu’ils allaient tous avoir d’autres chats à fouetter pour le moment.

Son regard se posait à nouveau sur le temple dans lequel se trouvait le sceau… Du moins si on en croyait les informations. Elle décida de se diriger au-dessus du temple, loin dans les airs, pour voir si elle pouvait observer une quelconque ouverture secondaire, que ce soit sur le toit ou ailleurs.

Pendant que son oiseau volait dans les airs dans la direction qu’elle lui avait ordonnée. Ses deux mains se glissaient à nouveau dans sa sacoche d’argile pour y récupérer de la matière afin de préparer d’autres bombes. On n’était jamais assez sûr et plusieurs bombes sous la main pouvaient s’avérer fort utiles. Elle ne pouvait s’empêcher de trouver amusant de raser le temple avec tout ce qu’il y aurait à l’intérieur… Peut-être que la chose ne serait pas amusante pour le village ou le pays, mais était-ce important à ce stade ? Bien sûr que non.

Spoiler:

Mar 13 Aoû - 18:44 Expérience : 220 Messages : 50

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

Pourquoi suis-je encore ici ? Un être à la nature monstrueuse devant moi, que j'affronte de mon plein gré alors qu'il ne m'avait pas vue ? Ce même monstre qui semble enclin à de terribles douleurs face à mon poison meurtrier, mais qui au bout de quelques instants, et après y avoir laisser une bonne partie de sa masse, arrête de se plaindre et même retourne à l'assaut, contre moi cette fois. Quand ai-je fais une erreur ? Je me retrouve dans une situation périlleuse sans réel raison évidente. Mon esprit s'embrouille, un ombre est projeté sur mes pensés d'habitudes consistente... très certainement un effet des yokais présent, qui cherche à faire taire mon esprit combatif. Je refuse de mourir ici, je refuse de mourir tant que ce ne sera pas dans mes termes! Je laisserai mon corp sans vie, entouré de luxe, dans une maison que j'aurais vécu ma vie à l'intérieur, vénéré par mes semblables... et certainement pas au pied d'une montagne louche, bouffé par une créature hideuse!

J'ordonne à mon corps de réagir, de se plaqué contre le sol pour éviter le tronc qui tournois dans ma direction et qui me passe donc au-dessus de la tête. Pas question que cette horreur me mette la main dessus, et certainement pas plus question que ce soit par le biais d'un pauvre arbre lançé au hasard! Tu te libère de ma toile ? J'en ai d'autre, et des meilleurs même ! Le monstre se développe, une force supplémentaire pour s'opposer à moi, mais il n'est pas le seul à pouvoir se transformer. Déjà au ras du sol, je métamorphose mon corps, ma véritable nature ressors et ma forme d'araignée est complète. Mes huits yeux se concentre sur la bête, elle et moi dans un duel meurtrier.

Un frisson me parcours le corps, et j'ai à peine le temps de regarder sur mon coté pour y voir Nakano, envoyant une nouvelle fois une technique envers moi, un mudra qu'il maintient et une attaque que j'arrive à peine à voir avant qu'elle ne m'atteint. L'instant d'après, une vague d'un sentiment bien trop familier me frappe et je disparais, toute petite, dans une corps qui m'a dépassé de taille depuis longtemps... où ai-je oublier de grandir avec lui? La dernière chose que je ressens moi-même est la profonde haine que ressens Nakano pour ma personne, pour les avoirs trahis... quel bâtard, il ne lui suffit pas de perdre dans le silence, il voulait m'emporter avec lui... et il réussit.

Le corps de Suzumi se redresse, l'araignée est vivante, même si la femme vient de mourir. La Seijuu n'est plus qu'un animal, finalement raccord avec son corp. Toute forme de pensé avancé à disparu pour laisser place à un instinct primitif, ne reste plus qu'une Seijuu, le monstre qu'autrefois on voyait en elle. Une seule issue se présente, entre elle et la survie, un autre animal, blessé de surcroit. Il est temps de mettre fin à cette menace, ma toile m'attend. L'araignée fonce sur le danger imminent à sa survie, l'humain qui venait de lui supprimer sa conscience d'humaine.

Sa première pensé fut simple, elle lui projetta une toile sur le haut du corps, visant à lui restreindre les membres qui pouvaient nuire à l'araignée... avec ses pauvres 2 pattes, il ne pourrait certainement pas s'enfuir, aucunes raisons de le laisser en place pour l'instant. Elle profite de sa projection de toile pour éliminer la distance entre eux, qui n'était pas bien grande déjà, car le groupe ne s'était pas vraiment séparé depuis le début.

Arrivé au contact, et que la cible ne soit emballer ou non, l'araignée cracherait son venin au visage de sa cible, visant les trous par lesquels celui-ci entrerait en contact avec son intérieur, et lui détruirait son sens de la vue. Elle vise à lui infligé un handicap, à rendre le combat plus facile pour elle. Elle cherchera ensuite à mettre sa cible au sol et le mordre là où ses crochets trouveraient de la place.

Résumé:

Lun 19 Aoû - 16:27 Expérience : 1438 Messages : 730

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

事象2 ● ヤスミ

CORRUPTION

KUMOGAKURE, GROUPE 2

@Aburame Wari, @Nobu, @Shiratsuchi Mizuki, @Seijuu Suzumi

Automne 83, sanctuaire du Shinobi primodial.

Les piranhas d’eau, féroces et insatiables, déchiraient la chair du yokai, arrachant des morceaux de sa langue qui continuait de s'enrouler autour de Nobu comme une chaîne impitoyable. Comme les insectes de Wari avant eux, les piranhas se heurtaient à une résistance, continuant à croquer le Yokai qui empêchait encore leur maître de se faufiler hors de sa portée. Les tissus de la langue cédaient le triomphe face à leur appétit inextinguible. Nobu délivré, la victoire semblait de courte durée. Dans une fourbe attaque suicide et depuis les replis de la langue, des petits démons aux dents et griffes aiguisées apparaissaient, forcés de quitter leurs nids pour déchiqueter le Yamanaka. Leurs sales besognes réalisés, ils s’échouaient un à un au sol, sans vie si tant est qu’il en avait une.

* Misérable, tu te fais malmener par de vulgaires adversaires. Tes histoires m’endorment. Puisque tu es si faible, je vais te garder en dernier pour le plaisir de jouer avec toi. Ca ne te dit pas, Nakano, que je trouve comment tu as résisté à mon sceau ? Cela ne te fera pas trop de mal… mais j’y trouverai beaucoup de plaisir, crois-moi. *

Yugo, fièrement debout, débarrassé de ses vertiges et de sa sueur, amassait son pouvoir pour créer une immense flèche de chakra prenant forme au-dessus de lui, sa pointe menaçante dirigée droit sur Mizuki et sa monture d’argile, bredouille de leurs rondes aérienne. Propulsée d’un lever de doigt, le carreau fusait à toute allure dans le ciel. Sans perdre un instant, l’air autour de lui crépitait d’énergie, alors qu’il matérialisait une épée de chakra dans sa main. Les yeux de Yugo se posèrent sur Wari, qui se tenait non loin, l’esprit troublé et absent, sans doute en proie à des conflits internes. Y voyant une opportunité de neutraliser un adversaire potentiel, faisait un pas en avant, levant son épée de chakra. Sans pitié, il abattait son épée en un éclair, traçant un arc mortel en direction de Wari.

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Sur le sol, Suzumi s’abaissait pour laisser passer l’arbre volant au-dessus de sa tête et, dans un éclair de transformation, abandonnait sa forme humaine pour s’apprêter à se déchainer sur le yokai de chair, jusqu’à ce que Nobu s'ingère dans le duel. Ses instincts arachnéens prenaient le dessus, son esprit se focalisant uniquement sur la survie. Le démon, son adversaire initial, se tenait encore là, grotesque, mais Suzumi l’ignorait, son attention désormais attirée par une nouvelle proie : Nobu. Ses huit pattes n’étaient guère de trop pour venir le rejoindre. Pendant ce temps, le second Yokai, embourbé dans le marécage, luttait pour avancer. Ses mouvements étaient lourds, entravés par la boue épaisse qui le retenait captif, tandis qu'il observait, impuissant, son homologue se replier en boule et se propulser en avant, traversant le terrain à une vitesse déconcertante pour rejoindre le nouveau front et combat central, dans l’objectif d’écraser l’araignée et le masqué l’un après l’autre. Wari, avec son clone et sa nuée en avant-garde, avançait dans un terrain miné d’intrigues et de mystère.

– Mais où sont donc passées mes manières. Je suis Toriyama, riche notable portant un intérêt particulier pour les explorations. Et se tient à mes côtés Miyamori no Daraku, Gardien de la pourriture et de la pestilence. Vous faites le bon choix en nous rejoignant. Comme vous l’avez dit, nous sommes le camp des vainqueurs. Si tant est que l’Uzumaki parvient à arriver jusqu’ici, le nombre de Yokai déployés pour nuir ses agissements lui sera fatal une fois face à Miyamori no Daraku.

