Sam 14 Sep - 16:15
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▶ Sujet: [Solo, Trame] Pot-pourri de pétales brûlés ▬ Tatsumi La, ou se meurent les Hirondelles Le vent emportait les pétales fanés. Le vent emportait les cris, les feuilles orangées. Le vent séchait, emportait les larmes, les plumes arrachées. Mais le temps, quand pourrait-il les refermer ? Tous ces mots muets à hurler, tous ces regards perdus à en saigner, toutes ces p l a i e s . D’un matin, silhouette en avait troqué son faux noir de jais si commun pour le blond qui dessous s’en cachait, tel les plis de ce visage derrière son masque, de cette face derrière son neutre d’albâtre. De deux doigts, cheveux filaient le long des ongles d’une onde, libérés de leur tresse sombre, s’en exprimant d’un toucher si doux à s’en morfondre. Libérés de leur cage, s’envoleraient ? Leur clair, avec les années de plus en plus marqué, couleur naturelle, de séquelles teintée, s’effaçait.S’en scrutant en glace, n’en marquaient pas même un doute, turquoise, dévisageant d’un simple instant comment ombrages l’en voilaient maintenant, ce si délicat or d’antan qui s’en ternissait, tel écrasé lui, l’enfant. Le regrettait-il, seulement ? Pupilles ne l’en disaient, vacantes. Reflet ne l’en contestait, s’en fixant. Lui pas même n’y songeait, au mieux le constatait, Après tout, il était : Pourquoi d o u t e r ? Mais en ce jour, machine en oublierait routine. Presque solennels, gestes en attrapaient quelque tenue plus fine, sombre sobre s’envolant au profit du plus commode, vêtements d’autres couleurs, quelques légers motifs de fleurs en un coin et sur du plus clair, tissu s’en filant d’un agréable contact entre les mains. D’amandes, s’en voyait s’en apprêter, sans même un regard jeté à l’accessoire d’anonymat plus loin perché, qui, lui, ici resterait. S’en voyait joli, Tatsumi ? Tellement plus remarquable, aussi, à s’afficher jusqu’à s’en malaiser ainsi… Mais pour elle, il le ferait, cette fois-ci, juste une de plus, et puis ? Ombre s’en montrait d’ironie, défigurée de tant s’en préparer qu’en devenait d’un méconnaissable à s’en affliger. Le verraient-iels, autrui ? Paré de ces si différentes ailes, plumage d’un jour que n’en porterait jamais pour quiconque d’autre qu’elle… Qu’elle, une mère. Qu’elle, l’azur. Et d’en dehors, l’en guettait ciel d’automne, ces brises de ses couleurs encore si chaudes, rougeâtre s’en mêlant au brun et au jaune. Sous les mirettes, tournoyaient petits corps de papier, arrachés bijoux des arbres qui s’en courbaient d’un chant, soufflement les en faisant danser comme d’un spectacle quand seulement l’on daignait les en observer, l’instant, jusqu’à seulement s’en détourner, fin prêt, s’en allant. Porte passée, plancher grinçant, deux jambes en dansaient feutrées, d’un sifflement laissant planer comme un chant sous le pied léger, lesté, si habitué de s’en faire oublier que seconde nature peinait à l’en laisser d’un bruit s’annoncer. Et elle, qui en sursauterait de le voir arriver, avait-elle vu fantôme ? En lieu du petit dernier… D’un sourire, silence planait, lui aux lippes si faiblement arquées. D’un soupir, silence troublé, elle qui, bredouillant, s’excusait. - Bonjour, Tatsumi. Tu m’as surprise. Et d’un croissant de lune, comme à l’en réconforter ? Arrivé sans un son dans la pièce, et il la rejoignait, s’inclinant avec sobriété si empreinte d’un profond et froid respect, rendue d’une mine qui s’en amusait sans le corriger. Arrivé finalement et sans sa tresse, il s’en montrait, tout apprêté fièrement, comme elle, elle l’aimait, tel si l’en voir ainsi l’aiderait encore à oublier. À l’oublier ? S’en