Sam 26 Aoû - 23:43
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▶ Sujet: Une fondue trop relevée [Ft. Akimichi Futomaru] Le centre-ville d’Homura alternait entre tentes et maisons traditionnelles, des rues larges et dans lesquelles abondaient les commerces en tous genres, d’autres rues plus tortueuses accueillaient les visiteurs plus curieux. Mais ce n’était pas tant les bâtiments civils qui attiraient l'œil averti de l’homme à la chevelure de feu et habillé dans son haori, les bras croisés dans les manches et marchant sans se presser. Il regardait à gauche à droite, scrutant avec intérêt les interactions des marchands avec les civils, les patrouilles de soldats serpentant les rues et qu’il pouvait identifier au bandeau ninja qu’ils portaient autour du front. Tâchant de rester discret pendant son séjour diplomatique dans le Shogunat, il avait aussi l’intention de satisfaire sa propre curiosité, découvrir la culture, les us et coutumes propres à cette grande ville du Feu. Un village qui était au centre d’une des trois grandes puissances du Yuusei, et dans lequel il allait sûrement revenir plus tard pour des projets plus personnels. S’il avait réussi à échapper quelques instants à l’homme tâché de le surveiller pendant ses déplacements, c’était pour converser de manière plus tranquille avec les citadins, en apprendre plus sur l’actualité et ce qui rendait cette cité aussi dynamique et pleine de vitalité. Il n’était guère à propos de comparer la vie à Homura avec celle qu’il avait pu avoir à Tetsu, un simple hameau impacté par la faim et le froid, il était comme plongé dans un nouveau monde, un monde plus rapide et un monde qui changeait constamment. La population y était plus dense ici, et il sûrement que les gens ne se connaissaient guère tous de nom.
Des gargouillis se firent entendre dans l’estomac de Yoichi, des bruits indignes d’un homme de son élégance me direz-vous, mais il était des moments où il fallait répondre à l’appel de la nature. Toute cette marche lui avait finalement ouvert l’appétit, et il se disait que manger dans l’un des restaurants ici lui permettrait de se familiariser avec la culture locale. Son cœur balança entre un restaurant de ramens et un restaurant de fondue. Ne pouvant se décider, il jeta une pièce en l’air, et le sort choisit de l’amener au restaurant de fondue. Passant la porte du restaurant, il vit que le lieu était déjà noir de monde, et difficile de trouver une place au milieu de toute cette clientèle, il décida d’attendre qu’on vienne le trouver. Plusieurs minutes s’égrenèrent, il prit son mal en patience et examinait le décor traditionnel, les calligraphies pendues sur les murs, dessins et statuettes enjolivant l’atmosphère. Il y avait même un petit étang artificiel dans lequel barbotaient en grand nombre des poissons arc-en-ciel au milieu de poissons rouges, oranges ou bicolores, offrant un merveilleux spectacle visuel, presque hypnotique. Lorsque vint finalement son tour d’être placé à une table, il suivit la serveuse qui lui indiqua une place non loin de la cuisine, de là où il était il pouvait observer le chef à l’oeuvre alors qu’il préparait tous ses plats de nouilles avec une maestria remarquable.
Un trou au milieu de sa table était utilisé justement pour y disposer une grande cuvette de métal, dans laquelle on versait de l’eau bouillante et tous les aliments qu’on souhaitait faire cuire au fur et à mesure. Il regarda la serveuse allumer le feu et ajouter la sauce piquante dans le récipient. La serveuse lui demanda quel degré de piment il souhaitait. Connaissant sa propre tolérance au piment, il demanda le niveau le plus bas. Les plats de légumes et viandes lui furent servis les un après les autres, il attrapa ses baguettes et s’empressa de passer à table. Au milieu de son repas cependant, il sentit comme une odeur de brûlé, se demandant si cela n’était pas une illusion due au fait qu’il avait mangé trop de piment et que cela avait désorienté son odorat. Non, c’était bien une odeur de brûlé. Cherchant du regard ce qui avait pu provoquer cela, ses yeux s’attardèrent sur une table où un homme était tombé inconscient, le visage rouge à cause du piment qu’il avait consommé. En conséquence de cela, son corps s’effondra sur la table et renversa le plateau d’eau bouillante et les flammes qui alimentaient le trou au centre se propagèrent d’abord par la nappe de la table puis sur les rideaux à proximité, le parquet aussi prenait feu et s’effondrait planche par planche, ne laissant que peu de temps aux gens de s’échapper.