Finalement, les talents oratoires du nobliau notable au service du Daimyo s’avéraient utiles. Sa complicité, ses yeux perfides remplis d’une curiosité avide et l'interprétation de ses mimiques loufoques s’alignaient pour dévoiler ses véritables intentions. Derrière son masque de courtoisie et de bonhomie, cachait une âme perfide, une façade en vue d’un unique but.

– Quelle stratégie grossière, comme si nous allions prêter le flanc ! Vous accepteriez donc d’aller à son encontre afin de gagner un temps précieux ? Le pervers ne cherchait qu'à acheter du temps. Toriyama savourait le jeu qui se déroulait devant lui, le traquenard refermant ses crocs sur Wari. Un temps qui.. Vous manquera.

Le clone de Wari fut la première victime de ce jeu mortel. Dès que le chemin de champignons et de pourriture se retirait devant lui, la vague de Corruption le fit disparaître, cette énergie qui semblait aspirer la lumière et l’espoir. Quant à l’original, une sensation étouffante lui retournait l’estomac. Il était devenu une proie idéale, aux états d’âme résonnant avec de cette force insidieuse, la Corruption s’infiltrant davantage, par la proximité tant physique que psychique. Son esprit et désormais son corps accueillait un parasite qui ne cherchait qu’à le nuir. Corruption s’insinuait plus profondément, infectait le vivant, le contaminait, plantait un germe en lui depuis l’intérieur sans jamais en laisser une trace physique. Une aura d'énergie qui ne désirait que corrompre, d’esprit comme de corps, rendant malade ses sujets jusqu’à les rallier à sa cause, tel Toriyama, ou les rendre fou, tel Yugo.

Corruption n’était pas celle des Hommes. Elle ne se préoccupait pas des codes de la négociation ou des compromis. Son seul but était de pervertir, d’altérer, de vicier tout ce qu’elle touchait. Qu’il s’agisse de pureté ou de malice, de justice ou d’immoralité, la Corruption ne faisait aucune distinction. Elle infectait tout et prenait un plaisir malsain à voir ses victimes sombrer dans le désespoir. Tout dénaturer, tout dépraver, tout vicier de son autorité. Wari était maintenant en proie à cette force implacable, immobile, incapable d’agir face à l’épée de damoclés qui s’apprêtait à le faucher, tenu des mains d’un ancien fidéle du Seigneur de la Foudre. Il se trouvait à la lisière de l’abîme, et à bien y regarder, le reste du groupe également, préférant s’entretuer et se nuir. Était-ce là, la véritable puissance de Corruption ?

Loin de là. Corruption était scellée, elle n’était qu’ombre d’elle-même. Un homme pourtant, avait mis en garde le quatuor aux allures d’escouade suicidaire. Un homme de main du Raikage, un fidèle de Yamamoto Nobu.
« Si vous échouez, Corruption continuera de se répandre, menaçant non seulement Kumo, mais tout ce qui est cher à notre monde. »
A présent, ces paroles prenaient sens. Peut-être avait-il même pratiqué une rétention d'information en connaissance de cause, dans le cas - le vôtre - que l’intervention tourne au vinaigre. Et alors, si la seule chose que vous aimiez était vous-même, Corruption se délecterait de se saisir de votre précieux. Ce parfum de désespoir dans l’air… Ces liens, ces promesses, ces sentiments… Tous balayés par la folie qui rampe sous votre peau. Y a-t-il plus savoureux que de voir l’horreur et le dégoût se peindre sur les regards de vos semblables, aux premiers signes de votre propre pestilence ? Cette gangrène que vous redoutez tant… ne vient pas du ciel, mais de chacun de vous, guidé, propagé par le Shinobi Primordial.

Un instant de lucidité s’empara du quatuor :

Voyez la vérité en face…
Avant que la vôtre ne s’éteigne…

Résumé + A LIRE:

Lun 19 Aoû - 22:04 Expérience : 792 Messages : 177

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL Rrqn

Un bras mutilé volait dans les airs. Sa trajectoire courbe était poursuivie par une piste ensanglantée dilapidée en gouttelettes carmines autour d’un filet poisseux. Nous observâmes cette piste décrire une sorte d’arc-en-ciel liquide et clapotant alors qu’il retombait tout à coup sur le sol, ses doigts continuant de gigoter dans le vide alors même que le membre n’avait plus d’attache. Soudain, un sentiment d’horreur s’emparât de nous et nos yeux globuleux roulèrent avec une inquiétude cruelle vers l’origine de cet appendice perdu, et nos organes visuels s’écarquillent alors que nous entendions sa voix.

À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL Suji

« AAAAAAAAAAH ! Parle pour toi, fils de #ù!Ê ! »

Il était là, notre maître adoré, mortifié, mutilé, hurlant de douleur et d’angoisse, habité par d’autres âmes que les nôtres. De sa gueule se déversait une nuée de nos congénères, des nuées grouillantes de coléoptères voraces et anthropophages qui jaillissaient de sa gorge et dévoraient en même temps sa chair et ses organes. Il hurlait. Il hurlait tant il avait mal, car les mêmes insectes qui se jetaient sur son vis-à-vis se délectaient également de lui, et ce buffet de chair humaine se décomposait sous les mandibules.

Une gigantesque lame céleste composée de chakra s’était fichée dans le sol, traînant derrière elle le désastre qui venait de se produire. Le bras du maître était tombé, mais ils n’avaient plus de lien : le chakra avait sectionné chaque veine, chaque ligament, chaque muscle, tout l’os qui les liaient autrefois. Et pourtant nous fûmes saisies d’effroi, car ce qui habitait désormais le maître était une rage incontrôlable. Il n’était plus lui. Son cerveau archaïque avait pris le dessus, et l’avait transformé en bête sanguinaire.

Nous ne comprîmes qu’un peu plus tard, quand il se campa sur ses appuis, ce qui l’animait depuis. Ses yeux brûlaient. Sur son visage ruisselait tant de sueur qu’on aurait dit qu’il se vidait de toute l’eau de son corps tandis que le tissu de son manteau épongeait le sang qui coulait par litres de ce qui était autrefois son épaule. Cette expansion naturelle macula son uniforme d’une couleur rouge vinasse, un sombre bordeaux qui puait jusqu’à nous et le rendait tout humide. Il se fléchît.

Bondît.

Notre maître méritait bien d’être estimé comme l’un des dignes héritiers de la foudre, tant était-il véloce. Il avala la distance qui le séparait de la caverne en un éclair, ses pas secouant le pavé dans un tambour électrique, éjectant derrière lui des mottes de terre et de la poussière granuleuse. Dans son sillage, ses mèches de cheveux voletaient de concert avec le filet sanguinolant de sa blessure ; ce qu’il était brave, ce qu’il était beau, notre maître. Ses yeux de feu se levèrent vers le ciel comme il finissait sa course en s’échouant sur ses deux genoux dans une longue glissade, et lors, avec son unique bras tendu vers le sol et ses ongles griffant la terre, épique, tragique, il laissa son chagrin humecter ses yeux dans une prière révérée en direction de l’abîme.
Il s’adressa à quelqu’un, de l’autre côté des enfers.

« Par tes quatre vents qui crucifient ce monde,
Par la fureur de ta houle qui avale la nef,
Par la foudre qui clame ton chagrin en déchirant le ciel,
Entends ton nom… »

Quelle était cette prière ? Que faisait le maître ? Nous ne le reconnaissions pas, pas plus que ses propres insectes qui continuaient de dévorer son corps en l’inondant de douleur, signe d’une symbiose mise à l’épreuve.
Et puis il cria.

À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL Goqd

« IZANAMI ! DEESSE DE LA SAGESSE ET DE LA VIE ! »

Il invoquait la créatrice ! La mère des châtiments scellés ! La sœur trahie, dupée, poursuivant les méfaits de son fraternel depuis des milliers de millénaires à travers les âges ! La maîtresse de tous les maux, des souffrants, des pestiférés, des gueux et des pauvres, la tête de gondole de la guérison et de la vie !

« C’est le plus misérable des hommes qui te parle ! Vois comme je souffre ! Vois tout ce que la vie m’a pris, vois combien d’hommes m’ont trahi et déçu, vois comme mon cœur est brisé et comme ma vie est grise !
Et pourtant, je t’implore, pardonne à ceux qui t’ont déçu ! »

Une prière pour la déesse de la lumière, voilà ce que clamait le maître !

« Il y a certes la mort, il y a la blessure, il y a la tromperie, il y a la pestilence, il y a le malade qui meurt, il y a l'oiseau qui chute, il y a l'âne qui s'écroule, il y a l'orphelin qui pleure, il y a tout ce qu’on retire, tout ce qu’on annihile, tout ce qu’on perd, tout ce qu’on sacrifie, tout ce qu’on nous vole, tout ce qu’on nous ampute, tout ce que les neiges recouvrent, tout ce que le feu dévore et consume, tout ce que le ciel est gris, mais regarde, Izanami, regarde ! »

Quelque chose en nous remonta, comme un vieux souvenir poussiéreux laissé dans un placard, comme une vieille odeur de nostalgie, mélancolique et duveteuse, et nous revîmes ce garçon curieux, candide comme l’eau qui dort, abandonné par les siens, seul sur sa balançoire, triste comme une lune engloutie dans un ciel nuageux qui la sépare des étoiles.