effacer, ce qu’un fils était devenu. S’en effacer, ce que d’un autre, f u t . - Bonjour, Mère. S’en effaçaient sourires, de deux neutralité revenues, elle s’en finissant son tracé d’un si fin pinceau sur papier, d’une surprise froissé, lui s’en achevant d’un mouvement et à quelques mètres demeurait, l’en attendant, tant qu’azur accueillait encore ses amandes. Et de dehors, il le voyait, le vent, le levant, père déjà parti, elleux seul.es restant.es. Puis, laissa planer de plus quelques pauvres instants. Sans un mot. Sans un mot aucun, immobiles les plus calmes eaux. Sans un mot. Sans un dire, sans s’en troubler d’un amour trop f a u x . Jusqu’à ce que doigts d’elle s’en finissent, s’en lassent, déposant d’une si fine délicatesse ouvrage délaissé, l’image d’un arbre sans feuilles, meurtri ? Abandonné, alors que silhouette s’en relevait, d’un regard lui disait qu’iels allaient, et lui, statue d’un marbre à prendre poussière, acquiesçant sans manquer de se taire. Suivant, comme encore il savait si bien le faire.Et de deux, quelques pas s’en allèrent, un fils, une mère. Dehors, Kumo, ruelles, l’air. Petite ombre en suivit plus grande, de couleurs à s’oublier qu’en cette fois le voyaient, amandes, pourtant n’en reconnaîtraient sûrement traits si dissimulés tant s’en montraient, un tantôt presque souriant… Masque d’euphorie ? Visage s’en faisait d’un calme serein à encore plus s’en cacher, tout doute et toute pensée noyés d’une paix d’un matin à s’en aller promener. Mais de toute foulée, seuls pas en résonnaient, d’aucune parole en chemin échangée ? Assourdissant vacarme de rien en semblait d’un inflexible, d’un risible. Deux âmes si proches, pour que seul vent en file paroles. Deux âmes si proches, pour que ressentis ne s’en taisent que plus encore. Deux âmes si proches, l’étaient-elles vraiment, alors ? . Solo - Note:
Ce RP solo s'inscrit dans la première trame validée ici, en tant que première étape.
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Dim 15 Sep - 12:00
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▶ Sujet: Re: [Solo, Trame] Pot-pourri de pétales brûlés ▬ Tatsumi La, ou se meurent les HirondellesSous l’impulsion du souffle d’un courant d’air, tintaient lointains, carillons d’une mélodie amère, cliquetaient bijoux, tels griffes d’une serre. Percussions d’un silence, pas s’en passaient de l’attention de deux silhouettes au milieu d’une masse lasse, mélangées à la mélasse, n’en laissant bruits pour trace tant lippes s’en gardaient de rompre une absence comme fuyant l’opprobre qui guettait, invisible d’une transparence. Et pourtant… L’une finirait par s’en tourner, d’une minute d’un mot, doucement. - Comment s’est passée ta dernière mission ?Insipides, les paroles, criardes à chercher discussion. Insipides, les lettres, chantant qu’elle faisait attention. Insipide, l’azur, qu’à peine contemplait d’un visage une réaction. Et lui, d’y répondre ? D’un calme serein, échouées quelques secondes, il l’en dirait comment c’était, ces jours loin d’elle à s’en risquer ? Ce qu’il eut vu, vécu, avec qui il était ? Si lente, tirade à sortir en peinait, s’engouffrait en patience dans une fausse hésitation qu’il finirait par b r i s e r . - Sans problèmes. Puis, esquisse d’un dialogue s’écroulerait… N’avaient qu’à trouver meilleur sujet ?N’essayerait, Tatsumi, s’en contentant de suivre et d’écouter, ce que tant lui avait répété famille, ce à quoi il s’était voué ainsi. D’un don d’une voix, il n’en était qu’à s’expliquer de quelques fois, mais garder expression plus recluse d’un devoir. Laissant mourir les propos le temps de foulées, lasses. S’en taisaient alors, encore, d’un