Enjeu n°1 :

Dim 21 Juil - 21:51 Expérience : 1438 Messages : 730

▶ Sujet: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

事象2 ● 全ての人は死ぬ

TOUT HOMME DOIT MOURIR

KIRIGAKURE, GROUPE 2

@Kaguya Bankichi, @Fuwa Yasahiro, @Takahide, @Kayuri Heizu

Automne 83, flanc Ouest du village de Kiri.

Au cœur de ce capharnaüm, une silhouette était venue vous trouver, vous rassembler comme un seul homme face à la menace, tandis qu'au loin, l'ombre menaçante de la Brume ne cessait de s'effondrer à d'innombrables reprises sur une âme, entre le domaine des maîtres des glaces et la tour de votre humble générale. Sa colère, vous la ressentiez jusqu'à l'Ouest du village où vos pas martelaient les routes de plus en plus denses de brouillard, de plus en plus impossibles à distinguer dans les recoins des ombres et des cris apeurés des habitants.

Lorsque vous arrivâtes à proximité du domaine des manieurs des os, bifurquant du chemin qui aurait mené jusqu'à lui pour rejoindre la grande allée de l'Ouest, l'éclat d'un combat attira votre attention. Avant que le brouillard ne règne en maître sur les allées et les ruelles de la ville-basse, vous pûtes voir la silhouette de Kaguya Taosu s'élancer vers une ombre, derrière l'une des maisonnées. Une gerbe de sang fut versée dans son sillage, disparaissant dans les ramifications du brouillard dans des éclats de voix et de hurlements – parfois dissonants, comme ceux de yokai que l'on éventrait pour les laisser hoqueter dans leurs propres fluides.

Mais en vous approchant davantage, suivant le chemin qu'elle semblait avoir tracé pour vous, vous furent soufflé par son ombre qui fut envoyée valser sur votre flanc par un coup bien plus puissant. Si votre premier réflexe put être de vous retourner vers elle pour vous assurer de votre état, une forme disparate, détachée du brouillard, vous en empêcha : car un os fusa à sa suite pour se planter dans l'épaule de la cheffe de clan à terre... et lorsque l'inconnu s'approcha pour engager davantage cet affrontement qui ne faisait que débuter, vos yeux s'écarquillèrent en réalisant qui se tenait devant vous.

Kaguya Taosu, Cheffe du clan Kaguya

Kaguya Taosu, qui siégeait à la fois comme victime et bourreau. L'une étant le reflet de l'autre, indistinguable, doubles. Miroir de réalité ou de fiction, vous ne sauriez le dire. Seuls ceux qui auraient pu la voir combattre auraient pu se douter, peut-être, de l'identité de la seule, réelle d'entre toutes – mais arriveraient-ils simplement à viser, à travers cette joute qui fut davantage celle de deux bêtes avides de sang que d'hommes portés par l'honneur ?
Celle qui siégeait à terre osa un regard vers vous, tandis que celle qui s'approchait de la première fusa sur son flanc, féline, pour écraser son visage dans le bois d'une poutre soutenant la maisonnée, avant de vous héler ;

« Qu'est-ce que vous attendez pour vous bouger le cul ?
— LA FERME ! »

La première Taosu se redressa de la terre pour saisir la seconde, échangeant coup pour coup, éclat d'os pour un autre – mais dans le brouillard, vous parveniez à peine à distinguer s'il s'agissait véritablement du pouvoir héréditaire de son clan, leur danse trop rapide, trop véloce pour discerner quoi que ce soit de plus que leurs silhouettes distantes.
Étiez-vous seulement capable de discerner le vrai du faux, et l'imposteur de l'honnête ?

récapitulatif:

Lun 22 Juil - 14:45 Expérience : 566 Messages : 106

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

Tout homme doit mourir

ft. Bankichi & Yasahiro & Takahide

Le village était attaqué… C’était là la première réflexion qui avait parcourue l’esprit de la jeune femme alors qu’elle agrippait Sagiri pour s’élancer vers l’Est du village. Puis son regard avait été attiré par les trois silhouettes s’affrontant au loin, toutes vaguement similaires à la sabreuse, l’une d’elle lui semblait beaucoup trop familière et un mauvais pressentiment naquit en elle alors que son esprit associait chacune d’entre elles à un nom… D’un côté la Shodaime et le chef du clan Yuki et de l’autre… Une silhouette qu’elle avait vu tout récemment en compagnie de deux comparses de la brume… Une silhouette qui lui avait fournie une information capitale en lien avec la marque maudite qui ornait sa nuque… Une silhouette à qui elle avait révélée des informations qu’elle jugeait non pertinente sur la brume sanglante, mais étaient-elles réellement si peu importante ? Avait-elle causé cette agression envers le village ?

Secouant violemment la tête pour se reconcentrer dans le moment, la jeune femme fut rapidement ramenée à la réalité par une confrontation titanesque détruisant tout sur son passage et, plus particulièrement, lui barrant le chemin à elle et trois autres comparses de la brume que la sabreuse reconnue presqu’immédiatement comme étant Kaguya Bankichi, Fuwa Yasahiro ainsi que Takahide. Trois éléments de la brume qu’elle avait côtoyée à de nombreuses reprises, mais un seul de ces derniers avait déjà affronté un réel danger à ses côtés et le regard de la sabreuse alla cherche celui du Kaguya presqu’intuitivement avant d’échanger un hochement de tête entendu alors qu’ils se précipitaient vers l’endroit où la confrontation semblait s’être arrêtée dans un nuage de poussière.

Dégainant Sagiri, Heizu recouvrit une zone moyenne tout autour du quatuor d’une brume translucide qui se déplaça au même rythme que celui-ci, suivant les mouvements de sa maîtresse tout en lui fournissant des informations sur tout assaut potentiel qui pourrait la menacer. Quelques secondes plus tard, la poussière camouflant la scène de l’affrontement se dissipa et, sous le regard ébahi de la kunoichi, deux silhouettes identiques en émergèrent.

Hey Banki’, tu peux nous aiguiller sur laquelle serait ta vraie cheffe de clan ?

Résumé :

Lun 22 Juil - 17:25 Expérience : 1117 Messages : 367

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

template

Ces femmes doivent mourir
Ft. Bankichi, Heizu, Takahide, Yasahiroi

le village était en transe d'agitation. La Brume s'était concentrée sur la tour de la Mizukage pour une raison étrange et inconnue qui rapidement se fit comprendre. Le village était attaqué. Pire, la Brume semblait... erratique. Imprévisible. Son rôle était d'éliminer ce genre de menace.

Il y avait anguillse sous roche. Bankichi n'arriva pas à distinguer les silhouettes des assaillants, mais il vit une équipe de fiers kirijins prêts à se battre avec lui. Heizu lui fit un hochement de tête, sans doute pour reconnaitre son charisme naturel et le reconnaitre comme chef d'escouade implicite. Oui, cela ne pouvait être que cela. Certainement.

Ils arrivèrent face à une situation dangereuse et étrange. Deux Taosu s'affrontaient dans un duel auzsi époustouflant que terrible. Les femmes bloquaient leur chemin. Et malgré la Brume qui rendait difficile la vision, malgré leur férocité et leur vélocité, un détail attira l'attention de notre chunin bien-aimé. Le style.

C'était proche l'un de l'autre, mais pas tout à fait identique. Oh il soupçonnait déjà désormais la vraie de la fausse. La question était plutot s'il pouvait en profiter pour éliminer cette cheffe encombrante. Heizu lui demanda conseil tout en dégainant son sabre.

Bankichi réfléchit.

Je ne suis pas expert en sensorialité mais... normalement celle de gauche.

Il pointa du doigt la Taosu qu'il l'avait marravé et balancé comme une marionnette dans le dojo familiale, encastrant sa tête dans un mur, et au jour d'aujourd'hui la silhouette de son auguste tête était toujours visible dans cette pièce. Comment oublier cette défaite ? L'humiliation du grand Khan face à cette prédatrice née ? L'heure n'était pas encore à la vengeance et à l'accomplissement de son destin. Il se devait d'être patient. Et si le chaos était une échelle qui ne demandait qu'à être grimpée, il eut été futile de pwnser que c'était le bon moment. Ce sosie se retournerait contre eux et sa vie serait doublement en danger.

Ce qui était impensable. Il fallait péréniser la situation d'abord. Son ambition viendrait après. Il composa des mudras.

Ma cheffe de clan se bat comme un grand félin. Agilité, puissance. Elle joue avec ses proies, tourne autour. Elle est capable de techniques perfides mais elle ne les mets en avant que pour porter un coup final. Le coeur de l'imposteur m'appartient.

Et puis un fil noir apparut, torsadé, le long de sa dextre qu'il dirigea en direction de celle qui ressemblait physiquement à sa temporaire cheffe de clan, mais qui ne se battait pas tout à fait comme elle. Il attendit un moment opportun, avec une brume un peu éclaircie et sa tête tournée dans une mauvaise direction. Le fil eut un déclic - et fila rapidement vers sa cible.

Ecole du Nephilim : Supplice — B

Ninjutsu Spécial

Après avoir effectué des mudras, le vilain utilisateur libère un long fil noir - ou prolonge un existant - qu'il torsade et utilise pour transpercer puissamment une cible, jusqu'à une distance conséquente.

ATTAQUEMONOCIBLEMonodirectionnellePuissance de rang B

Il avait visé en particulier la jambe de l'individu, pour limiter sa mobilité en cas de coup au but. Puis, il composa des mudras pour invoquer cette fois-ci une grande salamandre sous ses pieds. Cela lui donnait un air régal, hautain. Puissant, a ses yeux. ~~Mais aux vôtre, qu'en était-il vraiment.~~

Pacte d'invocation : Tsukuyomi — B

Kuchiyose Animal

L'utilisateur invoque une grande Salamandre bleu foncé tachetée de rouge, capable de porter un être humain. Elle possède quelques dispositions en [ninjutsu futon] bien qu'elle n'hésite pas à frapper ses adversaires physiquement si le besoin s'en fait ressentir.

UTILITAIREPuissance de rang B

Il dégaina sa lance, annonça ainsi aux alliés à ses cotés sa volonté de passer au corps-a-corps avec sa monture, incessamment sous peu. Avec Taosu, la vraie, aucun adversaire ne pouvait supporter une longue mêlée. Il suffirait de le prendre par surprise, de flanc, de l'acculer avec sa lance comme un fauve, et la voie serait très rapidement libre pour intervenir auprès de la mizukage.

La mizukage... un autre obstacle sur le chemin du Khan, et bien plus difficile a contre carrer. Il y avait peut-être ici une stratégie à aller chercher.

Spoiler:

Sam 27 Juil - 2:08 Expérience : 722 Messages : 189

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

Allongé dans mon lit, je soufflais. Autour de moi, les vestiges d’un atelier de poterie improvisé m’ayant servi à sculpter un portrait robot à l’aide de mes sixièmes sens. Une mémoire effacée, compensée en partie à l’aide de l'écholocalisation de mon hibou, que mes talents novices de sculpteur peinaient à retranscrire. Je contemplais le désordre qui m’environnait. Des éclats d’argile jonchaient le sol, des outils divers traînaient sans ordre apparent, et une fine poussière grise recouvrait tout, témoignant de mes efforts infructueux.

Le buste que j’avais tenté de sculpter ne trônait plus au milieu du chaos. L’œuvre à la nature incomplète et indécise, ainsi qu’une lettre, avaient été envoyées directement à la Tour, par l’intermédiaire du même volatile qui scannait en permanence l’argile afin de l’ajuster, tentant de m’approcher des sensations ressenties à Minatomachi. Un buste aux aspects génériques, qui ressemblaient à n’importe quel physique aux traits fins, auquel les proportions incertaines amenaient une indécision de la représentation, dont les cheveux étaient non soignés mais la coupe mi-longue mi-courte laissait planer un manque de détail.

L’un de mes plus grands hiboux faisait des rondes, tentant de repérer par ses ondes la figure d’un homme duquel on ne connaissait rien, pour seule piste une silhouette générale et un visage à moitié effacé, dont un déguisement suffisait amplement à déjouer. Ses cris brefs résonnaient contre les parois, dessinant des images dans mon esprit, essayant désespérément de capter la figure recherchée qui restait un mystère. Ce travail de symbiose, ce partage de sens, avait lourdement peser sur ma conscience durant la sculpture.

A présent, je fermais les yeux, mon dos reposé sur le lit dur, mes doigts encore tachés d’argile, mais je n’y prêtais guère attention. En transe, presque isolé de moi-même, j’avais perdu la notion du temps, bien incapable de dire depuis combien d’heures j’étais resté inerte ainsi. De ce sommeil factice, un premier tremblement m’en tirait, faisant trembler le sol. Mes pupilles privées de la lumière s’ouvrirent comme ceux d’un nouveau né, avant qu’un second retentissement fasse réagir mon corps, s’expulsant du lit, J'attrapais à la volée mon arc et mon carquois, tirant sans ménager ma force sur la porte coulissante qui donnait sur la rue à proximité des quartiers du clan Yuki.

Le claquement sourd de la porte derrière moi se perdait dans l'épaisse brume qui enveloppait tout, chargé d’une humidité oppressante qui alourdissait chaque mouvement. La Brume sanglante. La terreur des années passées revenait hanter Kiri, et ceux qui habituellement s’y cachait afin de la relayer ne pouvaient qu’admettre à quel point elle s’était rendue importante. Alors que je m’apprêtais à quitter le dojo Fuwa, un homme porteur d’ordre m’alertait, réclamant de toute urgence mes dons afin de clarifier l’identité de Kaguya Taosu.

À chaque pas dans les rues de Kiri, le sol tremblait sous l'impact des affrontements lointains : la Brume s’était agglomérée à la Tour de la Mizukage. Les hurlements des habitants se mêlaient aux éclats de chakra, créant une cacophonie sinistre. Le cri strident d'une mère cherchant son enfant, les ordres aboyés des soldats tentant de maintenir un semblant de contrôle. Mon arc en main, je progressais prudemment, mes sens en alerte. La brume réduisait ma vision à quelques mètres, transformant chaque silhouette indistincte en une menace potentielle.

L’intensité du combat augmentait, et avec elle, le ciel du pays de l’Eau au bleu doux et feutré, s’illuminait d’un brasier vif, se teintant aux couleurs de l’enfer. Soudain, une forme indistincte surgit de la brume, courant vers moi. Un enfant, les yeux écarquillés de peur, trébucha et s'effondra à mes pieds. Je m'agenouillai, posant une main réconfortante sur son épaule, mais il était trop tard. La Brume avait déjà laissé sa marque sur lui, ses lèvres devenaient bleues, et ses yeux se vidaient de leur éclat. Je serrai les dents, refoulant la rage et l'impuissance qui montaient en moi. La foule d’abord sous le choc, se mit à crier d’horreur et quelques instants après, la Brume devenait de plus en plus erratique.