À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL 62dk

« VOIS COMME CE MONDE EST BEAU ! »

Nous commencions à comprendre. La tablette ! La tablette d’argile ! Le maître avait passé son temps à tenter de la déchiffrer, et à présent qu’il toisait de très près la source de la Corruption, il y faisait écho ! Cette histoire ne datait pas d’aujourd’hui, et ce qu’il avait appris hier revenait à la charge en ce jour, et il le mettait en lumière sur l’autel de son propre sacrifice ! Notre maître n’était définitivement pas un traître : c’était un héros !

« Vois comme ton héritage est bien fait et comme ton peuple t’honore, écoute-les et referme la plaie ! »

Comment faire pour être entendue par une déesse perdue ? A celle que son frère a trompé, et que les hommes oublient peu à peu ? Comment faire pour que jaillisse la force de son amour afin de tarir la colère d'Izanagi son frère ?
Il n’y avait pas de solution immédiate, mais pour conjurer le sort, les hommes n’avaient d’autres solutions que de s’incliner sous l’œil des dieux et de leur demander pardon. De leur demander pardon pour tout ce qu’ils pouvaient commettre comme imprudence, comme parjure, comme erreur profane. Notre maître obéissait à sa stricte nature, et il n’y avait rien que la vérité qui sortait de sa bouche. Lui qui avait tant perdu, lui qui avait tant de fois était blessé, trahi, trompé, écarté, ostracisé et spolié, il était là, celui qu’on comparait au diable en personne, et qui pourtant était resté fidèle, à la différence de ce dieu trompeur qui avait blessé le cœur de la déesse de la vie. Il était là, authentique, fidèle à son image, et depuis toujours malgré tous ses chagrins, toutes ses déceptions, il restait…

… Kumojin !

« PARDONNE-NOUS COMME ON PARDONNE A CEUX QUI NOUS AIMENT ! »

Le pouvoir de l’amour. Jamais le maître n’aurait pu nous surprendre en empruntant cette voie.

Résumé:

Mar 20 Aoû - 17:41 Expérience : 270 Messages : 73

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

Son exploration des airs n’avait rien donné. Le temple était petit et semblait prioriser son extension dans le sol. Elle ne voyait aucune autre entrée dans le bâtiment, une déception pour elle, mais elle ferait avec. La jeune Shiratsuchi s’imaginait déjà jeter des bombes dans le temple pour le raser ! Déception, l’architecte était vraiment mauvais ! Bien sûr, elle pouvait tenter de créer une ouverture pour elle, mais l’effort n’en valait pas la peine pour l’heure.

Elle ordonna à son oiseau de faire demi-tour, peu certaine de savoir ce qu’elle devait faire. De sa monture, son regard se posait vers le sol. Elle observait curieusement la situation en bas pour essayer de se donner une idée de ce qui s’y passait. Elle se mordait la lèvre inférieure, la troupe autour de Wari était une belle cible… Elle était bien plus juteuse qu’une délicieuse pomme ! Et si elle y jetait toutes ces bombes ? La chose serait très amusante.

Elle fut rapidement sortie de ces réflexions quand elle vit Yugo préparer une énorme flèche faite de chakra. Que faire ? Elle n’était pas certaine de savoir se défendre contre ça et le souhaitait-elle ? Pas le temps de réfléchir, la flèche fusa en sa direction avec une vitesse rarement égalée. La réaction de la jeune femme ? Sauter de son oiseau pour éviter l’attaque. Si elle esquiva de la sorte la flèche de chakra pur, elle se retrouvait face à une nouvelle situation : elle était en chute libre et l’atterrissage n’allait guère être très doux.

Son oiseau n’allait pas réussir à la récupérer à temps alors il ne lui restait qu’une seule chose à essayer. Elle fit une série de mudra et le vent autour d’elle se mit à bouger. Il formait un dôme autour d’elle avant de s’étendre vers l’extérieur. De cette façon, elle pouvait réduire la violence de sa chute juste avant d’atteindre les branches des arbres. Ces édifices naturels malmenaient la Shiratsuchi qui ne pouvait que sentir son corps heurter les différentes branches plus petites ou plus grosses jusqu’à atterrir sur le sol avec la même douceur qu’un rocher vous tombe sur la tête.

Elle sentait des douleurs irradier tout son corps et le souffle coupé pendant quelques secondes. Elle n’était pas certaine quelle partie était réellement blessée tant tout semblait souffrir. Elle grognait sous la douleur, se relevant difficilement du sol.

Quelle merde…

Marmonnait-elle pour elle-même sous la douleur avant de se traîner jusqu’à un arbre devant elle. Elle y prit appui et observa, voyant que la situation avait changé. Wari ne paraissait plus être près du trio ennemi, mais où était-il ? Elle n’en savait rien et s’en moquait en réalité. Sa main se relevait naturellement vers son front d'où une douce sensation de chaleur se fit ressentir. Après que les doigts étaient entrés en contact avec la nature de la sensation, elle pouvait constater que c’était bien son sang. Elle grimaçait légèrement.

Pff… Connard… Il va être l’heure de faire une pièce maîtresse.

Elle relevait le regard vers le ciel, constatant que son oiseau était toujours dans les airs. Elle affichait un large sourire, car elle venait d’avoir une grandiose idée. Elle lécha les doigts couverts de son sang, dégustant ce doux délice métallique avant de jeter ces quatre petits oiseaux d’argiles sur le sol. Un mudra plus tard et tour à tour les petites créations s’agrandissaient pour devenir de majestueuses créations.

Volez mes enfants ! Allez saluer ces chiennes en chaleur !

L’ordre était simple pour ces oiseaux : ils allaient fondre sur le trio ennemi regroupé. Yugo, le notaire et le yokai-chef devaient tous y passer ! Sans attendre, les oiseaux s’envolèrent vers leur destination alors que son ancienne monture avait pour objectif de se fondre sur Yugo en guise de vengeance !

Amusons-nous un peu…

Marmonnait-elle avec le grand sourire sur ces lèvres. Elle fit une série de mudras pour contrôler le vent des alentours. Bientôt, le trio d’ennemis pouvait sentir le vent des environs changer de direction pour souffler vers le sol.S’il n’allait pas complètement les immobiliser, il allait tout au moins rendre leurs déplacements plus dérangeants.

Le premier oiseau qui était en position d’attaquer sa cible fut la monture. Elle descendit en piqué contre Yugo. Mizuki observait depuis sa position et quand le moment était arrivé, elle fit un mudra suivi d’un “Baku !”. La création détonna instantanément sur sa cible alors que les quatre autres oiseaux fondirent à leur tour dans la zone où se trouvaient les trois ennemis. Quand le moment était bon, elle fit un nouveau mudra et exclama avec joie “Baku !” avant que quatre détonations se firent entendre. Tour à tour, chaque oiseau explosa, détruisant une zone moyenne autour de lui.

La vue était magnifique, un vrai chef-d’œuvre ! Et cette vision emplit la jeune kunoichi d’un bonheur que presque rien au monde ne pouvait égaler ! Pas même les plaisirs de la chair ne pouvaient atteindre la joie et le plaisir qu’elle ressentait en cet instant ! Elle ne pouvait se contrôler, ricanant et rigolant maniaquement face à la belle vue des explosions et de la destruction qu’elle venait d’engendrer dans cette zone. Ce plaisir fut de courte durée quand la douleur vint lui rappeler l’existence de ces blessures, arrachant une grimace et un grognement de frustration.

Spoiler:

Mar 20 Aoû - 20:47 Expérience : 220 Messages : 50

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

L'araignée se délecte de ses actions alors qu'elle voit sa cible se débattre contre sa toile, pour ensuite se prendre son jet de venin dans les yeux, le rendant fonctionnellement aveugle. Elle s'apprêtait alors à le dévorer quand une sensation désagréable envahi alors l'arrière de son corps... des vibrations qui se rapprochent, ses poils s'irrissent et l'avertissent d'un danger imminent ! La créature à huit pattes se déplace promptement sur le coté afin d'éviter la course du yokai, qui continue son chemin vers sa cible... parfait alors, les deux problèmes vont trouver mutuellement une solution en s'éliminant l'un l'autre ! Il semblerait que la chance finissait pas sourir à la pauvre créature, qui y trouverait peut-être enfin une occasion de s'enfuir.

L'instant d'après, un picotement se fais ressentir dans ce qui sert de crâne à la créature. Une sensation qui manquait à son corps, qui semblait vide maintenant qu'elle ressentait cette chose qui lui arrivait. Peu après, les pensés reviennent, toujours mue d'un sentiment de crise profonde, qui s'évanouis lentement mais surement. Seijuu Suzumi revient aux commandes de son corps, n'ayant raté que quelques instants, mais cruciales tout de même. La pensée lui revient, et avec un poid au niveau de la poitrine et la tête pleine de souvenirs de son père, elle reprend possession de son enveloppe charnelle.