retour à leur traversée, deux corps s’en rendant au domaine des fleurs où, elle, aimait tant laisser faner ses lueurs, se laisser flâner à oublier ses peurs, ses pleurs, s’en laisser ignorer ce qui fut perdu ailleurs. Entraient, toustes deux, d’une grande porte happé.es, Revenu.es d’une fois de plus, et mère en demandait d’en revoir ses habitudes, de pouvoir s’en installer en relative recluse là où elle pourrait profiter d’un thé, des lieux, mais sans s’user, à s’en dire qu’isolée, elle serait mieux. Sous d’autres gestes, parquet encore chanta, planches d’un lisse clair filant, pas à pas, marches montées, fenêtres passées, çà et là. D’en dehors, brise s’en allait de caresses doucereuses, encore, tombant feuilles en chœur sous regards dès lors, valse de macabre chaleur sous l’œil d’un soleil d’or. Automne, jardin en semblait morne de pourtant si chaudes couleurs, laissant regretter pétales d’un temps en lieu de roussi et de nuances qu’on ne guetterait que jusqu’à l’hiver, teintes mourantes. Et de deux plumes, assis.es, regards scrutant les nuages et la bise. Comme son d’un marbre touché, thé en fut versé, ponctué du seul tapage d’un liquide en cascade, assourdissant tant contrastant avec paix de tout bruit, calme fade. Du bleuté, encore, s’en laissait aller vagabonder, lorsqu’amandes d’un turquoise en dévisageaient la substance qui refroidissait, toujours pareille, celle qu’à chaque fois, chaque saison en était même. S’en laissait repenser à d’autres, aussi… Quels goûts aurait-il, en d’autres pays ? - Merci. Pour ta compagnie. Encore, tintait carillon, voix en troublant du blond une fixation… S’en levaient, iris d’un terne, laissant s’effacer morne sans âme à la vue du sourire de la femme, celui qui s’en voulait plus vrai, cette fois, s’en tâtait à essayer de le reconnaître, petite ombre d’un être, lui qui n’en répondrait que d’une tête faiblement hochée, n’en savait que dire ou que répéter. N’en savait que faire, si ce n’était boire et s e t a i r e . Langue ne s’en cueillit que trop presque d’une brûlure, d’un recul presque masqué de démesure à s’évertuer être l’objet avant le corps, se montrer l’outil cadran articulé avant faible, faillible chair. Se montrer face à son rire étouffé, d’une mère. - Quand repars-tu ? Alors, s’en levaient mirettes, d’une tête comme portée d’un courant d’air. D’un croisement, lumières du cœur s’en disaient presque d’une larme, sans pleurs, telles si l’en voyait déjà partir sans revenir, une fois de plus et à chaque fois à s’en arracher soupirs. Les regrettait-elle, shinobis ? Pour le meilleur, et pour le p i r e . D’un croisement, lumières d’une ombre s’en diraient d’un doute sans l’avouer, telles si l’en voudraient la rassurer, lui dire rester, mais s’en savaient qu’à partir, il le devrait : Les ordres l’en demandaient. Les songes l’en désiraient. - Demain. J’attends encore les instructions.D’un croisement, et lumières s’en éteignaient, détournées, s’en retournaient à leurs idées qu’elles étouffaient, noyées dans la boisson qui, en face, trônait. D’un maître le retour, et silence dominerait apparences, inflexible implacable à imposer sa danse à celleux qui ne s’en pouvaient joindre de mots une valse, piégé.es dans leur propre sobriété, piégé.es de cent chaînes, de tout ce qui ne se dirait. Aucune parole ne l’oserait ? Envolées comme l’oiseau en dehors. Muets, les corps, d’un tantôt s’en laissaient réessayer, d’une question vide de sens sans voler haut qui ne s’en faisait que croire un meilleur tenter. Comme les branches d’arbres entremêlées qui s’agitaient, phrases s’en passaient d’une silhouette à l’autre, s’en rendaient, mais