▶ Sujet: Re: [MISSION A | OFFICIELLE] Premier Contact avec Homura [Pleins de gens]

Tu avais failli régurgiter une partie de la tasse de thé que tu étais en train de consommer avec détachement, à la lecture de ce parchemin sur lequel était couché ton dernier ordre de mission en date. Ton regard mordoré s’était alors perdu entre les lignes d’idéogrammes, alternant entre l’intitulé de ta besogne et son contenu proprement dit, peinant à contenir les souvenirs qui avaient afflué dans ton esprit comme autant de cicatrices rouvertes sans préavis. Tu avais vainement tenté de mûrir une échappatoire, une façon de te soustraire à ton devoir et de demeurer ici, à Kaminari, pour continuer d’y officier. En vain. Aucune option allant en ce sens ne valait le risque encouru pour être réellement valable, et il allait donc te falloir fouler à nouveau la terre que tu avais voulu laisser derrière toi, ces vallées et ces monts où la vertu du vice t’était jadis apparue. Une triste résolution à laquelle tu étais parvenue, tandis que les intrications exactes de ton voyage à venir t’étaient apparues plus clairement, au travers de la brume suffocante de tes souvenirs. Ainsi, Kumo désirait ostensiblement s’exposer à l’étranger, quémander la coopération des autres pays afin de faire front commun contre l’Alliance. Cette manœuvre témoignait pour toi de visu d’un dangereux aveu de faiblesse, un trait rarement associé à la politique menée par Koriki Tomio votre Seigneur, ce qui te fit immédiatement douter de ta propre conclusion. Tandis que tu menais tes préparatifs en vue de pouvoir partir aux premières lueurs de l’aube vers le point de rendez-vous indiqué, tu tâchas de réfléchir à la façon dont votre Daimiyô comptait retourner les tenants de cette mission à son avantage et les moyens qu’il comptait employer pour ce faire. Mais alors que tu harnachais tes derniers équipements dans le revers de ta cape et vérifiais le contenu de ton sac, une éventualité anxiogène te saisis au ventre.

Et si tu, étais ce moyen ? Non, tu avais été trop prudente, trop discrète, trop méticuleuse pour que ta nature et tes facultés réelles aient pu transpirer à quelque niveau que ce soit. Tout au plus t’étais-tu distinguée par la réussite de tes dernières missions, sans jamais te trahir, en maintenant toujours cet équilibre entre efficacité et anonymat. Il semblait cependant, à minima, que les résultat obtenus par tes soins soient parvenus à asseoir ton nom parmi ceux des soldats loyaux et capables au service de ta hiérarchie et de ton Seigneur, une étape incontournable du processus que tu avais entamé en joignant les forces armées des Nuages mais dont tu avais redouté l’avènement pour ce qu’elle impliquait de risques tout autant que d’opportunités. Il n’y aurait plus, passée cette frontière, de possible retour en arrière, à moins de renoncer totalement à tes desseins dormants. Plongée dans tes pensées, tu ne perçus pas l’arrivée sur ton seuil d’un pauvre hère qui chercha à te communiquer une heure de rendez-vous différente de celle indiquée sur ton ordre de mission. Tu le congédias sans grand peine, perplexe, décidée à rester proprement dans le rang qu’on t’imposait via la chaîne hiérarchique et par aucun autre moyen. Tu te trouvais, ou allais te trouver très prochainement, au bord d'un précipice que tu avais aperçu de longue date, et il était dès lors d'autant plus important que tu ne perpètres aucun mauvais pas.

Cette nuit là, tu gorgeas donc ton corps et ton esprit d'un sommeil le plus réparateur possible, en dépit des réminiscences douloureuses charriées par ta mémoire et au matin, tu t'apprêtas comme tu le faisais toujours, maquillant et masquant ces stigmates sur ta peau grâce aux crèmes et poudres rares que tu te procurais grâce à tes relations étroites avec les bons marchands. Fin prête, tu te rendis à l'heure destinée au point de rendez-vous, tâchant d'étouffer ta maigre inquiétude en voyant certains de tes coéquipiers déjà sur place : deux jeunes shinobi qui ne devaient pas avoir passé la vingtaine, ainsi qu'une étrange jeune femme accompagnée d'une chouette au regard perçant.

Bonjour, Minasan, lanças-tu en t'inclinant légèrement. Je me présente, Uzumaki Aeonya pour vous servir. Honorée de faire partie de cette délégation à vos côtés.

Quelques instants plus tard, un étrange ramdam secoua les environs, vers lequel tu focalisas ton attention. Lorsque tu pus contempler l'origine du phénomène, tu constatas qu'il trouva sa source dans l'acheminement d'un palanquin par plusieurs hommes éreintés et que trônait sur son séant un jeune homme blond et luxueusement apprêté. Un nanti parmi les riches, songeas-tu, qui semblait s'introduire à ta stupéfaction comme le cinquième membre de votre groupe. Avenante comme tu l'étais toujours à l'extérieur, tu ne pus faire autrement que redoubler tant de méfiance que d'intérêt à l'égard de l'énergumène. Il pouvait en effet se révéler un puissant allié à mettre sous ta coupe, à condition que ces apparats et le pouvoir incarné par l'obédience des porteurs du palanquin ne constituent pas qu'un vaste écran de fumée. Formant quelques signes sous le couvert de ta cape pour capter les essences respectives de tous tes coéquipiers, tu questionnas dans le même temps le dernier arrivé.