Salaud.... batard... fils de pute sans honneur ! Comment ose-tu !?

Mon esprit est de nouveau miens, et ma voix intérieur retentie de nouveau avec ses paroles colorés. Ma forme d'araignée me va comme un gant, mais je me sens sale. Si je veux avoir le temps de réfléchir sur ce qui vient de m'arriver, je vais devoir survivre à cette putain de journée et cette putain d'équipe de bras cassé incapable de ne pas s'auto-saboter pour des raisons qui m'échappent complètement. Si je dois être la toile qui les maintiens ensemble, alors on est foutrement mal partie! Tu ne mérite pas ma pitié Nakano, ni même que je t'accord la moindre importance, je fais ce que je fais uniquement pour ma propre survie... car je te crois asser proche du cafard pour te sortir de ton propre merdier sans trop d'aide.

Je crache une nouvelle toile dans l'instant, visant à ralentir le yokai qui roule vers mon charmant compagnon masqué... je lui achète quelques secondes peut-être, mais je me magasine surtout le bénéfice du doute, car j'ai bien l'intention de l'abandonner à son sort, avec comme espoir qu'il meurt, emportant avec lui ses deux boules de malheurs ambulantes. Il peut considérer cette action comme il le souhaite, mais en réalité, j'ai besoin qu'il en fasse un peu plus pour l'équipe, si l'on veut survivre à cette journée d'enfer.

Je tourne mon regard vers le ciel, et y voit la monture volante de Mizuki se faire désarçonner, et ma seule amie se précipiter dans le vide, avec comme seule protection une sphère de vent que j'ai déjà vue quelque fois auparavant... bon, je sais où je vais alors. Je me précipite vers son point d'atterissage... je n'aurais pas le temps d'arriver pour l'attraper dans une toile et lui sauver la chûte, mais je peux certainement l'aider... enfin... si elle y survie, à cette chûte.

Je traverse une partie du champs de bataille, et arrive au niveau du marécage créer par Wari... l'obstacle parfait pour éviter d'être suivie, je le traverse en passant par les arbres. Être une araignée, c'est pratique quand vient le temps de grimper.

Alors que je continue ma route, une détonation retentie... puis une seconde, et finalement cacophonie suivie d'une déflagration importante venant de là où se trouvaient les humains corrompus par les yokais, ainsi que Wari. Semblerait-il que mon compagnon soit toujours en vie après tout, un bon signe! Je mets les bouchés doubles dans ma course, espérant pouvoir arriver à temps pour être utile à la seule personne d'on la survie m'importe, autre que la mienne.

Il y a de la beauté dans l'explosion, mais c'est définitivement un peu trop flashy à mon goût... dans tous les cas, j'aimerais bien voir ses batards se relever après une telle explosion ! Et avec un peu de chance, tout le monde, y compris Wari, se sont fait soufflé, et il ne resterait plus que Nakano pour retrouver ma couverture... une occasion en or, potentiellement offerte pas la Shiratsuchi. Je verai le moment venu, par contre.

Résumé:

Sam 24 Aoû - 14:23 Expérience : 506 Messages : 133

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

Sanctuaire du shinobi primordial - Automne 83, Kumo

Les actions de la métamorphe ne faisaient que confirmer les hypothèses que j'avais élaborées sur cette sous-espèce. Elle était loin d'être pourvue de bon sens, ou du moins c'est ce qu'elle aurait voulu faire croire. En effet, cette idiote préférait attaquer un équipier alors que nous faisions face à des adversaires d'une puissance largement supérieure à celle de tout le groupe réuni. Si l'on peut dire que les animaux possèdent une forme d'intelligence qui leur est propre, il est clair que cette araignée en était totalement dépourvue. M'avoir comme ennemi était la pire erreur qu'elle pouvait commettre, et je lui faisais la promesse qu'elle le regretterait amèrement.

Se défaire des toiles qu'elle avait projetées pour m'immobiliser fut un jeu d'enfant, surtout avec la barrière aquatique que j'avais érigée pour me protéger. Cependant, le venin qu'elle m'envoya en plein visage s'avéra être une tout autre affaire. La douleur était atroce, une véritable brûlure, mais je serrais les dents, laissant ma haine prendre le dessus et atténuer la souffrance. Après tout, cette douleur n'était rien comparée à celle que Jokyo’zai, le terrible Oni, m'avait infligée.

保護泡 Suiton | Hogo awa — B

Ninjutsu affinitaire - Suiton

Grâce à sa profonde connexion à l'élément de l'eau, Nobu emploie son affinité de manière défensive en libérant une abondante quantité de bulles pressurisées, créant ainsi une barrière protectrice tout autour de lui. Qu'il manipule l'eau déjà présente ou la génère lui-même, il forme une muraille pressurisée qui le protège, ainsi que ceux qui se trouvent à ses côtés. Cette barrière de bulles, d'une densité remarquable, résiste aux attaques et les dissipe avec aisance. Dans un environnement aquatique, cette technique défensive atteint son plein potentiel, exploitant les propriétés fluides de l'eau pour renforcer la protection et contrer efficacement les assauts ennemis.

DEFENSEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG B

Machinalement, mes mains se mirent à composer des mudras, car je savais que l’arachnide était poursuivie par le Yokai qui souhaitait lui rouler dessus, à juste titre d’ailleurs. Par la suite, je venais arroser le terrain d’une substance collante pour restreindre les mouvements de quiconque marcherait dessus, et donc de restreindre l’avance du monstre. Je ne lésinais pas sur les moyens en envoyant la sauce si l’on pouvait dire les choses ainsi.

ぬるぬるしたプール Suiton | Nurunuru shita pūru — C

Ninjutsu affinitaire - Suiton

Nobu exploite sa connexion avec l'élément de l'eau de manière utilitaire. Il est en mesure de disperser un liquide visqueux sur plusieurs cibles se trouvant à proximité les unes des autres. Les individus pris dans cette substance collante voient leurs mouvements en partie entravés, se déplaçant avec difficulté. Cette technique lui permet de restreindre la mobilité de ses adversaires.

UTILITAIREENTRAVE PARTIELLEMULTICIBLEPUISSANCE DE RANG C

L'instant suivant, je fis appel à ma capacité clanique, celle qui me permettait de localiser avec précision tout être vivant à proximité. Grâce à elle, j'avais en main la position exacte de chacun de mes alliés, ainsi que celle de nos ennemis. Certains, comme Mizuki et même Wari, se trouvaient à une distance suffisamment éloignée pour échapper à ce que je m'apprêtais à faire. Mais qu'en était-il de Suzumi, qui tentait désespérément de rejoindre la bleutée en mauvaise posture ? Peu importait. Il était temps de passer aux choses sérieuses.

精神的信号 Arcane secrète | Seishin-teki shingō V.2 — B

Ninjutsu Spécial | Détection

En effectuant le mûdra avec précision, Nobu active ses capacités claniques pour scruter attentivement l'environnement qui l'entoure, révélant ainsi la présence d'individus situés dans un périmètre plus élevé. À travers sa sensibilité accrue aux signaux mentaux émis par ces individus, il est capable de détecter leur existence. Les informations qu'il affiche lui indiquent avec précision le nombre de personnes présentes ainsi que leur position exacte.

UTILITAIREMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG B

Il est temps de crever bande de petits bâtards !

Si les Yokais refusaient de se plier à ma volonté, alors ils seraient contraints de se soumettre à celle de mère nature. D'un geste déterminé, je déclenchais un immense tsunami, une vague colossale qui se déversait avec une fureur indomptable, balayant tout sur son passage. Arbres, rochers, êtres vivants, rien ne pouvait résister à sa puissance. Comme pour intensifier le chaos déjà déchaîné, une seconde vague, tout aussi dévastatrice, surgit, emportant les vestiges de ce qui subsistait. L'environnement, autrefois solide, se transformait peu à peu en une vaste étendue d'eau, où régnait désormais le désordre absolu.

大きな水域 Suiton | Ōkina suiiki — A

Ninjutsu affinitaire - Suiton

Grâce à sa connexion puissante avec l'élément de l'eau, Nobu exploite sa maîtrise offensive pour invoquer une immense vague, atteignant près de vingt mètres de hauteur, qui s'abat avec une force redoutable sur une zone ciblée. Le courant violent généré par cette cascade aquatique a le pouvoir d'emporter aussi bien les alliés que les ennemis, les soumettant à sa puissance destructrice dans l'espoir de les engloutir sous les flots. En altérant ainsi l'environnement, il métamorphose la zone visée en une vaste étendue d'eau profonde.