jamais ne cessaient d’être rien, d’une main balayées. Rien qui ne serait dit, de toute façon n’importait. - Je tiens à toi. R i e n . Pas même lorsque d’un plus, tout résonnait. Pas même lorsqu’à pardonner, elle essayait, échouerait.Mais s’en relevait, tête courbée qui, en sa boisson semblait sonder, l’infini, rêves, possibilités, sortie d’une torpeur qui l’accablait à ne répondre que des demi-vérités lorsqu’à demi-interrogé de tout ces mots que l’on ne disait que pour meubler. - Je tiens à vous aussi, Mère. Et, d’une fois, une seule, masque b r i s é . Visage s’en cassait, redevenu enfant l’espace d’un instant à s’en rappeler comment sourire, lippes d’un murmure arquées d’une si éphémère honnêteté. De celles qui ne pouvaient jamais durer.. Solo
Dernière édition par Tsubame Tatsumi le Lun 16 Sep - 19:18, édité 1 fois |
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Dim 15 Sep - 18:15
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▶ Sujet: Re: [Solo, Trame] Pot-pourri de pétales brûlés ▬ Tatsumi La, ou se meurent les Hirondelles [CW : Deuil]D’une poignée de minutes, tire-d’aile, emportées au ciel, d’une heure de son entière, regards sans miel, paroles sans fiel, effacés, sourires redevenus souvenir, mais d’un plus un semblant de chaud demeurait, silence s’en faisant d’une moins froide apparence lorsqu’encore il intimait davantage aux pétales portés du vent qu’à celui rongeant toiture de ses courants. De son masque retrouvé, visage buvait, d’un moins crispé, mais si rigide, livide, à s’en blaser. Feuilles s’en voyaient teintées d’une saveur insipide, lorsque d’une mer iris s’en perdaient à l’immensité des nuages, regardant par fenêtre l’étendue siégeant par-dessus le village, petit, tant si petit en comparaison, Kumo cette c a g e . Feuilles, alors, s’en voyaient troubler paysage, encore s’en allant du rythme des ninjas plus bas passants, certaines à s’en briser au gré d’une bourrasque comme ne reviendraient jamais carcasses. D’un soupir, mémoire n’en ramenait jamais qu’au sang, aux larmes, au corps inerte, baignant. Tête pendante, sitôt s’en détournant. - Nous… Devrions peut-être bientôt rentrer. Alors, un sourcil s’en arquerait, tel vol d’oiseau à décoller : « Déjà » ? Demandait simplement un front à s’en incliner. Si peu n’était que tant peu lorsque d’autres fois s’éterniseraient d’un plus encore -d’un mieux ?-, mais turquoise n’en contesterait jamais ordre, d’écouter trop h e u r e u x . Non, pupilles s’en contenteraient curiosité, d’un inerte morcelé par la question qui pendait mais qu’il n’avait formulé, n’aurait formulé. Kanae s’en figeant d’un air gêné… Mais d’un sourire, malgré. - Je crois que… Je ne me sens pas si bien, finalement. Je devrai sans doute rentrer me reposer.Ne lui avouait, non. Ne lui disait comment, finalement, lui en était la raison. Ne lui dirait quel sursaut s’en était réveillé, deuil de pas assez, pourrait-elle seulement l’en dépasser ?Silhouette s’en releva sans aide, boisson à peine entamée au fil de tout le temps qui s’était écoulé, que de paroles avortées, que de maigres confessions d’infimes vérités, que de sujets évités d’un toujours qui s’en répétait. S’en redressa, aussi, d’un geste l’invitant à suivre, lui, petite ombre si d o c i l e . - Je suis désolée. Nous reviendrons à ton retour.Si promptement, si strictement, blond s’en releva si prestement. D’un bras, thé fut fini d’un seul mouvement à n’en laisser un reste à gâcher, quand bien même goût tant toujours pareil ne l’en surprendrait jamais. D’un pied, corps s’en fut levé, prêt, sur le qui-vive sans jamais s’en lasser, dos courbé d’un instant, d’une politesse à lui indiquer