– Sauve qui peut !
– L’an 76, ça recommence !
– J’ai rien fait, j’ai rien fait !
– Rentrez chez vous, réfugiez-vous dans vos caves, dans vos puits !

Une silhouette parmi les autres restait immobile. C’était une femme, celle qui beuglait dans la cacaphonie un nom à plein poumons, qui désormais se terrait dans le silence. Elle regardait dans ma direction, avant de s’effondrer et de fondre en larme. La Brume, incontrôlable, était devenue un ennemi autant qu'un allié, frappant à l'aveuglette et rendant chaque mouvement dangereux. Un cri attira mon attention. Je pouvais sentir la terreur dans l'air, une peur presque palpable qui s'insinuait dans les os. À ma droite, un groupe de villageois tentait de fuir, mais la brume les emprisonnait, réduisant leurs efforts à néant.

Je n'avais pas de temps à perdre.

Le moment était venu d'agir, de faire la différence. Je poursuivais ma route, les ignorant, le cœur plus lourd, se transformant peu à peu en un cœur de pierre. Des corps gisaient, certains encore fumants sous l'effet des attaques scabreuses. A mon tour, il fallait m’en protéger, mettant en profit mes capacités d’analyses et mon corps entraîné. D’un mudra, ma sensibilité au chakra s’éveillait, et avec elle la détection de nombreux chakra aux alentours, dont l’un primordial qui faisait trembler ma main. L’inconnu tatoué était là. Pour l’heure, je me concentrais sur les effluves brumeuses, chiasmes de la Brume qui se manifestait de façon incontrôlable, sans commune logique.

Si une seule d'entre elles me touchaient, je ne donnais pas cher de ma peau, et mes esquives étaient inefficaces face aux terrains. Je devais la prévoir pour avoir une chance, et l'aubaine d’avoir le temps de le faire. Épargné durant mon trajet, j’avais pu rejoindre le quartier des Kaguya, qui à l'instar de celui des Yuki, se faisait saccager petit à petit. Heizu, une kunoichi déjà sur place, dégainait son sabre Sagiri en questionnant Bankichi. Je scrutais les deux silhouettes, mes pensées tourbillonnant, je n'étais pas prêt à me reposer uniquement sur l'instinct de Bankichi. Il avait beau être différent de ses compères, plus discipliné, plus intelligent, son appétence pour les solutions frontales faisait honneur à son nom. Ici, la situation exigeait plus de prudence.

– Pas si vite ! Nous devons être sûrs, pensez aux conséquences ! Elles sont de force équivalente, assurons le coup !

Mes sens, en alerte maximale, observaient les deux Taosu avec une intensité redoublée. La fébrilité me gagnait face à cette énigme. Je commençais par écouter attentivement leurs voix, cherchant la moindre dissonance, la moindre hésitation. Les deux Taosu échangeaient des coups et des paroles, mais leur timbre restait étrangement similaire. De ma sensibilité au chakra, je scrutais leurs pouvoirs des os, cherchant des différences : des os émergeant et se rétractant avec une fluidité presque surnaturelle et sans effort, des mouvements osseux plus rigides, moins naturels. La vraie Taosu devait pouvoir manipuler ses os avec une maîtrise inégalée.

Leurs signatures et leurs réserves de chakra, si j’y avais accès, ce dont je doutais face à une cheffe de clan dont le village accuentuais l’art de l’assassinat et de la discrétion, mais une différence dans les dépenses de chakra pouvaient s’avérer crucial. Face à la faculté d'imiter le don des os, il n’était pas surprenant de pouvoir imiter voix, chakra, esprit et mémoire. Un clone parfait, cela avait forcément un coût conséquent. Pour en être sûr, je décidai de les interroger. Prenant une profonde inspiration, ma voix s'élevait au-dessus du fracas du combat, entre deux de leurs assauts

– Taosu-sama, coopérez et laissez-moi avoir accès à votre chakra !

Pour dire vrai, je n’avais jamais enregistré sa signature, mais je souhaitais comparer leurs réserves. C’était également une première demande qui ne lui réclamait aucun effort, les faisant entrer en compétition pour prouver leurs authenticités. Les prochaines allaient faire monter les enchères, débutant immédiatement sur l’humiliation qu’avait subis le clan Kaguya, au point que Taosu avait monté deux escouades complètes suite à la triangulation de Shinchu. J’étais à l'affût du moindre détail dans leurs réactions, un agacement, l'agressivité dans la voix, comme la justesse de la réponse, néanmoins facilement connues par un espion renseigné.

– Quel est le nom de la chunin dévorée par Shinchu ?

L’événement avait fait du bruit, à contrario de Kaguya Zetzumei, duquel je n’avais fait la rencontre que tardivement et qui semblait apprécier changer d’identité : un test parfait. Le nom de Bankichi était inutilisable, déjà à moitié fuité. J’attendais une réponse, enchaînant immédiatement.

– Et du Kaguya qui s'habille d'une armure d'os ?

Et enfin, le coup de grâce. D’un sourire dissimulé, machiavélique, presque sadique, j’imposais à l’imposture d’agir dans les intérêts de Kiri. Ce jeu des enfers n’était possible qu’avec la malice de la Kaguya, une condition sine qua non dangereuse, qui ne reposait que sur son bon vouloir, sa capacité physique à répondre, et une lucidité qui ne lui était guère reconnue publiquement.

– Vos ordres pour Kiri, Taosu-sama ?

Résumé & Techniques:

Dim 28 Juil - 6:42 Expérience : 428 Messages : 117

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

Takahide se tenait sur un toit, comme à ses habitudes quand il avait envie d’avoir un air raffiné et stylé. Il avait observé, en silence, depuis le début la Brume perdre le contrôle de ses propres ordres, attaquant sans vergogne civils et shinobis, semblant être complètement déréglé par les affrontements dantesques entre les géants de la Brume et ses ennemis. Les maîtres des trois grands clans ainsi que la Mizukage…

L’épéiste ne pouvait s’empêcher de trembler d’anticipation.

Sur l’enclume des tragédies se forgeaient les plus grands guerriers de l’histoire. Son moment était maintenant arrivé, les ordres lui ayant été acheminé, lui Genin sans nom, de soutenir Kaguya Taosu face à elle-même. Il n’aurait pas pu être mieux accompagné par la tâche, ayant été informé de la présence de son meilleur ami, de son violent mentor et de la silencieuse sabreuse avec qui il avait participé à la délégation vers Kumo. Un groupe bien balancé, qui lui permettrait de faire ce dans quoi il excellait le plus : être violent et sauvage. Un sourire de pure joie déchirait son visage. Aujourd’hui, il n’affrontait pas seulement la Brume Sanglante, il affrontait une de ses représentantes.

“Posez leur les questions que vous voulez, j’n’ai qu’une seule envie, c’est de déterminer que je suis puissant!”

Brève Jeunesse— C

Kenjutsu

L'utilisateur, par ses connaissances des arts du sabre, se concentre et devient plus rapide pour le maintien de la technique.

UTILITAIREBOOSTPUISSANCE DE RANG C

Ses mouvements devinrent plus rapides, son bras venant dégainer son sabre dans une fluidité magnifique dans sa sauvagerie. Il n’y avait aucun raffinement au Kenjutsu de Takahide. Il n’y avait qu’une envie de puissance et de violence toujours plus grande. Se déplaçant dans cette vague d’énergie, observant avec un regard de pur mépris la Brume s’agitant tout autour de lui, il lança son katana dans les airs, ses doigts s’agitant en mudras.

Kage Bunshin — B

Ninjutsu

L'utilisateur peut créer deux duplications de lui consistantes ayant son état actuel au moment où la technique est créé. Ce clone peut effectuer toutes les actions situées dans la Fiche Technique de l'utilisateur. Ce clone est cependant assez fragile : il disparaîtra au premier coup mortel ou à la moindre technique reçue. Il est impossible pour l'utilisateur de le contrôler à distance : ils doivent communiquer à la manière de partenaires.

UTILITAIRE

Quand il rattrapa son katana, deux copies de lui étaient apparues, rattrapant eux aussi les lames. Ne tentant même pas de se cacher, il entoura sa lame d’une puissance inconnu de deux de ses collègues, l’orage crépitant déchirant la Brume Sanglante pour venir entourer sa lame et pourfendre la Taosu sélectionner par Bankichi… et tout ce qui l’entourait. Il frappa.

Storm Wave— A

Ninjutsu Spécial - Kenjutsu

Après une série de Mudras, l'utilisateur entoure sa lame du tonnerre grondant dans le ciel, la foudre se solidfiant autour dans un crépitement. Il frappe ensuite devant lui, relâchant la puissance de la tempête dans une explosion de tonnere dans la zone ciblé.

ATTAQUE DE ZONERAPIDEPUISSANCE DE RANG B

Résumé et Tech!:

Dim 28 Juil - 23:53 Expérience : 1438 Messages : 730

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

Kaguya Taosu, Cheffe du clan Kaguya

Si Sagiri demeura de marbre, le sang bouillonnant du Kaguya fut bien loin d'épouser son immobilisme : l'ombre de ses paroles plana sur l'affrontement qui continuait de se dérouler devant vous jusqu'à ce que des filons noirs ne recoupent sa silhouette pour fuser sur celle que son instinct avait désigné. La seconde Taosu en perçu l'éclat du coin de son œil – et au dernier moment, tronqua sa frappe pour la glisser sous un autre angle. Les veines d'obsidiennes pourfendirent le corps de son adversaire avant qu'un nouveau coup lui soit asséné, repoussant son ombre comme l'affaiblissait avec chacune de ses frappes. Haletante, cette Taosu porta une oreille aux mots qui s'élevaient dans la bruine – la voix, distante, d'un serviteur du Daimyo à laquelle elle n'aurait que trop voulu imposer le silence.
Sa mâchoire se serra lorsqu'elle entendit la première interrogation. Son poing, à la seconde, forçant son esprit à se concentrer sur ses paroles : et portée par sa propre aigreur, elle eut le malheur de détourner son attention de son adversaire vers celui qui ne cessait de la questionner comme si elle ne se trouvait pas là au beau milieu d'un affrontement qui pouvait lui coûter sa vie – comme si elle n'avait que cela à faire de lui répondre, que son adversaire allait gentiment attendre qu'elle le fasse pour reprendre.

« Mais FERME L– », un poing s'encastra dans sa joue, brisant les os de sa mâchoire sous des phalanges revêtues d'une excroissance bien trop mortelle pour l'ignorer. Cette Taosu senti presque ses muscles se déchirer sous le coup de l'autre. Elle la repoussa d'un revers de sa jambe, craquant l'ossature de son visage qu'elle ne perdit pas une seconde à ressouder.

Son regard s’écrasa sur la silhouette de Yasahiro, qui attendait qu’elle ploie à ses demandes comme un chien que l’on commandait au gré de ses envies. Sa dextre saisit son épaule pour en arracher l’os qui la composait, déterrant son bras de l’humérus aux embouts de son radius – et une seconde plus tard, la lance pourfendit l’air pour se planter dans les chairs de l’archer, sans la moindre vergogne ou sollicitude. Sa hargne se lisait dans ses traits, sa colère sur son visage – d’avoir été déconcentrée par une telle idiotie, alors que l’ombre d’un de ses camarades fusait déjà à corps perdu dans l’affrontement pour lui apporter son aide. Cette Taosu-là le vit assiéger son adversaire – la seconde Taosu – d’une frappe, puis d’une deuxième ; et il ne lui fallut pas plus de ce spectacle pour cerner les bras de celle que Bankichi avait désigné avant de l’empaler elle-même sur les crépitements de l’orage au bout de la lame du jeune Takahide, perçant son abdomen entier du joug du tonnerre.

La silhouette de la deuxième Taosu fut expulsée par la première d'un revers de sa jambe, son ombre s'écrasant dans la masse d'habitations qui se dévoilaient encore à vous malgré les dédales sinueux que la Brume pavait sur votre chemin. Sa forme, encastrée dans les briques et la poussière, était rendue immobile par les assauts qu'elle venait de subir ; mais lorsque le vent se leva pour chasser le plus léger d'entre eux, quelque chose d'autre se refléta dans votre regard.

Le visage de cette Taosu, craquelé, morcelé au point de s'effriter, grain par grain. Son attention se releva vers votre groupe comme si elle n'avait cure de son sort – et là, son masque s'effondra tout à fait, démembrant chacun des traits de la cheffe du clan Kaguya pour révéler les siens. Yasahiro pourrait – si la colère de la véritable ne l'avait pas empalé – sentir la fluctuation de son chakra en même temps que celui de son visage, abandonnant la signature de Taosu pour quelque chose de plus unique, de plus méphistophélique.

Celui d'un yokai, dont la puissance endormie dansait dans ces yeux qui ne vous quittaient jamais, alors que sa chair se reconstruisait petit à petit là où vous l'aviez occie.

Kaonashi-Hime,
la mariée sans visage

D'une façon bien étrange, la salamandre raffermit ses prises sur le sol en observant la femme, élevant son regard vers son invocateur l'espace d'une seconde... avant de l'attaquer à faire pleuvoir ses coups sur le corps de Bankichi, aussi véloces qu'ils étaient puissants.

Une voix avait résonné, doucement, à l'oreille de Takahide, son être tout entier plongé dans la bourbe des rizières et dans l'odeur âcre du poison d'une destinée répudiée. « Qu'est-ce que tu fais ? Ce riz ne va pas se ramasser tout seul, imbécile ! » L'eau atteignait ses genoux, ses pensées arrachées – et lorsqu'il relèverait ses yeux face aux visages de ces villageois qu'il avait tant connu avant d'embrasser la voie du sabre, son corps s'éleva du sol contre sa volonté, projeté dans la façade d'une maisonnée avec une force démesurée.