ATTAQUE DE ZONEMODIFIE LE TERRAINPUISSANCE DE RANG A-

L'objectif de cette manœuvre était on ne peut plus clair : noyer tout ce qui pouvait l'être, sans la moindre once de pitié. Le déluge que j'avais déchaîné marquait le début de l'anéantissement de ces vermines qui osaient se dresser sur mon chemin. Tel un dieu vengeur, j'avais sonné le glas de leur misérable existence. Pour moi, il ne s'agissait pas de survivre pour Kumo, mais pour atteindre l'objectif que je m'étais fixé, un but bien plus grand, qui justifiait chaque action, chaque sacrifice. Rien ni personne ne m'arrêterait désormais.

Spoiler:

Mar 3 Sep - 11:10 Expérience : 1438 Messages : 730

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

事象2 ● ヤスミ

CORRUPTION

KUMOGAKURE, GROUPE 2

@Aburame Wari, @Nobu, @Shiratsuchi Mizuki, @Seijuu Suzumi

Automne 83, sanctuaire du Shinobi primodial.

Les insectes de Wari frémissaient, sentant le pouvoir sombre de la Corruption s’infiltrer dans chaque fibre de leur maître. Ces créatures minuscules, d’ordinaire si dociles, s’étaient retournées contre leur hôte, au corps de leur maître devenue ruche, commençant à le mordre de l’intérieur. Ils cherchaient à libérer leur maître de l’emprise de la Corruption. Grâce à eux, à l’instant où l’épée de chakra de Yugo s’abattit, Wari, réagissait par pur instinct, jeta son épaule et sa tête sur le côté afin d’éviter de finir en deux morceaux. Néanmoins, il perdit l'entièreté de son bras au profit de sa vie.

Les insectes, cependant, ne s’arrêtaient pas là. Animés par une fureur bestiale et une volonté de vengeance, ils se dirigèrent vers Yugo et Toriyama, leurs ailes battant avec une intensité féroce. La nuée se déchaîna dans une attaque désespérée, cherchant à protéger leur maître tout en réclamant justice pour le sang versé. Wari, respirant difficilement, leva les yeux vers le ciel, le visage pâle et le regard voilé par la douleur.

Il savait que ses forces l’abandonnaient, mais depuis les profondeurs criait une âme qui trouvait refuge et écho en lui. Un escalier ancien taillé à même la roche se présentait devant lui, une invitation à plonger dans les ténèbres. La Corruption s’intensifiait, comme une marée noire cherchant à engloutir tout ce qui était lui. Pourtant, Wari avançait, ses pas effrénés s’enchainaient, le rapprochant du Shinobi Primordial. Était-ce sa volonté ou celle de la Corruption qui guidait ses pas ? Qui des intentions de Wari ou de Corruption dictait ses actes de ses paroles ?

Les insectes frémissaient d’excitation face à la résolution de leur ténor, tremblant de peur à mesure que leur maître s’enfonçait dans sa destination. Le courage qui les animait auparavant s'évanouissait peu à peu. L'instinct de survie prit le dessus, les insectes commencèrent à quitter Wari, abandonnant leur foyer, leurs maisons et leurs ruches pour revenir à la surface. Une nuée jaillit des entrailles de la terre.

Cependant, une seule créature demeura près du cœur de Wari. Ce petit insecte, logé profondément dans sa poitrine, refusait de partir. A tout roi régnait dans son ombre sa reine. Elle restait là, près de ce cœur vaillant mais inconscient, trop téméraire, son battement minuscule résonnant en écho au rythme affaibli de la vie de son souverain.

À genoux, ensanglanté et épuisé, Wari s’effondra sur le sol du sanctuaire. Ses lèvres, craquelées et sèches, murmuraient des prières désespérées au nom d’Izanami, mais le sanctuaire souillé par l'objet de son jumeau ne répondait pas, ses paroles semblaient se perdre dans les ténèbres environnantes, sans jamais atteindre leur destination divine. Les forces de Wari s’amenuisaient avec chaque souffle, chaque battement de cœur, jusqu’à ce que sa tempe s’appuie doucement contre les dalles froides et anciennes.

Ses yeux se refermèrent lentement sur une fleur blanche, étrange et solitaire, miraculeuse entre les pierres noires du sanctuaire. Le balancement de sa pétale, comme un étendard dans une brise inexistante, fut la dernière chose qu'il perçut avant que le voile de l’inconscience ne tombe, l’enveloppant dans une obscurité sans fin.

Chaque lumière créait sa propre ombre. Ne pouvait-il, pour une fois, que l’ombre engendre à son tour la lumière ?

***
L’oiseau d’argile sur lequel Mizuki volait était semblable à un gibier pris en chasse, abattu d’un seul coup. Pour Yugo, ce n’était pas la première fois, les Shiratsuchi avaient cette habitude irritante de prendre de la hauteur, utilisant le ciel comme terrain de bombardement. Il connaissait bien leurs tactiques, et il avait appris à frapper vite et fort. Elle sauta, abandonnant son oiseau d’argile brisé, qui alla s’écraser dans un fracas étouffé quelque part au loin, évitant que la flèche ne les transperce tous deux. Le choc de la chute aurait été moins doux si l'air avait cessé de tourbillonner autour d’elle, amortissant sa descente.

On ne touchait pas impunément à l’œuvre d’une Shiratsuchi, encore moins à celle d’une femme aussi “distinguée” que Mizuki, sans y perdre quelques plumes. Les petites créatures d’argile qui étaient restées inertes se mirent à bouger, comme réveillées par un commandement silencieux. Elles prirent vie, s’animaient, se gonflaient, et se transformaient sous ses ordres. Les oiseaux d’argile s’élevèrent dans les airs, chacun d’eux, pourtant si insignifiant à première vue, contenait le potentiel de destruction, une étincelle de la rage de Mizuki. Comme des rapaces, ils prirent leur envol vers le firmament, montant haut dans le ciel avant de plonger, ailes repliées, vers leurs cibles en dessous.

Ils s’écrasaient au sol avec une force explosive, chacun se transformant en une boule détonante qui embrasait la terre autour de lui, tel un coucher de soleil. Entre terre et ciel, la série de petites explosions illuminait le crépuscule. Elle vivait pour ce moment, pour cette danse de destruction et de création, pour ce duel où l'argile prenait vie et la vie devenait de l'argile. L’incendiaire bleuâtre arborait certainement un sourire satisfait, au centre de ce spectacle pyrotechnique, presque sauvage, alors qu’elle observait la dévastation qu’elle avait déclenchée.

Et de destruction, Mizuki n’en est pas la seule capable, vite rejoint par Nobu après son échange avec Suzumi. Malgré leurs ententes limitées, ils s’étaient tacitement mis d’accord pour ralentir les deux yokai. La plus petite des créatures se ruait vers eux, s’emmêlant dans la toile devenue gluante. Le second, bien plus grand et imposant, émergeait à peine du marécage, chaque pas soulevant des éclaboussures du liquide visqueux. Les deux monstruosités utilisaient leurs forces pour en ignorer les effets, mais les quelques instants achetés permettaient à Nobu d’effectuer à temps ses mudras. Suzumi s’en allait rejoindre Mizuki, laissant sur place ennemi et rival dans une habile virevolte.

L’eau jaillit depuis le Yamanaka comme une déferlante, un torrent d’une puissance titanesque qui se précipita en avant, engloutissant tout sur son passage. Mais à peine le jutsu était-il déclenché qu’un poids lourd percuta son flanc, avant que celui-ci ne soit immédiatement emporté par les flots. Le Yokai le plus petit, dans un ultime élan de force, s’était jeté sur lui. Les deux monstres avaient beau résister, cette fois-ci les torrents les percutaient à bout portant, encaissant une grande partie du suiton. Cela faisait les affaires de la Seijuu, qui forte de sa distance et des brise-lames improvisés - les digues de chair - réduisaient fortement la hauteur et puissance de la vague qui ondulait vers elle.

La créature plus petite, après l’impact du raz-de-marée, semblait rapetissée, réduite à une taille grotesquement ridicule. Le plus grand Yokai, quant à lui, avait perdu plus de la moitié de sa stature imposante, son corps de chair affaibli par la puissance de l’onde. L’assaut de Nobu avait fait des ravages. Une fois les eaux plus calmes, le plus grand des Yokai lorgnait les cadavres de ses sbires suicidaires et du bras de Wari plus loin encore. Repoussés par les eaux, ils avaient fini non loin de Mizuki et Suzumi. Le nain de chair tentait de mordre l’une des huits pattes appétissantes de l’araignée, tandis que le plus grand venait à lancer sa langue vers la Shiratsuchi.

Alors que la tempête de vent, de vagues et d’explosions continuait à faire rage autour d’eux, une nouvelle menace se révéla. Un Susano de chakra pur surgit au milieu du chaos, une entité monstrueuse et insensible, tempétueuse et sadique, créée à l’image de son maître. Yugo, le manipulateur de chakra, s’imposait à lui seul à l’encontre de cet assaut titanesque, appelant cette créature des enfers pour protéger Toriyama, tremblant de peur, et Miyamori no Daraku, qui observait la scène avec un désintérêt apparent, son regard fixé au loin. La corruption dans le corps de Yugo se manifesta à nouveau, en réponse à l’immense quantité de chakra qu’il venait de libérer.