qu’il l’acceptait, qu’il partirait. Qu’il comprenait ?Le pouvait-il seulement ? - Ce n’est rien. Rentrons. Et sans tarder, domaine en serait abandonné, Comme les pétales de fleur que l’on laisserait faner, pourrir, brûler. Puis d’un retour, c’en serait Kumo à nouveau, plancher délaissé pour les ruelles où l’on s’en risquait à se bousculer, s’en laissaient regards égarés, hagards à s’en recroiser. Kumo toujours et son silence, d’une paire marchant deux par apparence, sans transparence, lettres s’en faisant absence lorsqu’un plus rien ne serait dit de pourtant tant à s’expliquer, de tant de ressentis à s’en c r e v e r . L’avait-il su ? L’aurait-il dû ? L’aurait-elle fait ? L’aurait-elle vu ? Et lui, l’autre lui, l’aurait-il pu ? Passé en noyait, encore, écrasait corps, carcasses, oppressait toujours des deuils trop crasses, trop expédiés à s’en oublier plaies saillantes sous cicatrices crues trop bien fermées. Passé en noierait, plus encore, l’ombre dans l’ombre d’une petite hirondelle battant de ses ailes, sang sur le sang dans le plumage terni, souillant jusqu’au ciel. Étaient-ils de ces pigments que jamais ne s’en iraient ? Taché, ruiné, teinté, voilé. Et alors, bruit n’en accompagnait que des foulées, jambes marchant de leurs pas si lestés comme grâce tant pratiquée, seule compagnie paroles d’une foule à les en remplacer jusque porte du foyer que deux silhouettes finirent par passer. Et alors, blond s’en inclina si prestement, saluant mère d’un nonchalant, politesse d’un semblant tel sans un mot s’en excusant, s’en éclipsant, à l’oubli d’un coin s’en retournerait si promptement. Lorsqu’elle, d’une main, lui fit signe d’attendre ? - Tatsumi. Avant que tu ne partes, je dois… Te montrer quelque chose. Avait hésité, Kanae. Trouvé un trésor en fouillant d’une perdue soirée, enfin résolue à remuer ce qu’une âme enfuie lui avait laissé, tant hésitant à savoir qu’en faire qu’elle décida de l’ignorer. Mais cette fois, membres l’en tendaient d’un délicat, quelques correspondances d’un défunt, d’une autre fois. Turquoise s’en écarquilla sans répondre, fixant, dévisageant, hésitant ? S’en voyait é c a r t e l a n t image contemplée, d’un glaçant rigide, amer, d’un tranchant à l’en détailler, griffes agrippant sans violence les si précieux objets que, fermement, il tiendrait, qu’encore un long instant observerait, puis, ses yeux s’en remonteraient : - Merci.Courbé d’un pas de plus, s’en inclina petit corps, alors, s’envola le fils pour l’en laisser plus seule, mère, de quelques pas troublant silence tels ricochets sur les vagues d’une mer. S’envola comme oiseau de proie, comme quelques rats entre les serres, les doigts. . Solo
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Lun 16 Sep - 9:04
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▶ Sujet: Re: [Solo, Trame] Pot-pourri de pétales brûlés ▬ Tatsumi La, ou se meurent les Hirondelles [CW : Fratricide (évoqué)]
Il marchait, alors, mais pas en semblaient si lourds, s’écrasaient d’une masse, trompant l’habituel velours. Parchemins n’en pesaient que de feuilles une poignée, mais d’un si fin papier s’en montraient pourtant si accablants qu’au sol, ils l’en tiraient, fardeau de deux mains à les en porter comme d’un vase si précieux, jarre de sable et d’acier -Bras s’en écrouleraient ? S’en lasseraient d’un tant, brisés. S’en rappelleraient d’un temps, le poids d’un corps, le poids du sang. D’un couloir plus loin, et turquoise s’en risquait à s’abaisser. D’un couloir plus loin, s’en voyait, déjà presque e s s o u f f l é . D’un couloir plus loin, iris en tremblaient, sentant comme revoir doigts d’écarlate maculés, s’en