Une main était venue se poser sur l'épaule de l'archer, avec cette emprise presque paternelle sur les vêtements qui protégeaient sa chair de la morsure de la Brume. Un visage familier s'était présenté à lui, une fiole glissée dans les dédales de son autre paume. Son corps était lourd, sourd à la fatigue qui s'insinuait doucement dans ses veines tandis qu'une voix différente résonnait, drainant la vie du bout de ses doigts sous un autre visage. « Crée une nouvelle habitude si tu veux l'emporter, Yasahiro. »

Heizu, quant à elle, fut la première à ressentir la présence assourdissante qui s'élevait dans son dos et celui de Bankichi. Écrasante, et pourtant si familière, lorsque la courbe de son ombre se dessinait sur le sol devant eux, planant au-dessus de leurs silhouettes comme si elle la dépassait autant en taille qu'en pouvoir. Le reflet de deux cornes, du contact froid de deux mains enserrant vos crânes pour y glisser le fruit de ses entrailles.

« Dansez comme l'acide qui corrode... »
Et lorsque le Kaguya et la sabreuse se retourneraient pour contempler ce qui les étreignait si sauvagement, ils firent face à un être qu'ils avaient combattu il y a bien peu de temps – mit à mort seulement pour revenir à la vie.

Celle de Shinchū.

récapitulatif:

@Fuwa Yasahiro : En ce qui concerne tes techniques ;

La technique de détection « KARI » ne te permettra pas d'anticiper les mouvements de la Brume. L' « Anticipation de l'archer », en revanche, oui.
Toutefois, étant donné sa nature instable et volage, il est fort probable que Yasahiro ne soit capable d'anticiper sa frappe que pour lui-même, car les précieuses secondes qu'il perdrait en prévenant ses comparses le priveraient d'une réaction contre la Brume.
Il s'agit de ne pas sous-estimer la puissance de tes techniques, mais, à la fois, de ne pas sous-estimer la Brume, dont la nature vous est encore inconnue et qui est bien trop instable et d'une puissance démesurée. La technique « Anticipation de l'archer » te permettra donc de réagir à temps doive la Brume attaquer Yasahiro, mais l'anticipation sera amoindrie si tu décides de prévenir tes coéquipiers (si elle t'attaque et que tu préviens tes camarades avant de te défendre, la défense sera partiellement réduite).
La technique de détection « KARI » te permet de détecter la présence de Naga, mais si tu devais décider de lancer une flèche dans sa direction, la Narration tient à te prévenir qu'il est très fortement probable qu'elle ne l'atteigne pas (habitants qui courent dans tous les sens sur le chemin, la Brume qui pourrait la faire fondre avant qu'elle atteigne sa cible, ou Naga lui-même qui pourrait l'éviter). La Narration ne tranche pas d'office sur ce point, mais tient tout de même à te prévenir en amont pour éviter les déceptions attendues.
La technique de détection « KARI » te permet de distinguer les Taosu : si leurs chakras te semblent être les mêmes, l'une d'entre elle paraît effectivement en dépenser plus (celle désignée par Bankichi).

En ce qui concerne le tour de la Narration ;

Bankichi parvient à blesser l'une des Taosu avec sa technique « Ecole du Nephilim : Supplice » grâce à l'aide de l'autre Taosu qui lui permet de toucher.
Lorsque Yasahiro pose ses questions, la Taosu ayant aidé Bankichi à toucher s'agace au point que cela la déconcentre l'espace d'une seconde. Ce moment d'égarement lui coûte un coup de poing (de l'autre Taosu) qui fend sa mâchoire.
Enragée, elle reforme l'os brisé (technique de rang B) avant d'extraire celui de son bras entier et de le projeter en direction de Yasahiro (technique de rang A, rapide), avec pour clair objectif de le tuer (ou, tout du moins, de le forcer à se taire), non sans quelques paroles... fleuries.
La Taosu blessée par la technique de Bankichi tente de s'attaquer à nouveau à l'autre Taosu pendant qu'elle s'occupe de Yasahiro ; à ce moment-là, Takahide s'élance pour la frapper. Si elle pare le premier coup, la seconde Taosu saisit ses deux bras (immobilisation de rang B) et l'empale sur l'un des sabres de Takahide duquel s'échappe son Ranton, avant de l'envoyer s'écraser dans la bâtisse la plus proche.
Lorsque la fumée se dissipe, la Taosu est encastrée dans le béton et son visage commence à se craqueler au point de s'effriter et de tomber. L'ensemble des dégâts qu'elle a subit vous permet de révéler son identité. Il s'agit d'un yokai avoisinant la puissance de Shinchū : Kaonashi-Hime, la mariée sans visage.
Plusieurs évènements font suite à ce masque brisé :
— L'invocation de Bankichi semble réagir étrangement à cette révélation. Elle tourne vers son invocateur et l'attaque avec sa propre technique, le « Kata de la salamandre » (rang B).
— Takahide entend la voix d'un villageois l'ordonnant de ramasser le riz à ses pieds, comme s'il était de nouveau plongé dans les rizières dont il a eu tant de mal à s'extirper. Cette distraction suffit pour que la Kaonashi-Hime lui assène un coup de pied de rang A, qui l'expulse directement dans une maisonnée par la force de l'impact.
— Heizu et Bankichi ressentent une lourde présence derrière eux. En se retournant dans sa direction, l'ombre titanesque de Shinchū se dévoile devant eux avant qu'il referme ses deux mains sur leurs crânes pour inséminer leurs yeux avec deux de ses larves. Shinchū est physiquement présent derrière vous.
— Yasahiro observe la scène avant de voir son père, Yahiro, se dresser devant lui et lui attraper l'épaule, une fiole à la main – la même qu'il avait utilisé en l'an 76 aux rivières. Il ressent alors une énorme fatigue, au point de pouvoir lui faire lâcher son arc s'il n'est pas attentif (comme si ses membres étaient engourdis).

N'hésitez pas à passer sur Discord si vous avez la moindre question, le tour est assez intense !

LA BRUME SANGLANTE

クラスS 環境の変更 ● 血霧

MODIFICATION D'ENVIRONNEMENT DE RANG S

La Brume sanglante entourant le village est devenue instable. Face à la menace, il semble que celle-ci ait quitté les bourgades environnantes autour du village pour concentrer ses forces au sein de Kiri, plus particulièrement autour de la tour de la Mizukage. Sa concentration est telle qu'elle ne fait plus la différence entre alliés et ennemis, cherchant, à tout prix, à anéantir la menace qui plane sur les forces du Pays de l'Eau.

• Votre vision est réduite à un pâté de maison autour de vous ;
• Occasionnellement, la Brume sanglante frappera – soit vous, soit vos ennemis ;
• L'air devient petit à petit irrespirable, chaud, comme si vous inhaliez de la vapeur. Des cloques peuvent apparaître sur les endroits de votre peau qui ne sont pas protégés par des vêtements ou toute autre barrière.
• Si vous êtes protégés par une défense, celle-ci est petit à petit grignotée par la Brume sanglante. Vos défenses seront donc moins effectives, mais celles de vos ennemis le seront tout autant.

Jeu 1 Aoû - 19:15 Expérience : 722 Messages : 189

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

Sa rage la trahit, et Taosu subit un coup violent de sa doublure, un coup qui aurait brisé la mâchoire de n’importe qui d’autre. Son regard se posa sur moi, empli de fureur, avant de lancer un projectile osseux dans ma direction. Je n’avais que peu de temps pour réagir, l’os lancé par la véritable Taosu filait droit vers moi avec une vitesse fulgurante. Mes réflexes, aiguisés par des années d'entraînement sans relâche, prirent le dessus. Je me décalai juste à temps. L’os siffla à quelques centimètres de mon visage, se plantant dans le mur derrière moi avec un bruit sourd. Mon cœur battait à tout rompre, avec le même sourire satisfait que précédemment. Seule Heizu aux premières loges pouvait en constater l’existence.

Ce geste impulsif, dicté par la colère, était une indication claire de son authenticité. En effet, que Taosu me réponde par la raison ou par ses sentiments, cela m'aidait à saisir les possibilités du métamorphe par ses absences totales de réaction. La copie continuait de dépenser son chakra à un rythme alarmant. Ses mouvements devenaient de plus en plus rigides, moins naturels. C’était elle, la fausse Taosu, incapable de maintenir cette illusion parfaite sans une consommation excessive de chakra, sans être capable de comprendre l’environnement dans lequel elle évoluait, sans émotions ni écoute : sans intelligence humaine.

– Continuez vos offensives sur la même, c’est bien la fausse !

Sur le champ de bataille, il n’y avait pas la place pour la confusion et l’hésitation. Je savais que la moindre erreur pouvait coûter la vie à beaucoup d'entre nous. Il était hors de question de perdre une alliée aussi puissante que la chef Kaguya sur une mauvaise interprétation, mes alliés ne se retourneraient pas contre l’originale. Cette dernière projettait son homologue avec succès, qui un mistral plus tard laissait son visage véritable apparaître. Je sentis son chakra fluctuer, abandonnant la signature de Taosu pour quelque chose de plus démoniaque. Celui d'un démon dont la chair se reconstruisait lentement. Je pensais affronter un humain, il n’en était rien, repassant déjà en revues nos informations collectées dans une violente marche arrière.

Alors que je prenais appui sur mes jambes, le métamorphe tourna son regard vers moi. Une vague d'énergie m'atteignit, et soudain, une main se posa sur mon épaule. La silhouette illusoire de mon père se tenait à mes côtés, sa main pesant lourdement, plus que jamais . Mon père, Fuwa Yahiro, était un homme redoutable de sournoiserie, hors il n’était pas ici : jamais il ne m’aurait prodigué pareil conseil, il savait déjà que la leçon avait été retenue. Cette manipulation était une ruse désespérée, sa voix familière était creuse, dénuée de la force et de l'autorité de mon véritable mentor. Une fatigue immense me submergeait, menaçant de me faire lâcher mon arc. Aussitôt, je m’échappais de son emprise. Mon père, dans ses rares moments de conseil, m'avait enseigné à voir au-delà de l'apparence, à sentir la vérité dans le chaos.

Cette leçon, je l'avais apprise dans la douleur et le sang, et elle ne m'avait jamais trahie. La fatigue si coutumière, quotidienne durant les entraînements interminables jusqu’à l'épuisement, était une sensation amie qui en cet instant ne trouvait aucun sens. Ce jour-là aussi, nous nous étions tenus en embuscade plusieurs jours durant avant d’y abattre notre cible désignée. C’était notre mode opératoire. Depuis lors, nombre cycle d'entraînement et de mission s’étaient succédé, engendrant un éreintement draconien, afin de devenir chaque jour plus fiable et moins chétif. Contre vent et marée, d’une résilience acquise et désormais instinctive, je raffermissais ma poigne sur le bois de mon arc. Le vrai combat se tenait devant moi, et je ne pouvais me permettre d'être distrait plus longtemps.

– Capacité de métamorphose physique parfaite, seule la consommation de chakra diffère l’originale de la copie. Capacité d’adaptation faible, probable non compréhension du langage ou des sentiments. Ce n’est qu’une carapace vide qui ne se contente que d'imiter, de répéter et d’envahir nos esprits. Ce Yokai puise dans une partie de ma mémoire et je ne peux rien y faire.

J’estimais la communication comme étant vitale face à une polymorphe. La démon aux milles visages était ma cible. Aux grands réjouissements de Taosu, c’était probablement la dernière fois que ma voix s’élevait sur le champ de bataille. Faisant volte face, je tentais premièrement de semer mon faux paternel ainsi que le regard du Yokai. Pour ce faire, je m’enfonçais dans la Brume, enveloppé de son couvert jusqu’à ne plus distinguer la première ligne. Seule Heizu pouvait encore me distinguer. Ma silhouette devenait plus fantomatiques, tel que Yahiro. Tandis que j’adoptais les traits d’un fuyard, je saisissais enfin une flèche dans mon carquois, afin de l’armer sur le fil de la mort.

L’inquiétude m’avait gagné ces derniers jours depuis l’événement de Minatomachi. La peur lorsque la Brume s’éveillait, s’acharnant sur le chakra de l’être divin que j’avais à nouveau ressenti. L’impuissance et le courroux face aux drames et aux carnages que son attaque avait déclenché. Je m’étais égayé d’enfin tuer un Continentaux hostile à Kiri. J’avais défriser lorsque j’avais appris sa nature démoniaque.

La haine était une braise incandescente qui brûlait en moi, martelé durant ma formation, La colère, un poison qui se diffusait dans mes veines, alimentant mon désir de vengeance. Chaque massacre, chaque vie arrachée par les criminels qui prenait d'assaut Kiri, renforçait ma résolution à abattre cette créature abjecte. La haine et le désir de meurtre fusionnaient en une seule entité, une sombre énergie qui pulsait en moi, prête à être libérée. Je sentais le bois familier contre mes doigts. C'était un acte mécanique, répété des centaines de fois jusqu'à devenir une seconde nature. Mes muscles se tendaient alors que je bandais l'arc, la corde gémissant sous la tension. Chaque mouvement était précis, calculé, le fruit de longues années d'entraînement, patientant l’équilibre parfait. Mon souffle se fit plus lent, chaque inspiration et expiration contrôlées avec une minutie extrême. Je vidai mon esprit, chassant la rage et la peur, ne laissant subsister qu'un calme froid et tranchant.

Le monde extérieur s'estompa, se réduisant à l'arc, la flèche, moi et ma cible. J'entendais mon cœur battre, un métronome implacable. Mon regard cherchait le Yokai métamorphe, sans la trouver, mais mes yeux la voyaient ; ceux capables d’appréhender le monde d’une dimension étrangère aux profanes. Dans cet instant suspendu, toute émotion était mise en veille, remplacée par une concentration absolue. Je me tenais à la frontière entre la vie et la mort, prêt à basculer de l'autre côté pour accomplir mon devoir. L’un de nos deux chakra était voué à s’éteindre. Cette froideur professionnelle n'était pas innée, mais le résultat d'un conditionnement extrême. Des années d'entraînement rigoureux, contrôlant mes émotions jusqu’à devenir une seconde nature, parfois plus présente que celle originelle. La chaleur de l'humanité en moi, comme sa froideur – toutes ces émotions avaient été purgées – ne laissant qu'un outil à utiliser, une machine à tuer, précise et implacable.

Au moment où la flèche quittait la corde, je savais qu'elle trouverait sa cible, guidée par une volonté de fer et une expertise sans faille. Ma main venait étouffer les vibrations des fibres avant que je ne change à nouveau de position.

Résumé & Technique (edit):

Ven 2 Aoû - 20:58 Expérience : 566 Messages : 106

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

Tout homme doit mourir

ft. Bankichi & Yasahiro & Takahide

La vie et la mort n’était jamais loin pour une kunoichi, mais la jeune femme ne pouvait s’empêcher de ressentir un frisson alors qu’elle regardait les assauts de ses comparses atteindre celle qui avait été pointé par Bankichi, fracturant le masque qu’elle portait pour révéler un Yokai dont la puissance leur fut visible quelques instants seulement… Une fraction de seconde suffit toutefois à Heizu pour comprendre que l’être leur faisant face était du même niveau que Shinchu et cette réalisation lui glaçait le sang.