Un scénario catastrophe dans lequel était happé le visiteur qui n’avait rien demandé, et au milieu de toute cette foule en panique, tout le monde prenait les jambes à son cou. Mais très vite, presque toutes les issues furent condamnées tant le feu avait gagné du terrain. La porte d’entrée principale était quant à elle, bloquée par un tas de débris qui venait de tomber et écraser une personne. Prenant une grande inspiration, Yoichi chercha du regard une solution, comprenant que parmi les trente personnes piégées avec lui, toutes étaient de simples civils sans prédisposition pour le chakra. Il ne pouvait donc compter que sur lui pour s’échapper. Il vit au sol un halo de lumière et leva les yeux immédiatement, remarquant qu’il y avait encore une fenêtre ouverte à l’étage, or l’escalier s’était effondré également. A part en parvenant à escalader ou à léviter jusqu’à la fenêtre, il était compliqué pour les victimes de l’incendie de s’enfuir. La fumée embrumait son esprit et ne lui laissait que peu de temps pour agir, aussi détacha-t-il un rouleau de sa ceinture avant de le dérouler complètement devant lui, frappant le sceau il fit apparaître un oiseau mécanique
— Dépêchez-vous! On peut encore sortir par l’étage supérieur.
Connectant ses fils de chakra à sa créature volante, il monta sur celle-ci et attrapa un des survivants dans les serres, une femme enceinte. Il manipula son pantin de manière à ce que celui-ci s’envole en esquivant les débris tombant du plafond, pour ensuite parvenir jusqu’à la fenêtre et déposer le premier civil en lieu sûr. Il ne se faisait pas d’illusion, tous les trente personnes ne sortiraient pas de ce bâtiment indemne. Son pantin n’avait pas la force de transporter plus de deux personnes à la fois, et au vu des allers retours pour extraire les civils hors du danger, il ne cherchait pas à faire le calcul dans sa tête, bien trop saisi par l’adrénaline du moment. Une fois à l’extérieur, perché dans le ciel sur son pantin volant, il aperçut du coin de l'œil des silhouettes en uniformes s’approcher du bâtiment. S’agissait-il de renforts? Yoichi leur fit un signe de la main pour leur demander leur assistance dans cette situation critique.
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Mer 30 Aoû - 3:33
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▶ Sujet: Re: Une fondue trop relevée [Ft. Akimichi Futomaru]
C'est certain que je suis très fier de mes parents. On est arrivé au pays du feu avec rien, mais ils ont réussi à bâtir une vie intéressante et à accomplir une grande partie de leurs projets. Pour ça, ils ont dû faire beaucoup de sacrifices. Ma soeur Sushiko et moi aussi. Mes parents se sont enrôlés les premiers, puis ce fut mon tour et celui de ma soeur ensuite. Contrairement à mes autres frères et soeurs, nous n'avons pas vraiment eu le choix afin de participer aux finances et à la reconnaissance familiale. C'était important que notre clan soit bien vu auprès du shogunat afin de pouvoir lancer la brigade d'incendie dont rêvait d'établir mon père. Devenir shinobi n'était pas vraiment mon premier projet, mais ce n'est pas quelque chose qui me rebutait pour autant. J'aurais aimé ouvrir mon propre restaurant, mais il faut de l'argent pour faire ce genre de choses, ce que nous n'avions pas lorsque j'étais plus jeune... et que je n'ai toujours pas vraiment aujourd'hui (mais ça, c'est un autre sujet). Mais bon, je me plains le ventre plein (justement). C'est grâce à tout ce travail que mes frères et soeurs et moi pouvons bien mangé et dans les faits, lorsque je regarde la grosse caserne construite par mes parents, je ne suis pas gêné du tout de mon nom. Notre humble tour surplombe un territoire connexe au quartier Nara et nous permet de voir la ville sur une très bonne distance. Loin d'être un instrument de surveillance des citoyens, nous utilisons ce point de vue pour voir les incendies, malheureusement souvent lorsqu'il est trop tard pour sauver tout ce qu'il y aurait à sauver. Au-delà de ça, nous utilisons le premier étage de la tour comme petite infirmerie et nous recevons parfois des shinobis qui n'ont rien de mieux à foutre que de venir