voyant se revoir là, était-ce sur ce même parquet ? Cœur s’en nouait d’une si seule pensée. Fixait, vision troublée. Fixait, papier écroulé. Fixait, puis inspirait. Laissait passer minutes, couler secondes, gorge s’en prenant le rythme d’un vent doux à s’en morfondre, celui qu’entendaient oreilles passer, vagabond d’un dehors plus frais. Sa caresse s’en sentit sur la peau qu’elle ne touchait, d’une froideur à s’en glacer qui, pourtant, réconfortait, l’imaginaire d’une nuit enneigée, celle où tout aurait été l a v é . Vent, bourrasque, brise, errance d’un jour, hirondelle pourrait-elle l’en joindre à son tour ? Soupir l’en surprenait, refroidi d’une accalmie forcée, redressé, missives ramassées. Et, prestement, danse de quelques pas s’en relevait. Valse de trois foulées et d’un plus, feutrée, petite ombre s’en disparaissait d’une fois pour de vrai, transe d’un instant oublier à s’en rappeler que, si seul, rien n’importait -Lui isolé, spectateur de ses propres travers qu’une fois de plus, masque choisirait d’en renier. Et alors, chambre en serait regagnée, courrier jeté sans cérémonie sur le bureau, laissé à vaquer.
S’il avait une glace, voudrait-il s’y regarder ?
Si vite qu’un matin préparé, routine s’en ravivait une flamme, de deux yeux ternes, tels quittée l’âme. Carcasse s’agitait, se tordait, extirpée de son concon d’un jour à en récupérer accoutrements de toujours, si marquée scission qu’en n’était qu’un mieux outils d’une dissociation, oublié Tatsumi de ses folles passions pour s’en revêtir d’une plus grande focalisation. Cheveux s’en revenaient, aussi. Si vite d’encre ternis, appliquées huiles de méthodique pour les en traiter, solidifier, de noir entretenus à s’en privé d’un pourtant s i b e a u doré, fils entremêlés d’une tresse que l’on ne casserait plus, à peine d’une lame privée si déjà, ce soir au moins, il resterait. Et masque, sur son mur, fièrement trônait, quand masque, sur son visage, si vite siégeait.
S’il l’était, la glace, serait-il blizzard ? S’en rappellerait un passé d’une autre histoire. Turquoises, alors, s’en rivaient, froides et vissées sur ce qu’elles fouilleraient, chercheraient, d i s s è q u e r a i e n t . Si promptement apprêté, que déjà doigts pianotaient, s’en affairaient, parcouraient les lettres, le noir gravé à les en déchirer, sortaient les mots encore, plus qu’à tort, déchiffraient. Quelques noms ? Quelques lieux ? Frère avait été prudent, mais Genin d’antan n’était jamais assez pour tromper au mieux, indices en perçant d’endroits, et plus après il savait, trouvera, s’en disant que quelques autres soirs lui en diraient plus qu’il ne devrait savoir. Ainsi, Shoji, était-ce dernière lueur ? Accomplir tableau entamé en soufflant bougies, tueur. Fratricide n’en était jamais qu’une première poupée brisée, livide, œuvre à finir lorsque toustes traîtres seraient tombés, parasites. Muette, langue en sonnait goût de sel, sentait ces âcres remontées de fiel, celles qu’à l’enfant furent répétées jusqu’en crever yeux levés au ciel… Le pourrait-il ? D’autres de plus n’étaient maintenant qu’anonymes, seule face si proche d’en pincer le cœur déjà rayée d’un battement de cil. D’un battement, toutes heures passées.
Si vite, journée toute entière s’écraserait d’un sablier, papiers vus et revus à les en mémoriser de chaque coin en chaque tracé -Pourrait les réécrire ?-, quête aveugle du moindre secret le mieux dissimulé, donnant à la soirée les pistes que d’autres jours sauraient le voir creuser. Lorsque les yeux, enfin, s’en disaient faiblir, lorsque gueule, enfin, s’en vit taillée d’un soupir, lorsque nuages, enfin, s’en laissaient s’assombrir.