Yugo tomba à terre, terrassé par la maladie qui le dévorait de l’intérieur. Il haletait, sa respiration rauque et irrégulière, son corps secoué de tremblements incontrôlables. Pour un instant, le puissant ninja ne semblait être rien de plus qu’un pion sur un échiquier. Dans cet état, il était à votre merci, son destin entre vos mains. Nobu lui, pouvait en tirer des bénéfices quel que soit son choix à n’en point douter. C’est à cette pensée qu’une énième présence se dévoilait à ses sens, plein sud, en direction du pays des tourbillons, la patrie des Uzumaki

***
Sa présence était indéniablement imposante. À ses côtés, un ninja l'escortait. Ils approchaient rapidement, et avec eux, une tempête se formait. Un nuage de tête menaçantes les poursuivait, un essaim sombre et mouvant comme une horde d’affamés.

Uzumaki Otsuge,
membre influente
du clan Uzumaki

Les créatures encerclaient Otsuge et le soldat, arrivant de tous les côtés. Les deux nouveaux venus se défendaient impitoyablement, réduisant le nombre de leurs assaillants en un ballet de coups assurément dévastateurs, étant donné les signes mentaux s'éteignant dizaine par dizaine. Mais malgré leur efficacité redoutable, le champ de bataille s’étendait. Un second front s'était ouvert, plus loin, transformant le chemin rocailleux par lequel le groupe était arrivé, en un maelström de violence. Les mots de Toriyama avaient pris vie : la horde de Yokai s'attaquait à l’Uzumaki avant même qu’elle ne parvienne jusqu’au sanctuaire du Shinobi primordial. Leur dangerosité n’était pas la puissance mais bien leurs effectifs.

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Mer 4 Sep - 21:00 Expérience : 220 Messages : 50

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

Je me pensais sortie d'affaire, au haut de mon arbre, m'apprêtant à travers le marais laisser par mon collègue avant que la situation ne dégénère. J'avais espoir que ce connard de Nakano meurt en affront les yokais, et avec un peu de chance les emportent avec lui, mais le destin décida que je n'étais toujours pas en dehors de la porté effective de celui qui prenait une mauvaise habitude de constamment me la mettre à l'envers. Mes huit pattes solidement ancrés dans le bois, je ressens les vibrations de la vague avant de l'entendre et la voir, mais je n'ai malheureusement rien pour m'éloigné ou même me protéger d'une aussi vaste offensive, qui ne m'était pourtant pas adressé… enfin, je crois.

L'arbre en dessous de moi laisse place à la flotte, j'y reste accrochée pendant un long moment avant d'y être séparé de force par le fracas de ses branches, et me retrouver souffler par le tsunami. Heureusement, il semblerait que le fruit du hasard voulait que la vague me dépose à l'endroit où, justement, je me dirigeais plus tôt… bon, j'aurais fais sans les douleurs généralisées et les blessures qu'elle m'avait offerte au passage, mais je remerciait quelque pars la chance de ne pas m'avoir envoyé dans cet immonde caverne que je devine l'entré, non loin de là où je me retrouve… je ne vois pas Wari d'ailleurs, seulement un immense colosse de chakra qui disparais devant moi alors que je viens à peine d'arriver… oh, aurait-il manqué de chakra ? Je me permet presque d'espérer que les deux hommes qui nous accompagnait avaient tous deux trouvés la mort, emportant mon secret avec eux… mais pas question de se reposer tout de suite, je dois encore me sortir de là.

Je me relève sur mes huit pattes, secouant ma tête qui bourdonne et reprenant possession de mes membres qui me font souffrir… c'est bientôt finit, en bien ou en mal. Je l'entend avant de le voir, mon tourmenteur, une balle de chaire devenue d'une taille ridicule, qui cherche toujours à me tuer, comme un admirateur secret, moche et sans charisme, qui s'acharne à me faire la court. Pardon petite merde, mais je les préfères moins ronds. Je déplace simplement mes pattes de là où il referme ses dents, évitant ainsi de me faire retirer une patte, et pas la même occasion je m'offre une ouverture sur lui en me plaçant au-dessus de sa petite forme. Tu es tout petit et inoffensif, mais tu refuse de rester dans ma toile, alors il est temps d'en finir.

Je dilue mon chakra dans ma bouche, créant une nouvelle dose de puissant venin, puis j'abat mes crochets sur le haut de sa tête, lui offrant presque un bisou au passage. Heureusement que j'ai des crochets, et pas des crocs, car le simple fait d'imaginer le gout de la créature me prévoit un haut-le-coeur. Mon venin coule le long de mes crochets, se versant dans la plaie de la créature, et avec un peu de chance ça serait la fin de cette saloperie de yokai. Quoi qu'il en soit, j'ai vue ce qui arrive quand ils sont en douleur, je m'éloigne donc de lui, allant plus près de la seule alliée sur laquelle j'ai pu compter jusqu'à présent.

'' Mizuki. ''

À peine ai-je le temps d'appeler son nom que je la vois au prise avec son propre pot-de-colle sphérique, toujours de taille dangereuse comparé au mien. Je me glisse derrière celui-ci avec la vitesse que me permettent mes pattes avant, car celles d'arrières sont endommagés et tiennent tout juste tant elles chambranlent. À l'arrivé, alors que la bête tire la langue sur la seule personne que j'ai réellement l'intention de sortir de cet enfer vivante, je lui enfonce une patte dans le derrière, histoire qu'il ouvre la gueule. Leur peau est solide, ça j'ai compris à force, mais l'intérieur semble tout aussi fragile qu'une bête pareille peu l'être… avec un peu de chance, mon binôme araignée spirituelle avait encore un peu de jus pour en faire un pétard grotesque.

Une vibration fait douloureusement raisonné mes pattes… des milliers de petits pieds, comme dans l'antre de la matriarche. Je me retourne alors pour voir une armée de Yokai, percée par deux figures qui s'en détachent… serait-ce finalement le renfort Uzumaki que l'on attendait? De véritables alliés, qui ne se retournent pas dans les rangs de l'ennemis ? J'osais à peine y croire, mais la présence de l'armée de yokais indiquait quelque chose qui me jetait un froid dans l'exosquelette…

Je doute qu'il y ai un voyage de retour pour moi. Mizuki peut prendre les airs, et les deux shinobis arrivant semblent parfaitement capable de passer au travers… mais moi ? J'en doute.

Devant l'inévitable, la tentation d'abandonner est vaste. La corruption gruge mon cœur déjà trop endommagé par une vie de misère. Pourtant, la seule présence de la Shiratsuchi me pousse à continuer.

Me suis-je attaché trop rapidement ? Ça c'est certain. Un nonsense complet venant d'une araignée ayant déjà les mains couvertes de sang.

Serais-je prête à mettre ma vie au profit de la seule personne qui, en voyant mon véritable visage, m'a offert une chance ? Normalement, non.

Mais dans l'instant présent, ma décision était prise; si une seule personne ressortait vivant de cet enfer, alors ce serait elle.

'' L'Uzumaki, derrière nous. C'est maintenant ou plus jamais. ''

Résumé:

Dim 8 Sep - 16:34 Expérience : 270 Messages : 73

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

Son attaque avait pu toucher le rassemblement d’ennemis, mais n’avait pas eu l’effet souhaité. Le susannoo avait fait des siennes et offert la protection parfaite contre son assaut, une regrettable évolution, mais qui avait permis de le mettre hors d’état. Dans le même temps, elle ne savait toujours pas où avait disparu Wari, non pas que la chose la préoccupait outre mesure.

Quant à Nobu, celui-ci avait lancé ses tsunamis pour inonder l’endroit. Il semblait apprécier ce genre d’actions sans se préoccuper du mal qu’il pouvait faire survivre à son équipe, mais ça faisait longtemps qu’il ne se souciait de personne d’autre que lui-même. Les deux yokais boules avaient été touchés et suivaient le flux de l’eau jusqu’à Mizuki.

On ne pouvait jamais remercier suffisamment le jeu d’équipe du Yamanaka, mais elle allait devoir composer avec aujourd’hui. Fort heureusement, Suzumi était également dans les environs et les deux allaient pouvoir travailler en équipe pour se sortir de cette situation. La destruction des deux yokais boules pouvait s’avérer facile, le yokai-chef allait représenter un tout autre défi qu’elles n’allaient certainement pas réussir à soulever.

Si la Shiratsuchi était tentée d’achever les deux traîtres, elle n’avait pas le temps de se préoccuper sur sa façon d’agir contre eux. L’un des yokais décida de la frapper avec sa répugnante langue comme un vieillard qui cherchait un baiser. La jeune femme ne comptait pas se laisser faire et fit quelques mudras pour former un dôme de vent autour d’elle, juste assez pour pouvoir repousser l’attaque du yokai. Elle n’attendit pas plus longtemps et glissa une main dans sa sacoche pour récupérer de l’argile que sa bouche mâchait en petit oiseau. Au lieu de l’agrandir pour l’envoyer contre son adversaire, elle lança la création en direction de sa bouche.