Bonjour à vous, sieur... ? Pardonnez mon interrogation, mais faites-vous bien parti de la délégation chargée de négocier un traité avec le Shogunat ? Vos gens... ne risquent-ils pas d'abdiquer devant le long voyage qui nous attend ?

Inquisitrice sans le laisser paraître, tu formas cette fois un seul mudra sous l'anonymat offert par ta cape vermeille, laissant dès lors tes perceptions psychiques étayer tes premières impressions quant aux personnalités qui t'entouraient.

Résumé

Bibliothèque de chakra — D

Détection

Avec un mudra, l'utilisateur est capable de prélever les identités chakratiques de toutes les personnes l'entourant. Cela lui permettra, à terme, de les identifier s'il doit effectuer une prochaine technique de détection quelconque. Cette technique n'a pas besoin de s'effectuer pour un personnage isolé, cela se fait automatiquement. Les identités chakratiques sont retenues tout au long de la vie du shinobi.

UTILITAIREPUISSANCE DE RANG D

Entonnoir Psychique — B

Ninjutsu Spécial

À l'aide d'un unique mudra, la Yamanaka peut établir une connexion mentale avec l'esprit de toutes les cibles dans un périmètre moyen autour d'elle afin d'épier leurs pensées, réflexions ou ruminations, sans pour autant accéder à leurs souvenirs, communiquer ou identifier leurs origines exactes. La qualité et la profondeur des liens dépendent de la distance séparant l'utilisatrice de chacune des cibles dans la zone d'action.

UTILITAIREMULTICIBLEPUISSANCE DE RANG B

▶ Sujet: Re: [MISSION A | OFFICIELLE] Premier Contact avec Homura [Pleins de gens]

Le nouvel ordre de mission venait de tomber et il s’agissait de rejoindre un groupe de shinobi pour une mission diplomatique. Miwa passa une main dans ses cheveux, c’était la première fois qu’elle devait faire une mission du genre et n’avait absolument aucune prédisposition pour une telle tâche. C’était sans doute un test puis il y a un début à absolument tout.


Alors que Miwa était en train de préparer son voyage pour les prochains jours, un individu vint à sa rencontre afin de lui donner quelques détails supplémentaires ; mais surtout pour lui demander de se présenter plusieurs heures à l’avance pour le rendez-vous. Etait-ce un officiel ? Assez flou pour être honnête, la jeune Sarutobi accepta ne voulant bien évidemment pas faire mauvaise figure pour sa première mission d’une telle ampleur.

Quelques jours après Miwa était désormais prête, portant sur son dos un sac avec le nécessaire pour un tel voyage, elle arrivera sur les lieux en avance… quelques personnes semblaient y être également et l’une d’elle se présentera même ; une rousse, plutôt jolie, elle avait quelque chose de très gracieux dans sa posture, sa manière de parler… Bref, c’était une vraie femme, ce qui fit légèrement rougir la gamine qu’était notre petite Sarutobi. - Sarutobi Miwa, enchantée. En s’inclinant à son tour très timidement, avant de se redresser de nouveau. - On nous a demandé de venir un peu en avance, mais… bon… Un peu agacée, ne terminant pas sa phrase, préférant attendre tranquillement dans son coin. Ce n’est que bien plus tard qu’un bruit se fit entendre et un spectacle surprenant arriva… - Dites moi que je rêve… Souffla la Sarutobi, toisant alors le cortège qui soulevait un jeune homme sur une chaise en bois, la petite kunoichi avait les yeux ronds de surprise, regardant ses camarades dans l’incompréhension la plus totale.

Sa tenue était assez équivoque sur son appartenance, inutile de faire des vagues. Miwa le salua de manière plutôt courtoise, avant de se concentrer sur la mission.

Résumé:

▶ Sujet: Re: [MISSION A | OFFICIELLE] Premier Contact avec Homura [Pleins de gens]

Beaucoup de mouvement au village depuis quelques semaines, au palais, c’était aussi le cas, les choses semblaient bouger pas mal. Décorrélé des affaires politiques, Kensho n’était pas en mesure de savoir ce qu’il se passait. Par son éducation dans le palais féodale, il était en mesure de capter les signes que quelque chose se passait. Quelques jours plus tard, il reçut une missive et tout s’éclaircit, il venait d’être affecté à une délégation Kumojin vers Homura. Ce n’était certainement pas l’unique conséquence de tout ce remus, mais cela permettait de faire comprendre que le Daimyô et les autorités avaient entrepris quelques choses. Voilà plusieurs semaines que s’était coulé depuis l’attaque de Shiratsuchi, depuis qu’il avait fait son « Kensho », il était temps que quelque chose se passe.