Astre déclinait, et il savait qu’un demain, encore l’attendrait, s’en voyait déjà partir, s’en devait être prêt. Minutie obligeait, et partition l’en menait à suivre l’inlassable valse de l’obéir, rigide à en rire qu’il s’en laisserait presque retomber d’un fer, carcasse alourdie d’une fatigue à l’en poser, reposer, soigner l’outil qu’il entretenait, exploiterait. Qu’il laisserait exploiter. Mais le sommeil, alors, qu’en serait-il ? Pouvait-il encore rêver, Tatsumi ? Pris de ces pensées, noyé englouti. D’un plus tard et d’une dernière lueur s’en laissant place à nuit plus noire, paupières s’en fermeraient poing serré à espérer, songer, lui repris dans le palais de ses idées que serait mélasse d’un marécage embrumé. embrumé de l u i , des doutes rassis, de rances rêves d’ailleurs et d’en penser la pluie. Pourrait-elle, celle d’Ame ? Rincer larmes, laver hémoglobine. Pourrait-elle, brume de Kiri ? Cacher corps, s’effacer tous ces ressentis. Virevoltait, encéphale, au loin et en cent pays, pourtant aucune chimère n’errant à Kumo, ainsi.
. Solo |
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Mar 17 Sep - 9:25
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▶ Sujet: Re: [Solo, Trame] Pot-pourri de pétales brûlés ▬ Tatsumi La, ou se meurent les Hirondelles [CW : Fratricide (évoqué)]Cendres d’un pétale, pourraient-ils encore en faire cauchemars ?Nuit d’une musique enrayée, s’en revoyait danser, nom rayé qui s’en voudrait être crié, gravé couleurs de s a n g et de craie. Troquant d’insipide en acide, mémoire s’en revenant plus vivide, de songes si vrais qu’on saurait les en toucher, passé d’un, qui, lui, le voyait petite ombre, n’en était des maints à l’ignorer, mais de ces mains à s’enlacer- Celles qui s’en étaient couvertes, vue rouges, roussies, tâchées guettant averses, pluie qui jamais n’en tomberait ? La tant regretté Ame.Sueurs froides, d’une fois, et cœur s’en révoltait brimades, réveil d’une heure d’un soir tant sorti qu’en était tordu masque, brisé de tant d’éclats d’un kaléidoscope rassis aux milles images d’un souvenir. Brisé de ces doigts, qu’en regarderaient pupilles, ombrage d’un toit, éclairé d’un rayon de lune, ombrage d’un noir, s’en retombant les brumes. S’en tassaient émotions, face lavée d’une paume, d’une pression, songe abruti réprimé au plus profond. Ciel trop nocturne, trop sombre, en occultant toute glace en toute place n’en permettait de s’en voir les traces, rictus s’évanouissant sitôt, tête lasse, s’en disant que tant mots et tant crasse n’en étaient que délire d’un inconscient de mélasse, d’un f a u x , d’un tant non important. S’en retournerait pensée au firmament, grains de sables échoués de secondes en minutes passantes, alors doutes d’un refoulé toujours plus s’en feraient étoiles filantes à danser, chuter, lorsqu’enfin esprit en reposerait, colmatées brèches à s’en oublier sous un tapis si bien orné. S’en noyait en mer de nuages, accalmie retrouvée à la masse, si serein visage. Planant, filant songes, à l’immaculé d’une nuit sans orage. Planant, filant songes, d’un soleil perçant sans outrage. Corps s’en cassait machinal, d’étirements sans bâillements, s’en disant reposé, encéphale ? D’un sommeil d’aucune errance. Routine s’en allait méthodique, si vite s’en préparant tunique, cheveux apprêtés dans l’instant sans faillir et armes parées comme toujours, d’un acier d’une lueur à s’y réfléchir. S’y verrait-il, miroir du fer ? Mirage d’un oublié, d’un frère.Grinçants, les gestes attrapant, agrippant masque d’une griffe sans l’en vêtir pourtant, porté à la hanche l’air