jouer aux cartes avec nous. On est connu pour être de bons hôtes, chez nous, du coup on attire parfois une main d'oeuvre involontaire. Comme cette fois justement où- Oh... Ah merde, j'voulais pas y repenser... maintenant j'suis triste... rhaaaaaa... ... C'est comme cette fois où mon restaurant de fondue préféré a prit feu. Un commerce florissant qui ne méritait pas le sombre destin que le hasard lui a réservé. J'étais de garde ce jour là - ça veut dire qu'au lieu de vivre ma vinaigrette ou de creché à la maison (le deuxième et le troisième étage de la tour sont l'endroit où vie ma famille), je m'emmerdais en haut à jouer aux cartes avec deux genins qui passaient dans le coin en revenant de mission. Je m'étais fait plumer par un type de Kaminari pas longtemps avant dans un jeu qu'il m'avait apprit et qui avait été fort amusant (à défaut d'être lucratif). Je voulais l'apprendre à d'autres: peut-être que j'allais devenir meilleur et que j'allais pouvoir aller le challenger dignement dans son pays un jour! Jusque là, j'avais plus ou moins de chance: j'avais trouvé des adversaires qui avaient voulu apprendre de Hanafuda, mais je n'avais pas plus de chance contre ces débutants que contre un vétéran comme Wari aux dents d'or. Je ne me considère pas comme un idiot, mais il faut croire qu'en stratégie, je ne suis pas le couteau le plus aiguisé de la cuisine! Je n'oserais jamais dire que l'incident est arrivé comme un coup de chance car j'ai encore du mal à me remettre de la perte de ce restaurant chéri. Cependant, il faut bien dire que lorsque je vis de la fumée suivis d'une lumière brillante non loin, je fus sauvé d'une nouvelle défaite qui allait me couter très chère. Pas de chance pour mes camarades, ils allaient devoir revenir plus tard pour poursuivre la partie ou venir avec moi m'aider avec tout ce bazar (ce qui vaudrait bien mon argent). N'ayant pas de chakra suiton, ils prirent la décision d'aller chercher du renforts, ce qui ne serait pas de refus. Nous n'étions que quatre et aucun soigneurs avec nous. J'avais hâte que mes frères et soeurs grandissent! Nous sommes arrivé aussi vite que nous avons pu sur les lieux de l'incendie, nos casques rouges démarquant mon père, ma soeur Futomi, mon frère Debumaru et mon précieux moi-même du lot de personnes qui soit fuyait les flammes, soit s'affairaient se relayer des sauts d'eau pour les éteindre. Sur le coup, je ne me suis même pas rendu compte de quel endroit brûlait: j'avais d'autres Seijuu à fouetter disons! On allait se mettre en position pour asperger les flammes pendant que mon père faisait état de la situation lorsque quelque chose attira mon attention au-dessus de ma tête. C'était un genre de... piaf géant en bois. "Otōsan!" Je signalai l'oiseau à mon père, qui prit la direction de Debu-chan et Futo-chan avec qui il s'affaira à arroser les flammes à l'aide de ninjutsu suiton. Pour ma part, je décuplai mon corps autant que possible pour atteindre une distance de parole raisonnable avec ce que je pouvais maintenant voir était un homme sur l'oiseau. D'ailleurs, ce dernier n'avait plus tout à fait l'air d'être fait uniquement en bois, mais aussi d'un assortiment de métal et de cuir étrange. Dans ses serres, il tenait une... grosse femme? "Oi! Qu'est-ce qu'il se passe ici!?", criais-je à l'individu, un poil méfiant. Je tendis mes mains en direction du pantin, doucement afin de ne pas alarmer l'étranger. "Je m'appelle Akimichi Futomaru, je suis un brigadier de la Shibōshōbōsho! Déposons la femme hors de danger!", invitais-je, espérant ne pas avoir affaire au pyromane... il serait plus délicat de l'écrabouiller avec un otage. - Techniques:
Baika no jutsu — X (B)Ninjutsu SpécialAprès un mudra, l'Akimichi décuple totalement la taille de son corps, augmentant la puissance et la portée de ses prochaines techniques Taïjutsu. Plus le chakra concentré est important, plus l'Akimichi prend une taille importante, que cela aille d'une hauteur un peu plus grande à celle d'un être humain à celle d'une entité d'une dizaine de mètres de haut. Aussi, plus la concentration en chakra est importante, plus son boost de force sera conséquent.