Le kaminarijin en profita pour se poser de sérieuses questions sur la pertinence de ce mouvement unique dans l’histoire. Pourquoi maintenant ? Que se passait-il au-dessus ? Voilà quelques temps qu’il avait quitté la cour, il ne pouvait réellement savoir ce qu’il se passait. Il ne pouvait pas maudire plus son impuissance politique que maintenant. Tant d’évènements étranges se sont succédés depuis quelques semaines, il sentait que tout cela le dépassait. Il n’avait également aucun moyen de comprendre ce qu’il en était. Cela avait potentiellement un rapport avec l’attaque du domaine Shiratsuchi, cet fameuse Alliance, cela lui paraissait évident. Cependant, de nombreux détails l’échappaient et pour un esprit formaté par le palais royal, il n’est pas concevable de manquer d’informations, c’était inévitablement s’exposer. C’était comme partir au front sans arme, complètement nu, c’était le sentiment de Kensho.

Quelques temps plus tard, à l'approche de la date, il reçut la visite d’un énergumène douteux qui l’exhorta à venir plus tôt, ce qu'il acquiesça sans respecter étant donné qu'il ne se fiait qu'aux autorités et non le premier venu. Il ne savait pas non plus la raison pour laquelle le rendez-vous avait été décalé ni qui était cette personne. Il ne prit donc aucune considération de ce qui lui avait été dit, étant donné que cette individu n'était pas un officiel. Cependant, il ne comprenait pas comment un inconnu pouvait savoir qu'il faisait partie de la délégation et à quelle heure ils étaient censés se rencontrer. Il arriva donc sur les lieux à l'heure convenu et vit une Kunoichi à peu près du même que lui déjà sur place. A peine eurent-ils le temps d'arriver qu'une deuxième kunoichi plus âgée arriva.

"Bonjour, je suis Kensho."

Il n'insista pas plus, puis marqua une courte pause afin de saluer et regarder les deux personnes individuellement chacun leur tour. Celle qui se faisait appeler Sarutobi Miwa rétorqua qu'on lui avait demandé de venir plus tôt, Kensho en profita pour rebondir sur son intervention.

"Ah oui toi aussi ? J'ai eu la même chose et je ne sais pas qui est cette personne. Au final, deux heures après on n'est toujours pas complet."

L'attente était longue, Kensho commençait à s'énerver, s'impatientait face à un tel manque de respect. Les minutes étaient longues, elles se transformaient en heures, il perdait patience, il fulminait. Soudain, au loin, il commença à ouïr un vacarme, il aperçut une silhouette distincte, puis tout devint de plus en plus clair : c'était un jeune homme supposé riche escortés par ses sujets.

"C'est qui ce gars ?"

Rien n'allait dans le bon sens, son retard était une forme d'irrespect et d'un manque de professionnalisme. Qui plus est, ces sujets ressemblaient étrangement aux personnes qui étaient venus individuellement demander à Miwa et Kensho de venir deux heures plus tôt pour qu'il arrive deux heures plus tard.

"C'est toi qui nous a envoyé un gusse pour nous demander de venir plus tôt pour au final te pointer en retard ? Espèce d'enfoiré !"

"On a une mission d'une importance capitale ! Pour qui te prends-tu ?"

▶ Sujet: Re: [MISSION A | OFFICIELLE] Premier Contact avec Homura [Pleins de gens]

Portant plus attentivement ton regard sur les motifs qui garnissaient autant l’habit que le transport du riche blondinet, tu tâchas de réprimer l’expression de ta surprise et de cet entremêlement d’anxiété et d’opportunisme qui t’assaillirent alors. A n’en point douter, il s’agissait là des armoiries du clan Koriki, ce qui ne pouvait signifier qu’une chose, aux ramifications particulièrement nombreuses : le jeune homme faisait partie du clan éponyme, qui avait à sa tête votre Daimiyô à toutes et tous, Koriki Tomio. L’horizon des possibles se démultiplia dans ton esprit, alors que les pensées et sentiments de tous ceux qui t’entouraient tâchaient également de s’y frayer un chemin. Outrage, colère, perplexité,… Il était en l’occurrence très aisé pour toi de démêler le fil de ces réflexions et leur propriétaire, compte tenu de la scène qui se déroulait sous tes yeux. Là où tu avais préféré rester en retrait de cette démonstration éhontée de domination pour ne pas te laisser prendre dans ses rouages – qui t’étaient par ailleurs fort familiers – le dénommé Kensho avait pour sa part bondi sur le caractère puéril et insultant de la manœuvre. Tu ne pouvais réellement l’en blâmer, et t’en trouvas même reconnaissante à son égard, pour avoir ainsi exprimé son propre caractère de façon aussi transparente. Sa répartie eut de surcroît pour effet de faire réagir le Koriki, qui invectiva en retour ton coéquipier à la peau basanée et descendit de son palanquin avec majesté. Quoi que de façon moins ostentatoire et sans chercher à attirer l’attention sur toi, c’était ainsi que tu désirais mener ta vie, étrangère au besoin et familière de l’opulence. Un dessein que tu voyais se rapprocher, à l’aune de la nouvelle connaissance de ce Koriki.