Avale !

Cria-t-elle en direction de la créature avant de faire un mudra pour détonner la création. L’oiseau s’agrandit puis explosa et idéalement, à l’intérieur de sa bouche ! Elle espérait de la sorte pouvoir contourner le durcissement de sa peau en l’attaquant depuis l’intérieur. Un pari risqué qui valait la peine d’être utilisé en cet instant.

Suzumi…

Le corps lui faisait toujours mal à la suite de sa chute. Elle écouta les informations de la Seijuu et tourna la tête en direction de la supposée Uzumaki. Il allait être difficile de l’aider, mais elle pouvait essayer d’y envoyer un oiseau. Elle glissa ses deux mains dans sa sacoche d’argile pour y récupérer de la matière avant de créer deux oiseaux.

Je vais voir ce que je peux faire.

Répondit-elle à Suzumi avant d’agrandir les deux oiseaux, l’un d’eux allait tourner dans les airs tel un rapace en attente de l’ordre d’une attaque alors que le dernier allait se diriger vers la position de l’Uzumaki. La masse de yokais n’allait pas passer inaperçue et un peu d’aide n’allait pas faire de mal non plus. Malheureusement, cela allait signifier la survie de Kumo et ça, c’était fort regrettable ! Mizuki suivait du regard son oiseau et attendait le bon moment pour le détonner, espérant par la même occasion aider un peu leur alliée du jour.

Spoiler:

Sam 14 Sep - 13:09 Expérience : 1438 Messages : 730

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

事象2 ● ヤスミ

CORRUPTION

KUMOGAKURE, GROUPE 2

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Automne 83, sanctuaire du Shinobi primodial.

Le yokai minuscule périt sans grande résistance sous les coups précis des pattes d'araignée de Suzumi. Son corps, criblé de blessures, s'écrasa dans un souffle étouffé, comme un insecte écrasé par l'effroyable puissance du poison de la Seijuu. Elle n'accorda qu'un instant d'attention à sa victime avant de pivoter, ses yeux perçants scrutant le champ de bataille en quête d'une nouvelle menace.

À quelques mètres de là, un deuxième yokai, plus imposant, subit un sort bien plus dévastateur. Mizuki, avec la précision d'un artisan de la destruction, lançait une de ses créatures explosives directement dans le gosier du monstre de chair à la langue bien pendue, ravi de se mettre quelque chose sous la dent. L'explosion interne fut aussi rapide qu'efficace. Le yokai se contorsionna dans un sifflement étouffé avant que son corps ne se déchire de l'intérieur, pulvérisé par la force brute. Les éclats de chair et de viscères volèrent en un arc macabre, retombant dans un mélange de boue et d'eau croupie.

Pendant ce temps, Nobu luttait contre sa propre création, emporté par le raz-de-marée qu’il avait invoqué, disparaissant dans les bois. Il réutilisa sa technique, probablement sous la contrainte de la horde qui s’approchait, canalisant une nouvelle vague destructrice, soulageant temporairement le second front, là où Mizuki bombardait sans relâche. chaque onde de choc projetant des créatures en lambeaux dans les airs. Les plus gros qui s’y échappaient étaient accueillis par le poison qui prenait vie au seins des Yokai pour mieux leurs la retirer.

Dans la tourmente du combat, le ninja accompagnant Uzumaki Otsuge observait la scène avec un mélange de respect et de gravité. Il avait déjà vu ses compagnons de Kumo déployés à travers le pays des Tourbillons jusqu’à celui de la Foudre en cet endroit, se relayer inlassablement pour contenir la horde poursuivant l’Uzumaki. Certains avaient sacrifié leur vie pour qu’Otsuge, pièce maîtresse de cette bataille, puisse atteindre le sanctuaire et y sceller définitivement les ténèbres. Mais le ninja ne se laissait pas distraire par les souvenirs du sacrifice de ses camarades.

— Ouvrez la voie pour Otsuge-sama ! cria-t-il avec détermination, ses armes prêtes. Je vais les retenir aussi longtemps que possible ! Le Raikage retient déjà un front seul. Pas question que nos efforts soient vains !

Sans un mot, Uzumaki Otsuge continua sa marche résolue vers le sanctuaire. Les pierres ancestrales s’assombrissaient, se noircissaient de l’influence du Shinobi Primordial, marquées par les griffes de Corruption. Une ombre palpable régnait sur le sanctuaire, tordant l’air autour de ceux qui s’en approchaient. L'espace d'un instant, tout se figea, de la même manière que l’avait été Wari. Un poids invisible s'abattit sur le cœur des combattants, les immobilisant, glacés par une terreur primordiale.

Quelques secondes, suffisantes pour que l’étau de la cohorte de monstre et que le regard de Miyamori no Daraku, le terrible Yokai de la putréfaction et de la peste, brûlant de haine ne perce l'âme de l'Uzumaki et se pose sur sa chevelure tout de rouge. Le marécage avait cédé à une étendue d’eau et de boue. Au sol des morceaux de chair dispersées partout, Yugo accablé de ses maux, Toriyama apeuré et Miyamori no Daraku trépignant d’une rage de vaincre.

Miyamori no Daraku,
Yokai de la pourriture
et de la pestilence
Uzumaki Otsuge,
membre influente
du clan Uzumaki

– [ป]ẕüɱ∂ќỊ !

Miyamori no Daraku, enragé, déchaîna toute l'étendue de sa puissance cauchemardesque. Sous l'effet de son attaque cataclysmique, le ciel vira au noir d'encre, tandis qu'une mer d'excroissances hideuses, de spores vénéneuses et de pustules grouillantes envahissait tout sur son passage. Comme une vague de pourriture vivante, cette tempête de mort engloutit le paysage, dévastant la terre, réduisant les arbres en lambeaux, pourrissants et contaminant l'eau jusqu'à la rendre immonde. Tout autour se décomposait sous la souillure du démon, transformé en un foyer d’infections innombrables. Le sol tremblait sous le poids des miasmes, et l'air, chargé de pestilence, s'épaississait au point de devenir impossible à respirer. Viscérale et apocalyptique : un véritable enfer terrestre. Une corruption débridée au grand jour.

Otsuge demeurait droite. Digne, presque, si ce ne fut pour son regard qui paraissait maudire tout ce sur quoi il se portait : ce yokai qui se dressait devant elle, couvert d'autant de miasmes dont elle pouvait supposer l’aigreur. Le temps lui en avait inculqué le goût, à le supporter à défaut de l’apprécier. Un parchemin fut déroulé devant elle, des sigils tracés à sa surface – ceux d’un sceau destiné à s’étendre sous l’arche d’une barrière d’énergie qui engloutirait l’attaque démentielle. Le ciel s'éclaircit à nouveau, déversant ses éclats de lumière sur la silhouette de l’Uzumaki dont les doigts s’étaient liés sous l’arche de mudrās qu’elle ne connaissait que trop bien, malgré le poids que cette corruption inculquerait en elle. Elle n’avait de temps à perdre.

Ce yokai était bien trop puissant pour que ceux qui l’accompagnaient le mettent en déroute sans son aide – et elle aurait pu le vaincre sans l’enfermer dans ses entrailles. Mais le temps pressait. Autour d’elle, nombre feux pouvaient s’embrasser davantage, et l’Autorité de Corruption s’éveillait bien trop vite. Déjà, son opprobre s’écoulait sur les territoires de la Foudre, gangrenait l’eau des rivières et des villages environnants. Le moindre mal, dirait-on : pour la seconde fois, le monde n’était guère prêt pour la menace qui résidait dans les profondeurs du Sanctuaire du Shinobi Primordial. Que ce soit au coeur du Feu ou ici même, les fous et les aliénés s’étaient aventurés dans ses dédales sans craindre ce qu’il habitait à la hauteur de sa menace – et si elle devait en payer le prix, tel était son devoir, en restaurant la Balance du monde. Corruption continuerait de s’étendre ; mais jamais au-delà des barrières qu’elle aurait érigé.

亡者征服
« Juinjutsu : mōja seifuku »
秘伝術 technique interdite, hiden du clan yamanaka : asservissement des damnés

Le hurlement du yokai déchira le silence de la forêt, condamné à sentir son corps se comprimer contre sa volonté. Il avait beau se tortiller et lutter, sa forme fut réduite, ses membres tordus et désaxés – jusqu’à ce que, dans un dernier cri, il ne reste de lui qu'un orbe de chair et de viscères, poli par le chakra de l’Uzumaki, entre ses doigts de grêle. Son regard mordoré s’attarda un instant sur ses contours pervertis, une grimace marbrant ses lèvres, avant de l'engloutir – scellant en elle la volonté de Miyamori no Daraku, comme la corruption qui l’animait.