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Dim 3 Sep - 20:04
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▶ Sujet: Re: Une fondue trop relevée [Ft. Akimichi Futomaru] Alors que le cas semblait désespéré, qu’il pensait qu’il lui serait impossible de sauver tout le monde. Il aperçut au loin un groupe d’individus en position pour éteindre les flammes. L’homme qui répondit à son signe de main était un blondinet, portant un casque rouge comme trois autres personnes du cortège arrivés sur les lieux avec lui. Celui-ci lui fit signe qu’il venait en paix, l’interpellant afin d’avoir une idée plus claire de la situation. En effet, il n’était pas rare que son oiseau géant laisse une première impression intimidante à tous ceux qui déposaient leur regard sur lui, surtout vu du sol, l’ombre qu’il projetait sur les gens qui se rassemblaient autour du bâtiment avaient le doigt pointé dans sa direction. Possible que d’aucuns le soupçonnaient d’être à l’origine de l'arson, au vu de l’absence de contexte, il était le premier à quitter les lieux et en capturant dans les serres de son rapace une femme enceinte. Il ne leur en voulait pas d’avoir des doutes sur ses intentions, aussi se rapprocha-t-il de l’homme avec qui il avait échangé des signes afin de lui faire un état des lieux. L’oiseau effectua quelques battements d’ailes rapides, soulevant la poussière au sol et déposant délicatement la femme enceinte sur ses deux jambes, la laissant se remettre de ses émotions pendant que quelqu’un s’occuperait de la prendre en charge médicalement. Descendant de sa monture ailée, l’homme à la chevelure de feu fit quelques pas pressés vers l’inconnu pour lui adresser la parole.
— Vous êtes les secours? Dans le feu de l’action, il omit de faire les présentations, tentant de garder son sang-froid malgré l’urgence de la situation. Nous n’avons pas de temps à perdre, il y a encore des gens à l’intérieur, la seule entrée est bloquée par des décombres et je n’ai réussi qu’à extraire cette femme enceinte par une fenêtre du deuxième étage. Il y a des enfants, des personnes âgées aussi… Je crois qu’il y avait presque trente civils en tout. Puis il lui vint une idée. Si vous vous accrochez à mon pantin, je pourrais vous faire entrer par le toit.