Avant qu’elle ne puisse se joindre à l’assaut des autres kirijins, une présence familière, presque étouffante, se fit ressentir dans le dos de la jeune femme qui jeta un regard rapide pour y voir nul autre que l’Originel en personne et tandis que la voix sourde de ce dernier envahissait son esprit, son regard remarqua l’absence de réaction de deux de ses comparses à l’apparition d’un monstre de plusieurs mètres et un doute naquit dans l’esprit de la jeune femme qui fit un geste excessivement rare lors d’un combat, elle joignit ses mains afin d’effectuer un unique mudra, propulsant une vague de chakra à l’intérieur de son corps et, plus particulièrement, de son esprit.

Puis, ne prenant pas le temps de confirmer si l’être cauchemardesque se trouvait toujours derrière elle, la sabreuse propulsa la brume de Sagiri en direction de leur adversaire avec un ordre simple, mais au combien efficace : « Tue » et sa compagne s’exécuta. Tranchant le corps de la Yokai à répétition tel un démon assoiffé de sang. Bankichi pouvait bien avoir son cœur, elle aurait sa tête.

Résumé :

Sam 3 Aoû - 23:10 Expérience : 1117 Messages : 367

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

Ces femmes doivent mourir
Ft. Bankichi, Heizu, Takahide, Yasahiroi

L'équipe mit un petit temps à se coordonner contre la cible annoncée par Bankichi. Takahide - ce jeune genin sur le droit chemin de Kiri la Grande - écouta son mentor et Bankichi eut presque la larme à l'oeil devant son dévouement à annhilier les ennemis que Bankichi désignait. Yasahiro avait, de son côté, décidé d'enrager sa cheffe de clan, et sans nul doute qu'il finirait un jour la tête dans une poutre du domaine Kaguya. Genre, demain, ou plus tard dans la semaine. Les pensées de Bankichi vagabondaient, et ses mains dansaient. Car si son premier assaut d'un fin fils noir avait fait mouche et avait bien blessée la cible attendue, ce n'était qu'un début. Un premier acte qu'il fallait suivre d'une deuxième technique.

Laisse-moi entendre la mélodie de tes os qui se brisent.

Le fils noir avait blessé la Yokaï et était resté figé dans sa chair, avant d'être parcourut de chakra et de reprendre vie. Il se recourba, aggripant la yokaï avant de se contracter avec une force implacable, étudiée pour briser des os de ses compères Kaguya dans une cascade de douleur que seuls ceux qui se sont brisé un membre peuvent anticiper. Que cela soit la nuque, un bras ou une jambe, la mariée sans visage allait sentir passer l'effet de cette perfide et divine technique aux atouts constricteurs et sans retour, non sans dissimuler un sourire aux coins de ses lèvres devant l'accomplissement des heures d'entrainement à maitriser ce nouveau don du Jiongu sur celle qui portait encore les traits de sa cheffe de clan. Une sorte de défouloir, oui.

Ecole du Nephilim : Broyement — B

Ninjutsu Spécial

Après avoir effectué des mudras, le sadique utilisateur contracte ses fils noirs existants - broyant les os d'un membre entravé par ceux-ci.

Entrave PartielleMONOCIBLEPuissance de rang B

Et le rideau tomba, dévoilant un monstre sans visage. Un Yokaï. La colère s'empara de Bankichi. Encore un Yokaï. ENCORE. Sa fureur était étrangement glaciale, comme si son âme était plongée dans un glacier millénaire. Il écouta la description de Yasahiro de ses capacités, et surtout...

Il observa qu'elle se regénérait. Tsss. Le sifflement sortit malgré lui de sa bouche. Ce n'était pas un adversaire facile, donc. Il espérait que le broyage des membres allaient être plus difficile à soigner comme dégâts. Sa réflexion fut néanmoins interrompue par sa salamandre qui le regardait bizarrement avant de se mettre à l'attaquer. Lui. Son invocateur ! C'était une petite rebellion qui se tenait sous ses yeux.

REPRENDS TES ESPRITS, je suis ton maitre !

Il utilisa sa lance avec science et discipline pour contrer l'assaut de sa créature. Ce n'était pas difficile, en soi. Sa salamandre était un partenaire régulier de ses entrainements, et l'un comme l'autre connaissait cette danse d'attaques, de parades, de feintes, et de mouvements pour s'équilibrer l'un l'autre. Ce drôle de comportement était néanmoins préoccupant.

Ecole du Légionnaire : Parade rapide — B

Juukakijutsu

L'utilisateur utilise une arme lourde pour parer ou dévier rapidement un assaut.

DEFENSERAPIDEPuissance de rang B-

Néanmoins, cette pensée fut comme happée par une autre. D'abord, cette sensation. Comme si tout l'air des environs avait été aspiré et remplacé par une chappe de plomb. Cette présence, ensuite. Du mal cristallisé et si dense qu'à trop le regarder on pouvait s'y perdre et s'y noyer. Il se retourna et fit l'être honnie et maudit, ressucité dans sa plus grande et malheureuse splendeure. Shinchu, l'Eternel, vivant de sa deuxième vie malgré sa première mort. Il aggripa le sceau sur sa nuque, et perdit quelque peu le contrôle de sa discipline bien connue. L'âme glacée se réchauffa et passa à l'autre extrême, celle du feu, de la lave, de l'antre céleste aux émotions du ventre et des tripes. La rage rouge si typique des Kaguya le prennait en son fort intérieure.

Comment la renier ?

Comment l'ignorer ?

Non, il ne pouvait faire qu'une seule chose, et c'était de plonger dans la fureur, le sang, et la gloire.

SHINCHU, LAISSE MOI TE TUER UNE DEUXIEME FOIS !

La main s'approchait de lui. Toujours armé de sa lance, il puisa dans sa force pour repousser l'appendice. Shinchu était un maitre du poison et de l'acide - pas question de le laisser s'approcher de lui. Il recula en arrière, agile et leste sur ses pieds. Il ne fit pas attention à ce qui l'entourait - il était concentré sur ce monstre, sur la raison de ses maux, sur les malheux de Kiri et l'origine de bien des cicatrices physiques et émotionnelles.

Ecole du Légionnaire : Parade lourde — B

Juukakijutsu

L'utilisateur utilise une arme lourde pour parer ou dévier un puissant assaut.

DEFENSEPuissance de rang B

Puis, comme il s'agissait de ne pas se laisser faire sans contrer cet assaut et de rendre la monnaie de la pièce à cet assaut en traitre, Bankichi retourna la lance et la fit lézarder le long de ce bras énorme, titanesque, pour faire comprendre à l'Entité que Bankichi était et restait son adversaire, sa némésis et que même seul il était parfaitement capable de le retuer. C'était sa destinée.

~~Ou pas.~~

Ecole du Légionnaire : Frappe lourde — B

Juukakijutsu

L'utilisateur utilise une arme lourde pour porter une attaque puissante.

ATTAQUEMONOCIBLEPuissance de rang B

Spoiler:

Dim 4 Aoû - 5:40 Expérience : 428 Messages : 117

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

Le réalisme de toute la situation était désastreux. La panique totale, le dégoût entier d’une vie profondément médiocre, tout cela poignarda Takahide dans le tréfond de son âme, par une simple illusion venant jouer de la manière la plus mesquine avec ses mémoires. Ce passé qu’il n’appréciait guère, cette perspective d’une vie sans excitation et combat, une existence des plus ordinaires, le genre de train-train quotidien qu’il s'efforçait de protéger par le sang. Et, si cela n’avait pas été suffisant, il se fit plonger à nouveau dans la mort certaine, comme son corps coulant dans l’océan Mizujin, par le coup le plus violent qu’il eut jamais endurer. Plusieurs fractures au niveau de son visage, de ses bras et de ses jambes. Du sang jaillissait de partout sur lui, des morceaux de maisonnés emprisonnés dans sa chair meurtri. Un rappel à la dure réalité de ses rêves.

“Je suis un Shinobi, après tout, héhéhé… HAHAHAHA. Sous-fifre, nuage!”

Laissant un nuage ensanglanté derrière lui, l’épéiste entreprit une offensive en trois phases. Tandis qu’un de ses clones entreprenait les mudras nécessaire pour la technique mystique des arcanes Ranton qu’il avait pratiqué sur les sommets de Kaminari, l’original fonçait dans un déplacement extrêmement rapide, exacerbé par sa technique précédente, sur son adversaire. Le monde entier n’existait pas. Les techniques d’Heizu, leur brume étrange, la flèche de Fuwa, la rage de Bankichi, rien. Son adversaire, comment détruire complètement cette créature légendaire qui avait osé le replonger dans son passé.

Déplacement Rapide — X

Compétence Martiale

En concentrant son chakra dans ses pieds, l'utilisateur est capable d'effectuer un déplacement rapide lui permettant d'accéder rapidement à une cible/sur un lieu. Plus la concentration de chakra sera élevée, plus celui-ci pourra se mouvoir de manière rapide et sur une distance importante. Cela ne lui permettra cependant jamais de traverser plus d'une centaine de mètres. Cette technique ne peut pas s'effectuer à des fins défensives (pour esquiver une technique par exemple).

UTILITAIRE

L’eau présente dans l’air, dans le sol, sur la peau ensanglantée du Genin, tout vint se concentrer sur sa lame rengainée, le fourreau se remplissant de liquide, débordant d’une boue ensanglantée. La concentration de chakra s’intensifia alors que le clone finissait de créer le nuage magique qui se métamorphosa sous les pieds de Takahide, qui fit un petit saut pour embarquer dessus avant de dégainer violemment sa lame, frappant de toute la puissance de l’océan le Yokai.

Nuage Magique - C

Ninjutsu Spécial

Après des mudras, l'utilisateur créé sous ses pieds un petit nuage pouvant le faire planer. Cependant, seul lui peut en profiter.

UTILITAIREPUISSANCE DE RANG C

Abyss Blade— B

Kenjutsu + Ninjutsu Affinitaire

L'utilisateur concentre son chakra Suiton dans son sabre, qu'il dégaine pour frapper une frappe combinant la fluiditié de l'eau et la force du sabre.

ATTAQUEMONOCIBLEMONODIRECTIONELPUISSANCE DE RANG B

Profitant du momentum de l’impact, l’épéiste se laissa emporter par son nuage dans le ciel même, loin des dangers de son adversaire mais tout aussi prêt à lui infliger des dégâts, sa rage semblant faire bouillir son sang même, de la vapeur entourant le gamin, sa peau même craquelé par les impacts et les dégâts subi par un seul coup de pied. Aucun enfant n’aurait dû sembler être si consommé par la soif de sang et la violence. Et pourtant, le Yuusei n’était pas un monde sain pour ces jeunes pouces. Depuis le ciel, les mains meurtris du Genin composèrent des Mudras pour clôre son offensive, avant d’envoyer un rayon aux allures de hibou, crépitant dans la colère de l’orage, sur le Yokai.

Owl Ray— C

Ninjutsu Spécial

Après quelques mûdras, l'utilisateur envoie un rayon orageux sur son adversaire en forme d'hibou.

ATTAQUEMONODIRECTIONELMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG C

“Hors de question que tu me vainques ici! Je suis celui qui va vaincre les 7 sabreurs!”

Résumé:

Jeu 8 Aoû - 15:50 Expérience : 1438 Messages : 730

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

Kaonashi-Hime,
la mariée sans visage

Le signe qu'avait élevé la sabreuse dans l'espoir d'endiguer cette vision cauchemardesque avait été le reflet d'un coup de sabre dans l'eau, dont l'onde discrète n'était pas parvenue à s'échouer contre les berges. La vision de Shinchu était encore là – plus encore, sa poigne, dont l'ombre avait plané au-dessus de son visage, s'était refermée sur son crâne au moment où elle avait commandé l'assaut de son sabre. Les reliques de l'affrontement contre le maître des larves se succédaient dans son esprit tandis que sa lame frappait ; aussi son premier assaut prit-il pour cible non pas celle qu'elle aurait voulu cerner, mais l'enfant des Fuwa. Un allié tourné contre un autre, tandis que la seconde offensive, elle, toucha bel et bien la mariée sans visage qui releva les ossements qu'elle avait ôté à Taosu en égide.

Kaguya Taosu, Cheffe du clan Kaguya

Les sourcils de la véritable Taosu se froncèrent face au geste de la sabreuse, son regard se tournant vers elle d'un seul coup – leur adversaire était bien loin de la position de celui qu'elle venait elle-même d'attaquer pour lui faire mordre sa langue. Ce ne fut que lorsqu'elle vit Bankichi danser à son tour pour asséner une frappe lourde vers Heizu que quelque chose tiqua dans son esprit ; quelque chose n'allait définitivement pas. Quelque chose qui n'était jamais intervenu lorsqu'elle avait combattu la yokai seule, quelques instants plus tôt – alors elle le rejeta sur le manque de visibilité que vous ôtait la Brume, jusqu'à ce que l'invocation du Kaguya tente à son tour de s'en prendre à la porteuse de Sagiri.

Il n'en fallut pas plus pour qu'un os soit arraché de son épaule et projeté sur la salamandre, dont le corps fut embroché sur son pic avant même de toucher l'un des cheveux de la plus jeune.

« Reprenez vos esprits, bande de bons à rien ! C'est elle, l'ennemie ! »

Une flèche fusa devant le visage de la cheffe du clan Kaguya, guidée par des sens qui n'avaient pas encore été tronqués. Son carreau fit mouche, en se plantant dans la chair de la yokai, au creux de sa cuisse. Cela ne fit que l'enrager davantage ; car lorsque Takahide s'élança dans sa direction pour la cerner à son tour, sa dextre entoura la flèche pour l'ôter de sa plaie d'un geste rageur avant d'envoyer valser le premier assaut que le jeune bretteur portait à son encontre. L'orage qu'il avait convoqué parvint toutefois à la toucher – et c'est peut-être ce qui attisa son courroux d'autant plus, alors que son bras se régénérait de l'écrasement que lui avait imposé le Kaguya avec ses filons d'obsidienne. Une nouvelle fois, Takahide fut plongé au milieu des rizières, parmi les murmures des villageois qui le happaient – presque littéralement, à en croire les mains qui sortaient de l'eau boueuse – pour le maintenir parmi eux.
La Kaonashi-Hime n'attendit pas ; elle asséna un assaut en réplique à celui du bretteur, encastrant son corps dans le sol avant que ces visions ne puissent le faire – et là, lorsque sa poigne s'effondra sur sa gorge, la vie qui coulait dans les veines du jeune bretteur se mit peu à peu à le quitter, comme aspirée à travers son toucher. Tandis que ses comparses semblaient ressentir cet effet d'une façon bien moindre, bien plus lente, Takahide, lui, la vivait avec une intensité ravivée par son contact – et peut-être était-ce là la source de son pouvoir, pourrait-il se dire, lorsqu'il verrait à quel point le corps de la mariée se changeait petit à petit en un reflet vivant du sien.