Lequel, tout agressif qu’il fut envers Kensho, se montra singulièrement plus sympathique à ton égard, du fait notamment de ta lucidité quant à l’infaisabilité de ce voyage en palanquin. Ce jeune homme, songeas-tu, aimait jouer avec ses pairs et manipuler son monde pour mieux le jauger et l’utiliser, ce qui ferait de lui autant un adjuvant qu’un adversaire de taille. Inclinant légèrement la tête, tu lui témoignas de cette manière sobre ta réception de son compliment.

Mes excuses pour ne pas avoir remarqua plus tôt vos armoiries, Koriki-dono.

L’aurais-tu souhaité que tu n’eus pas le loisir de développer ton propos, alors que deux chouettes surgissaient pour se positionner sur tes deux coéquipiers et leur asséner à chacun un coup de bec réprobateur. Tes yeux migrèrent instinctivement vers la jeune femme affublée d’une chouette sensiblement plus grande, remarquèrent la teinte orangée partagée par leurs iris qui s’estompa un instant plus tard. Un phénomène singulière, notas-tu, tout autant que la vindicte et la volonté exacerbée de protéger qui exsudaient de l’esprit de la chouette positionnée sur l’épaule de votre cinquième membre d’équipe. Une Jûnin, kunoichi d’élite des nuages, garante autant de la sécurité que de l’efficacité, sans aucun doute, de votre unité.

Enchantée, Makoto-san. Vous avez raison, nous ne devrions pas repousser plus longtemps notre départ. C’est un long voyage qui nous attend, qui nous fera de surcroît traverser le Pays des Montagnes. Les lois de la Foudre comme du Shogunat n’y ont pas cours, nous devrons y redoubler de vigilance.

Opinant du chef à l’adresse de ton équipe dans sa globalité, tu réservas une oeillade particulière à l’attention du dénommé Rinsei tout en te mettant en route. Au sein des frontières de Kaminari, vous aviez pour l’heure peu à craindre de quelque source que ce soit, aussi pris-tu le temps d’aller partager quelques mots en aparté avec chacun de tes coéquipiers. D’abord, avec Miwa et Kensho.

Nous voilà lotis avec des spécimens bien singuliers. Restons concentrées sur notre mission, c’est ce qu’il y a de mieux à faire.

Un peu plus tard, tu te portas au niveau du membre du clan Koriki en profitant d’un certain écart avec le reste du groupe.

J’ignorais que votre famille comptait dans ses rangs des shinobi émérites tel que vous. Si vous me permettez la question, qu’est-ce qui pousse un Koriki à s’enrôler dans l’armée des Nuages ?

Enfin, tandis que la fin de votre première journée de voyage tendait à poindre, tu te permis d’aller tutoyer la sphère personnelle de votre cheffe d’unité, non sans noter l’agressivité latente de son familier, laissant cette fois ouverte à toutes et tous les fruits de votre échange.

Avez-vous déjà officié sur les territoires du Feu, Dame Makoto ? Si tel était le cas, peut-être seriez-vous apte à nous prodiguer quelques conseils sur les forces en présence. Cette mission… a beau revêtir les atours de la diplomatie, je gage qu’elle nous fera malgré tout engager quelque rapport de force.

▶ Sujet: Re: [MISSION A | OFFICIELLE] Premier Contact avec Homura [Pleins de gens]

Miwa de son coté soupire légèrement, elle ne comptait pas réellement faire de vague puisqu’il s’agissait de sa première mission loin du territoire, voire même de sa toute première mission avec un semblant d’importance assez capitale. Elle alterna tout doucement du regard entre les deux qui semblaient être en train de se disputer pour le moment, s’avérant silencieuse, dans son coin, ne sachant pas réellement comment aborder les autres, puis de toute manière, c’était une mission ; l’objectif n’était pas de papoter mais d’effectuer le travail le plus correctement possible.
Elle laissait les deux se creper le chignon, orientant discrètement son timide regard vers la rousse non loin, celle-ci semblait clairement bien plus gracieuse, elle dégageait un quelque chose d’assez mystérieux qui intimidait Miwa, mais elle ne pouvait s’empêcher de discrètement lui adresser plusieurs petites regards très discrets.

Alors que les deux étaient en train de se disputer, deux petits hiboux viennent cogner ces derniers d’un petit coup de bec. La Sarutobi reste assez surprise, levant légèrement un sourcil tandis qu’elle observe les deux animaux faire ; une petite femme approche tout doucement, des yeux dorés similaires aux deux oiseaux ayant été vu plus tôt : inutile d’être savant pour faire le lien.

- Enchantée madame Makoto. Annonce Miwa en s’inclinant de nouveau, toujours très formelle et courtoise, endoctrinée de la sorte. Ses yeux d’un bleu éléctrique alternent désormais entre les nouveaux personnages, répétant dans sa tête les noms de chacun pour mieux les mémoriser. La Jonin voulait qu’ils se mettent en route le plus rapidement possible.