Des civils seulement, du moins c’était ce qu’il pensait. Aucun d’entre eux n’avait l’air de manifester une maîtrise quelconque de chakra, à moins qu’il se soit précipité pour secourir la femme enceinte avant de s’envoler. Il avait essayé d’être concis dans ses propos, donnant toutes les informations dont son interlocuteur avait besoin pour passer à l’action. De son côté, laissant à peine le temps au pompier de lui répondre ou de lui demander des détails, il se mura dans ses pensées et réfléchit à la prochaine marche à suivre, enfourchant de nouveau son griffon, il reprit la direction des airs pour se percher près du toit du bâtiment. Profitant de ce point d’observation pour essayer de localiser les autres survivants au milieu d’une marée de flammes. Une chaleur insupportable se dégageait, et la visibilité devenait de plus en plus floue. Une palette de rouge et d’orange inondait son champ de vision alors qu’il naviguait à travers la fenêtre grande ouverte, il manqua à plusieurs reprises de se faire écraser par une poutre de bois tombant du plafond. C’était sans compter le pilotage expert de sa monture mécanique, il arriva jusqu’à sa destination, à l’étage inférieur où il tenta de trouver les civils à sauver en priorité. Il identifia des enfants recroquevillés dans un coin alors que les flammes se propageaient à vue d'œil, celles-ci étaient si proches qu’elles chatouillaient leurs jambes… A l’opposé, il remarqua qu’un vieil homme avait son pied coincé sous des débris de bois. Tournant son regard d’un côté puis d’un autre, il fit rapidement son choix. Il commanda à sa bête mécanique de bloquer les flammes avec son aile, ce qui permit de protéger les enfants. En effet, le matériau dont étaient faits les pantins des marionnettistes n'étaient pas un bois ordinaire, celui-ci n'était pas vulnérable au feu. Donc aucun risque que son pantin prenne feu même s'il était principalement composé de bois.
— Montez sur l’oiseau, je vais vous sortir de là! Attendez que je revienne.
Deux enfants, ils étaient suffisamment légers pour que son oiseau puisse le porter également. Mais avant qu’il ne rejoigne les enfants, il accourait vers le vieil homme pour tenter de dégager les morceaux de bois, mais Yoichi n’avait guère la force physique pour soulever de telles charges. Les dents serrées, la sueur coulant sur sa tempe brûlante, dans ses pupilles se reflétaient le visage souffrant de celui qu’il tentait désespérément de sauver. Trop concentré pour faire attention à sa propre sécurité, il ne remarqua pas au-dessus de lui qu’une autre avalanche de bois était sur le point de l’écraser…
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Dim 10 Sep - 21:00
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▶ Sujet: Re: Une fondue trop relevée [Ft. Akimichi Futomaru]
Je ne fis aucun geste pour empêcher l'homme sur l'oiseau de se poser avec la grosse madame - qui s'avérait être enceinte en fait, je l'ai su par la suite. Ce n'était pas un geste de résistance, puis surtout, il fallait voir à la sécurité de la pauvre femme avant tout. Réduisant ma taille pour revenir à la hauteur du sol, je me précipitai vers les deux individus et leur étrange machine volante. Je dis machine, c'est vraiment parce qu'à première vue, c'était ce dont ça avait l'air! *En tout cas, peu importe c'est quoi, c'est grave pratique.* J'accourus vers la dame en premier, le parchemin de la trousse prêt à être desceller au besoin. Dès que la femme fut entre mes mains, je relevai la tête et vis le rouquin s'approcher de nous après être descendu de son engin volant. Pas le temps d'échanger des plaisanteries, ce qu'il avait à m'annoncer fut la première horrible nouvelle de la soirée en plus d'être d'une importance capitale.
Trente personnes étaient coincées à l'intérieur de l'incendie qui ne faisait que prendre de plus en plus d'ampleur à mesure qu'il dévorait le bâtiment de bois. Soit par la chaleur, soit par la fumée, ils ne tiendraient pas longtemps à l'intérieur de ce four. Il était claire pour moi de par l'état des choses que notre mission ici serait d'empêcher le feu de se propager au reste du quartier, mais qu'on n'arriverait certainement pas à empêcher l'endroit de prendre la poussière. Bien que je n'avais pas pris le temps de le regarder attentivement, très peu de pierre semblait impliqué dans la fondation du bâtiment et on pouvait déjà remarquer l'effondrement d'une partie du premier toit, bloquant la porte d'entrée et les fenêtres du premier étage. Jetant un rapide coup d'oeil à ma famille, je ne pensais pas que nous réussirions à nous frayer un chemin à temps à l'intérieur pour sauver autant de monde avant qu'il ne soit trop tard. Bref, le prognostique était catastrophique.
Et puis, le type avec les cheveux roux eu une idée. Une idée de malade.