La vue qui se dévoilait à lui de l'autre côté du champ de bataille ne serait pas plus réconfortante que celle qui se tenait devant lui. Là-bas, il pourrait distinguer la silhouette de Bankichi écrasant son arme sur celle d'Heizu, dont la brume avait mordu les chairs de Yasahiro. Et dans ce capharnaüm d'alliés devenus ennemis, le brouillard qui vous entourait se mit à s'intensifier davantage ; à s'épaissir et à vrombir comme si la Brume sanglante possédait un cœur aussi vivant que celui d'un homme. À travers la pénombre que Shinchu laissait planer, inséminant une douleur immense dans les chairs de ses deux marqués à travers les larves qui couraient sous leurs peaux, la bruine referma ses crocs sur le corps de Bankichi, incapable de voir en lui le fidèle à l'Eau qu'il était tant l'entité était aliénée par sa propre rancœur. Il avait cherché à attaquer l'une des sabreuses – la Brume n'avait pas cherché plus loin, pas discerné, dans sa nécessité absolue de faire cesser la menace, qu'elle s'attaquait à l'un des soldats qui pourrait permettre de l'endiguer.

récapitulatif:

La Mariée sans visage encaisse la flèche tirée par Yasahiro qui se plante dans sa cuisse. D'un geste rageur, elle l'ôte de sa plaie avant de parer le coup de sabre de Takahide (rang B). Elle essuie toutefois le coup de l'orage, ce qui ne fait que l'attiser davantage. Elle encastre le corps de Takahide dans le sol (attaque de rang A) avant d'enchaîner avec une technique de rang A drainant son énergie vitale.

En ce qui concerne vos tours ;

@Kayuri Heizu : ton Kai ne fonctionne pas ; Shinchu est toujours devant toi.
@Kaguya Bankichi : ta technique « Ecole du Nephilim : Broyement » ralentit la régénération de la yokai sur son bras. Elle le récupère donc au prochain tour contrairement à celui-ci.

@Fuwa Yasahiro, @Kayuri Heizu et @Kaguya Bankichi : vos personnages ressentent tous une fatigue plus accrue, comme si l’on aspirait petit à petit votre énergie vitale, contrairement à Takahide qui, pour une raison que vous n'avez pas encore réalisé, est, lui, sorti de sa « vision ». De ce fait :

L’attaque de Bankichi, qui visait Shinchu, vise en réalité Heizu qui doit s’en défendre ou la prendre en compte au prochain tour.
De la même façon, la première attaque d’Heizu « Sabreur | Brouillard assassin supérieur » touche Yasahiro. La seconde, toutefois, fais mouche et blesse la Kaonashi-Hime malgré sa tentative de défense en utilisant les pouvoirs de Taosu (défense considérée C+ à B contre la A, car elle « perd » graduellement le « visage » de Taosu). Les cibles ont été tirées aux dés par le Narrateur (Takahide, Yasahiro, la yokai ou le vide), un pour chaque attaque.
Taosu, témoin de ces assauts, se demande ce qui se passe et embroche l'invocation de Bankichi lorsque celle-ci attaque Heizu avec la même technique qu'au tour suivant (« Kata de la salamandre », rang B). Elle observe la scène et les attaques de Takahide en reprenant son souffle, tentant de comprendre ce qui se passe (tl;dr: HRP, le PnJ vous laisse agir).

Suite aux tirages réalisés sur Discord, @Kaguya Bankichi (n°13 tiré par Rintaro) est attaqué par la Brume sanglante de façon aléatoire. L’ampleur de l’attaque est de rang A (n°8 tiré par Yasahiro). Les tirages vont du rang D à S pour la puissance et, pour les cibles, contiennent les joueurs ainsi que leurs adversaires (qui peuvent eux aussi être visés par la Brume).

En résumé ;

Yasahiro est visé par l'une des attaques A « Sabreur | Brouillard assassin supérieur » d'Heizu et doit la prendre en compte dans son prochain tour ;
Heizu est visée par l'attaque B « École du Légionnaire : Frappe lourde » de Bankichi et doit la prendre en compte dans son prochain tour ;
Bankichi est attaqué par la Brume sanglante. L'ampleur de son assaut est de rang A ;
La vision de Shinchu parvient à déposer ses larves sur Bankichi et Heizu, qui se glisse vraisemblablement sous leurs peaux. Vous n'êtes pas particulièrement visés par une technique, mais vous ressentez une douleur foudroyante le long de votre colonne vertébrale jusqu'à vos jambes ;
Takahide est replongé dans les rizières au contact de la Mariée sans visage et ses souvenirs défilent dans son esprit. Il est par la suite visé par un assaut (attaque de rang A écrasant son corps dans le sol) puis par une technique de rang A drainant son énergie vitale. Il peut remarquer que le corps de la yokai épouse petit à petit l'apparence du sien.

LA BRUME SANGLANTE

クラスS 環境の変更 ● 血霧

MODIFICATION D'ENVIRONNEMENT DE RANG S

La Brume sanglante entourant le village est devenue instable. Face à la menace, il semble que celle-ci ait quitté les bourgades environnantes autour du village pour concentrer ses forces au sein de Kiri, plus particulièrement autour de la tour de la Mizukage. Sa concentration est telle qu'elle ne fait plus la différence entre alliés et ennemis, cherchant, à tout prix, à anéantir la menace qui plane sur les forces du Pays de l'Eau.

• Votre vision est réduite à un pâté de maison autour de vous ;
• Occasionnellement, la Brume sanglante frappera – soit vous, soit vos ennemis ;
• L'air devient petit à petit irrespirable, chaud, comme si vous inhaliez de la vapeur. Des cloques peuvent apparaître sur les endroits de votre peau qui ne sont pas protégés par des vêtements ou toute autre barrière.
• Si vous êtes protégés par une défense, celle-ci est petit à petit grignotée par la Brume sanglante. Vos défenses seront donc moins effectives, mais celles de vos ennemis le seront tout autant.

Jeu 8 Aoû - 22:04 Expérience : 1117 Messages : 367

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

Ces femmes doivent mourir
Ft. Bankichi, Heizu, Takahide, Yasahiroi

Le bruit sourde fit esquissé un sourire au chunin. C'était là un os broyé. Oui, ce yokai semblait soigner ses blessures. Ses os n'en restaient pas moins brisables et plus fragiles que ceux de ses compères Kaguya. Le chunin composa un petit mudra. La technique n'avait pas de vocation discrète. Elle n'avait pas de vocation guerrière. Il fit simplement... un noeud sur le cordon noir qui avait fait mal à la femme sans visage. Deux boucles, le sombre lien qui tira de lui-même. Cela ne l'entraverait en rien. Cela ne l'immobiliserait pas. C'était juste une assurance fragile, et un espoir, celui de pouvoir profiter de cette faille pour l'assaillir encore.

Ecole du Nephilim : C'est pour moi — D

Ninjutsu Spécial

Après avoir effectué des mudras, le vilain utilisateur libère un long fil noir et l'utilise comme une main pour une action basique, comme ramasser un objet, sur une courte distance.

UTILITAIREPuissance de rang D

Par contre, la suite ne se passa pas comme prévu. C'était chaotique. Lorsqu'il s'était défendu de Shinchu, sa main avait traversé sa lance. C'était impossible physiquement. Et sa contre-attaque ne collait pas à la réalité. Il se rappela de son invocation qui avait bougé de manière bizarre. Une illusion ? Pourtant, les vers qui semblaient creuser dans son corps semblaient bien réels, et la douleur qui le traversa le força à mettre un genoux à terre. Il vit son invocation, embroché par un pieu en os. Taosu ? Il désinvoqua sa salamandre, inutile dans ce combat où les sens semblaient altérés. Bankichi n'avait pas beaucoup d'expérience avec les genjutsu, à part ceux d'une genin qui s'appelait...

... Il avait oublié. Ou alors la fatigue et la douleur le rendait confus. Iri ?

Il entendit sa cheffe leur hurler de reprendre leur esprit. Alors Bankichi arrêta ses assauts momentanément. Il vit Takehide qui semblait au corps à corps, comme un épéiste des légendes. Yasahiro en retrait, attaquant avec son arc. Il ne vit pas Heizu - sans doute cachée dans l'ombre du titanesque Shinchu devant lui. Ce qu'il vit, par contre, c'était la brûme qui semblait se rassembler autour de lui. Il eut une impression de déjà vu. Cette Brume venait pour lui. Il le sentait au plus profond de son être. Il lâcha sa lance et composa des mudras comme si sa vie en dépendant, des flash de corps brûlés dans sa tête. Des bribes de souvenirs épars qui lui revenaient en tête. Inutile. "Bankichi... sauve moi". INUTILE. Il fit le dernier mudra et se fit entouré d'une protection digne de ce nom. Un dôme de filasse noir qui était sortit de son être pour l'entourer, protecteur.

Ecole du Nephilim : Les Limbes — A

Ninjutsu Spécial

L'infernal utilisateur compose des mudras, avant d'étendre de son corps une véritable bulle de fils noirs tressés, formant un dôme pouvant protéger le régal utilisateur et ses serviteurs proches des assauts venant de toute direction.

DÉFENSEMultidirectionnellePuissance de rang A

Il lâcha une plainte de douleur. Pas complètement protégé - il avait été un peu brûlé par la Brume. Il sortit son fil d'acier de sa besace et l'attacha à sa lance. Il devait décamper du coin. Si Heizu était dans les parages...

Si tu le trouve, suis mon fil Heizu !

Le dôme s'affaissa. Bankichi leva son bras - l'infernal cordon noir relié à celle qui n'était pas une mère se tendit dans une direction, se perdant dans les méandres de la Brûme vengeresse.

Ses chaînes avait accaparé le démon. Ses cordes avaient broyés son bras. Ce fil d'Ariane allait le mener au travers du labyrinthe de ses sens torturés. Malgré la douleur aigüe qui traversait son corps. Malgré la fatigue, similaire à une journée passée à la chasse ou en mer à pécher au harpon. Il fit un pas.

Un pas lourd. Un pas agile, investit de son chakra et de sa puissance divine. Le vent siffla autour de lui, la Brume semblait presque s'engouffrer dans ses narines - même s'il n'en était rien. Il faisait confiance au fil rouge de sa destiné.

Ecole Céleste - Vélocité Divine — X

Compétence Martiale

En concentrant son chakra dans ses pieds, le régal utilisateur est capable d'effectuer un déplacement rapide lui permettant d'accéder rapidement à une cible/sur un lieu. Plus la concentration de chakra sera élevée, plus celui-ci pourra se mouvoir de manière rapide et sur une distance importante. Cela ne lui permettra cependant jamais de traverser plus d'une centaine de mètres. Cette technique ne peut pas s'effectuer à des fins défensives (pour esquiver une technique par exemple). Bankichi, s'il le désire, peut laisser derrière son passage une brise.

UTILITAIRE

Il brandit sa lance rouge qu'il saisit de ses deux mains avant de frapper de toutes ses forces en diagonale en direction du deuxième bras du monstre. Ce bras qui semblait s'orienter vers une silhouette au sol. Il ne frappa pas de sa lame, mais du corps de son bâton. Une frappe contondante, destinée à broyer. Une frappe avec la force d'un colosse derrière elle. Une frappe rapide, poussée par le Zéphyr, le Mistral ou un autre courant céleste. Il fallait profiter de l'effet de surprise.

Ecole du Légionnaire : Frappe Rapide — A

Juukakijutsu

L'utilisateur utilise une arme lourde pour porter une attaque rapide très puissante.

ATTAQUERAPIDEMONOCIBLEPuissance de rang A-

Ô monstre qui invoque des cauchemars du passé, souffre de l'ire de Kiri !

C'était un fait rarissime.

Bankichi venait, à son tour, au corps-à-corps.

Spoiler:

Jeu 15 Aoû - 16:55 Expérience : 722 Messages : 189

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

Le chaos que je redoutais tant s’installait peu à peu sur le champ de bataille. La métamorphose ne semblait pas être le seul atout du Démon aux Milles Visages pour semer la zizanie. Par mes dons de perceptions, je ressentais la silhouette de chakra de mes alliés se mouvoir. Leurs décisions étaient anormales et déraisonnables, atteint de démence. La Salamandre de Bankichi s’était retournée contre son maître, qui à son tour se jetait sur la Sabreuse, puis enfin, cette dernière s’en prenait.. à moi. Sa brume de centaines de petites épées me pourchassait, souhaitant resserrer son étau tranchant. A l’aide de petites feintes, je sautillais d’un côté avant d’y prendre le contre-pied afin de semer Sagiri. Finalement, j’ajustais ma position au voile du brouillard pour sortir de la ligne de vue d’Heizu,

En excluant le projectile d’os que Taosu m’avait envoyé suite à sa colère, la mutinerie prenait son origine depuis la Salamandre, jusqu’à Heizu. Ils avaient tous en commun, d’avoir été l’un à la suite de l’autre, en contact rapproché et cible d’une attaque alliée. Toutefois, j’avais un doute. Et si moi aussi, je venais à décocher une flèche sur mes alliés ? Selon la logique, j’étais semble-t-il, le prochain à commettre un tel méfait. Deux éléments se différenciaient : j’avais été attaqué à distance, et je ne faisais pas totalement confiance à mes cinq sens.

L’illusoire et irréel “Yahiro” n’arrêtait pas de s’immiscer dans mon champ de vision, même en ayant quitté le contact visuel avec le Yokai. Une lourdeur de corps se faisait toujours sentir, une haleine plus lésée, des paupières fatiguées qui désiraient se clore quelques instants de plus. Un répit que je me prohibais. L’art d’archer assassin embusqué réquisitionnait une discipline sans défaut, telle une partition d’un concerto, l’harmonie de la mélodie souffrait à la moindre fausse note. Le moindre qu’on puisse dire, c’est que la situation n’était pas idéale dû au postulat de base. Il existait des règles fondamentales au sein du clan Fuwa, linéaire et cartésienne afin d’appréhender les aléas du combat.