Une idée qu’elle partageait, Miwa s’avança prête à faire la route ; ne voulant froisser personne. Elle donnait l’impression d’une jeune fille assez calme, réservée, plutôt dans son coin et c’était le cas ; Miwa voulait simplement accomplir sa mission et gagner petit en petit à se faire reconnaître pour son travail et ses services au village ; ainsi, silencieusement, elle se mit à suivre les autres.

Résumé:

▶ Sujet: Re: [MISSION A | OFFICIELLE] Premier Contact avec Homura [Pleins de gens]

Kensho était très remonté face à ce manque de respect éhonté de cet énergumène. Ajouté à cela ses propos, il avait une furieuse envie de le boxer sur le champ. On aurait dit que son chakra turbulant rentrait en résonnance avec ses émotions, son aura s'assombrit, il n'hésita pas une seule seconde à déclamer sa pensée face à cet être frêle qui n'était de toute évidence pas taillé pour la mission, ni même pour la vie de ninja.

"Tu n'es qu'un sous-homme."

Ignorant les élucubrations et les mises en gardes de ce demi-homme, Kensho le toisa et ne prit pas le temps de répondre individuellement à chacune de ses remarques. Il avait remarqué que cet homme n'était pas à son niveau et qu'il n'était là que pour faire figuration. Il ne comptait pas consacrer de l'énergie à lui expliquer ce qu'il était réellement de la vie d'un ninja et surtout d'un diplomate, étant donné que l'autre ne pouvait juste pas comprendre.

Inutile de perdre son temps, ni de se rabaisser à essayer de lui expliquer quoique ce soit donc. L'élève du palais se contenta de le regarder et de lui répondre avec plein de mépris, d'arrogance et de dédains. C'était largement suffisant quand soudain il fut prit à parti par une flopée d'oiseaux. Il ne put le comprendre que lorsqu'il sentit son oreille se faire pincer. Il vit un hibou sur l'épaule de Rinsei et comprit immédiatement qu'il était lui aussi dans cette même situation.

Il se retourna pour observer l'oiseau sur son épaule, mais ce mouvement augmenta l'étirement de son oreille, ce qui lui fut d'autant plus mal. Il arrêta son mouvement de cou, puis utilisa sa main opposé pour essayer de l'agripper. Soudain, une cinquième personne apparut, il comprit immédiatement que c'était elle la kunoichi qui était censée les superviser. Il l'observa, puis lui adressa quelques mots pour justifier son coup de sang.

"Il s'est permis d'envoyer ces larbins pour décaler l'heure de rendez-vous de deux heures plus tôt pour au final venir deux heures plus tard et ce, volontairement."

"Je me suis contenté de lui rappeler les règles de bienséance et le professionnalisme qui lui incombe en tant que Shinobi dépêché dans une mission aussi importante que celle-ci."

Pas vraiment, Kensho l'avait invectivé sans lui faire la morale. Il est vrai que son tempérament pouvait être colérique, il était électrique et ses turbulentes émotions pouvaient parfois jaillir dans une aura d'énergie puissante. La passivité des deux autres femmes le débectait également, il n'appréciait guère leur mutisme et leur collaboration. Il était seul dans cette entreprise et il se sentait mû de la responsabilité de recadrer ce rejeton de Koriki qui n'agissait pas dans l'intérêt du Patriarche. Il voyait cela comme un caprice de privilégié qui n'avait pas sa place dans cette situation. Il était peut-être sorti de ses gonds le temps de quelques instants, mais il se reconcentra très rapidement.

Bibliothèque de chakra — D

Détection

Avec un mudra, l'utilisateur est capable de prélever les identités chakratiques de toutes les personnes l'entourant. Cela lui permettra, à terme, de les identifier s'il doit effectuer une prochaine technique de détection quelconque. Cette technique n'a pas besoin de s'effectuer pour un personnage isolé, cela se fait automatiquement. Les identités chakratiques sont retenues tout au long de la vie du shinobi.

UTILITAIREPUISSANCE DE RANG D

Il effectua un singe de main, puis se concentra le temps d'une demi-seconde afin de mémoriser le chakra de chacun des êtres présents sur les lieux. Il ne comptait pas se justifier, ni même expliquer son action, il le fit à la vue de tous sans expliquer ce qu'il venait de se passer. Il n'en avait que faire, entre les collaborateurs passifs sans personnalité, le cas social pourri gâté, personne n'était visiblement à la hauteur. Après tout, il ne devait rendre des comptes qu'au Jônin qui fermait le quintet.

Quelques temps plus tard, Kensho était toujours enterré dans un profond mutisme, toujours quelque peu irrité par l'évènement qui avait eu lieu plus tôt dans la matinée et la composition qu'il jugeait fébrile du corps qui avait été dépêché pour une mission qu'il jugeait très importante. Il fut surpris par la remarque de la Yamanaka qui avait plein de bon sens, il prêta attention à ce qui allait être dit par la Jônin, car sa réponse allait être très intéressante, tout du moins tout autant que la question. Il s'apprêtait également à poser les siennes, notamment pour en savoir plus sur elle et comprendre la raison pour laquelle elle a été mobilisé sur cette mission. Elle avait forcément des compétences et des qualités intrinsèques qui faisaient d'elle la personne la plus à même à diriger cette délégation.