"Euh... mon gars, tu m'as bien regardé?" Il avait appelé son engin volant un 'pantin', ce qui ne me rassurait guère face à l'idée de m'accrocher à lui pour décoller du sol. Non, franchement, je dois le dire, je suis vraiment un animal terrestre moi. Les airs, c'est pas trop mon truc, du coup j'étais vraiment sceptique. Il avait bien porté la grosse madame jusqu'ici, mais- "Oi! Attendez!" Pas le temps de débattre avec l'étranger, qui m'avait tourné le dos pour retourner sur son pantin. D'un autre côté, ce n'était pas comme si on avait vraiment le temps de faire la pluie et le beau temps ici: il fallait agir rapidement! Cependant, cet homme, vraissemblablement un civil, courrait à nouveau dans le danger armé de ses meilleures intentions, ce qui n'allait pas le protéger longtemps contre les flammes. "Merde!" Relâchant mon emprise sur la femme, je m'élançai vers le pantin volant en exécutant les mudras nécéssaire pour invoquer deux clônes d'ombre. Sautant pour m'accrocher à la patte de l'oiseau tant bien que mal alors qu'il quittait le sol, je lançai le parchemin de ma trousse de premier soin à l'un de mes deux clônes. "Occupe-toi de la dame! Et toi, avec les autres!"
Prenons un temps pour admirer à quel point j'avais l'air trop stylé à voler comme ça, suspendu d'une main sur un oiseau de bois géant au-dessus d'un incendie dévorant. J'espérais que mon frère et ma soeur me regarde.
"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAA-" Visiblement, ce pantin pouvait supporter mes nombreux kilos, ce qui m'aurait honnêtement impressionné si je n'avais pas été aussi terrifié. Mes jambes dodues s'agitaient sous moi comme si je cherchais à palper le sol. D'ailleurs, ce dernier était difficile à regarder et pas seulement parce qu'il me donnait l'impression de survoler une mort certaine. La fumée et la chaleur se dégageant de l'endroit rendaient très difficile la vision à cette hauteur. Heureusement, mon pilote savait où aller! Je retins mon souffle pendant que je le pouvais encore, puis j'eus tout juste le temps de voir l'espace par lequel il comptait passer pour rejoindre l'intérieur afin de replier mes jambes sur mon corps pour passer la grande fenêtre ouverte du dernier étage. Je précise que je fais mes propres cascades! *Pourquoi c'est moi et pas un clône!? Débile! Débile débile débile!*
En descendant, on finit par atteindre la poche d'air de plus en plus petite dans laquelle survivait les civils prisonniers du brasier. Ils étaient tous vraisemblablement à l'étage inférieur, ce qui aurait dû signifier une évacuation facile si les issues n'étaient pas toutes bloquées à cette hauteur. Avec le seul pantin de l'étranger, on n'arriverait pas à sortir toutes ces personnes aussi rapidement qu'il le fallait, d'autant plus qu'il y avait visiblement des besoins de plus en plus urgent en terme d'espace disponible. J'estimais en examinant la situation que l'homme n'aurait pas le temps de faire plus que deux voyages supplémentaires de cette manière avant qu'il ne soit trop tard. "Futomaru-kun! Les dieux soient loués! Par ici!" À travers les flammes, je vis une femme dans la quarantaine me faire signe avec les bras pour attirer mon attention et je la reconnu tout de suite comme étant Takahashi Haruka, la propriétaire d'un restaurant de fondue que j'aime bien.
Par le fait même, je compris où j'étais et quel endroit était en train de brûler. Mon coeur se brisa.