Le premier enseignement, transmis depuis des générations, pierre angulaire de tout ce qui découlait de notre style de combat lâche et perfide : " Éviter avec la distance." La distance, une alliée des plus fidèles pour se mesurer aux autres ninjas aux compétences bien plus destructrices, rendait caduques également la plupart des illusions. En restant loin, nous restions maîtres du momentum et de sa réalité. Pourtant, durant cet affrontement-là, la proximité avait été inévitable. L'ennemi sous ses airs alliés rôdait, et j'avais dû m'approcher, bien plus que je ne l'aurais voulu.

"Si pris dedans, faire avec." Les Fuwa, démunis des Ninjutsu ne pouvait briser d’eux-même les pièges illusoires, préférant alors contourner le genjutsu par des moyens qui leur était accessible. Le deuxième principe se manifesta alors dans mon esprit, et je me concentrais sur les sens aiguisés que j'avais perfectionnés depuis des années, pour capter la moindre vibration de chakra, la plus infime. L’invocation de l’un de mes hiboux - plutôt déconseillé au vue de la rébellion de la salamandre - résolvait les déstabilisations mentales les plus sévères, nos compagnons nocturnes guidant de leurs cris d'écholocalisation, perçant les ténèbres les plus noires.

La troisième règle, sonnait le dernier recours, une note grave dans la symphonie de la survie : "Peser le pour et le contre." La douleur, la seule échappatoire certaine à ces illusions trompeuses. Une méthode brutale, désespérée, mais parfois nécessaire. Cependant, mon corps, cet instrument précieux, ne pouvait être sacrifié à la légère. Chaque coup porté à ma chair affaiblissait non seulement mon endurance, mais aussi ma capacité à me protéger et à tuer. Avant d’emprunter cette option, je préférai vérifier si j’étais capable de combattre avec la tare que la Sans Visage m’imposait. Cette fatigue, cette énergie qui disparaissait devait bien migrer ailleurs. J’avais bien ma petite idée : vers le Yokai, qui s’en servait à son tour pour se régénérer.

Un flux de chakra qui pouvait être suivi en fonction de ma réserve, de celles de mes alliés et du démon. Takahide revenait à la charge malgré ses blessures, son chakra vacillant, ses lames à nouveau imprégnées de ses affinités. Tel un écho du passé, une erreur et une opportunité ressassée, le scénario se déroulait comme précédemment : un coup pour un coup. Mais cette fois-ci, le Yokai le saisissait, rassemblant du chakra qui parcourait son épaule et descendait vers ses doigts, pointé vers l'épéiste plaqué au sol. Le réflexe instantané, appris au fil des ans, je bandais mon arc, sur une cible à la cuisse blessée et à son seul bras occupé. Mes bras, épaules, et dos étaient forgés par l’effort, leur force contenue prête à être libérée en un seul tir dévastateur. Chacun se contractaient, remplissant mes vêtements qui menaçaient de céder sous la pression.

Le poids des années d’entraînement ininterrompue, des heures passées à répéter ce geste encore et encore, se faisait sentir, aussi bien que la fatigue artificielle et grandissante qui submergeait mon corps. Mes yeux fixés sur la corde. le reflet perturbateur de Yahiro m’envahissait, flottant comme un spectre dans la Brume. Je relâchai la corde, la flèche fendait l’air en un sifflement aigu tandis que je sentais le bois se dérober sous mes doigts, face au visage de mon paternel. La flèche fusait, avalant la distance tandis qu’elle était rejointe dans l’effort de guerre par Bankichi. D’une seule volonté, sans l’once d’une voix ou l’ombre d’un regard, les chasseurs qui nous étions ne souhaitaient que pourfendre le démon afin de protéger notre camarade, protégé et ami.
Kaonashi-Hime, la mariée sans visage, affrontait en cet instant précis la Chasse Sauvage.

J’avais tenu, tout juste le temps d’un tir, avant que l’arc ne résonne sur le sol.

Le temps était venu de se mutiler. La situation demandait une froide lucidité, passait en revue les options disponibles où infliger la douleur sans trop compromettre mes capacités. Les jambes étaient exclues d’emblée, trop précieuses pour esquiver, sans elles, je deviendrais une cible vulnérable. Les bras également, hantise de tout archer. malgré des méthodes, aussi ingénieuses soient-elles - à tirer avec une seule main avec les dents. en utilisant nos jambes allongés sur le dos - retiraient une précision inestimable, et dans une situation où chaque tir pouvait décider de la vie ou de la mort, cela n’était tout simplement pas une option. Une blessure aux pectoraux compromettrait la force de mes tirs, tandis que le dos était essentiel pour soutenir chaque mouvement d’archerie. Le ventre, lui, était une carte trop risquée à jouer. Les organes vitaux y étaient trop exposés, et une erreur de jugement pouvait signifier une fin rapide et douloureuse.

La réponse, c’était les lombaires, qui à l'instar du dos étaient capables de supporter davantage de blessures. Un point spécifique, juste au-dessus des fessiers, et loin de la colonne vertébrale. C’était là, et seulement là, que je pourrais infliger la douleur nécessaire avec le moins de conséquences sur mes capacités de combat. La zone était charnue, et si la blessure était précisément exécutée, elle serait suffisamment douloureuse pour me tirer de l'illusion, mais pas suffisamment pour m'incapaciter, au prix d’une silhouette affaissée et douleureuse. Je me tournai vers le mur à ma gauche, évaluant rapidement la surface pour y bloquer le kunai. Mes doigts se crispèrent autour de la poignée de l’arme. Tout se jouait maintenant. Une profonde inspiration.

Résumé & Technique:

Lun 19 Aoû - 7:46 Expérience : 428 Messages : 117

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

Plongé dans les rizières, agrippé par le poids de son passé si ordinaire, Takahide ne pouvait rien faire. Noyé dans l’eau servant de bassin aux grains porteurs de vie. Une douce solitude, paisible, une mort sans bruit. Jusqu’à ressentir une profonde douleur quand la Yokai enragé le frappa d’un coup, encore une fois, d’une puissance incommensurable. Les os de son torse hurlèrent d’un cri unanime dans leurs fractures tandis que la dame masquée tentait d’aspirer l’essence même de Takahide, se fondant doucement mais sûrement en lui, devant le sabreur.

Serrant les dents, tentant de maintenir sa concentration, de ne pas perdre connaissance, perdant alors son seul avantage face à cette créature monstrueuse. D’une main faible, il la tenait pendant qu’elle siphonnait le peu d’énergie qu’il lui restait. Sanguinolent, sentant sa force vitale elle-même quitter son corps. Il ne pouvait plus subir aucun autre coup dans cet affrontement, il en avait parfaitement confiance. Serrant son sabre dans sa main, son bras tombé sur le côté de son torse, il prit une grande inspiration avant d’hurler, peut-être une dernière fois.

“Nuage Magique…”

Nuage Magique - C

Ninjutsu Spécial

Après des mudras, l'utilisateur créé sous ses pieds un petit nuage pouvant le faire planer. Cependant, seul lui peut en profiter.

UTILITAIREPUISSANCE DE RANG C

Un de ses clones, utilisant le peu de chakra qui lui restait, ayant maintenu sa forme, invoqua le nuage magique sous le corps de Takahide. L’autre clone, qui avait maintenu ses forces, se jeta sur la Masquée concentrée sur le corps nuageux, concentrant une masse d’énergie orageuse venant du ciel même, déchirant le paradis par son grondement de rage. Envoyant deux coups sur les membres inférieurs et supérieurs de la Mariée, les électrocutant et causant une immobilisation, bien que temporaire.

2x

Storm Blade — B

Ninjutsu Spécial/Kenjutsu

L'utilisateur, après mudras, concentre son chakra Ranton dans son sabre, qu'il dégaine pour frapper une frappe combinant l'électricité de l'orage et la force du sabre. Le sabre cause un choc électrique qui va paralysé brièvement la partie du corps de la cible touchée tout en lui occasionnant une blessure sérieuse.

ATTAQUEEntrave PartielleMONOCIBLEMONODIRECTIONELPUISSANCE DE RANG B-

Le nuage s’envola vers les cieux, la Yokai agrippé avec ses membres paralysés au Genin qui était le seul pouvant utiliser le nuage comme transport, la créature légendaire ne pouvant que s'agripper dans une poignée immobile si elle n’avait pas bloqué les coups. Le dernier clone disparut, et avec lui, la concentration vacillante de Takahide tomba, le nuage disparaissant, les deux adversaires tombant vers le sol.

Résumé:

Lun 19 Aoû - 19:13 Expérience : 566 Messages : 106

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

Tout homme doit mourir

ft. Bankichi & Yasahiro & Takahide

Le Kai avait échoué. C’était la première réflexion qui lui traversa l’esprit alors que l’Originel laissait tomber une larve sur sa peau, un petit être qui s’empressa de s’infiltrer sous la peau de son bras, lui causant une douleur inconcevable alors que Sagiri continuait son assaut sur une première cible qui se révéla être son compatriote alors que le second assaut de Sagiri faisait finalement mouche contre la cible réelle, la Yokai polymorphe qui avait revêtu les traits de l’archer.

Avant qu’elle ne puisse réfléchir, un assaut de son compatriote Bankichi la cibla et elle para instinctivement à l’aide de Sagiri qui venait tout juste de reprendre sa forme, aider d’une alerte de cette dernière alors même que la lance du Kaguya pénétrait la brume translucide l’entourant.

Notre esprit est compromis ! Votre absence de réaction me dit que le Shinchu derrière moi et Bankichi est dans mon esprit, mais mon Kaï a été inutile…

Dans un geste presque de désespoir, la jeune femme ordonna à Sagiri de recouvrir une grande partie de la zone de combat avant de lacérer ceux ainsi recouvert par la brume translucide de la lame, incluant la sabreuse qui retint une grimace alors que sa propre arme lui entaillait de façon superficielle la chair à quelques endroits.

En espérant que ça fonctionne…

Elle avait murmuré cette dernière phrase et, sans attendre de voir la réaction de ses compatriotes à cet assaut allié, la jeune femme ordonna à sa lame de concentrer ses assauts sur celle qu’elle pensait être la Yokai polymorphe alors qu’une seule certitude lui venait à l’esprit, l’ennemi devait périr rapidement.

Résumé :

Dim 25 Aoû - 19:10 Expérience : 1438 Messages : 730

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

Kaonashi-Hime,
la mariée sans visage

Kaguya Taosu, Cheffe du clan Kaguya

L'assaut de Bankichi n'avait pas réussi à atteindre sa cible. Quand bien même son corps s'était élancé dans un dernier sursaut où la fatigue et la douleur traînaient derrière lui comme des boulets enlaçant ses chevilles, quand bien même il avait élevé sa lance vers cette yokai pour l'occire, tout rapide qu'il fut, la vision qui le pourchassait l'était tout autant. Elle suivait chacun de ses mouvements, se reflétait dans chaque coup d'œil, envahissait sa vue sans avoir besoin de le suivre – car elle existait partout où il se trouvait. Et Shinchu aussi. Là où Heizu crut cerner les flancs d'un ennemi, elle le fit à ses alliés – l'archer comme celui qui fusait pour abattre un autre de ces cauchemars.

Alors lorsqu'il frappa, l'ombre du Yokai Originel s'était étendue une seconde fois sur le Kaguya qui ne disposait plus de ce clan que le nom. Sa paume s'était abattue sur son corps pour l'encastrer contre le sol, effondrant son poids contre son échine pour le forcer à se heurter aux pierres et aux éclats des ruelles. L'épuisement s'insinuait dans chaque parcelle du corps de Bankichi, dont les membres commençaient à trembler sous sa présence – et la poigne de Shinchu fut-elle réelle ou illusoire, il semblait en ressentir le poids avec tant de ferveur que cela n'avait finalement plus d'importance. Sa lance s'était inclinée à son tour, l'arche de sa lame ne faisant qu'effleurer la cuisse de la Mariée pour la lacérer, tandis que Takahide hoquetait sous son toucher.

Le regard de la yokai se posa sur le faciès de Bankichi, son visage fendu de stries comme de la porcelaine que l'on avait trop longuement maltraité avant que l'éclat de lame de Takahide la pousse à s'en arracher. Son bras droit s'éleva comme pour la bloquer, endiguer ces fracas d'éclairs qui menaçaient de la tétaniser – mais à l'instant où elle allait heurter la garde pour la repousser, l'air se fendit. Une flèche perça la bruine avant de s'enfoncer dans sa chair, emportant avec elle l'ossature de son bras. Le sang perla le long de la plaie jusqu'à se déverser en cascade sur ses vêtements, arrachant un râle à sa gorge qui n'avait prononcé mot.
Ses yeux s'ancrèrent sur la forme de Takahide, bercé par l'ombre de la hargne et de la colère ; sa senestre quitta sa gorge pour stopper le second coup qui tentait de l'entraver... mais cette fois-ci, ce ne fut pas une flèche qui vint la stopper – le carreau s'était fiché, bien loin de là, dans les reliques d'une bâtisse. Mais la Brume, elle, s'amoncelait autour du corps de celle qui avait été désignée comme ennemie. Le brouillard s'effondra sur elle comme une bête à qui l'on avait trop longtemps renié un repas pour calmer ses ardeurs, dévorant sa peau avec une avidité acerbe – mais sans jamais toucher celle du jeune bretteur.

Vous ne purent voir l'état de son corps qu'une fois le nuage de Takahide élevé dans les airs, extirpant leurs deux silhouettes de la morsure amère de cette entité devenue aliénée. Ce qui ne lui avait pas été ôté par l'archer était consumé par le toucher de la bruine : il émanait des chairs fondues de son bras et de l'une de ses jambes une odeur âcre de corps calcinée, presque putréfié que le jeune bretteur n'eut pas même le temps de sentir. Déjà, alors qu'il s'élevait dans le ciel, le nuage s'affinait au rythme de sa conscience jusqu'à disparaître complètement lorsque Morphée commanda sa présence à ses côtés – condamnant leurs deux corps à chuter de toute la hauteur de laquelle ils venaient de s'élever.