Le dos de sa dextre se pressa sur les courbes de sa bouche, avortant la toux qui déchirait sa gorge. Son attention se lova sur les atours du temple tandis qu'elle essuyait le filet carmin de ses lèvres ; des pierres, par centaines et milliers, corrompues et défiguré par des siècles d’influences malignes qui ne cessait pas de libérer ses maux.

Alors de nouveaux mudrās furent formés, de nouveaux talismans apposés là où elle ne pouvait trépasser. Ses paumes s’enfoncèrent sur la terre, son chakra s’écoulant dans les maigres filons qui demeuraient encore d'une période oubliée, disséminés dans les airs aux alentours de la forêt.

Dans un grondement sourd, d’innombrables portes torii s’élevèrent au sommet des montagnes environnantes, dessinant, lentement, une barrière autour du vallon. Les ongles d’Otsuge s’enracinèrent dans le terreau de la clairière, réprimant les tremblements qui avaient régi son échine – là où la corruption se faufilait, au travers du démon qu’elle avait soumis à sa volonté.

Néanmoins, Yugo, épuisé mais résolu, fut enveloppé par une brume d’engeance noire depuis les escaliers du sanctuaire. La fumée obscure s’infiltra en lui, s'immisçant dans ses veines jusqu’à teinter ses yeux d’un éclat sombre. Alors qu’il luttait pour se relever, son corps affaibli, son bras tremblant peinait à le soutenir. Pourtant, avec une détermination farouche, il tendit son autre main, pointant du doigt Uzumaki Otsuge, en plein rituel préparatoire. De son doigt tendu, un rayon d'énergie se chargeait, autrefois d’un bleu éclatant, désormais teinté d’un violet malsain et d’un halo ténébreux.

Résumé:

Sam 14 Sep - 16:59 Expérience : 220 Messages : 50

▶ Sujet: Re: À LA HAUTEUR DE SA CORRUPTION, GROUPE 2 – SANCTUAIRE DU SHINOBI PRIMORDIAL

Les deux yokais collant explosent finalement, leur forme grotesque retournent à la boue primordiale qui les à vue naître, et j'espère ne jamais revoir quelque chose de la sorte. Malgré cette victoire, la survie me parait plus que jamais un distant concept, tant les événements s'enchainent pour le pire, et ce malgré que j'ai finalement pu avoir le dos contre quelqu'un en qui j'ai confiance. Ma forme araignée m'épuise, mais je ne peux me permettre d'en sortir avant d'être moi-même hors de danger, la vitesse qu'elle me procure est trop précieuse dans un moment comme celui-ci... et tant qu'à mourir, je préfère mourir en tant que Seijuu, et pas en tant que mon masque.

Au loin, je remarque une nouvelle vague s'élever contre la horde de Yokai... alors Nakano est encore en vie. C'est dommage, j'aurais préféré qu'il disparaisse, mais j'imagine que si je venais à mourir moi-même, alors sa compagnie ne serait qu'un poids de plus à porter. Mizuki semble avoir été sur la même longueur d'onde que moi, et bombarde l'armée yokai pour ouvrir un passage à l'Uzumaki, qui semble elle ne pas être tant au-dessus de ses moyens que ça. Tout se passe pour le mieux… mais trop peu trop tard, j'imagine. Le chef des yokais, qui jusque là était plutôt passif, s'active, et déploie à l'aide de son chakra un cauchemar bien au-delà de ce que j'ai fais fasse jusqu'à maintenant, une vision d'horreur s'impose au paysage déjà très peu fréquentable, et je me retrouve impuissante de nouveau.

'' Non... ''

Mon cœur se remet à battre… je refuse de mourir ici ! Pas sans avoir tout donner, sinon j'empoterai encore plus de regret avec moi de l'autre coté ! Trop de fois ai-je compromis pour ma survie, fais des choses d'on je ne suis pas fière et courber l'échine face à des tyrants, me modelant moi-même à devenir le monstre que les gens voyaient en moi. J'ai pris nombreuses vies, pillé et volé sans retenue et arraché des mains du destin chaque parcelle de progrès dans ma vie pour en arriver là, au moment où je pouvais finalement être moi. Je me lève, défiant la créature qui ne me regarde même pas… avant que celui-ci se fassent complètement oblitéré par ce que je devinais être l'Uzumaki, le renfort tant attendu.

La rousse semble détenir un pouvoir qui dépasse non seulement mes capacités, celles de mes collègues, mais l'entendement que je puisse imaginer… elle à balayer d'une seule technique une créature qui menaçait la région entière. Je comprenais néanmoins en la regardant que tout ça avait un pris, alors que la créature venait rejoindre son fort intérieur d'une manière plus physique que j'aurais espéré. Je n'allais certainement pas m'en plaindre, elle venait de mettre fin à un cauchemar l'instant même qu'il commençait... bien que pour elle, j'imagine que celui-ci ne faisait que commencer. Je refuse de croire qu'avoir ce genre de chose à l'intérieur de soi n'avait pas des conséquences horribles.

Au moment précis où la situation commence à se calmer, je sens un frisson me parcourir le dos... et j'ai bien raison, car en me retournant, l'un des deux bâtards se relève, et semble préparer quelque chose en direction de l'Uzumaki. Une énergie familière se présente alors, teinté cette fois de la corruption qui nous entoure.

Le temps s'arrête.

Une vision de dessine alors dans ma psyché. Un paysage familier, le dernier endroit que j'ai appelé maison. Tout parait plus grand, plus colorés et emplie de vie. Dans ma main, une chaleur que je ne confondrais pour rien au monde, qui me guide à travers les rues d'un tout petite hameau, dans le pays du bois. Mon père se dresse, l'homme le plus fier et droit que je n'ai jamais vue, malgré les regards de ceux qui l'entourent. Une voix s'élève, provenant du bâtiment centrale de l'endroit, une halte routière.

'' Oy chien ! J'ai retrouvé ton dîner d'hier soir ! Si tu touche une nouvelle fois à mes bêtes, je t'en passerai l'envie de la viande ! ''

Mon père est un Seijuu, comme moi, et sa forme est celle du loup. Il défend le village contre un logis et de la nourriture pour nous deux. S'il à gagné le respect des gens du coins, ceux qui passent n'accorderait jamais leur confiance à un Seijuu... notre clan, disent-ils, est maudit. À mi-chemin entre le yokai et l'être humain, nous ne sommes pas digne de confiance. Nous arrivons à la maison, et je vois la colère sur le visage de mon paternelle s'évanouir. Il me regarde tendrement, comme à chaque jours de cette époque bénis, puis se mets à mon niveau.

'' Suzumi, n'oublie jamais ceci. À la maison, on laisse toute la méchanceté du dehors devant la porte. Elle ne doit jamais s'infiltrer plus loin. ''

Le souvenir s'évapore sur ses mots, et une vague odeur d'un bon repas en préparation.

Je reviens à mes sens, et rien n'a bougé. L'homme se prépare à abattre le seul espoir contre cette corruption, et l'évidence viens à moins, je suis la seule à pouvoir agir. Qu'il en soit ainsi.

Mon corps se déplace avec résolution, entre l'homme et l'Uzumaki, plaçant en premier une ultime barrière… mon propre corp. L'instant d'après, je projette une nouvelle fois l'une de mes toiles en direction de l'homme, visant à lui rabattre les bras sur le corps...

S'il ne peut pas viser, alors je survie.

N'attendant pas de voir si mon action est suffisante, je dresse les poils de mon dos en direction de mon adversaire, puis avec une impulsion de chakra, je les propulses, direction son visage. Je doute que sa volonté pourrait être brisé par de la douleur ou même un danger de mort, mais si ses yeux sont endommagé, alors il aurait forcément plus de difficulté à agir.

S'il ne peut pas voir, alors il ne peux pas viser.

Ma forme arachnide m'abandonne, et je retrouve mon apparence humanoïde. S'il me reste un minuscule fond de chakra, je ne peux pas me permettre de perdre connaissance maintenant… pas avant d'en avoir vue le bout.

Je foudroie le corrompue du regard. Ma respiration est lourde, mon corps est encombrant et douloureux mais je tiens toujours debout. Peut-il encore faire feu ? Mon tout aura t'il suffit ? Son rayon transpercera t'il mon corps sans effort pour abattre l'Uzumaki derrière moi ? Et si ce n'était pas le cas ? Si je venais de sauver la situation, et pas la même occasion, le pays entier me devrait, au moins partiellement, la vie ? Reconnaitraient ils au moins une Seijuu comme sauveur?

Tout ça, j'en aurais quelque chose à faire le moment où mon pied foulera de nouveau le sol de mon habitation actuelle. En ce moment ? Dans un court moment de lucidité, où l'adversité m'a dénuée de toute l'armure que j'ai construit au long de ma vie, de toutes les couches de protections, de cynisme, de rage et frustration et d'amertume face à mon destin... tout ça n'est plus, et pour la première fois en de longues années, je suis seulement Seijuu Suzumi, la fille de mon père. S'il était présent en ce moment, il serait certainement fier.

Résumé:

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