▶ Sujet: Re: [MISSION A | OFFICIELLE] Premier Contact avec Homura [Pleins de gens]

Le ton montait, les propos de Kensho et de Rinsei étaient de plus en plus virulents, à charge et irrespectueux. Le kaminarijin brulait d'envie d'en venir au main, mais c'est finalement le rejeton Koriki qui prit les devants, il chargea sa relique et fit apparaître une statue géante de chakra dorée aux multiples membres. Kensho prit de court, commença à malaxer son chakra lorsque Rinsei s'effondra brisant la statue avec.

L'héritier se trouvait maintenant à quatre pates devant celui qu'il méprisait. Cela enchantait Kensho qui, sans avoir pu faire quoique ce soit, l'avait humilié. Il souriait, en jubilait, puis remarqua le sérieux de la situation pendant que Rinsei était en proie à des pulsions de frayeurs, face à une mort certaine, sous l'emprise d'un Genjutsu d'une puissance incommensurable. Le Kaminarijin se mit à prendre peur alors qu'il avait l'aile d'un hibou sur la gorge. Il comprit le sérieux de la situation si la Jonin avait daigné attaquer aussi violemment le genin bien né.

Rien ne lui garantit qu'il ne subira pas le même sort, il pensait peut-être qu'elle était d'accord avec lui sur ces points et qu'elle s'en est violemment pris à Rinsei pour lui infliger une bonne correction. Ou peut-être qu'elle avait un ressentiment pour les Koriki qui dirige le pays d'une main de fer, voire un ressentiment envers le Daimyô et qu'elle s'acharne tout simplement sur le plus faible du clan. Ou peut-être que c'était sa façon de régler les conflits qui n'avaient pas lieu d'être comme celui-ci. Kensho le savait, ce différend n'avait aucun sens.

La femme marchait d'un pas assuré vers Kensho pour le sermonner. Elle semblait être visiblement à côté de la plaque. Elle parlait de confirmer l'heure de rendez-vous, mais de quoi parlait-elle ? L'heure avait été indiqué pour tout le monde. Cette dernière semblait penser que le manieur du Ranton était venu en à l'heure convenu par Rinsei.

"Je ne comprends pas de quoi vous parlez, je suis venu à l'heure qui était convenu, je ne suis pas tombé dans son piège..." - Osait-il affirmer.

Il sentit la lame sur sa gorge, comprenant qu'il ne servait à rien de parler avec elle. La kunoichi semblait avoir mal compris, Kensho a quand même pris le risque de lui expliquer aussi téméraire soit-il, mais il ne devait pas faire le malin. Cette dernière semblait décider à en découdre, il savait qu'elle ne ferait rien de répréhensible, cela sera difficile à justifier. L'état de Rinsei lui rappela de quoi elle était capable. Le Koriki pouvait rapporter cet évènement et les conséquences pourraient être désastreuses pour elle. Elle ne pouvait pas l'exécuter, mais rien ne l'empêchait de s'en prendre à Kensho, elle avait d'ailleurs dit à Rinsei de remercier sa naissance. L'utilisateur du Ranton n'avait pas ce privilège.  

Kensho s'attela aux ordres de la Jônin considérant que c'était le moindre mal, nettement moins humiliant que ce que le Koriki avait eu à endurer. Ce dernier était tombé de très haut tout d'un coup jusqu'à ce prosterner devant lui. L'humiliation qu'il avait subi faisait jubiler Kensho, il se considérait gagnant dans l'histoire en oubliant sa situation. Il prenait la requête de Makoto comme un test de loyauté, ce qu'il accepta de faire, non sans une certaine irritation. En effet, il considérait qu'il n'en avait pas besoin, qu'il n'avait pas besoin de prouver son allégeance. Il se fit tout de même vomir comme la femme l'avait demandé puis revint quelques temps plus tard. Il s'approcha de Makoto pour lui prononcer ces quelques mots en la regardant droit dans les yeux sans sourciller.

"Je suis probablement celui qui a la plus grande loyauté envers le seigneur Koriki Tomio-sama, soyez-en sûr."