Le regard de Taosu s'ancra sur les silhouettes de chacun des Genin et Chûnin qu'elle avait sous sa garde, la mâchoire serrée par une ire sourde – et pourtant, ses yeux fulminaient d'une forme de surprise, d'étonnement qui avait forcé dans ses iris quelque chose qui n'y trouvait que rarement sa place ; le respect. Ses paupières s'étaient plissées face à ces deux formes tombantes, une fraction de secondes avant que sa dextre saisisse l'ossature de son bras pour l'en extraire tout à fait.
Un instant plus tard, elle fut projetée dans les airs en fendant la brise comme un javelot des temps anciens, perforant les viscères de la Mariée alors qu'elle ne disposait plus d'aucun moyen de se défendre. L'impact l'écrasa contre l'une des maisonnées que la Brume n'avait pas encore englouties pour en dissimuler ses formes ; et d'un sursaut, Taosu bondit sur les toits des bâtisses détruites sur ses flancs dans une course folle, jusqu'à briser les dernières tuiles sous ses pieds lorsqu'elle s'élança au beau milieu du vide pour saisir le corps inconscient de Takahide. Elle chuta un peu plus bas, leurs poids combiné laissant une trainée s'enfoncer dans la terre tantôt sèche ou humide. La cheffe du clan Kaguya haleta, son échine légèrement arc-boutée au-dessus du sol tandis qu'elle hissait le bretteur sur son épaule, essuyant sang et sueur des courbes de son visage pour mieux aviser ceux qui demeuraient encore conscients.

« ...Tch. », son attention retrouva les traits de l'épéiste, dont les paupières papillonnaient pour demeurer vivant. « Tu as du cran, je te dois bien ça. Certains de mes Kaguya n'en ont pas autant. »

Elle vit, du coin de l'œil, l'ombre de Yasahiro s'empaler sur les courbes de son arme, la douleur marbrer ses traits au point de forcer son échine à se ployer. « ...Mais qu'est-ce qu'il br–... » Sa voix se stoppa nette, tout comme ses pas qui s'étaient empressés de le rejoindre pour l'en empêcher – car lorsqu'il leva son regard vers elle, dépourvu de la transe qui les avaient épris depuis leur rencontre avec cette femme, elle comprit. Que la douleur était le seul remède à ces visions qu'elle avait tant de plaisir à faire émaner du passer – comme celle qu'elle avait elle-même infligé à Takahide, peu après que les rivières aient dominé son esprit.

Alors Taosu prit soin de déposer le corps de Takahide près de l'archer, avec le peu de délicatesse dont elle était capable étant donné les circonstances. Ses chevilles vrillèrent sur elles-mêmes alors qu’elle avisait désormais l’une des sabreurs et l’un des siens, arrachant, à chacun de ses pas, fémur comme tibia. Lorsqu’elle parvint jusqu’à Heizu, l’un d’entre eux fut fiché dans sa chair, entre l’épaule et la colonne vertébrale ; et elle continua d’avancer, comme si elle n’avait cure de la meurtrir, jusqu’à la forme éreintée de Bankichi encore à terre. Sa faiblesse ne lui servi d’aucune excuse : car elle planta, à son image, le dernier os qui lui restait entre les mains dans les nervures de sa cuisse, suffisamment profondément pour l’empaler sur le sol si elle ne l’en avait pas retiré quelques instants plus tard.

« ...Debout, Bankichi. », gronda-t-elle en élevant son regard vers l’emplacement où la yokai s’était effondrée sous son assaut. Déjà, la poussière était chassée par le vent et la bruine, révélant l’ombre de sa silhouette derrière leur rideau. Sa dextre empoigna le vêtement du Kaguya pour le forcer – sinon l’aider – à se redresser malgré la fatigue. « Ton combat n’est pas fini. »

Alors que ses paroles prenaient fin, une centaine d'os s'amoncelait, silencieusement, sur sa peau – au point de recréer cette armure qui n'avait nullement le but de la défendre, et dont il avait été témoin lors de leur affrontement au sein de leur domaine. Des pics d'os prêts à découper la chair de la yokai au moindre contact, à la moindre approche, cernée de cornes et d'os arc-boutés pour sévir et trancher.

La Mariée sans visage, elle, se dévoilait de nouveau à vous. Son corps était maculé de sang – pourtant, le bras qui fut autrefois amputé commençait à se régénérer ; les chairs fondues par la Brume à se reformer et ses viscères à se replacer autour de l'os qu'elle n'avait pas encore ôté. Son regard craquelé se posa sur vous, vous maudissant autant qu'elle demeurait impuissante – mais étrangement, vous soupçonniez dans ses traits l'ombre de la fourberie, d'une duplicité qui ne pouvait que soupirer que vous l'aviez véritablement agacée. Que l'affrontement qu'elle avait fait danser sous vos yeux ne faisait que commencer, à en juger par les deux silhouettes qui se dressaient à ses côtés.

Des copies parfaites, vestige de son état, mirages qui ne pouvaient être clonés... simplement le fruit de votre esprit.

Et dans ces quelques secondes d'accalmie, un chemin se dessinait pour l'un d'entre vous – celui qui lui permettrait de passer au-travers de son filet qu'elle défendait si ardemment, pour vous empêcher de rejoindre l'Étranger.

récapitulatif:

Suite aux tirages réalisés sur Discord, la Kaonashi-Hime (n°24 tiré par Takahide) est attaqué par la Brume sanglante de façon aléatoire. L’ampleur de l’attaque est de rang B (n°19 tiré par Yuki Mamoru, plutôt que le n°13 qui équivalait à du rang D). Les tirages vont du rang D à S pour la puissance et, pour les cibles, contiennent les joueurs ainsi que leurs adversaires (qui peuvent eux aussi être visés par la Brume).

Face aux assauts de Takahide, la Mariée sans visage tente de parer ses frappes à l'épée qui tentent de l'immobiliser ; mais à l'instant où elle se décide à agir pour contrer la première, la flèche de Yasahiro se plante dans son bras, tranché sous le passage de la flèche et des éclairs. Lorsqu'elle tente à nouveau de parer la deuxième salve de coups de Takahide, c'est cette fois-ci la Brume sanglante qui fond sur elle et brûle profondément sa chair (celle du bras qu'elle venait de régénérer), l'empêchant de s'échapper. Ses membres immobilisés, elle n'a d'autre choix que d'être « emmenée » dans les airs par Takahide avec son nuage magique, qui finit par disparaître et entrainer les deux silhouettes vers le sol.

C'est à ce moment-là que Kaguya Taosu, qui a observé vos tentatives, projette une lance d'os extirpée de son épaule vers la Mariée (A), l'embrochant en plein dans l'abdomen alors qu'elle chute avant de bondir de toits en toits pour rattraper le corps inconscient de Takahide avant qu'il ne s'encastre dans le sol – et ainsi le sauver d'une mort certaine. La Mariée s'effondre donc dans un nuage de fumée, profondément affaiblie.
La cheffe de clan adresse quelques mots au bretteur – notamment qu'il a gagné son respect – avant de constater l'état de Yasahiro après sa mutilation et d'extirper deux de ses fémurs et de s'avancer vers le groupuscule. Elle attaque tour à tour @Kayuri Heizu en plantant l'un des fémurs dans son épaule (B+), puis @Kaguya Bankichi dans les reins (B). Vous avez le choix de vous en défendre ou d'encaisser l'attaque : si celle-ci est encaissée, la vision de Shinchu disparaîtra.

Enfin, l'air autour de la Mariée sans visage éclaircit la fumée. Son corps est en sale état (bras droit amputé par la flèche, côté gauche du corps calciné et abdomen embroché). Elle commence toutefois à se régénérer rapidement, ce qui lui coûte le reste de ses actions pour le tour. Au début de vos RPs, elle commence à extirper la lance d'os de Taosu de son abdomen et se duplique en trois (il ne s'agit pas de Kage Bunshin, mais de « mirages » d'elle-même, comme Shinchu).

Ainsi, l'un de vous peut profiter de cette occasion où elle est profondément affaiblie pour s'échapper vers le Groupe 0 et participer à « l'affrontement » contre Naga. Taosu, elle, restera sur place.
La narration n'autorisera pas de premier arrivé, premier servi pour s'échapper vers le groupe 0. Privilégiez une décision commune, voire, à minima, une discussion HRP et rester dans le beau jeu !

@Takahide a l'autorisation de la Narration pour rester conscient au prochain tour, en restant mesuré dans ses actions. Si ton prochain tour est « calme », Takahide pourra se donner à fond pour le suivant, quitte à ce que ce soit le dernier.

En ce qui concerne vos tours ;

@Fuwa Yasahiro : Ta détection te permet une nouvelle fois de viser juste malgré la « vision », et ta flèche ampute la Mariée d'un bras. Ton esquive n'est pas toutefois appropriée contre l'attaque multicible d'Heizu, ce qui implique nécessairement que tu encaisses une partie des dégâts (~C+/B). Avec celle que tu t'infliges au dos, la vision du père de Yasahiro disparaît.
@Kayuri Heizu et @Kaguya Bankichi : vos personnages ressentent une fatigue encore plus accrue, au point de vous faire ployer le genou, contrairement à Takahide et Yasahiro qui sont sortis de leur « vision ». De ce fait :
- L’attaque de Bankichi, qui visait la Mariée, échoue à cause de la vision de Shinchu qui écrase le Kaguya face contre terre. Il ne subit pas de dégâts, mais il lui sera toutefois difficile de se relever immédiatement à cause de l'épuisement graduel. Tu peux considérer que Bankichi est au pied de la yokai, et que sa lance a légèrement lacéré sa cuisse dans sa chute.
- De la même façon, l'attaque d’Heizu « Sabreur | Brouillard assassin supérieur » touche Yasahiro et Bankichi. Heizu est capable de discerner une sorte de « glitch » dans la vision de Shinchu au moment où elle est blessée par sa propre Brume (« Sabreur | Brume lacérante — C »), qui revient quelques secondes après.

LA BRUME SANGLANTE

クラスS 環境の変更 ● 血霧

MODIFICATION D'ENVIRONNEMENT DE RANG S

La Brume sanglante entourant le village est devenue instable. Face à la menace, il semble que celle-ci ait quitté les bourgades environnantes autour du village pour concentrer ses forces au sein de Kiri, plus particulièrement autour de la tour de la Mizukage. Sa concentration est telle qu'elle ne fait plus la différence entre alliés et ennemis, cherchant, à tout prix, à anéantir la menace qui plane sur les forces du Pays de l'Eau.

• Votre vision est réduite à un pâté de maison autour de vous ;
• Occasionnellement, la Brume sanglante frappera – soit vous, soit vos ennemis ;
• L'air devient petit à petit irrespirable, chaud, comme si vous inhaliez de la vapeur. Des cloques peuvent apparaître sur les endroits de votre peau qui ne sont pas protégés par des vêtements ou toute autre barrière.
• Si vous êtes protégés par une défense, celle-ci est petit à petit grignotée par la Brume sanglante. Vos défenses seront donc moins effectives, mais celles de vos ennemis le seront tout autant.

Mar 27 Aoû - 13:58 Expérience : 1117 Messages : 367

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

Ces femmes doivent mourir
Ft. Bankichi, Heizu, Takahide, Yasahiroi

Son assaut n'avait pas réussi. Une défaite supplémentaire qui enragea Bankichi. Même Takahide avait réussit à plus donner dans ce combat que lui, en utilisant un nuage pour fairechoir de haut la Yokaï. Si Shinchu ne le distrayait pas de sa tâche, il aurait fait érigé une lance au sol pour réceptionner la yokai sur un pieu acceuillant. Yasahiro avait tiré des flèches puissantes et dangereuses. La Brume elle même s'était réveillée et avait attaquée pour une fois la bonne cible. Mais LE yokai était toujours là. Il lui souffait dans la nuque. Sa frappe avait repoussée. Pire encore, il vit arriver des attaques de Brume dont Heizu avait le secret dans sa direction. Il concentra ses forces pour en repousser une partie.

Ecole du Légionnaire : Parade lourde — B

Juukakijutsu

L'utilisateur utilise une arme lourde pour parer ou dévier un puissant assaut.

DEFENSEPuissance de rang B

Une partie seulement fut repoussée. Une autre partie de son corps fut couverte de blessures, lézardant de rouge carmin son kimono bleu claire.

Il était au sol, luttant contre la force obscure et pesante de Shinchu, tandis qu'il apercevait l'autre Yokai se regénérer, et même se diviser en trois. Merde.

Sa cheffe de clan, la maudite, celle qu'il s'était juré de tuer par ses propres mains et d'offrir son coeur à la sombre déesse de son clan. Elle s'approcha et planta un os dans sa jambe. La douleur était physique, réelle. Sa chair était déchirée en profondeur. C'était donc avérée. Elle avait compris sa dissidence, son souhait de la tuer et elle avait pris les devant pour l'achever maintenant, dans le feu de l'action. Comme elle était maligne, Taosu. Un adversaire trop dangereux pour le futur Khan de Kiri.

Et finalement...

Elle s'arrêta là. Bankichi se leva lentement, incrédule. Ou alors, elle préfère me garder pour faire le sale boulot. Un avertissement ? Elle lui dit que son combat n'était pas fini. Il eut un hoquet de rire.

Le combat n'est jamais fini. Prenez de la hauteur ou protégez-vous.

Ses mains s'agitèrent, il dispersa des makibishi devant lui avant de composer des mudras. Il y avait maintenant trois yokais en face de lui, ses alliés étaient à ses côtés ou derrière. La configuration était désormais la bonne pour cette technique qui lui sortait des tripes. Un cauchemar né de son jiongu, venu des abysses de son corps et devenu réel pour apporter son lot de malheur et de douleur. Un flux de lianes noirs sortirent de son corps, de ses nez, de sa bouche, de ses oreilles, de sa peau, de ses articulations et foncèrent droit devant lui, et dans ses environs.

Ecole du Nephilim : Le Tyran vous convoque — A

Ninjutsu Spécial

Après avoir effectué des mudras, le tyrannique utilisateur libère une énorme quantité de fil noir à partir de son corps qui partiront dans toutes les directions et dans une vaste zone, se faufilant dans tous les recoins afin de tenter de capturer toute âme qui vive. Les personnes capturées dans la technique sont complètement immobilisées et sont vouées à être amenées de force au corps à corps de l'utilisateur.