"Il n'y a aucune issue!", me dit Haruka-san en panique lorsque j'arrivai près d'elle. "Nous avons essayé d'abattre quelques murs pour sortir, mais les flammes sont trop fortes, nous n'arrivons à rien!" "Ça risque de faire effondrer le restau de toute façon! Je-" -fus intérrompu par le craquement de quelque chose au-dessus de nous. Je levai les yeux juste à temps pour voir une poutre et d'autres débris venu de l'étage supérieur tomber sur l'étanger et un homme coincé sous une poutre qu'il essayait de déprendre. Décuplant mon bras au maximum de ses capacités, je frappai les débris plus loin, causant un fracas inquiétant et brûlant la paume de ma main au passage. "Argh! Merde!" Sur le coup de l'adrénaline, ce n'était rien qui m'empêcherait de fonctionner, mais réalistement, je ne pourrais pas me battre contre une maison en feu. La cheminée allait être notre meilleure option. J'accourus vers le rouquin et je saisis la poutre que je soulevai sans faire d'effort en décuplant mes jambes. "Je m'en veux de te demander ça, mais j'ai besoin d'un coup de main mon gars!" Définitivement, cet homme était un envoyé du ciel pour tous les civils coincés dans cet établissement. "Il faut amener les gens au dernier étage, celui où les murs sont le moins touché encore par les flammes!" Les escaliers étaient condamnés, mais j'avais un plan pour les aider à grimper sans problème. Ma crainte, c'était que le dernier étage ne nous supporte pas tous pendant très longtemps et que quelqu'un retombe dans l'incendie.. "On n'a plus trente-six solutions! Je vais trouver une façon de monter les civils à l'étage, mais j'aurais besoin de ton aide pour signaler aux autres brigadiers à l'extérieur. Ils vont se mettre en position pour attraper les civils." "Qu- Quoi?", dit faiblement l'homme qui était coincé en se relevant péniblement en s'appuyant sur mon bras. - Techniques utilisées:
Kage Bunshin — BNinjutsuL'utilisateur peut créer deux duplications de lui consistantes ayant son état actuel au moment où la technique est créé. Ce clone peut effectuer toutes les actions situées dans la Fiche Technique de l'utilisateur. Ce clone est cependant assez fragile : il disparaîtra au premier coup mortel ou à la moindre technique reçue. Il est impossible pour l'utilisateur de le contrôler à distance : ils doivent communiquer à la manière de partenaires.
UTILITAIREBubun Baika no Jutsu — XNinjutsu SpécialAprès un mudra, l'Akimichi décuple un ou plusieurs de ses membres, augmentant la puissance et la portée de ses prochaines techniques Taïjutsu. Plus le chakra concentré est important, plus ses membres prennent une ampleur importante, que cela aille d'une légère allonge à une augmentation de plusieurs mètres. Aussi, plus la concentration en chakra est importante, plus son boost de force sera conséquent.
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Lun 11 Sep - 1:12
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▶ Sujet: Re: Une fondue trop relevée [Ft. Akimichi Futomaru] En l’espace de quelques instants, des images défilèrent dans sa tête, sa mère, son père, ses frères et sœurs encore à Tetsu. Les moments forts de sa vie, les moments de malheur aussi, tout resurgissait soudainement alors qu’il venait de s’apercevoir que le plafond allait s’effondrer sur lui. Un impact violent se produisit, puis plus rien. Fermant les yeux, tout devint noir mais les bruits alentours persistaient, les cris continuaient de résonner dans sa tête. Le calvaire n’était pas terminé, il était toujours dans le monde des vivants. Il rouvrit les yeux en voyant qu’il était sain et sauf, touchant son corps comme s’il pensait être devenu un fantôme. Mais il n’en était rien, son coeur battait toujours et il tourna la tête sur le côté, remarquant un cratère laissé sur un mur au loin. Ses yeux s’écarquillèrent, comme s’il essayait de comprendre le miracle qui venait de se produire. Il regarda vers l’opposé, d’où avait pu provenir les débris qui s’étaient écrasés au loin, il déposa son regard sur le blondinet qui l’avait accompagné à l’intérieur du bâtiment en feu et dont la main géante se rétractait après avoir pris légèrement feu. Même s’il ne comprenait pas très bien ce qu’il venait de se passer, il était certain que cet homme venait de le sauver d’une mort certaine. Alors sans poser de question ou perdre de temps, Yoichi reprit exactement là où il en était et arriva finalement à tirer le vieillard de sous les débris avec l’aide de la force colossale du secouriste. Ce dernier fit remarquer au marionnettiste qu’il pouvait mettre certains civils en sécurité à l’étage, avant que celui où ils se trouvent fût complètement inondé par les flammes. Il repensa à l’escalier effondré mais visiblement, son interlocuteur avait une idée en tête. Mais c’est surtout quand il parla d’ “attraper les civils” à l’extérieur que Yoichi fut le plus décontenancé. Quelle idée de malade, se disait-il, mais en même temps, ils étaient à court d’options. Son regard devint plus déterminé, on pouvait voir le reflet des flammes animer sa conviction.