nonchalant, à s’en revenir aux lettres sur son bureau, deux turquoises les en fixant tant qu’elles pourraient y voir flammes dansantes. Délicatement, phalanges en touchaient papier d’une caresse à s’en demander… Qu’en ferait-il, traquer, chercher ? Dénoncer ? O u b l i e r ? Toute information était, devait être, et tant d’un devoir il le savait, apprit marbre gravé au crâne à ne jamais l’en renier. Toute information serait, saurait être, car lui fouillerait, devrait le faire, quand bien même doutes ne pouvaient qu’en dire que passé pourrait rester si absent et ignoré. Mais était-ce tant dogmes, ordre, code ? Ou d’une vengeance, d’un vicieux à s’en croire laver un tort ?Lorsque finalement, toute résolution n’importait que peu, alors, simple corps illuminé d’une plus froide lueur. Pour le Daimyo ? Mots l’en répétaient, mais il n’en avait que faire. Pour Kumo ? Mots l’en répétaient, qu’au presque il les ferait taire. Pour l u i ? Bête rancœur n’en pouvait accepter qu’il fût tueur, comme s’il restait à laver honneur, comme si sang emporterait remords.Rapace tombé du nid alors en chutait escaliers, dévalés de pas debout, d’un à peine moins lesté, d’un à peine alourdi de ce qu’il eut décidé, se fut promis, aurait promis. Jour serait-il sans bourrasque ? D’un encore silhouette semblait si lasse, de grâce, membres d’un affûté si délicat quand s’affairer tels si toujours devraient s’en étouffer présence, s’en effacer, s’en effacer les sens. Deux regards croisés, d’azur en trouvant bleuté d’un plus verdâtre, l’une siégeant si près de l’âtre. Presque d’une surprise, tête trop prise de pensées fusantes, s’en excusait en s’inclinant d’une fois de plus, l’avoir fait sursauter pratiquement -Aurait lui-même bondi un instant, si alourdi de doutes trop prenants. - Ah, excusez-moi. Bonjour, mère. Ne seraient-elles pas rendues, pupilles s’en voulant si douces ? Ne trouveraient pourtant qu’aux lueurs celles d’un feu de brousse, visage si ravagé d’une nuit à s’en retourner, s’en revoir sans savoir le rebuter, elle, fardeau d’un deuil qui n’en savait encore que revenir de plus belle. Aux cernes creusant, chair trouée de coups de pelle, aux iris livides, ceux d’un jour sans ciel, d’une face l’en dévisageant, petite hirondelle. Trogne de celui qui avait fait, avait t u é s’en revoyait d’un masque tronquée, fils aliéné à s’en oublier sang partagé au prix d’un autre qu’on ne reconnaîtrait, pour un instant s’en cesser d’avoir à le regarder. Et d’une parole absente, voûte bleutée s’en détournerait, taillant les flammes qu’en seraient tant plus simples à contempler. - Je vous souhaite une belle journée. Au revoir.Sans un mot de plus, petite ombre s’en retournait. Sans un mot de plus, salutation non rendue d’un amer, car sans un mot de plus, encore non-dits en resteraient à se noyer. Tire-d’aile, et lui s’envolerait, aux cieux qu’il irait, Tatsumi, missions d’un shinobi qui l’emporteraient encore, plus loin alors, s’en jeter corps comme outil pour Kumo et pour ses p i r e s . Mais de retour, lettres sur bureau resteraient, l’appelleraient. Devoir était, et il ferait, traquerait, d’une fois de plus qu’il ne saurait laisser passer, d’une fois de plus telle à venger celui qu’il avait lui-même tué. . Solo - Note:
Solo clôturé : La suite de cette trame se poursuivra dans un autre RP.
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- Tatsumi vous accuse en #417d87. - |
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▶ Sujet: Re: [Solo, Trame] Pot-pourri de pétales brûlés ▬ Tatsumi |
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