▶ Sujet: Re: [MISSION A | OFFICIELLE] Premier Contact avec Homura [Pleins de gens]

Alors que tu avais voulu embrayer et initier votre voyage malgré les auspices conflictuels sous lesquels s'étaient présentées ses prémisses, tu avais rapidement constaté que d'autres obstacles allaient prendre le pas pour retarder d'autant plus votre départ. Ce Kensho, semblait-il, n'était pas près de  digérer la manœuvre employée par le jeune membre du clan Tomio afin de tenter de vous manipuler, et sans doute qu'avoir envisager de mordre à cet hameçon grossier et culotté jouait un grand rôle dans son ire à l'égard de Rinsei. Constatant le ralentissement, tu t'étais lentement retournée vers la scène, avais plissé légèrement les yeux en observant les ébats futiles entretenus par les deux soldats. Tu n'avais eu, en l'occurrence, aucun besoin de jouer la comédie pour manifester sur ton visage ce profond regret pour l'enlisement de la situation, et avais été témoin de la réprimande insidieuse instiguée par le compagnon ailé de Makoto. Rinsei avait été amené au sol sous le poids fantôme des ailes du gardien, tandis que les becs et plumes soudainement aiguisés des deux volatiles postés sur les épaules des belligérants avaient menacé leur gorge et par là même, leur vie. Une démonstration de force, que la Juunin avait appuyé par les mots sans coup férir sous ton regard aussi soucieux qu'inquisiteur. Sondant la portée autant des actes que des pensées des acteurs en présence, tu étais parvenue à consolider ta perception de leur psyché à chacun et t’étais contentée d’afficher une mine désolée à la vue de l’humiliation infligée au Koriki. Sa superbe et son influence supposée en avaient pris un sérieux coup, mais tu ne laissas pas pour autant ces apparences peu flatteuses contrarier tes ambitions à son égard alors que votre voyage commençait enfin en dépit de la houle des tempérament qui avait eu lieu.

Lors de ton aparté avec le membre du clan Koriki, tu pus lire dans le ton employé par ce dernier la honte lancinante qu’il portait à présent à cause de la scène qui s’était déroulée non loin de votre cité, mais tu choisis de faire totalement fi de ce passé pourtant très récent pour te concentrer sur la réponse apportée par Rinsei à ton interrogation. Il y avait toujours de la fierté dans la voix du jeune homme, mais étouffée par le poids d’obligations que tu suspectais dès lors fort contraignantes même pour un membre de sa lignée.

Une relique… C’est assez impressionnant je dois dire, Koriki-san. C’est donc de là que cette aura dorée avait pris son origine… Je suis ravie en tout cas de pouvoir faire votre connaissance en bonne et due forme.

Lui témoigner du respect, l’aborder pour le jeune homme qu’il était au-delà des apparences grandiloquentes et pleines d’exagération, voilà qui pouvait former une introduction plus saine et avenante pour ce membre de l’éminente famille du Daimiyô que ce à quoi il avait certainement droit d’ordinaire. Plus tard, auprès de Makoto, tu ne cachas pas ta modeste surprise en écoutant sa réponse à ton investigation. La Juunin possédait vraisemblablement des informations sur le Shogunat, comme tu en possédais toi-même de par ton passé douloureux dans la région, mais malgré sa qualité de cheffe d’équipe, ne ressentait aucun besoin de vous faire profiter de cette forme de pouvoir qu’était le savoir. Une manœuvre contre laquelle tu ne pouvais rien, présentement, aussi bien entourée qu’était la jeune femme au tempérament vindicatif. Tu fus cependant plus interloquée encore, quoi que seulement en ton for intérieur, lorsque Makoto en vint à questionner ton rôle dans cette unité. Peut-être, du haut de sa perspicacité de Juunin, était-elle parvenue déjà à décrypter une partie de ton maniérisme, ou tout du moins à en suspecter sa nature factice, mais tu n’avais d’autre choix pour l’heure que de tenir ton rôle.

Ce que je souhaite.. n’a pas vraiment d’importance, Makoto-san. Seule la réussite de notre mission importe. Quant à ce qu’il convient de faire pour parvenir à cette finalité, je serai prête à m’en acquitter. Soyez-en sûre.

Même si tu ne pouvais pas trop en dire sur les moyens que tu étais prête à mettre en œuvre pour appuyer ta parole, tu lanças un regard appuyé à ta cheffe d’équipe avant de poursuivre sans un mot votre voyage. Ce dernier s’effectua sans heurt, malgré tes craintes initiales : Kaminari vous offrit la sécurité de ses routes et de ses patrouilles alliées, Sanchû s’avéra pour l’occasion plus clément que tu n’en avais gardé le souvenir, dénué d’intervention de coupe-jarrets ou de phénomènes climatiques dangereux. Une fois les forêts d’Homura dans votre collimateur, après plusieurs nuits de bivouac qui vous avaient vu chacun piocher dans vos réserves prévues à cette fin, vous vous retrouvâtes à quelques encablures seulement de la capitale où se trouvait le centre du pouvoir du Feu. Ce même pouvoir avec lequel vous alliez devoir traiter afin de pouvoir contrer plus efficacement les exactions de l’Alliance.. et plus si affinité. Tu avais pour ta part poser les jalons de tes intentions cachées, avais ostensiblement fait savoir à tes pairs que tu avais ingurgité quelques baies sauvages aux qualités potentiellement douteuses. A l’approche de l’arche en pierre, tu entamas alors le mime de menus symptômes presque imperceptibles, toussas timidement quelques fois, et suivis la procession de ton unité en direction de l’entrée unique et sévèrement gardée de ce centre névralgique du pays. Makoto, en aparté, ne se priva pas de vous lancer sous les roues.