— Très bien, je me dépêche. Faites attention à vous.
Il attrape les deux enfants avec les serres de son pantin mécanique qu’il chevauche, avant de s’envoler vers le toit, glissant avec adresse à travers les flammes qu’il pouvait sentir chatouiller ses joues, et la chaleur insupportable de rendre sa peau brûlante comme de la braise. Il jetait un regard derrière lui vers le blondinet qui n’était plus qu’une petite silhouette au loin, et finalement un point au milieu de la mer de flammes. Il ne manquait pas de courage, pensait intérieurement Yoichi alors qu’il pilotait son oiseau vers la terre ferme, en direction du reste du groupe qui était venu en renfort. Il les reconnaissait à leur casque rouge et aussi à un point en commun qui les distinguait largement du lot. Des collègues probablement? Il n’avait guère de temps à faire les présentations et se contenta de leur partager ce que lui avait dit le dénommé Futomaru. Il n’était que le messager, mais il n’était pas sûr s’il avait besoin de les aider à comprendre quoi faire, sûrement avaient-ils une procédure spécifique, ils avaient l’habitude de gérer ce genre de situation? Qu’à cela ne tienne, il déposa les enfants et les confia aux secouristes, avant de décoller immédiatement du sol, levant une grande traînée de poussière derrière lui. Il attrapa des seaux d’eau dans les serres afin de les acheminer jusqu’au toit, pour finalement se rendre compte qu’il n’y avait rien à faire pour éteindre un feu de cette ampleur. L’eau à peine versée se transformait immédiatement en vapeur au moindre contact. Un résultat peu convaincant, ce qui valut à Yoichi de crier ses instructions aux secouristes au sol.
— J’ai besoin d’un seau d’eau plus grand que ça! Il cria sans réfléchir, sans être sûr qu'il serait entendu ou non par les pompiers, ou s'ils accepteraient de se plier à ses instructions.
Pas le temps d’attendre qu’ils lui préparent le seau d’eau géant, il fallait qu’il retourne à l’intérieur pour aider Futomaru. Il enclencha la deuxième vitesse vers le toit du bâtiment qui, vu de l’extérieur, n’était plus que l’ombre de lui-même — difficile d’imaginer qu’on y mangeait avant, un bâtiment criblé de trous d’où s’échappaient de grandes volutes de flammes. La vitesse à laquelle avançait l’incendie, il avait sous-estimé le temps qu’il leur était imparti, c’était encore pire qu’il ne le pensait. Revenant à l’intérieur sur le dos de sa sentinelle volante, Yoichi repéra le blondinet à l’étage inférieur. Il descendit en piqué, passant à travers les obstacles enflammés.
— C’est fait, je vais vous aider à monter les civils.
Il atterrit au sol et descendit de sa monture ailée afin de laisser davantage de place pour transporter plus de personnes, il fit monter deux adultes sur l’oiseau, un au niveau du dos et l’autre dans les serres. Il les transporta à distance grâce aux fils de chakra, pour les déposer à l’étage supérieur, à un endroit où le feu n’avait pas déjà pris trop d’ampleur. En même temps, Yoichi restait à l’affût d’éventuels dangers alentours, après avoir échappé lui-même à un sort funeste, il ne pouvait se permettre de baisser sa garde une seconde fois.
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▶ Sujet: Re: Une fondue trop relevée [Ft. Akimichi Futomaru] |
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