ATTAQUEIMMOBILISATIONMULTIDIRECTIONNELLEMULTICIBLEPuissance de rang A-

Les lianes iraient chercher et immobiliser tous les shinobis aux alentours. Takahide pouvait voler, avait-il aperçut. ~~Il n'avait pas vu qu'il était inconscient, malheureusement~~. Yasahiro avait pris de la distance. Taosu c'était déjà protégé dans le passé d'une telle attaque, et son don pouvait lui permettre de s'en sortir aisément. Heizu pouvait utiliser son brouillard sans bouger ses mains. Cela ne serait pas une grosse entrave pour eux. Pour les trois monstres en face de lui, par contre, l'affaire serait différente. Elles seraient entourées par tous les côtés, immobilisées, entrainées de force jusqu'à ses pieds, trainées dans le parterre de makibishi jusqu'à Bankichi-souverain qui comptait bien leur apporter son jugement.

Je vous condamne à la mort.

D'autres mudras, et il désigna le cou de l'une des trois yokais immobilisées - les lianes noires autour de sa tête se virent parcourut d'un chakra les animant d'une force supplémentaire, se comprimant, se contractant autour du membre ultime où siégeait l'intelligence et la décision : la tête. Un sarcophage noir, vivant, grouillant, qui devenait de plus en plus petit pour briser crâne, nuque, et tous les os qui se trouvaient dans son étreinte mortel.

Ecole du Nephilim : Broyement — B

Ninjutsu Spécial

Après avoir effectué des mudras, le sadique utilisateur contracte ses fils noirs existants - broyant les os d'un membre entravé par ceux-ci.

Entrave PartielleMONOCIBLEPuissance de rang B

Puis il composa d'autres mudras - cette fois-ci dans une autre approche. Les blessures s'étaient accumulés sur son corps, et des lianes noires grouillaient désormais sur sa peau à lui pour suturer ces plaies. Des pansements bien moches, temporaires, à des lieux de soin qu'Asami ou une autre serviteuse Uzumaki pouvait dispenser. C'était néanmoins un premier soin pour lui permettre de tenir bon. De tenir la distance. Le combat n'était pas fini, avait dit sa matriache, celle-là même qui l'avait accusé de vouloir devenir eisenin avec son pouvoir. Comme c'était loin de la réalité.

Il devenait surtout de plus en plus un monstre, lui aussi.

Ecole du Nephilim : Dark Hierophant — B

Ninjutsu Spécial

Après avoir effectué des mudras, le vilain utilisateur libère plusieurs petits fils noirs et les utilisent pour recoudre des plaies profondes, pouvant aller jusqu'à recoudre un membre tranché - ce qui ne soignera pas pour autant les muscles ni un os qui resterait alors en état de fracture nette et inutilisable. L'exercice prend du temps, et le moindre choc peut faire réouvrir les blessures. Néanmoins, le traitement est réel et peut éviter la mort par exsanguination ou la perte définitive d'un membre.

UTILITAIREMonociblePuissance de rang B

Spoiler:

Mar 27 Aoû - 21:40 Expérience : 566 Messages : 106

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

Tout homme doit mourir

ft. Bankichi & Yasahiro & Takahide

Au moment où sa brume l’assaillait, la sabreuse se fit présenter, après tant d’épreuve, une lueur d’espoir car la silhouette de l’Originel avait faiblie, jusqu’à disparaître l’espace d’un instant avant de revenir tout aussi menaçante. Son instinct avait donc été bon, la douleur pouvait la sortir de ce cauchemar.

Ça ne semble pas être des illusions normales… Mon Kai n’a eu aucun effet, mais la douleur semble avoir un effet.

Alors qu’elle prononçait ses mots, sa brume lui annonça l’approche de la cheffe du clan Kaguya, une arme osseuse à la main avec laquelle elle visa la maîtresse des brumes qui ne fit rien pour éviter l’assaut outre utiliser ses réflexes afin de s’assurer que l’attaque n’endommage pas une zone qui l’indisposerait trop lors de la suite du combat qui promettait encore de nombreux défis puisque les assauts combinés des shinobis semblaient avoir pousser la Yokai métamorphe dans ses retranchements et un nouveau mirage sembla les frappés alors que deux doubles identiques prenaient formes à ses côtés.

Merci.

Elle grimaça un instinct alors qu’elle retirait l’os de sa chair, remarquant avec une certaine satisfaction que le mirage de l’Originel avait disparu et qu’aucune artère principale ne semblait avoir été touchée par l’assaut de la Kaguya. Elle aurait besoin de soin, mais elle vivrait…

Elle semble utiliser une forme évoluée d’illusion… Comme un Mirage … Je n’ai pas encore déterminé comment celles-ci étaient créés, mais ma brume est trop instable pour la combattre…

La cheffe Kaguya lui lança un regard rapide avant de refocaliser son attention directement sur leur adversaire qui, pour le moment, était indisposé alors que Bankichi s’élançait dans sa direction. Visiblement, ses comparses semblaient avoir la situation bien en main.

Ma lame n’est pas la plus efficace contre ce Yokai et ma brume semble confondre allier et ennemi un peu trop facilement… Comme vos Kuchiyoses ou encore la brume sanglante… Je vais aller voir si je peux porter assistance à la Mizukage… J’ai un mauvais pressentiment… Survivez et venez me porter main forte dès que vous le pourrez !

Sur ces mots, la jeune femme s’élança à l’intérieur de la brume sanglante qui, d’ordinaire, protégeait le village, mais qui, aujourd’hui, déversait sa fureur sans notion d’allégeance et la sabreuse ne pouvait enlever l’image de la Kage face à cette silhouette que son esprit avait reconnue, une silhouette à laquelle elle avait communiqué des informations qui lui paraissaient banales, mais l’étaient-elles vraiment ?

Résumé :

Lun 2 Sep - 8:19 Expérience : 428 Messages : 117

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

La frontière entre la vie et la mort, cet endroit si calme, aux millions de teintes de gris. Rien d’offensant, simplement le flot ininterrompu du temps et un réconfort global sur le corps entièrement paralysé du mourant. De là, on pouvait simplement se laisser glisser, dans cette rivière intangible éternelle. Rejoindre ses ancêtres dans les ancestraux lieux où se déversaient les créatures ayant terminé leur temps au Yuusei. Une piscine ou la peau ne se froissait jamais, ou l’eau restait toujours de la même couleur et à la même température, pour l’éternité. Rien ne serait plus facile que de s’y laisser aller comme tant auparavant, atteindre le fond et oublier comment respirer, bouger, vivre… Ne devenir qu’un galet au fond du lac.

Ou il pourrait se relever, la douleur de ses muscles endoloris, de ses nerfs tendus et de ses os brisés retournant dans son système pour venir rappeler à son cerveau la souffrance du monde entier. Qu’est-ce qui était si important sur cet archipel, sur ce continent ravagé, qu’il devait sans cesse être torturé par une créature plus vieille que les Empires, plus puissantes que des cités entières? Il pourrait simplement fermer les yeux, se laisser partir au sein des bras de son ami, quittant à tout jamais ce monde, oubliant ses problèmes et ses rêves puériles.

Inacceptable.

Serrant les dents et les poings, bougeant chacun de ses orteils, le garçon blessé par la Mariée se releva. Chacune des parties indépendantes de son corps tremblant, donnant une image presque comique, mais entièrement pathétique, à tous ceux pouvant le voir. Sa main n’avait jamais lâché son katana, serré à un point qu’il doutait qu’il pourrait composer des mudras avec. Mais le sabre était toujours tenu, son bras toujours fonctionnel. Ses yeux, l’un d’eux aux deux tiers fermés, fixaient son adversaire.

Il leva son sabre vers les cieux tandis que son bras gauche venait saisir une des flèches de Fuwa dans son carquois. Il ne pourrait rien faire durant les prochains moments, mais il pouvait concéder la puissance de l’orage, un minimum, à une simple flèche. Se concentrant, tentant de garder son corps debout, sa conscience éveillé, il fit frapper le plus petit éclair sur son katana, le faisant circuler avec une concentration monastique jusqu’à la flèche.

“Tir, et ne manque pas.”

Résumé:

Lun 2 Sep - 19:19 Expérience : 722 Messages : 189

▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

Je reculais d’un pas ferme, sentant la morsure glaciale du métal s’enfoncer dans ma chair, sous les yeux de la chef du clan Kaguya. La douleur était intense, mais nécessaire. Cela m’avait pris un temps effroyablement long à comprendre, mais il ne restait plus de doute : le Yokai se nourrissait de notre force vitale. Je savais que je devais briser les chaînes de l’illusion dans lesquelles le Yokai nous avait piégés. Face aux lames brumeuses d’Heizu, j’en avais profité pour partiellement me blesser l’échine : c’était à ce moment que j’avais eu confirmation. La douleur m’avait ramené à la réalité. La vérité m’avait été révélée, et avec elle, la clarté. Je devais finir ce que j’avais commencé, suivre le protocole.

Quand la vision de Yahiro disparaissait, j’étais déjà prêt à neutraliser l’état de Bankichi, d’une flèche discrète bien placée. Heizu s’avérait être une Kunoichi aux capacités plus problématiques pour mon archerie, sa brume, semblable à une sentinelle implacable, guettait, prête à déchiqueter quiconque s’approchait trop près. Cette dernière semblait enfin se rendre compte de la situation. Mais à cet instant, Taosu posait le corps de Takahide à mes côtés. Dans ce chaos, pas une seule fois je n’avais attaqué mes frères d’armes, pas une seule fois mes flèches n’avaient pas trouvé leurs cibles. Elle me reconnaissait en allié.

– Je vais m’occuper de Takahide. Je peux me charger de Bankichi mais pas de Heizu.

Tandis qu’elle comptait vraisemblablement s'occuper d’eux depuis le début, je passais en revue les différentes blessures de l'adolescent aux rêves démesurés. Son corps peinait, il ne pouvait plus se battre de lui-même. En revanche… Je me saisissais d’une flèche que je venais enrober de mes deux parchemins. L’assassin calculateur, méthodique que j’étais ne pouvait laisser une telle occasion me glisser entre les doigts. Takahide, contre vent et marée, n’avait jamais relâché l’emprise de son sabre. Il souhaitait se battre, et il avait encore le chakra pour le faire.

– C’est quoi cette façon de combattre ? Charge-moi ça. Et je t’interdis de bouger !

Ma main passait dans mon dos, proche de la blessure encore ouverte où le kunai était planté, par crainte de perdre trop de sang si je le retirais. La paume rougeâtre de liquide, je composais lentement les mudra auxquels j’avais eu du mal à me familiariser. Renforcé par un pacte, j’appelais un compagnon ailé fidèle. Le champ de bataille était redevenu prévisible, nul allié ne s’en prendrait à l’autre. Il servirait de jambe et de monture au jeune bretteur, et ses puissantes ailes étaient parfaites pour se défendre face aux agressions physiques du Yokai. Par ailleurs, je devais ménager ma propre consommation de chakra, m’aider de ses sens étaient donc le choix le plus logique. Ma main se plaquait au sol, dans un petit nuage, avant qu’un grand hibou au plumage d’ombre n’ouvre sa voilure. Takahide et moi le chevauchions sur son dos, teintant quelque peu sa noirceur.

– Partages-moi tes sens, Yamiyo. Ne te fies qu’à eux et qu’à la pression sur ton dos.

Depuis la selle, j’attachais solidement le corps meurtris du jeune ninja aux cordages. A mes côtés, Yamiyo avait l’habitude d’être sur la défensive. Il avait beau être l’alpha de sa couvée, il restait un rapace qui n’avait pas encore maîtrisé les cieux et les orages. Il y était destiné, un allié précieux qui aujourd’hui, trouvait un rival directement en Takahide. Le futur Sabreur au-dessus des Sabreurs venaient défier tout ce qu’il pouvait défier. Le ciel, l’orage, Yamiyo, le Yokai.. Et moi.

– Tire, et ne manque pas.

Cette flèche… était lourde.

Chargée de son orage, les battements d’ailes de Yamiyo nous élevaient, tandis que ma perception changeait à nouveau. Bankichi avait déjà repris le combat. Je me tenais en position, patientant, capturant chacun des mouvements. L’objectif n’était pas de reprendre des forces. Je comptais utiliser le chef de la Chasse Sauvage, son momentum, et rompre la partition que suivait le Yokai. Je ne relachais la corde, que lorsque celui-ci devait déjà se prémunir de l’assaut du Kaguya. exploitant la moindre faille, la moindre ouverture qu’il m’offrait.

Et lorsque le tir s’apprêterait à perforer Kaonashi-Hime, que le ranton de Takahide gronderait depuis l’intérieur de ses chairs, je lèverai deux de mes doigts, afin d’y activer les deux parchemins. Une implosion sur une autre, pour éparpiller la Sans-Visage de tous les côtés aux quatre vents.

Résumé + Techniques:

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TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 2 – OUEST

事象2 ● 全ての人は死ぬ

TOUT HOMME DOIT MOURIR

LA BRUME SANGLANTE

クラスS 環境の変更 ● 血霧

MODIFICATION D'ENVIRONNEMENT DE RANG S

Tout homme doit mourir

ft. Bankichi & Yasahiro & Takahide

Sabreur | Réflexes brumeux — B

Ninjutsu Spécial | Détection

Ecole du Nephilim : Supplice — B

Ninjutsu Spécial

Pacte d'invocation : Tsukuyomi — B

Kuchiyose Animal

Chasse - Kari — A

Détection

Anticipation de l'archer — A

Kyujutsu - Détection

Brève Jeunesse— C

Kenjutsu

Kage Bunshin — B

Ninjutsu

Storm Wave— A

Ninjutsu Spécial - Kenjutsu

Storm Wave— A

Ninjutsu Spécial - Kenjutsu

Brève Jeunesse— C

Kenjutsu

Kage Bunshin — B

Ninjutsu

LA BRUME SANGLANTE

クラスS 環境の変更 ● 血霧

MODIFICATION D'ENVIRONNEMENT DE RANG S

Esquive Rapide — X

Compétence Martiale

Chasse - Kari — A

Détection

Tir de précision - Sogeki — A

Kyujutsu

Camouflage de la flèche — D

Kyujutsu - Dissimulation

Tout homme doit mourir

ft. Bankichi & Yasahiro & Takahide

Sabreur | Réflexes brumeux — B

Ninjutsu Spécial | Détection

Sabreur | Brouillard assassin supérieur — A

Ninjutsu Spécial | Kenjutsu

Arcane commune | Kai — X

Ninjutsu

Ecole du Nephilim : Broyement — B

Ninjutsu Spécial

Ecole du Légionnaire : Parade rapide — B

Juukakijutsu

Ecole du Légionnaire : Parade lourde — B

Juukakijutsu

Ecole du Légionnaire : Frappe lourde — B

Juukakijutsu

Déplacement Rapide — X

Compétence Martiale

Nuage Magique - C