Allez, bougez-vous, faites-moi voir ce que valent nos Genin. Je suis fatiguée de ce voyage…

Avec un regard affecté, tu pris alors momentanément la tête de votre groupe pour t’en faire le visage, ne tombant pas pourtant le masque de cette femme éreintée par le voyage et au corps fragilisé par la maladie.

Mes- Hrmmmh… Mes hommages, Hommes et femmes du Shogunat. Je me présente, Uzumaki Aeonya, émissaire du Pays de la Foudre. Moi et mes pairs nous présentons aujourd’hui devant vous pour aller à la rencontre de vos autorités, afin de.. hrnh, hrnh… afin de convenir d’un traité mutuellement profitable.

Tu marquas une pause, fis un pas de côté pour laisser les sentinelles clairement identifier tes coéquipiers.

Je vous présente Sarutobi Miwa, Kensho, Koriki Rinsei ainsi que Hyakuzô Makoto. Je vous serai gré, s’il vous plaît, de nous conduire jusqu’à vos représentants, dans l’espoir de parvenir promptement à un accord.

▶ Sujet: Re: [MISSION A | OFFICIELLE] Premier Contact avec Homura [Pleins de gens]

Mission Contextuelle:

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* Kumo les faibles .. *
* Qui ne l'ai pas avec toi ? *
* Tu me repousse encore !*
* Jusqu'à ma mort*
* Laisse moi entrer .. *
* Jamais *
* Laisse moi ..*

Le temps est venu. L'heure de montrer au yeux de la shogun mon implication au sein du shogunat. Mon rôle était celui d'un diplomate et quoi de mieux que de s'occuper d'une délégation d'un pays pour montrer son talent. Pour marquer le coup, j'avais enfiler ma tenu de Tetsujin. Un long kimono noir, une longue veste blanche avec des kanjis " Diplomatie " inscrit sur le flan droit. Mon parapluie en main, faisant office aussi de fourreau pour mon katana. M'approchant d'un pas lent et sur en direction des arches. La délégation du pays de la foudre ne devait plus tarder. Voir même un léger petit retard sur l'horaire d'arrivé de leurs parts.

Une silhouette plus descriptible que les autres, plus j'avançais plus ma vision s'amélioré. Une femme au long cheveux flamboyant parlant avec un des gardes des arches. Arrivant à leurs hauteur, posant ma main sur l'épaule du gardien. L'homme ce retournant me dévisageant, pour enfin accepter la missive de ma main.  

- Je m'occupe de la délégation. Voici la lettre gardien.

Lançais je avec un sourire. Tapotant le dos du gardien pour lui faire comprendre qu'il pouvais disposer. Regardant en arrière, il manquait encore quelqu'un pour l'accueil de nos invités. Plongeant alors mon regard vers le reste des troupes. Un homme au cheveux tout ébouriffé blond, un autre assis sur une sorte de trône, lui même guider par plusieurs sortes d'esclaves. Un spectacle des plus indignes concernant l'espèce humaine, mais les coutumes barbare ne devrait pas m'affecter. La jeune femme au cheveux rouge vif, présenta alors son équipe. Sarutobi Miwa, Kensho, Koriki Rinsei ainsi que Hyakuzô Makoto.

- Bien, nous ne vous attendions plus. Mais je dois quand même vous apprendre le protocole sur le Shogunat.

Le tout n'était pas d'arriver est de demander d'entrer comme ci nous étions un simple village d'étape. Il fallait d'abords prendre connaissance du protocole, et surtout bien le respecter. Tous logés à la même enseigne pour les visiteurs. Délégations ou non, il fallait suivre, au risque de périr. Les Hyugas étaient nos yeux. Pire que des radars, un système de sécurité qui à ce jour n'avait connu aucune faille. Prenant une voix alors très calme et douce, j'expliquais les procédures à suivre pour entrer chez nous.

- Nous ne toléreront aucun manquement au protocole. L'utilisation de jutsu en tout genre est fortement prohibé. A vos risque et péril de passer outre ma mise en garde. Ici le village possède des yeux partout.

Oui, il fallait respecter les règles. Sans règle le mondre vivrait une totale anarchie. Mon statut ici me permettait pas d'avoir un dialogue sympathique ou avenant. J'étais pas pour faire respecter la lois, faire que rien ne puisse contre carré la rencontre entre nos dirigeants et eux. Regardant à nouveau derrière moi, un corp fin, cheveux long rouge, tenu mauve, ma collègue de mission venait d'arriver. Un petit mouvement de bras pour la saluer, avant de la présenter au Kumojins.

- Je vous présente ma compatriote pour vous accueillir. Uzumaki Seto. En ce qui me concerne, je répondrais au nom de Diplomate.

Une courte pause avant de reprendre.

- Votre première rencontre sera avec un membre d'un des trois clans majeurs de Homura. Si Seto n'a rien à ajouter pour que nous puissions vous y conduire. Votre retard n'a pas arranger les choses ...

Résumé: